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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 14 octobre 2020 15:47

Efficace ou fécond.

Le texte du Pape François d'hier m'a appelé un autre texte auquel je reviens de temps en temps: Le pasteur n'est pas nécessairement un être efficace, mais un être fécond, qui fait naitre la vie et l'accompagne dans sa croissance. Dans la situation d'Église d'aujourd'hui il est difficile d'être efficace mais c'est là à mon avis que la fécondité s'avère un atout important. C'est sécurisant d'être efficace et souvent déroutant d'être fécond. Je l'ai expérimenté à l'occasion. le texte du Pape nous invite à la fécondité. Nous devons être des éveilleurs de leaders dans nos communautés. D'ailleur sle texte du concile sur la vie des prêtres est explicite sur cette question: Ils sauront découvrir et discerner dans la foi les charismes des laïcs sous toutes leurs formes, des plus modestes aux plus élevés, ils les reconnaitront avec joie et les développeront avec ardeur.   Voila un des sens profonds de notre ministère comme pasteur d'une communauté et pour y arriver nous dit le même texte plus loin, il faut nous modeler sur le Christ Sauveur.

Ces textes m'ont suivi et questionné tout au long de mon travail en paroisse: être fécond et moins efficace; je n'ai pas toujours bien résussi. Par contre il y a beaucoup de joie à vivre cela au mieux de notre pouvoir. Il y a toujours beaucoup de joie à voir des chrétiens remplis de dons se mettre au service de la communauté avec responsabilité et dignité. J'ai vécu souvent de ces belles expériences. Je me souviens         dans les années 70 après le concile, je travaillais au plan diocésain et les prêtres me disaient souvent: tes affaires en paroisse avec des laïcs ça ne marchent pas. Les laïcs ne sont pas prêts et ne veulent rien savoir. Alors je dis à mon évêque: Je veux aller faire une expérience en paroisse,  je voulais vérifier si ça marchait ou pas. Après onze ans en paroisse, je pouvais dire: ÇA MARCHE, je l'ai vérifié.

Dans notre vécu d'Église, cette fécondité pastorale est de plus en plus nécessaire. Au Grand Séminaire, nous avons été préparé à être efficace, à faire marcher une paroisse,  sur le terrain nous devons apprendre à être fécond.  C'est mon sujet de méditatin pour aujourd'hui. Comment en résidence de personnes âgées, je peux encore être fécond pour l'Église autour de moi? 

  

mercredi, 14 octobre 2020 14:23

À l'effigie de Dieu. Mth 22, 15-21.

Hier, je rencontrais quelqu'un sur la route, je ne le connaissais pas, mais je lui dis: tu es un Levesque, son air de famille l'avait trahi. La ressemblance était là. Pourrait-on dire de moi: Tu est fils de Dieu? Est-ce que ma façon d.être, de penser ou de juger me révèle comme chrétien? De qui suis-je l'effigie?

C'est la question que l'Évangile me pose aujourd'hui: De qui es-tu à l'effigie? Suis-je conscient que je suis frappé à l'effigie de l'Esprit même de Dieu?  Jésus est encore aux prises avec les pharisiens, les anciens du peuple et aujourd'hui on y ajoute le hérodiens, disciples d'Hérode l'envahisseur du pays. Ce sont des ennemis du peuple juif. Alors Jésus est pégé. S'il répond de payer  l'impot à César, il est contre le peuple et en faveur de l'envahisseur; si au contraire, il répond de ne pas le faire, il est contre la loi et le dieu César. Jésus est dans un étau.

Jésus va profiter de l'occasion pour faire une bonne catéchèse. Il refuse d'entrer dans la logique du permis et défendu pour se situer au niveau du sens. D'ailleurs toute sa vie. Jésus se refuse à se situer au niveau de la loi seulement. Il guérit le jour du sabbat.  Jésus se situe au niveau des personnes et du sens des événements. Il dira simplement: Montre-moi une pièce de monnaie. De qui est-elle l'effigie? De César, répondent-ils. Alors, rendez à César ce qui est à Céser, et à Dieu ce qui est à Dieu. Vous n'êtes pas simplement des payeurs d'impôt ou de taxes, vous êtes des êtres spirituels et avez d'autres obligations. Soyez fidèles à celui dont vous êtes l'effigie: César et Dieu.

