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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 11 février 2021 15:27

Une parole puissante.

Accueillez la Parole semée en vous: c'est elle qui peut vous sauver. Jc 1, 21. Retenons deux idées dans cette parole aujourd'hui. D'abord la Parole est semée en nous, elle est inscrite au fond de notre coeur. La Parole ne descend pas en nous, elle monte. La lecture de la Bible permet cette remontée en nous qui nous transforme. La deuxième idée révélée par le texte de Jacques est la puissance de la Parole qui guérit, sauve, converti. Nous avons tous fait l'expérience un jour ou l'autre d'avoir été réconforté par une parole douce et compréhensive qui nous rejoint au fond de nous même. L'expérience des groupes de partage de la  Parole ont changé des personnes. J'y reviens souvent parce que ce chemin n'est pas encore bien tracé dans nos vies. Nous devrions redonner à la Parole plus d'importance dans nos célébrations du dimanche quand nous reprendrons les rencontres.  Donnons-nous des temps de partage en famille et en petite communauté; n'essayons pas de comprendre, laissons-la nous parler. L'Esprit en nous fera le reste. Qu'est-ce que la parole me dit à moi, ce matin. C'est par la Parole que le Seigneur crée la communauté-Église qui sera cimentée dans l'Eucharistie. En Marc 6, 34, l'évangéliste écrit que le Seigneur avant de multiplier les pains, enseigna longuement. Il rassasie l'intelligence et le coeur avent de rassasier le corps. N'avons-nous pas fait l'enverse depuis de longue années, nous avons même poussé l'audace jusqu'à défendre la lecture de la Parole de Dieu par les chrétiens. 

Le Concile affirme dans le document sur l'Église que c'est par la force de l'Évangile que l'Esprit Saint rejeunit et renouvelle sans cesse l'Église.  Et nous sommes invités à vivre une Église biblique. Une Église biblique est une Église bâtie non sur les traditions humaines mais sur la Parole de Dieu, non sur le sable des normes humaines mais sur le roc des lois divines, bref une Église selon le coeur de Dieu. Tel est le projet que nous sommes invités à réaliser.

 

mercredi, 10 février 2021 15:52

Un souvenir.

Ce matin, je veux partager un souvenir qui refait surface de temps à autre. Il y a 50 ans cette année, en 1971, Mgr Ouellet ouvrait le centre de pastorale à Gaspé dans la "Maison Blanche" en arrière de l'évêché. Ce centre avait pour but de mettre en route les orientations pastorales du Concile. Nous avions une petite analogie; Il y avait des "buldozer" qui fonctionnaient au diesel  et difficile à faire démarrer surtout en hiver. Alors ils étaient munis d'un petit moteur électrique qui faisait démarrer le gros moteur diesel. Le centre de pastorale était un peu ce petit moteur électrique qui devait mettre  en mouvement le gros moteur: le diocèse. Nous partions à zéro. Mgr m'a nommé directeur diocésain de la pastorale pour mettre en oeuvre ce petit moteur et démarrer le gros. Nous avons vécu une période emballante, période de rêves, de projets. Le défi était grand pour moi parce que je n'avais aucune expérience pastorale, j'arrivais des études, de plus j'avais étudié en dehors du diocèse et j'étais étranger à la vie du diocèse.  C'était emballant parce que le petit gars de St-Ocatve qui avait débroussaillé la forêt pour se bâtir un raison de vivre, reprenait un peu  le même chemin.  Je le signale pour rendre un hommage à l'abbé Arsenault et à Sr Gagné qui ont été pour moi des soutiens merveilleux, et pour notre Église des bâtisseurs infatigables. Nous avons cru à l'Église peuple de Dieu, une Église moins cléricale, une Église de coresponsabilité. Et j'y crois encore. C'est ainsi que les appels du Pape François à une Église plus communautaire, une Église synodale rejoint  ma foi et mon espérance. Et la lettre de notre évêque sur les "petites maisonnées" petites communautés de partage, de prière et de fraternité demeure pourmoi un beau clin d'oeil  sur l'avenir.  C'est l'ojet de ma prière aujourd'hui. 

