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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : août 2017
mercredi, 30 août 2017 18:15

Une Église engendrante.

Notre bon Papa François nous parle souvent d'une Église en sortie, d'une Église missionnaire. L'important, il me semble, sera de savoir ce que signifie "Église missionnaire." Ma grande conviction est que nous pensons Église missionnaire dans le sens de ramener les chrétiens à la messe tout simplement. Ça m'apparait plus de la récupération que de l'évangélisation. Le premier pas à faire pour nous prêtres et vieux chrétiens est une mise en état de conversion. Comme le dit Saint Ignace: "Sentir l'Église."

"Allez, faites des disciples." Nous passons d'une Église qui fait des catholiques à une Église qui fait naitre  des disciples. Une sortie missionnaire m'apparait aujourd'hui une approche du monde pour écouter ses besoins, ses espérances, ses déceptions. Jésus n'a jamais répondu directement aux questions des gens. Il a répondu par une autre question ou par une parabole de sorte que les personnes ont découvert les réponses en eux-mêmes. Nous sommes invités par le Seigneur à découvrir et à faire découvrir sa présence dans la vie et les personnes autour de nous. Nous devons nous convertir à être pasteur au coeur des communautés chrétiennes.

Le Christ ressuscité est présent au coeur du monode, il appelle des personnes -hommes ou femmes- à être pasteurs; il appelle les gens à découvrir sa présence en eux et autour d'eux. Nous sommes invités à sortir d'une Église qui embrigade les gens dans une forme de vie et de pratique sacramentelle pour donner naissance à tous ces charismes, dons, talents que le Seigneur dépose dans nos communautés. Nous vivons dans une Église du silence: les gens sont mécontents, insatisfaits, blessés, en silence ils rentrent à la maison et ne reviennent plus. Le chrétien est un contestataire, nous disait le Père Voillaume. Contester, c'êst porter témoignage de valeurs contre des gestes qui briment ces valeurs.

Le vrai tournant missionnaire viendra de la périphérie, de la Galilée de nos paroisses et il viendra grâce au ministère féminin au coeur de la communauté. Il viendra si nous savons nous asseoir au coeur de l'Église hors les murs pour l'écouter et l'aimer. IL viendra si nous savons, nous prêtres, devenir des éveilleurs de leaders dans nos communautés et des êtres de communion de tous ces leaders. Prenre "l'odeur des brebis." Pour moi, le tournant misssionnaire du Pape François est d'abord un appel à une redécouverte du sens de notre ministère pastoral comme prêtre, redécouverte des ministères du baptême, redécouverte en profondeur de la dynamique des sacrements au coeur de la vie. C'est une tâche de longue haleine mais combien fascinante et emballante. J'essaie de la vivre depuis quelques années et ça me fait vivre. Devenir une Église qui fait naitre des disciples de Jésus Christ.

 

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mardi, 29 août 2017 14:30

Où sont nos prophètes?

Jérémie, ce matin, (1, 17-19) est envoyé comme prophète pour annoncer aux grands de son monde -princes et prêtres- que le Seigneur demande une conversion. Jérémie devra affronter une opposition féroce mais le Seigneur l'assure de sa présence et qu'il réussira. Dans notre monde, dans notre Église, aujourd'hui encore les prophètes se font rosser et museler. Nos églises sont vides, seuls quelques vieillards osent encore s'y présenter. Est-ce que nos prophètes se sentant impuissants et pas écoutés ont préférés partir? Ont-ils oubliés que le Seigneur les acompagnait? Quoiqu'il en soit, nous avons besoin de prophètes et de pasteurs, d'hommes et de femmes capables de bouleverser notre monde au nom de l'Évangile. Des gens qui peuvent reprendre le spaume 70: Ma bouche annonce chaque jour tes actes de justice et d'amour. Merci.

 

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mardi, 29 août 2017 13:19

Un Messie à notre taille.

 

Jésus comme nos premiers ministres est entouré d'une garde d'honneur qui veulent le protéger de toutes attaques extérieures. "Non, Seigneur, cela ne t'arrivera pas," lui dit Pierre. Nous sommes là pour te défendre. Alors le Seigneur a cette remarque magnifique: mon pauvre Pierre tu n'as rien compris, ta façon de voir ma mission n'est pas la mienne. Pierre s'est fait un Messie à sa taille.

