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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Filtrer les éléments par date : octobre 2022
jeudi, 27 octobre 2022 14:51

Descend de ton sycomore.

Zachée, à cause de sa petite taille, était grimpé dans un sycomore, aujourd'hui on dirait un sapin ou un érable. Pauvre petit homme, il avait besoin d'un escabeau pour voir Jésus. Jésus va rompre avec les coutumes ou histoires du pays et lui dit: Pauvre Zachée, descends vite car non seulement je veux te voir, mais je veux aussi prendre un repas avec toi, c'est à dire, je veux communier à toi; je veux te rencpntrer.  Zachée était au niveau des yeux et Jésus le fait descendre au niveau du coeur. Jésus lui fait découvrir la qualité de son coeur.

C'est une belle mission qui nous est donnée aujourd'hui: découvrir la beauté et la bonté du coeur des personnes qui nous entourent. Dans notre sycomore, nous jugeons trop souvent sans connaitre le coeur et l'histoire des personnes.  Il faut nous arrêter, faire silence et écouter battre le coeur de Dieu près de nous. Il y a des coeurs bons et pleins de tendresse comme il y a des coeurs blessés qui saignent encore et qui ont besoin d'une oreille attentive. Nous jugeons les autres à partir de l'agir alors que Jésus voit le fond des coeurs.

Jésus nous conduit sur la route de la conversion. Il nous dit: Je suis là  près de toi et j'attends. Je suis là près de toi dans le jeune qui ne vient plus à l'église parce qu'il ne trouve pas ce dont il a besoin pour nourrir sa vie de foi; je suis là près de toi dans ces femmes violentées, ces enfats mal aimés qui ne trouvent plus à l'église la parole dont ils ont besoins pour panser leurs plaies.  Beaucoup de nos soeurs et frères dans la foi attendent et ont besoin du regard de Jésus pour transformer leur vie. C'est à nous de le leur donner.  Nous sommes souvent sur le sycomore de nos lois liturgiques, de nos pratiques sacramentelles, de nos belles théories et nous oublions d'écouter et de regarder comme Jésus. Identifions nos sycomores er descendons au niveau de la vie pour que nos Eucharisties retrouvent la force et la profondeur que le Christ a voulu. Non pas un rite, une célébration, mais une vie donnée, une vie d'amour partagée, une vie d'écoute et de guérison.  Jésus  veut que non seulement nous voyions les autres, mais que nous les rencontrions. Changeons notre regard pour le mouler sur celui de Jésus.

 

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mardi, 25 octobre 2022 14:12

Oh! Ce regard. Luc 19, 1-10.

Oh, ce regard, je ne l'oublierai jamais, chantions-nous autrefois. Nous pensons au regard de Jésus posé sur Pierre au moment de son reniement chez Pilate, ce regard posé sur le jeune homem riche, et aujourd'hui à ce regard levé vers Zachée dans son sycomore. Ce regard qui transforme, guérit et mat en route.

Zachée était ce petit homme à l'extérieur mais grand en dedans. Poussé par la curiosité et peut être aussi par un mouvement intérieur plus prtofond, il court monté dans un sycomore pour voir Jésus parce que la foule l'empêche de le voir. Pauvre Zachée, il va faire la découverte qu'il ne suffit pas de grimper dans un arbre pour montrer son postérieur aux gens afin de rencntrer Jésus. Jésus se reconnait au quotidien de la vie, au ras du sol et non dans les nuages.  Zachée est un collecteur d'impôt qui n'est pas très bien vu du peuple, mais notre texte ne le dit pas. Sans doute, pense-t-on,  que Jésus va aller manger chez monsieur le curé ou le maire, des gens dignes de l'accieillir. Mais coup de théâtre...

Jésus lève les yeux, voit notre ami dans son sycomore et lui dit: Descends vite: Aujourd'hui, il faut que j'aille demeurer dans ta maison. Vite il descendit et le reçut avec joie. Jésus lève les yeux et le fais descendre de son piedestal. Zachée était venu avec un brin de curiosité et le voila l'hôte privilégié de Jésus. Jésus lève les yeux, ce regard de Jésus change tout le cours de la vie de notre bon Zachée. Une fois à la maison, Zaché dit à Jésus: Je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens et si j'ai fait du tort à quelqu'un, je vais lui rendre quatre fois plus. Notons la réaction des gens autour: Il est allé manger chez un pécheur. Quel scandale!