 

mardi, 09 février 2021 20:36

Jésus profondément humain. Mc 1, 40-45.

Après avoir mangé chez la belle-mère de Pierre, Jésus prend la route pour annoncer la Bonne Nouvelle. Un lépreux surgit sur son chemin et lui demande de le guérir. En Marc, Jésus commence sa vie publique par des guérisons. Il vient annoncer qu'il veut ibérer les gens de ce qui les empêche de bien vivre. Le texte nous dit que Jésus fut pris de compassion devant le lépreux. Jésus n'est pas seulement un Dieu, il est un homme profondément ému par la misère et la souffrance des personnes.

Imaginons cette scène du lépreux. Il s'agit d'un exclus, quelqu'un mis de côté dans la société. Quelqu'un que l'on soigne "au bout de la fourche" comme on dit chez-nous. Jésus est venu rassembler les gens dans l'amour. Avec lui il n'y a pas d'exclus. Dans une communauté, il n'y a pas d'exclus. Et voila qu'il est en présence de quelqu'un que la loi et la coutume mettent en dehors de la vie communautaire. Nous pouvons comprendre l'émotion de Jésus. Et nous comprenons aussi que Marc place cet événement au tout début de la vie publique de Jésus. Dès le point de départ, Jésus annonce ses couleurs. Il est venu rassembler et non exclure. Il est le Bon Pasteur qui prend en charge ses brebis.

Ceci nous renvoie à deux questions pour notre vie chrétienne et vie en Église. Quelles sont le raisons qui me font exclure de la vie en société? Qu'est-ce qui vient briser les relations autour de moi?  Et d'autre part quelle est mon attitude envers les personnes que l'on exclus dans la société et l'Église? L'exclusion est la conséquence soit de lois, traditions, blessures qui me font réagir négativement. Nous parlons souvent de permis ou défendu.  Si on ne respecte pas la loi, nous pouvons être exclus. Les personnes qui ne sont pas mariés à l'Église sont exclus des sacrements. Avec Jésus , il n'y a pas d'exclus, il n'y a que des gens en croissance ou des blessés de la vie.

Les guérisons de Jésus dans la Bible sont des occasions pour nous de mieux nous connaitre. Ces guérions nous invitent à entrer en nous-mêmes pour découvrir nos difficultés, nos blessures et nous faire grandir. Je suis invité à découvrir ma lèpre intérieure, ma blessure, ma maladie intérieure qui brise mes relations et font de moi un exclus ou me font exclure les autres. Le Bon Pasteur me donne l'attitude pastorale et fraternelle que je dois adopter.  Si je suis capable de reconnaitre ma lèpre intérieure, je serai en mesure de comprendre la lèpre de mon  voisin et de l'aider à guérir. Souvent la raison qui nous fait exclure les autres est la peur. Je dois reconnaitre la cause qui me fait  agir.

Notons que Jésus touche le lépreux, geste complètement innacceptable à l'époque. Le lépreux est contagieux et de plus on ne touche pas ces gens mis hors de la communauté,  ce sont des méchants.  Jésus touche beaucoup les malades, les enfants. D'où l'importance pour le Christ de toucher les gens. Nous savons par expérience combien le toucher est important dans la relation. Nous touchons l'enfant inquiet ou qui a peur, nous touchons le malade pour lui signifier du réconfort ... Le toucher est important dans une relation vivante vraie. Jésus souffre avec le lépreux. Il est profondément humain et il n'a pas peur dele toucher.