Jésus est en route vers Jérusalem et il sait que la mort l'attend. Il aura à choisir entre la fidélité à sa mission ou sauver sa vie en se détournant de sa mission. Jésus ira jusqu'au bout de sa fidélité et affrontera la croix. Sa mort sur la croix est la conséquence de sa fidélité. Porter sa croix, c'est aller jusqu'au bout de sa mission dans la fidélité quelqu'en soit l'Issue. Celui qui perd sa vie à cause de moi la sauvera. Jésus avait  aussi le choix et il a sauvé sa vie. Pour nous, dans une société devenue laïque, il n'est pas toujours facile de dire notre foi. Nous sommes parfois placé comme le Christ: être fidèle à soi-même ou sauver sa paix et sa tranquillité.

Le prophète Jérémie nous dit que la parole de Dieu "était comme un feu brûlant dans son coeur." Le Christ aurait pu dire la même chose et nous aussi. La Parole comme la mission donnée par le Seigneur doit être au fond de nous comme un feu brûlant. Le Christ nous demande d'être ses témoins et comme Jérémie nous pourrions dire: "Tu m'as séduit, tu m'as saisi et tu as réussi." Le disciple du Christ est quelqu'un qui s'est laissé séduire par le Christ, qui s'est laisser prendre par l'amour du Christ pour en témoigner.

Jésus dira: "Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé." Ce feu couve sous la braise de nos vies, il me semble. Dimanche dernier, le Seigneur nous demandait de quel bois je me chauffais, aujourd'hui il met le feu à ce bois pour réchauffer le monde. Le témoignage de vie est quelque chose qui monte de l'intérieur pour réchauffer le monde. Notre monde n'a pas d'abord besoin de savant qui donne des connaissances, qui défendent des doctrines ou de structures, mais de pasteurs qui réchauffent les coeurs. 

Mozart a écrit un jour à son père: "Nous n'avons pas besoin d'épouser une femme riche pour le devenir, notre richesse est dans notre tête." Mozart, ce grand musicien, portait son trésor dans sa tête et l'exprimait au bout de ses doigts. le chrétien a sa richesse dans le coeur et l'exprime par son témoignage de vie. Quand Dieu est venu habiter en nous, il est venu avec un trésor de tendresse, d'amour, de miséricorde et de paix. Un trésor que personne ne peut nous enlever. Une richesse diminue quand on la partage, notre térsor à nous se multiplie quand on le donne.

Notre Eucharistie est ce moment où dans la communion les uns avec les autres et avec le Seigneur on se réchauffe le coeur pour aller  réchauffer notre monde qui grelotte. Célébrer l'Eucharistie, c'est célébrer une mission. Jésus ne nous a pas d'abord donner un pain à manger, mais une mission à réaliser. Le pain est le symbole de cette présence du Christ qui nourrit notre agir chrétien. A l'Eucharistie, nous sommes tous christifiés pour devenir du bon pain pour les autres. Bon dimanche et soyons du bon pain.

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vendredi, 25 août 2017 19:50

Évangéliser.

Un amérindien disait un jour: les blancs sont venus, nous ont appris à lire dans leurs papiers, nous ont montré à écrire sur du papier et si on laisse cela dehors, le temps les fait disparaitre. Nous, nous avions appris à lire la nature, nous avions appris à découvrir l'Être suprême dans la nature et le temps ne détruisait pas notre livre.

En réfléchissant, je pensais à l'évangélisation dont on parle depuis longtemps et qui attend toujours. Je pensais à ce que disent les catéchètes sur leur programme de catéchèse où les résultats attendus ne sont pas au rendez-vous. je me disais que si nous apprenions à lire la nature, la vie, l'être humain notre catéchèse aurait plus de chance de réussir. Le Pape nous le dit à sa façon: devenir des contemplatifs de la vie, du peuple pour en connaitre les besoins et les espérances. 

