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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

Filtrer les éléments par date : septembre 2024
jeudi, 26 septembre 2024 18:49

lIRE.

Christian Dufour: Plus que jamais la liberté. Ed. Les éditeurs réunis. 2024.  "Pourquoi le Québec a échoué, la théorie,    le genre, le monde en tourmente ... et tout ce qui me tient ;à coeur." Ceci résume le contenu de ce livre instructif où l'auteur y met tout son coeur. Il nou smontre que les québécois etles monce préfère la sécurité à la liberté. À lire.

Publié dans Nouvelles
mardi, 24 septembre 2024 14:08

Que faites-vous? Mc 9, 38-48.

 

Le sectarime n'est pas mort. Il existe encore chez nous dans notre société et nos paroisses. Toi, tu n'es pas de notre "Gang" ou ça m'appartient de faire telle chose. que de fois n'avons-nous entendu de tels propos autour de nous. Des gens qui ne sont pas dans notre Église ou qui ne sont pas mandatés pas l'Évêque et qui font du bien autour d'eux. J'ai entendu souvent: Elle ou Il prend ta place, ne parlant d'agent de pastorale qui travaillait avec moi. Je l'entend encore aujourd'hui: Il 'est pas mandaté par l'Évêque pour faire ces célébrations. Faut défendre notre territoire.

C'est la réaction des apôtres dans l'Évangile d'aujourd'hui. Nous avons vu quelqu'un expulser un démon en ton nom et nous l'en avons empêché, car il n'est pas de ceux qui te suivent. Pour faire du bien au nom de Dieu fallait être de la Gang. Jésus dit: L'Esprit travaille ou il veut et avec qui il veut. Ne prenez pas le monopole de tout. On n'enchaine ps l'Esprit du Seigneur. L'autorité du Seigneur est un esprit de service et non de puissance et de monopole. La question pour Jésus est de savoir que si quelqu'un fait du bien en son nom, il ne peut être contre lui et dire du mal de Lui. Être disciple de Jésus est n"être pas de son groupe qui le suive c'est donner un verre d'eau ou a mangger a un pauvre, secourir une veuve ou un malade, etc.. tout cela au nom de Jésus.

Et Jésus nous donne un enseignement dur a entendre pour nous aujourd'hui. Qu'est-ce au fait que Jésus nous enseigne. A l'époque de Jésus:

L'oeil es tle symbole du savoir, alors si ton savoir t'entraine ailleurs dans des champs contraire et incertain, regarde ailleurs.

La main est le symbole de la possession, alors si ton coeur ferme ta main et l'empêche de partager ou de donner du pain a un pauvre, convertis-toi.

Le peid est le symbole du pouvoir, alors mon enseignement est un service et si ton pied veut tout garder les services au détriment des autres, change de mentalité.

L'enseignement de Jésus en est un de service et d'amour et tout ce qui est contraire à cet enseignement dans nos pensées ou nos agirs ne répond pas a la volonté du Seigneur. 

L'Évangile d'aujourd'hui nous présente la pensée de Jésus sur la communauté, sur l'Église. Une communauté d'Église n'est pas n'importe quoi. Elle n'est pas un club de bien pensants ou d'un club fermé. Elle est le rassemblement d'hommes et de femmes appelés par le Christ et se réclamant de Lui.

Une communauté en Église n'est pas non plus un groupe fermé rservé a ceux qui en font partie, elle doit rester ouverte sur le monde, ouverte sur les autres; personne, aucun groupe ne  peut prétendre anglobér la totalité des gens appelés par le Seigneur. Une communauté d'Église est un groupe nourrit de la Parole et de l'Eucharistie et qui vivent ensemble dans la fraternité. C'est ce que nous signifions dans chacune de nos Eucharisties. Nous sommes un peuple heureux de se retrouver pour fêter notre foi et notre Dieu.