Jésus recommande le silence à cet homme. Imaginons que Jésus commence sa vie publique, ce n'est pas le temps de se présenter comme un thaumaturge, un faiseux de miracles. Il faut prendre le temps de dépasser l'acte merveilleux pour en tirer le message. Mais l'homme parle de l'abondance du coeur, il devient un témoin éloquent de la présence du Christ. Jésus ne veut pas être reconu comme Fils de Dieu à travers des actes merveilleux, mais par la force d'un message, la présnce de témoins.

Esprit de Jésus apprends-nous à découvrir notre capacité de guérir. "Appreds-nous qu'une attention chaleureuse peut guérir la solitude, qu'un accompagnement généreux peut guérir le découragement,." 

mardi, 09 février 2021 15:23

Faisons l'homme ...

Dans le texte de la création, Dieu dit: Faisons l'homme à notre image; on pourrait traduire: Faisons l'être humain à notre image. L'être humain est composé de deux personnes distinctes mais complémentaires. Et Dieu leur dit: Soyez féconds. Fécondité de l'intelligence, fécondité du coeur, fécondité de la chair. Nous sommes créés un être en devenir, un être appelé à grandir. Nous sommes des êtres en croissance appelés à devenir le divin qui nous manque et vers lequel nous tendons. Nous sommes appelés à cette fécondité de l'être humain. Quand j'ai une difficulté intellectuelle à comprendre un problème, je dois travailler à le comprendre, ce n'est pas un péché que je ne comprenne pas. Sur le plan spirituelle, pourquoi ne serait-ce pas la même chose? Je suis en apprentissage, en période de croissance et si on m'explique et m'éduque je comprendrai et corrigerai mon agir, je guérirai mes plaies qui me font mal agir.  La morale nous porpose des choses à attendre qui sont en dehors de nous souvent et porte un sentiement de culpabilité; alors que Jésus m'invite à devenir et à grandir. Je suis un être en croissance, responsable de  mon agir et de ma croissance. Et ce à quoi Jésus m'invite à devenir est trop grand pour mes seules capacités, c'est pourquoi il me dit;: Je serai avec toi jusqu'à la fin. Laissons-nous façonner par la main  de  l'Esprit Saint. Bonne journée.

 

lundi, 08 février 2021 15:29

Le voyageur quotidien.

Ce matin, Marc nous présente un Jésus sur la route, un Jésus pérégrinant: Dans tous les endroits où ils se rendaint, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places.  Mc 6, 53-56. Jésus nous donne l'exemple du pasteur qui va à la rencontre de ses brebis. Jésus est sur la route, il va à la rencontre des besoins des gens. Comme un parent qui écoute ses enfants pour leur donner ce dont ils ont besoin, ce qui va les faires grandir et améliorer leur qualité de vie. Jésus n'est pas resté assis dans la synagogue de Capharnaüm attendre que les gens viennent à lui. Il est parti à leur rencontre et il nous invite à faire de même. Cet exemple nous le voyons souvent à la télé. Notons l'événement de M. Camara la semaine dernière. La communauté était présente à cet homme. Le chrétien n'est pas celui qui attend, mais celui qui va à la rencontre. Le temps de confinement rend plus difficile nos temps de rencontre, mais nous avons d'autres moyens pour communier ensemble. Les pages facebook nous apportent chaque jour des moments de ressourcement autour de la parole de Dieu. Des chrétiens sortent pour annoncer le royaume. Sortir dire Jésus Christ est le fruit d'une rencontre personnelle profonde avec le Christ dans la méditation de sa parole et la communion à sa présence en nous. Seigneur donne-nous aujourd'hui la lumière et la force de dire une parole de soutien, de réconfort, émanant du coeur, à toutes les personnes qui seront sur notre route en quête d'amour et de reconnaissance.

 

dimanche, 07 février 2021 15:43

Chercheurs de Dieu.