Le Père Antonio M. Pernia, svd, fait une belle analyse de la situation en parlant de la vie religieuse et des jeunes. Il jette un regard sur les différentes générations qui ont marqué notre société depuis quelques décades et trace des jalons pour l'avenir. Des jeunes étaient invités à répondre à deux questions: Qu'est-ce qui est encore pertinent dans la vie religieuse et ce qui devrait être remodeler. Nous pourrions poser les mêmes questions à partir de l'Église, les réponses pourraient être très  éclairantes. Le Père affirme aussi l'intérêt de partir de ce qui est positif dans le mone, la vie actuelle pour aller plus loin. Nous aurions là des pistes très intéressantes pour le tournant missionnaire.

Dans le passé nous avons écrit la vie chrétienne sur les livres de la pratique religieuse et souvent une pratique hors de la vie. Le temps a brisé ces livres parce qu'ils n'étaient pas inscrit dans la vie. Aujourd'hui la situation de notre Église nous invite à nous tourner vers la vie. Apprendre la rencontre du Seigneur à l'école de la vie dans l'université du Bon dieu, la nature.

Les plus âgés ont appris tout le petit catéchisme par coeur pour la profession de foi. Nous avons appris les actes, les commandements de Dieu, nous en avons appris des choses et aujourd'hui que reste-t-il? Le temps a cassé ces livres tombés dans l'oubli. L'important n'était pas d'apprendre des choses, mais de faire une expérience profonde de Dieu au coeur de la vie, faire l'expérience que Dieu habite au coeur de nos vies. Les curés ont peut être agit avec nous comme les blancs avec les amérindiens. L'important est d'évangéliser ce que nous sommes et non nous transformer en autre chose. C'est bon le tournant missionnaire préconisé par le Pape et nos évêques, mais soyons attentifs pour ne pas en faire un tournant de récupération. Lisons la nature, lisons la vie, apprenons à lire l'être humain.

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 25 août 2017 16:04

Une bonne lecture

Jean-Yves Marchand: Espérance pour l'Église au Québec. Mediaspaul.2010.L'auteur connait bien l'Église du Québec et présente des pistes d'espérance pour cette Église. Nous passons d'une Église qui gérait l'ensemble de la vie du peuple à une foi optionnelle. Nous passons d'une Église théiste à une Église centrée sur Jésus Chirst. Nous passons d'une Église qui comptait sur une forte institution à une Église qui compte sur ses membres. Nous passons d'une Église chargée des services publics à une Église qui fait la promotion des valeurs. Cette Église en train de naitre nous demande une volonté de conversion et de renouveau. Nous passons d'une Église de pouvoir à une Église qui fait autorité. Ce qui fait autorité, c'est ce qui a du sens aujourd'hui. Cette brève étude nous laisse au coeur un certain nombre d'espérance pour l'avenir. Bonne Lecture.

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Au temps de Jésus, les peuples s'étaient inventés des dieux et Césarée était un lieu d'adoration des dieux. C'est dans ce lieu que Jésus de Nazareth entouré de ses disciples va sonder la foi des gens et des siens en particulier. Jésus est un peu ratoureux, il commence par demander ce que les gens pensent de lui pour en venir à demander à ses disciples: Pour vous qui vous prétemdez disciples, qui suis-je?

Cette question m'est posée à moi aujourd'hui: Pour moi qui est Jésus Christ et Messie. Répondre assis bien tranquille dans l'église est facile. Mais la vraie réponse, c'est dans mon quotidien que je la donne. Jésus me demande simplement: toi qui est assis ici dans l'église, toi qui croit et prie, toi qui va donner à la quête que penses-tu de moi? Quelle est la passion de ta vie? Qu'est-ce qui te fait vivre? Si nous sommes  disciples du Christ, nous devons vivre la même passion que Lui. La passion de sa vie, Jésus l'a révélée dans sa rencontre avec la femme accusée d'adultère, dans sa rencontre avec la Samaritaine qui l'a convertie et en a fait un témoin, dans son repas chez Zachée; c'est dans son quotidien que Jésus nous a révélé ce qui le faisait vivre. La grande passion du Christ fut de prendre la défense des pauvres, des petits, des veuves, des mal gommés de la société. Er Jésus nous demande; vous qui prétendez être mes disciples, avez-vous la même pasison que moi?