Jésus aurait pu dire: Montre-moi ta vie, de qui est-elle l'effigie? Si tu as un devoir envers César, tu en as un aussi envers Dieu dont tu portes la marque de son Esprit.  Tu es le visage de Dieu dans le monde de la même façon que ceui de César sur la pièce de monnaie. Comme citoyen j'ai un vis-à-vis, l'état; comme chrétien j'ai aussi un vis-à-vis, le Seigneur.  Jésus m'apprend a vivre non seulement dans le respect de la loi, mais surtout au niveau des personnes et du sens de la vie et des événements. Cette question est d'un importance capitale aujourd'hui dans un monde axé sur le rendement et l'argent. Une importance capitale aussi dans l'Église.  De qui sommes-nous l'effigie comme chrtien? Celui d'une façon de faire ou de vivre qui s'étiole ou du sens de la vie et des événements à la lumière de l'Évangile? Sommes-nous encore à l'effigie de l'Évangile et du sens des événements? Où si nous voulons perpétuer une façon d'être en Église qui ne correspond plus aux besoins spirituels des chrétiens? De qui sommes-nous l'effigie?

Jésus me renvoie à ce qui me motive, me fait agir. Est-ce que je suis encore au niveua du permis ou du défendu ou du sens des choses et de la vie? Nous avons souvent mélangé les deux. Le temps de pandémie en nous privant de célébrations habituelles, nous a envoyé à l'intérieur de nous découvrir le sens de notre vie chétienne.  Quelle forme de prière avait du sens pour moi et venait nourrir ma vie spirituelle? Suis-je resté dans l'attente d'avoir nos célébrations à l'église ou ai-je profiter de ce temps de retrait pour découvrir ma vie chrétienne de l'intérieure au contact de l'Évangile? Suis-je resté avec César et l'obligation de la messe dominicale ou si j'ai découvert mon effigie d'enfant de Dieu et ai redécouvert ma relation de communion quotidienne avec mon Seigneur? Ce sont ces questions  profondes que l'Évangile vient me poser. Je suis celui ou celle qui pésente sa pièce de monnaie au Seigneur et qui entend la question: De qui est-elle l'effigie aujourd'hui dans ton quotidien? 

Ce matin, dans le silence de ma maison, ma messe sera une célébration sur le monde avec une communion profonde au Christ dans sa parole. Messe sur le monde, elle sera une action de grâce pour la nature, les couleurs d'automne, le dévouement des personnes qui assurent les services essentiels, les parents o amis qui me téléphonent pour s'informer de mon humeur. C'est tout ce vécu que je porterai dans ma prochaine célébration  eucharistique. Amen.

mardi, 13 octobre 2020 19:37

Un mot de François

Mon internet a attrapé la covid-19 en fin de semaine et j'ai du prendre un petit congé. Ceci m'a permis de lire notre Bon Pape François dans un texte sur la place des laïcs dans l'Église. J'ai été tellement heureux de lire ce texte que j'en partage quelques extraits. Il affirme que le rôle de la  femme doit devenir central dans l'Église. Il faut que la vocation spécifique des laïcs soit reconnue à tous les niveaux, en évitant par tous les moyens de les cléricaliser. Il appelle à la coresponsabilité des laïcs dans l'édificaiton de l'Église, citant Saint J.P. 11, Il faut éviter de transformer ces minstères en forme de pouvoir. 

Et pour y arriver, il demande d'éviter le cléicalisme. La lecture de ce texte m'a rappelé des souvenirs. C'est là une vision que Mgr Ouellet nous a léguée et que nous avons voulu continuer avec Mgr Dumais. C'est l'harmonisation des différents ministères dans l'Église. Mais nous avons échoué, et nous vivons aujourd'hui une très grande pauvreté  au plan humain comme fianancier. Mais le plan humain est le plus dommageable. Continuons de prier en communion avec notre Pasteur François.   