Tout le monde te cherche.  Mc 1, 37-38, Les foules partent à la recherche de Jésus, ce qui fera dire aux disiciples: Tout le monde te cherche. Je me regarde et je me dis: Suis-je un chercheur de Dieu? Et où est-ce que je le cherche? Le temps de confinement que nous vivons est un moment privilégié pour comprendre ma recherche de Dieu. Ce temps me renvoie à moi-même, me fait descendre dans mon trésor intérieur pour y puiser les grâces déposées par le Seigneur. Chercher Dieu, c'est descendre en nous, dans ma Galilée car c'est là qu'Il m'attend. Dieu n'est pas dans le vent, l'ouragan, mais dans la brise légère, dans le silence de la nature et du coeur. 

Autour de nous, il y a aussi des chercheurs de Dieu, des chercheurs qui ne savent pas toujours où le trouver et qui cherchent en dehors ce qu'ils ont en dedans. J'ai toujours en mémoire cette dame que je vois autour de sa maison et cherchait quelque chose. Je m'arrête et lui demande de qu'elle cherche. Elle me répond: Je cherche  mon aiguille pour réparer des bas. Où l'avez-vous perdue? que je lui demande. Dans la maison, me dit-elle. Pourquoi la chercher dehors si vous l'avez perdue dans la maison. Elle me regarde et me dit: C'est souvent comem cela dans la vie, nos cherchons au dehors ce que nous avons en dedans. Voila la grande leçon d'une dame toute simple mais remplie de sagesse. Alors soyons des chercheurs de Dieu mais au dedans de nous.

 

samedi, 06 février 2021 15:30

Une expérience.

Ce matin, il neige et le temps est sombre, j'ai le goût de partager une expérience pastorale vécue il y a plusieurs années déjà. En 1988 était fondé au diocèse de Gaspé  le conseil diocésain de pastorale. Ce conseil formé de laïcs, de religieuses et de prêtres devenait le conseil principal de l'Évêque pour l'accompagner dans l'animation du diodèse. Le conseil du presbyterium devenait un ofice du clergé pour s'occuper de la vie des prêtres et des séminaristes.  Cette démarche s'inscrivait dans toute l'orientation donnée à notre Église d'après concile en vue d'arriver à donner une vraie place aux chrétiens dans la vie de l'Église. C'était un autrepas vers une prise en charge de la vie ecclésiale par tout le peuple de Dieu, peuple de baptisés animé par des ministères issus du baptême. 

La journée de mise en route s'est terminée par une célébration eucharistique à la cathédrale. Ce fut un moment d'Église très riche. Chaque prêtre célébrait à l'intérieur du groupe de représentants de ses paroisses. L'Évêque présidait comme pasteur dans un geste de communion entre toutes ces communautés. Je venais d'être nommé pasteur des paroisse de Reivière-à-Claude, Marsoui et La Marte. je me revois encore au centre des représentants de ces paroisses et l'Évêque nous rassemblait dans la charité ecclésiale en communion les uns avec les autres.  Ce fut pour moi un moment symbolique d'.glise très parlant et qui m'a marqué profondément. 

Cette journée est restée mémorable dans mon coeur et a fait naitre beaucoup de rêves. C'était un beau visage d'Église que nous présentions et un visage chargé d'espoir. Mais nous savons tous qu'il y a des changements qui demandent une vie, et d'autres demandent des siècles. Il s'agit de garder espoir et docilité à l'Esprit Saint. Bonne journée dans la foi.  

 

vendredi, 05 février 2021 15:34

Une réflexion.