 

 

Publié dans Homélies
mardi, 17 septembre 2024 14:05

Qui est le plus grand. Mc 9, 30-37

 

Jésus se promène en Galiée, ce pays pas très religieux et ne veut pas que les gens le sache. C'est la façon la meilleure que tout le monde le sache et court à sa recherche. Les disciples sont bavards et les gens curieux. Alors tout le monde va savoir que Jésus est dans le pays. Mais pour lui le temps du ministère en Galilée semble terminé. Le Fils de l'homme sera livré aux mains des hommes, ils le tueront, et trois jour après, il ressuscitera  Les disciples ne comprennent rien.  Jésus est puissant, il va  échapper à tous ces manigances.

Dans cet épisode, Marc nous montre qu'ils connaissent un Jésus puissant et non aimant, un Jésus puissant et non serviteur. Jésus devra remettre les pendules à l'heure et ce ne sera pas facile. À l'époque ceux qui ont le pouvoir de mettre quelqu'un à mort, ce sont les chefs du peuple. Ici Marc dépasse cette vision et c'est tout le peuple, c'est l'humanité en général qui mettra Jésus a mort. Le vendredi, c'est le peuple qui présentera Jésus pour être mis à mort. Et Marc nous montre aussi sa vision pessimiste du monde. Aujourd'hui si nous regardons notre monde avec la montée de la violence, les guerres, les massacres, on peut se demander si Marc n'aurait pas encore cettte vision de notre humanité. Jésus a dit un jour: Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.  Nous n'échappons pas à cette vision de Marc aujourd'hui encore. 

Ils arrivèrent à Carphanaum, et, une fois à la maison...  Capharnaum est le lieu des commencements, du ménage. Combien de fois ne nous a-t-on pas dit quand nous étions jeune: Va faire du ménage dans ta chambre, c'est un vrai capharnaum.  Dans un capharnaum, tout est mélangé, on ne s'y retrouve plus. 

Le chemin parcouru pour se rendre à Capharnaum est le symbole de la suivance de Jésus. Suivre Jésus, c'est de prendre la route avec lui et de se laisser guider par le Seigneur. Là aussi dans notre vie nous devons méditer ce que signifie prendre la route avec le Christ et se laisser guider par lui et non faire tout à notre guise.

Une fois à la maison ... est le lieu de l'intimité, lieu des agape, lieu des rencontres intimes.  Ici je ne peux m'enpêcher de penser aux première eucharisties avec les apôtres. C'étaient des Agapè, c'est à dire des rencontres d'amis autour de la table, des rencontres où on venait par goût et non obliger par une loi. Un rencontre où l'on célébrait la vie. 

C'est à la rencontre de ces trois symboliques que les disciples sont questionner. Mais celle qui est retenue est la suivance. Jésus annnce sa mort et sa résurection. Il leur ditLe Fils de l'homme est venu pour servir et non pour être servit, c'est  là qu'il est le premier.  Jésus parlera constamment du service; il est venu servir. L'Église est un service, le prêtre est au service à la fois de la Parole et des fidèles. Nous sommes toujours en état de service, la ceinture nouée aux reins. Ceci nous renvoie au chapitre dix de Saint Jean sur le Bon Pasteur.  Le pasteur en état de service connait ses oouailles par leur nom et se met à leur service.

Et là Jésus va le montrer très bien. Il met au milieu d'eux un enfant et leur dit: Quiconque accueille un enfant comme celui-ci, c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m,accueille (...) accueille celui qui m'a envoyé. L'enfant ici est le symbole de celui qui est en état dépendance, qui est dans le besoin; un serviteur. D'ailleurs le mot grec utilisé pour enfant signifie: Serviteur. Accueillir un enfant, c'est accueillir Jésus lui-même. Jésus se situe à la place de celui qui est dans le besoin. Il a besoin d'être accueilli. Il ne s'impose pas. Sachons aussi que la vie vie chrétienne, la vie à la suite de Jésus ne se mesure pas  seulement à la messe, mais surtout dans la vie chrétienne de tous les jours, dans le service quotidien. 