 

dimanche, 11 octobre 2020 17:17

Chevaliers de la fraternité.

Chevaliers de la fraternité, telle est la mission donnée par le chevalier suprême à tous les chevaliers de colomb. Chevaliers de la fraternité" C'est une belle mission. Je crois que notre monde a un urgent besoin de ces chevaliers. Qu'est-ce à dire au quotidien? Je dirais à prime abord que c'est une invitaiton à ne pas "manger de prochain" mais a "manger avec le prochain." C'est à dire, créer des ponts au lieu d'ériger des barrières. Les relations humaines deviennent de plus en plus difficiles; ce matin encore les nouvelles nous annonçaient la mort de deux jeunes enfants. Chevaliers de la fraternité, c'est apprendre à voir la personne toujours avant les situations. S'il y a un acte à punir, il y a surtout un être humain à accompagner et à aider.

M. Anderson ajoutait dans sa conférence: "Quand nous accueillons un nouveau chevalier, nous ne lui demandons pas d'abord de faire des choses. Nous l'invitons à être quelqu'un.  Nous l'invitons à être un homme de charité, d'amitié et de fraternité." C'est la mission de tout chrétien. S'il y a tant de violence et d'agressivité, ne serait-ce pas parce que nous sommes encoore près  du "oeil pour oeil et dent pour dent?"  Nous devons tous être comme humains et chrétiens des chevaliers de l'amour, de la charité, du pardon,  de l'accueil, etc ... Êttre chevalier de tout cela, c'est simplement donner à manger à qui a faim, donner à boire à qui a soif, vêtir celui qui est  nu, visiter le malade, défendre le  petit et le pauvre, Mth. 25, 31 ss.  Je crois sincèrement que cette mission est au coeur de tous ces bénévoles et les travailleurs de la santé en temps de pandémie.  Des miracles d'amour et de dévouement se vivent chaque jour dont nous ne sommes pas assez conscients et dont nous ne parlons pas assez.  J'en suis témoins tous les jours dans nos résidences de personnes âgées. Soyons chevaliers de l'Évangile. 

 

samedi, 10 octobre 2020 15:01

Écoutons S. Paul.

Sant Paul nous dit ce matin: Il n'y a plus ni juif, ni grec, il n'y a plus d'esclave ni homme libre, il n'y a plus l'homme et la femme, car tous, vou sne faites plus qu'un dans le Christ Jésus. voila! Nous sommes le corps du Christ.  C'est que nous disons à chaque Eucharistie à l'épiclèse sur le peuple. "Que par la force de l'Esprit nous devenions un seul corps." Chaque fois que nous communions, c'est à ce corps aussi que nous communions. À l'Eucharistie, c'est nous qui devenons corps de Jésus Christ. La communauté devient corps du Christ donné au monde pour bâtir ensemble le règne du Père dans les coeurs.  Au sortir de la messe pouvons-nous encore "manger du prochain", c'est peut être nous que nous mangeons.

 

samedi, 10 octobre 2020 14:25

Apprendre à lire.

Le dernier numéro de la revue Columbia des Chevaliers de Colomb nous parle beaucoup de fraternité, j'en reparlerai. Mais je m'arrête avec un extrait sur la question des amérindiens. Cette questin est sur la place publique depuis quelques jours. Ce qui se  vit présentement nous invite, il me semble,  à apprendre à lire plus correctement l'histoire. Je me rends bien compte que l'histoire que j'ai appris à toutes les étapes de mes études étaient un tout petit peu arrangée à notre avantage.

L'auteur du texte de la  revue écrit: Les amérindiens ont le droit d'avoir leur histoire racontée avec précision et dans son intégralité. Ils ont le droit à un récit honnête de leur histoire. C'est la seule manière de trouver un chemin de réconciliation, de guérison et de jutice. Si nous nous écoutons  parler, nous découvrirons du racisme dans nos discours et notre façon de voir les amérindiens. J'en entends très souvent, trop souvent.  J'entendais vendredi soir Michel Jean expliquer des choses qui devraient nous indigner. Un enfant blanc disparait, on commande l'alerte Amber; un enfant amérindiens disparait, nous gardons le silence. Et combien d'autres exemples comme celui-là.  Je crois qu'il faut arrêter de faire notre mea culpa sur la "bedaine" des autres et commecer par soi-même. Nous devons apprendre à lire notre histoire avec un peu plus de vérité. Les "gros méchants" ne sont pas toujours ceux que l'on pense.  Les français sont venus conquérir un pays déjà habité, les anglais ont fait de même; c'est l'époque des conquête au détriment des peuples déjà en place. 