L'épitre aux Hébreux nous dit ce matin: N'oubliez pas l'hospitalité: elle a permis à certains d'accueillir  chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Et en ce temps de confinement j'ajouterais: souvenons-nous de toutes les personnes qui souffrent à cause de cette pandémie, les malades, les personnes confinées dans leur maison, les travailleurs au front chaque jour, celles et ceux qui servent dans les banques alimentaires pour donner à manger à ceux qui ont faim. Il ne s'agit pas simplement de les porter dans notre prière en se déchargeant sur le Seigneur pour les aider. Nous devons être solidaires avec tous ces gens pour porter ensemble le poids de la souffrance ou de la solitude. Nous les forts, dirait Saint Paul, nous devons aider les plus faibles ou les plus démunis.  Nous devons redécouvrir la mission du Christ.  Cette mission est de vivre l'Eucharistie sur le terrain. Notre première mission est d'être témoin du Christ ressuscité aujourd'hui. Notre monde a un urgent besoin de ces témoins amoureux des femmes, des hommes, des enfants d'ici en 2021. Jésus avant d'être au tabernacle est souffrant à l'hôpital avec le malade, prisonnier avec le prisonnier, maltraité avec les victimes de racisme, ou d'autres raisons pas plus valables. N'enfermons pas la mission et la présence du Christ entre les quatre murs de nos églises. Le temps de confinement, beaucoup de personnes sont partis sur la route avec le Christ au service des personnes atteintes de maladies mentales, des gens qui ont faim, des personnes seules, etc.  Ne laissons pas le Christ seul sur cette route de l'hospitalité et de l'amour.   

 

jeudi, 04 février 2021 15:07

Secouez la poussière de vos pieds.

Jésus dit à ses apôtres qu'il envoie en mission: Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière ce vos pieds: Ce sera pour eux un témpoignage.  Mc 6, 12.  Secouez la poussière, qu'est-ce à dire. Le refus des gens est leur responsabilité et non celle des apôtres et Jésus leur: Laissez-leur leur responsabilité, ne la prenez pas sur vos épaules. N'emportez pas la décision des autres avec vous.

Mais ceci me pose une ou des questions. Il m'appartient de discerner si c'est la parole de Dieu que j'annonce ou ma parole. Si les gens refusent la parole de Dieu, je n'ai qu'à quitter dans le respect de leur décision; si par contre je suis conscient que c'est ma parole que j'essaie de passer, mes coutumes, mes façons de voir et d'agir, mes culpabilités, mes normes, il me faudra reviser ma façon de faire. Parfois il s'agit simplement que d'une question de vocabulaire qui provoque ce refus. L'important pour moi est de découvrir la Parole inscrite au fond de mon coeur. Lorsque je lis un texte, cette parole monte en moi, me nourit et me donne les mots qu'il faut à ce moment de ma rencontre. Bonne mééditation.

 

mercredi, 03 février 2021 14:55

Prendre sa croix.

Si quelqu'un veut marcher à ma suite, dit le Seigneur, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Mth 16, 24. Prendre sa croix à la suite de Jésus ne signifie pas seulement souffrir. Jésus a dit aussi: Quand je serai élevé de terre j'attirerai tout à moi. sur la croix, Jésus a soufflé sur le monde un tel vent d'amour et de tendresse qu'il est venu jusqu'à nous. Prendre sa croix avec Jésus, c'est se laisse rélever jusqu'à ce sommet de l'amour et de la miséricorde. C'est s'élever avec l'Esprit de Jésus pour répandre comme lui jusqu'aux confins de la terre ce souffle de l'amour,  de l'accueil, du pardon et de la miséricorde. Prendre sa croix avec Jésus, c'est marcher souvent à l'encontre du pouvoir, des systèmes qui briment la liberté, des lois et des pratiquent qui favorisent plus souvent les puissants que les pauvres. Prendre sa croix avec Jésus, c'est prendre parti pour les pauvres, les petits et mal gommés de la société. Le Père Emmet Johns écrit: Nous avons offert un mnistère d.hébergement, d'amour, de respect, de partage, de complicité, d'absence de jugement, de compassion pour les jeunes qui sont des enfants de Dieu et nos frères et soeurs. Ensemble nous avons toruvé Dieu." C'est cela aussi prendre sa croix avec Jésus. Beaucoup de gens l'ont compris aujourd'hui et le vivent dans toutes sortes de services, de fondation pour soulager la misère et la souffance autour d'eux.  Bonne journée.

 

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