Je retiens trois grandes leçons de cet Évangile: d'abord Jésus met l'accent sur la "suivance." Suivre Jésus aujourd'hui sur les routes de la vie. Ensuite je retiens les "Agapè." Ces agapè sont l'avenir de notre vie en Église, ces repas de fraternité. Ces moments où l'on mange, on partage et on communie les uns et les autres et avec le Christ. Enfin retenons le service. En Église, il n'y a pas de Seigneur, de maitre, mais des serviteurs. A la communion aujourd'hui, je  prendrai la dernière place, celle où le Christ a voulu se faire reconnaitre. Amen.

 

Publié dans Homélies
mardi, 10 septembre 2024 14:14

Qui suis-je ? Mc 8, 27-35.

Un fait étonnant ce matin, Jésus est en pays païen avec ses disciples et c'est là qu'il pose sa question sur son identité. Il à ce don de mettre les gens dans l'embarras. Nous assistons donc à la profession de foi de Pierre et à un semblant de condamnation. Passe derrière moi Satan, tes pensées ne sont pas celles de Dieu. Quel message Jésus nous envoie aujourd'hui?

Prenons la route avec Jésus pour Césarée de Philippe, petite ville en terre païenne, c'est là que Pierre fera sa confession de foi. En terre paienne, il est reconnu comme le Fils de Dieu, le Messie, alors qu"a Jérusalem, en terre religieuse, il sera mis à mort. Il est intéressant de constater la progression de la connaissance de l'identié de Jésus. Au baptême de Jésus, il est proclamé enfant bien-amé du Père. Pour les adversaires de Jésus, il blasphème, il est fils de Beelzébooul. Aujourd'hui pour Pierre et les disciples: Il est le Messie. L'opinion des disciples est importante pour Jésus.  Si cette question m'était posée aujourd'hui par le Christ, quelle serait ma réponse.

Cette confession de Pierre est suivie imédiatement d'une condamnation et d'une  annonce  de la passion. Passe derrière moi Satan. Pierre est vu comme le divieur, celui qui veut empêcher Jésus de réaliser sa mission. "Tant que je serai là cela ne t'arrrivera pas."  Cependant la profession de foi de Pierre peut sembler à Jésus comme une sécurité: tu es la Messie, le Fils de Dieu. C'est donc une sécurité  de croire; mais l'acte de foi de Pierre est mitigé, n'est pas pure. Alors Jésus révèle son identité totalement: Le Fils de Dieu, le Messie devra subire la crucifixion et la mort. Ceci pour les disicples est dure a entendre: Faudra-t-il pour nous aussi passer par la souffrance et la mort. Cette réalitÉ pou rle Christ vient nous montrer jsuq'ou va la fidélité à soi-m,ême et à la mission, la fidélité a l'amour. Jésus accepte la souffrance et la mort pour montrer aux hommes jusqu'ou pourra aller la fidélité de l'être humain à lui-même et à l'amour. 

 Les disciples n'ont rien compris et Pierre veut défendre Jésus. Pierre lui fait des reproches. Jésus lui dit: Celui qui veut sauver sa vie en mentant, en fuiant, en rejetant ses responsabilités, perdra sa vie. Au contriare, celui qui restera fidèle jsuqu'au bout à ses valeurs et à son amour, sauvera sa vie. Le Vendredi Saint même les disciples s'enfuiront de peur, comme nous le faisons parfois. Comme il est difficile d'aller jusqu'au bout de l'amour. Mais Jésus ajoute une petite phrase: Il ressuscitera. Voila le sens de la mort de Jésus et de la nôtre. La mort n'est qu'une étape de la vie. Un jour nous passerons par le filet de la mort pour entrer dans une nouvelle forme de vie.

Notons que Jésus ne se fait pas reconnaitre dans des actes de pouvoir mais à travers la simplicité de la vie quotidienne. Il y a une façon démoniaque de confesser le Christ, celle de la cantonner dans des rôles de puissance, de pouvoir et de l'empêcher de réaliser sa mission sur terre un peu comme l'a fait Pierre en voulant le défemdre. Souvent il nous arrive d'enfermer Jésus dans des façons de vivre qui ne correspondent pas au plan du Père. Notre Eucharistie du dimanche sera l'occasion de dire comme Pierre Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant.

