Mon petit trésor. Combien de fois n'avons-nous pas entendu cette expression de tendresse de la part des parents ou d'amis. Ces mots désignent une personne qui nous est chère et avec qui nous avons souvent une relation profonde et de tendresse. Ce mot désigne non une chose importante, mais une personne. Et nous le disons même pour uen personne décédéequi demeure importante dans notre vie: Elle ou il était un vrai trésor pour moi.
Le trésor de Dieu en nous désigne ainsi une personne: Jésus Christ, Fils de Dieu. Ce trésor bien fiché en nous est ce Fils envoyé par le Père pour nous révéler la grandeur de son amour. Ce trésor est aussi la perle précieuse déposée en nous. Rappelons-nous cette parole: "Là où ton trésor, là aussi est ton coeur." C'est merveilleux de penser que nous sommes accueilli par Dieu au point qu'il a déposé un tel trésor dans notre coeur. "Un prêtre disait un jour qu'il avait été greffé d'un coeur et qu'il vivait avec un coeur de femme. Imaginons-nous que nous sommes greffés au coeur de Dieu."
Et Rita Gané ajoute: "J'ai pensé que j'étais une greffée du Souffle. (...) Le souffle est spirituel, il se répand. En Jésus, Dieu est notre frère pour nous greffer d'un souffle divin compatible à l'humain." Ceci est une découverte qu'il nous faire et une expérience à vivre. Ce n'est pas seulement intellectuelle.
Notre monde actuel est de moins en moins chrétien et se veut plus autonome dans ses agirs. Les paraboles de notre liturgie nous invite à une démarche de découverte et non de conviction. Nous sommes invités à découvrir ce trésor et cette perle fine déosés en nous et à le découvrir avec les chrétiens autour de nous. C'est tout le phénomène de l'évangélisation. Évangéliser n'est pas convaince ou obliger, mais faire découvrir, donner le goût de, donner du sens à notre vie. Cette découverte donnera le goût de célébrer et de faire communauté. Ce trésor qu'est le Christ est à l'intérieur de nous, il nous faut en faire l'expérience et en vivre.
Le filet proposé dans l'autre parabole est le symbole de l'Église qui accueille tout le monde, qui chemine avec eux. Il appartient au Père de faire le tri. Sur la route, plusieurs découvriront le trésor caché en eux et changeront de vie. Et le tri proposé par le Christ n'est un acte de punition mais un respect des décision prises les hommes. Dieu ne s'impose pas, il s'offre et se laisse découvrir. Si quelqu'un refuse de par sa propre volonté, il devient responssble de sa décision et Dieu le respecte. C'est un avertissement; comme quelqu'un qui déciderait de lui-même de ne pas partir de chez-lui devant une grave inondation. Il devient responsable de sa décision. Chacun a ce trésor au fond de lui-même qu'il lui faut découvrir et chacun le fera à son rythme.
Dans notre Eucharistie et notre prière aujourd'hui cueillons la force de découvrir en nous ce trésor qu'est le Christ qui ne nous demande pas d'abord de faire des choses, des rites, des prières, mais d'être un disciple bien-aimé.