Notre société aujourd'hui s'est fabriqué des dieux comme la société à l'époque de Jésus, le dieu de l'argent, du pouvoir, des titres d'honneur, de la consommation à outrance; les uns accaparent les richesses pendant que d'autres meurent de faim tout près. C'est dans ce contexte d'ajourd'hui que Jésus nous pose sa question. Quel dieu honores-tu? Celui de l'Évangile ou celui que tu t'es fabriqué?  Jésus ne demandepas une réponse intellectuelle, une réponse de catéchisme, il demande une réponse qui vient du coeur, une réponse fruit de l'expérience quotidienne de vie. Est-ce que c'est le Dieu de la loi ou celui de l'amour?

Jésus Christ est le Dieu de la liberté et de la vie. Il est venu libérer l'être humain de ce qui l'opprime. Il dira aux siens: Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel. Lier, c'est créer des liens. Tous les liens que vous aurez créés entre les êtres humains et avec Dieu seront liés dans le ciel. Tout ce que vous aurez refusé de lier ou n'aurez pas lié restera non lié dans le ciel. Tous les liens de charité, de communion, d'entraide resteront des liens forts pour l'éternité. Ceux que vous n'aurez pas établis à cause de vos peurs, de vos lois ou traditions resteront inexistants.

L'Eucharistie est le lieu où célébrer dans le mystère pascal du Christ tous ces liens tablis au fil du quotidien. Elle est le lieu aussi pour renforcer notre volonté de créer des liens  même les plus difficiles. Chacun le fait à partir de son expérience et de la pasison qui le fait vivre.

Mth 16, 13-20.

Publié dans Homélies
mardi, 15 août 2017 19:28

A ne pas oublier.

N'oubliez jamais que:

Dans les moments d'obscurité, l'Amour voit ....

Dans les moments de silence, l'Amour entend.

Dans les moments de chagrin, L'Amour console..

 

Publié dans Spiritualité
mardi, 15 août 2017 18:46

Un beau moment.

Dans mon expérience comme prêtre, deux événements marquent profondément ma vie: un mariage et une profession religieuse. Quand je vois des jeunes dans la fraicheur de leur jeunesse s'engager pour la vie soit avec un conjoint ou conjointe, ou encore dans la vie religieuse ou sacerdotale, je ne peux m'empêcher d'être profondément ému. Cette démarche demande de la foi en nous et dans le divin qui nous habite.

Ce matin, je participais à une profession de jeunes religieuses chez les Soeurs de S. paul de Chartres. Je voyais ces jeunes qu'un jour le Seigneur a ppelées à être ses disciples, aujourd'hui être envoyées vivre cet appel au coeur du peuple. L'ordination comme les voeux religieux sont à mes yeux un envoie. Jésus m'a appelé à être son disciple et aujourd'hui je m'engage à vivre cet appel pour toujours. Je suis appelé à être disicple et les voeux sont l'envoie vivre cet appel au quotidien. Jésus n'appelle pas à être prêtre ou religieuse, il appelle à être disciple et il envoie comme témoin soit comme religieuse ou prêtre cet appel reçu. Jésus a appelé Mathieu, Simon et les autres à venir à sa suite, après les avoir formés, il les envoie comme apôtres. Il appelle à être disciples pour être envoyés. Si nous ne sommes pas disciples d'abord, nous ne serons jamais des envoyés, nous serons des gens qui travaillent pour gagner leur vie.

Cette réalité nous était bellement présentée dans l'Évangile de la fête de l'Assomption de ce matin. Marie part en  hâte partager sa joie avec Élisabeth. A la parole de Marie l'enfant tressaillit dans le ventre d'Élisabeth. Jésus est venu rencontrer son cousin Jean. Quand nous avons fait l'expérience du disciple, comme Marie nous avons  le goût de partager cette expérience avec d'autres. Nous allons faire découvrir la présence du ressuscité dans le coeur des autres. Nous allons partager une expérience et non pas des connaissances. Nous parlons souvent d'évangélisation, de tournant missionnaire: Évangéliser n'est pas apporter aux autres ce que nous avons et qu'ils n'ont pas, mais c'est de faire découvrir ce que avons en commun, la présence du ressuscité.