 

vendredi, 09 octobre 2020 14:35

Se laisser attirer.

Quand je serai élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. Jn 12, 32. Je m'arrête sur cette parole de Jésus, ce matin, car elle est pour moi une phrase clé dans ma relation au Seigneur. Notre relation à Dieu est assise sur l'amour et l'attirance et non sur l'obligation et la peur. Nous avons là une piste importance dans la situation vécue en Église présentement. Nous avons grandi dans une relation d'obligation avec la peur du péché mortel et de l'enfer. Aujourd'hui, nous devons tourner la page et se laisser attirer par le Seigneur. La relation au divin en moi en est une d'amour et non d'obligation. Je ne vais pas à la messe par obligation, j'y vais parce qu'un aimant m'attire, comme l'aimant est attiré par le fer. Ma relation au divin n'est pas motivé par la tête et des idées, mais par le coeur comme ma relation avec mes parents. Nous avons à redécouvrir la profondeur de notre rencontre avec Dieu. Jésus est venu fiancer l'humanité avec le Père.  Notre relation au divin en nous est à l'image d'une relation de fiancés. Les fiancés savent créer un environnement qui permet de faire grandir leur relation, il est essentiel de créer un environnement de célébration qui permet de développer cette relation avec le Seigneur. Il nous faut redécouvrir cette dimension importante de notre vie spirituelle et la faire découvrir autour de nous. C'est là pour moi notre prochain chantier. Bonne journée.

 

jeudi, 08 octobre 2020 15:38

Saint Paul me dit.

Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres comme de bons gérants de la grâce de Dieu sous toutes ses formes: si quelqu'un a le don de parler, qu'il dise la  parole de Dieu; s'il a le don du service, qu'il s'en accquitte avec  la force que Dieu communique. Ainsi en toute chose, Dieu recevra sa gloire par Jésus Chirst.  1 p. 10-11. L'Esprit a déposé en chacn de nous des charismes en vue du royaume. en vue de bâtir la communuté chrétienne. C'est une responsabilité qui m'incombe de par mon baptême de servir le règne de Dieu selon les charismes reçus. J'ai a découvrir mes charismes et à les vivre. Je ne participe pas au service d'un autre, comme baptisé j'ai mon propre service à exercer et si je ne le fais pas d'autres ne pourons pas le faire et un vide sera créé. Il nous faut valoriser ces services des baptisés au coeur de la communauté. Comme membre a`part entière dans l'Église, Je suis l'Église, j'ai une responsabilité qui est mienne et je ne m'engage pas parce que nous manquons de prêtre. Le manque de prêtre n'est pas la raison pour mon engagement chrétien, mais l'occasion qui me permet de prendre ma place au coeur de la vie communautaire. EnÉzéchiel nous lisons: J'ai vu la misère de mon peuple, j'ai entendu son cri, e t je t'envoie."  C'est comme si Dieu me disait aujourd'hui: J'ai vu mes frères qui ne connaisent pas mon nom, qui luttent entre eux dans la jalousie et le pouvoir, j'ai vu mes frères et soeurs vivre du racisme, de la violence et un non repsect des autres, et je t'envoie. Je t'envoie selon tes charismes et le milieu dans lequel tu vis. Je t'envoie semer la paix, l'écoute, le respect des autres dans leurs différences, la miséricorde, l'accompagnement des souffrants ... "La mission est grande, et les ouvriers sont peu nombreux."  Depuis un certain nombre d'années, notre mission est centrée sur la lirurgie et les sacrements, ainsi nous avons délaissé une partie importante de la mission du Christ. Ne pas écouter cette mission, nous dit le pape, c'est nous mettre en dehors de la volonté du Père  et de son projet d'amour avec nous. Il nous faut continuer cette réflexion. 