Zachée est sans doute l'image de toutes ces bonnes gens méprisées auour d'eux mais remplies de blessures et de bonne volonté comme nous en connaissons sans doute. Ces pauvres de coeur et matériellement aussi qui sont affublées trop souvent d'épithètes pas très flateuses. Jésus n'a pas fait un sermon à Zachée, il ne lui fit aucun reproche, IL LÈVE LES YEUX. Jésus le regarde et le fais descendre à son niveau, sur le chemin. Aujourd'hui Jésus lève son regard vers moi sur le sycomore de mes pratiques religieuses, de mes prières, du respect des obligations pour me dire: Descends, je veux entrer chez toi pour diner. C'est au ras du sol, au quotidien de la vie que je veux te rencontrer d'abord. Comme Jésus a dit au matin de la résurrection aux siens. Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez. Dans le contexte d'Église que nous vivons, il nous est facile de grimper dans notre sycomore de nos pratiques, pour regarder les autres de haut et les regarder passer.

Jésus a changé la vie de Zachée avec un regard chargé d'amour. Ce regard a éveillé chez lui une volonté d'être meilleur, de changer de vie. "Oh ce regard, je ne l'oublierai jamais."  C'est ce à quoi nous invite le pape François dans "la joie de l'Évangile." le Pape nous invite à avoir un coeur de mère dans nos exhortations. Zachée est aussi un chercheur de Dieu comme beaucoup de nos contemporains. Souvent un regard chargé d'amour suffit pour transformer un coeur de pierre souffrant en un coeur de chair aimant. Nous sommes invités à expérimenter la puissance de notre regard Il vaut souvent de long discours. Le Seigneur nous dira: Aujourd'hui le salut a été découvert dans ces coeurs d'êtres humains, car je suis venu aimer  ce qui semblait perdu.  Bon dimanche.

 

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vendredi, 21 octobre 2022 14:52

Inviter à changer. Lc 12, 54.

Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. Aujourd'hui nous pouvons prévoir la pluie quelqies heures à l'avance. Nous savons lire la nature. En poussant plus loin cette réflexion, je me dis: Quand je vois nos églises vides le dimanche et les familles sur les terrains de jeu avec les enfants, je me dis: Il faut changer notre façon de vivre et célébrer notre foi.

Nous avons grandit dans un monde rural où les gens étasient à la maison en famille presque tous les jours de la semaine, alors la pratique du dimanche était normale. Aujourd'hui dans un monde industrialisé où les famille ne se voit presque plus la semaine, le dimanche devient le jour de vie familliale. Alors notre pratique devient plus difficile. Avec un changement de mentalité, le contenu et le vocabulaire de nos célébrations sont souvent inadéquats pour traduire la foi aujourd'hui, c'est tout un changement que nous devons envisager.

Alors je reviens à la phrase du début. Nous sommes capables de comprendre la nature, mais non les besoins humains. Je crois qu'aujourd'hui nous avons à méditer profondément notre vie en Église. Il ne suffit pas de changer des structures, d'en placer de nouvelles; notre édifice religieux n'a pas de bases (footing) comme disait mon père. Nous ne sommes pas à l'ère de parler de Jésus Christ, nous devons d'abord le faire connaitre, permettre aux chrétiens d'en faire l'expérience, ensuite nous pourrons fsaire de la catéchèse. L'important n'est pas de savoir des choses sur Jésus Christ, mais de vivre l'expérience personnelle de Jésus dans nos vies. 

 

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mardi, 18 octobre 2022 14:22

Quel Dieu je prie? Lc 18, 9-14.

Notre parabole met en scène fdeux hommes, un pharisien et un publicain. Luc utilise souvent cette formule: Le fils cadet et le fils ainé, le riche et le pauvre Lazare ... Et nous sommes portés à condamner le mauvais et à béatifier le bon. Nous sommes peut enclins à nous considérer nous-même comme juste, c'est à dire ajustéau plan de Dieu avec nous. Mais bien souvent nous sommes un peu des deux et avons besoin de nous bien regarder dans le miroir de notre vie.

Ces deux hommes sont sincères intérieurement. aussi bien l'un que l'autre fait part de sa vie en dedans. Ce qui saute aux yeux est le mépris avec lequel le pharisien parle du publicain. Il le regarde de haut: Moi, je ne suis pas comme cela, heureusement. "Je jeûne, je paie ma dîme, je vais à la messe, je ne suis pas comme ce pauvre publicain, un voleur et un paresseux." Il agit non pas par amour, mais pour être récompenser et reconnu supérieur. Jésus dira un jour: Le mauvais ne vient pas du dehors, mais c'est du dedans que sort les pensées mauvaises..."

Si nous nous écoutons parler, nous entendrons souvent le pharisien. On se surprend à dire que les jeunes ne croient plus en rien, que les gens ne viennent plus à la messe, alors que nous sommes présent et que nous pauyons notre dime...  Nous avons souvent un petit grain de pharisien en nous.  Comme le pharisien nous évaluons la vie chrétienne à la pratique religieuse. Le Seigneur va au fond du coeur. Nous remarquons aussi que le pharisien se tient debout à l'avant du temple et remercie Dieu de n'être pas comme les autres, c'est une prière fermée sur soi. Tanndis que le publicain est à genoux et n'ose pas lever la tête, On peut se demander quel confiance il fait en Dieu pour se sentir aussi petit. L'un et l'autre n'ont-ils pas à purifier leur image de Dieu? À quel Dieu je m'adresse dans ma priere?