Publié dans Homélies
mardi, 03 septembre 2024 17:03

Bonne lecture

Simon Pierre Arnold: La nuit de Nicodème. èA partir de la rencontre de Nicodèeme avec Jésus, l'auteur nous brosse le tableau de l'homme insatisfait  de tout ce qu'on lui a enseigné e tpar èa lla recherche d'un nouveau chemin Mystique. C'est une lecture parfois un peu compliquée pour un profane comme moi, mais quand même d'un richesse de leçcons profitables et enrichissantes. Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
mardi, 03 septembre 2024 14:11

Ouvrons-nous. Mc 7, 31-37.

Jésus se présente à nous comme un contestataire, c'est à dire quelqu'un qui porte témoignage de valeurs de vie. Quelqu'un qui conteste la société au nom de valeurs que le Père a mis au coeur de chaque être humain. Ce matin, Jésus rencontre un sourd et muet, quelqu'un qui n'entend pas ou ne veut ou ne peut pas entendre. Il veut guérir nos surdités et il nous dire: Ouvre-toi.

Jésus voyage beaucoup à pied, il devrait être fatigué le soir. Sur sa route aujourd'hui, un malentendant qui parle difficilement parce qu'il n'entend pas bien, rencontre Jésus. Cet homme ce peut être moi, vous ou combien d'autres de nos jours. Jésus est en terrain païen et va ainsi contester la mentalité de ce pays au nom de valeurs de vie. Suivons-le.

Cet homme n'entend pas,  donc il ne peut pas entrer en relation avec les autres. Il se sent seul et à l'écart. Cet homme peut être sourd de naissance, il peut être sourd parce qu'il ne veut pas entendre ce qui se dit autour de lui, il s'esr fermé. Il peut aussi être sourd parce que les gens l'ont rendu tel par leur méfiance ou leur mauvais accueil. Il a peut être vécu une forme de rejet qui l'a fermé sur lui-même. Alors Jésus prend une approche très humaine.

Il commence par le conduire à l'écart de la foule. Une relation d'aide se fait dans le particulier et non devant un public. Jésus se consacre tout entier à lui. Il prend une attitude de respect qui lui inspire confiance. 

Il lui met la main sur les oreilles, geste d'une grande délicatesse. Il touche tout ce que cet homme a pu entendre de mauvais pour le guérir, pour faire la paix avec cet infirmité. Un geste souvent que les parents font sur leur enfant qui a mal aux oreilles pour lui manifester de l'amour et soulager sa douleur. Jésus touche sa langue pour la guérir et lui permettre de communiquer avec les autres. Il le touche avec sa salive ce qu'il y a de plus intime à chacun.  Jésus établit un rapportde confiance et la conversation pourra maintenant s'étalbir.

Jésus lève les yeux vers le ciel pour bien inndiquer que ce geste ne vient pas simplement de lui, mais est l'action du Père. Jésus veut que cet  homme puisse établir une relation profonde et permanente dans sa vie et demande au Père sa guérison.   Ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia et il se mit à parler correctement. Alors les païens en ont reçu pour leur argent. Au lieu de conduire un homme à Jésus, ils auraient du y aller pour eux-mêmes afin de mieux saisir le geste de Jésus.

Cet homme peut être l'un ou l'autre de nous qui sommes sourd de naissance ou que la société a rendu sourd. Il y a aussi une forme de surdité dans nos communautés chrétiennes. Des chrétiens et chrétiennes ne veulent plus rien entendre ou écouter parce qu'ils ne croient plus à notre parole. Trop souvent, habitués dans nos pratiques et routines nous n'entendons plus la parole des autres autour de nous et n'entendons plus leurs besoins.  

L'attitude de Jésus est l'attitude du Pasteur qui connait son monde, l'écoute et répond à ses attentes. Le pasteur qui donne sa vie pour ceux qu'il aime. C'est l'attitude de Jésus chaque fois que nous venons à l'Eucharistie Il se donne à nous pour guérir nos blessures et nous donner la capacité de proclamer son enseignement. 

Publié dans Homélies