 

mercredi, 07 octobre 2020 14:42

Une maternité-mission.

Aujourd'hui, fête du rosaire; nous prions souvent le chapelet sans toujours nous arrêter à Marie avec qui nous prions. Moi, j'aime mieux prier en communion avec Marie que de prier Marie.  Si je prie en communion avec elle, il me semble que j'entre dans sa mission, dans son mystère et que ma vie devient une marche avec Marie. Nous devons prendre conscience que la maternité de Marie fut une mission et que si je prie en communion avec elle, j'entre dans sa misison. L'Annonciation à Marie que nous lisons en Luc nous fait dire avec l'ange: "Il sera appelé Fils du Très-Haut, il règnera sur le trône de David," Il ne sera pas simplement le garçon de Marie, Il sera le Fils du Très-Haut, donc quelqu'un envoyé en mission et nous le verrons dès la visite de Marie à Élisabeth.

La maternité de Marie est une mission, elle pat en hâte vers  sa cousine Élisabeth pour porter Jésus à Jean. L'enfant que portait Éisabeth tressaillit en elle à l'arrivée de Jésus. Dès sa naissance, Marie réalise que cet enfant ne lui appartient pas; ce sont des bergers qui viennent le reconnaitre et l'adorer, ce sont des mages qui lui offrent des présents. L'enfant appartiendra au monde. Toute sa vie va le démontrer. Il sera constamment sur les routes de la Galilée pour annoncer le règne du Père.  Marie fut impliquée dans la mission du Christ et prier Marie c'est entrer avec elle dans cette mission de faire découvrir Jésus au monde. C'est pourquoi je préfère prier en communion avec Marie pour entrer avec elle dans cette mission dont notre monde a tant besoin. Nous avons à redécouvrir notre prière qui n'est pas simplement des mots à réciter mais une communion de vie avec quelqu'un. Nous avons à découvrir que notre vie est prière. Apprendre à prier en communion avec les saints, avec nos parents défunts. Le Pape François disait que la vie est un temps de rencontre, Nous devons aussi rencontrer les personnes qui marchent avec nous pas seulement celles qui marchent à côté de nous. Bonne journée avec Marie.

  

mardi, 06 octobre 2020 15:50

Mon ministère en Église,

Marthe et Marie accueillent Jésus à la maison. Lc 10, 38-42. Pendant que Marthe s'occupe avec diligence des préparatifs du repas, Marie assise paresseusement auprès de Jésus laisse sa soeur suer seule à la cuisine. Marthe voudrait bien que Jésus fasse une petite remntrance à sa soeur, mais Jésus dira: Elle choisit la meileure part, elle ne lui sera pas enlevée. Il y a un temps pour travailler, un temps pour prier, un temps pour écouter, il y a un temps pour tout. Il s'agit de bien choisir son temps et de le remplir avec amour. Dans le service de la communauté chrétienne, il y a de la place pour le service des différents charismes: pour le charisme de la parole, celui de la prière et de l'adoration, celui du rassemblement dans la communion, celui du service des malades, des pauvres, etc ... L'important est de bien choisir son service en fonction de ses dons et de le remplir dans l'amour.  Si nous voulons bien remplir notre mission, il est important d'abord de se bien remplir de cette mission et c'est dans l'accueil de la Parole et de la prière que nous pourrons nourrir ce charisme.  Soyons d'abord des contemplatifs pour devenir actifs.  Soyons des êtres d'écoute, écouter le Seigneur nous parler à travers les personnes et les événements au quotidien. C'est la première parole que nous devons écouter et qui sera éclairée par les Évangiles. À cette période de l'année, la nature nous parle avec force, le temps de pandémie est un temps précieux pour rencontrer notre hôte intérieur.  Soyons des êtres d'une spiritualité profonde, le reste nous sera donner par surcroit.   Comme nous dit l'Évangile de dimanche prochain: Nous sommes des fiancés du Fils de Dieu qui nous habite. Bonne journée.

 

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