A L'arrivée de Marie, L'enfant ressaillit dans le ventre de sa mère, Jean venait de faire l'expérience du Christ Jésus en lui. Puissions-nous, nous aussi, faire tressaillir l'enfant dans le coeur et la vie des gens que nous rencontrons? Il ne s'agit pas de semer des idées, ce sont des réalités qu'on oublie et laissent un vide. Il s'agit simplement de partager une expérience de vie comme l'a fait Marie avec Élisabeth. Notre mission à nous de vivre notre expérience de disciple est de faire tressaillir le christ dans le coeur et la vie des gens autour de nous. C'est ma prière pour toutes ce jeunes religieuses qui ont fait un pas de danse important dans leur vie de disciple de Jésus Christ.

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dimanche, 13 août 2017 19:09

La vie est un chemin de croissance.

Assis dans ma berçante par un beau matin d'été, je sirote mon café et me laisse envahir par cette vie magnifique qui m'entoure. Soudain des morceaux de passé remontent à la surface et me font sourire.

Un jour,  il y a longtemps de cela, j'avais préparé un beau texte d'homélie pour présenter la nouvelle pastorale du baptême  à la suite de Vatican 11. Arrivent au presbytère deux savants messieurs: un comptable et un professeur. Tout heureux de tester ma trouvaille, je leur lis mon savant papier. Ils m'écoutent avec une attention respectueuse et à la fin, ils me disent: C'est beau ce que tu as écrit, mais on comprend rien. Ton vocabulaire et la façon trop savante de dire les choses nous dépassent. Si tu veux nous parler du baptême parle-nous de telle et telle question." J'ai mis mon savant papier à la poubelle et recommançai.

Souvent par la suite je fus questionné par des étudiants du secondaire qui me demandaient de lâcher mes idées et de leur expliquer le message de l'Évangile. Ce n'était pas facile parce que je n'avais pas été préparé à parler à des gens, mais à dire une doctrine. J'ai essayé d'améliorer me "performance" mais le succès n'est pas souvent au rendez-vous.

Communiquer un message dans l'homélie est un charisme que l'ordination sacerdotale ne donne pas nécessairement. Les hommes ont pensé que l'Esprit avait donnée ce charisme seulement aux hommes, mais l'Esprit les a déjoués. Dans les partages d'Évangile que je vis présentement avec des frères et des soeurs en Jésus Christ, et dans l'animation des clébrations dominicales de la Parole,  des chrétiens et souvent des femmes communiquent mieux que nous le message de l'évangile. Communiquer le message de l'Évangile n'est pas affaire de "muscles" mais de "coeur."

Plus je vieillis, plus je découvre les bons tours que l'Esprit nous a fait et nous fait encore. Comme célibataire aujourd'hui je me dis qu'au cours des siècles, les hommes ont pensé qu'il était moins embarrassant de garder tous les ministères pour eux et laisser les femmes dans la sacristie. Mais attention, l'Esprit nous jouera un de ces bons tours un moment donné. Je m'amuse à vieillir et à brasser d'amusants souvenirs. La vie est belle.

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jeudi, 10 août 2017 15:33

Lisons encore.

Pascal Desthieux: Habiter le silence dans la liturgie. Salvator. L'auteur est professeur à l'Université catholique de Louvain. Le silence est important dans la vie ordinaire, il a une place essentielle également dans la liturgie. Depuis Vatican 11, notre liturgie est devenue très bruyante, on parle et on chante sans arrêt. Le silence permet d'intégrer la parole, de la ruminer un peu, de la faire nôtre. Souvent des couples âgés ne parlent pas beaucoup verbalement, leur silence est parlant. Il est rencontre intérieure. Dans la liturgie, le silence favorise une rencontre intérieure avec le Seigneur. Le silence n'est pas un temps vide, mais un temps rempli d'une présence. Le silence dans la liturgie est comme le sel dans l'aliment, il donne du goût. Nous avons à nous éduquer mutuellement à l'importance du silence dans nos célébrations. Bonne Lecture.

 

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