Le Dieu que je prie est-il le Dieu de Jésus Christ qui m'accueille tel que je suis, marche avec moi pour me conduire plus loin? Est-il le Dieu qui récompense les bonnes actions et punis les moins bonnes? L'Être divin m'habite entièrement et chemine avec moi pour me faire grandir, pour m'aider à corriger les erreurs, à guérir les blessures et à vivre heureux. Le Dieu que je prie n'est pas d'abord un Être puissant, mais un être aimant. C'est un Dieu qui ne me doit rien parce qu'il m'a déjà tout donné. Devant ce Dieu je suis en reconnaissance et heureux d'être ce que je suis, un être fait à son image et en état de croissance; c'est le Dieu qui accueille le fils cadet sans un reproche et le rétablit dans la famille.  Le Dieu que je prie voit la sincérité de mon coeur et ne se limite pas seulement à ce que je fais mais considère ce que je suis: son enfant bien-aimé.

Il me semble qu'un des messages de l'Évangile est une invitation à me regarder tel que je suis, ni supérieur ni inférieur aux autres autour de moi. Nous sommes différends simplement. Le Seigneur veut que je me découvre tel que je suis, ni meilleur, ni moins bon: Un être en cheminement, un être en croissance et parfois un être blessé qui a besoin davantage d'amour. Les êtres humains sont tous égaux mais différents. Se diminuer en se disant un grand pécheur comme se surévaluer n'est pas faire confiance et rendre hommage à Jésus Christ et à l'Epsrit qui nous habite.

Notre communion à l'Eucharistie est le moment propice pour nous permettre d'entrer plus profondément en communion avec les autres dans l'amour et le respect. C'est ma pri;ere ce matin. Bon dimanche.

  

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vendredi, 14 octobre 2022 14:31

Lampe et le boisseau. Mc 4, 21.

Saint Marc écrit: "Est-ce que la lampe arrive pour être mise sous le boisseau." La Bible Tob commente en supposant que la lampe signifierait le Christ. Alors le Christ ne vient pas pour être caché. D'autres pensent à la parole de Dieu qui vient éclairer notre route de chrétien.

Le boissseau est un instrument qui servait à mesurer le grain.  La lampe ne vient pas pour être posée sous le boisseau. La lampe qui nous fait vivre en nous éclairant n'est pas à enfermer dans un instrument de mesure, dans des limites qu'on prétendrait connaitre. Qui peut évaluer la portée d'un témoignage ou d'une prière, écrit Lytta Basset.

Souvent nous avons constater après une rencontre, un partage, que des paroles nous sont venues sans le savoir et nous nous disons: d'où cela vient-il? La lampe de la Parole est allumée au fond de notre coeur et toujours prête à éclairer selon les événements. La parole de Dieu est inscrite comme un secret au fond du coeur et elle jaillit soudain selon les besoins sans que nous y pensions. La parole n'est pas mesurable et il suffit souvent que nous cessions de mesurer ou d'espérer des résultats pour que tout déborde. C'est une bonne mesure secouée, tassée, débordante qu'on versera dans le pan de votre vêtement, lit-on en Luc. Alors laisons libre court à la parole qui produira du cent pour un. Bonne journée.

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jeudi, 13 octobre 2022 14:48

Pour nourrir notre foi.

Lytta Basset vient de rééditer son livre "Méditations" déjà publié dans le passé. Ce sont de courtes méditaitons sur différents textes bibliques de nature à nous mieux faire connaitre et savourer le message de Jésus. Que ce soit sur Noël, les bergers, le figuier stérile, le fils cadet, ou bien d'autres textes, nous sommes nourrir d'une bonne lecture facile de nature à nous faire savourer la Bible. La théologienne nous invite à laisser entrer la parole de Dieu en nous et à laisser grandir notre foi. Bonne lecture.

 

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jeudi, 13 octobre 2022 14:42

Méditations.

Lytta Basset: Méditations. Il s'agit de méditations simples sur différents passages de la Bible. Écrit facile et inspirant nous permetant de savourer le message de Jésus Christ. C'est un bon moyen d'évangélisation, de mieux connaitre la Bible et de nourrir notre vie spirituelle. Bonne lecture.

 

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mercredi, 12 octobre 2022 14:42

Pauvres pharisiens.

Jésus dans l'Évangile passe les pharisiens à tabac, Lc 11, 42. "Malheurs à vous pharisiens parce que respectez les lois sans vou soccupez des pauvres." Mais qui sont-ils ces gens pour que Jésus les vilipendent de cette façon? Les pharisiens sont de bons messieurs religieux qui imposent des lois aux gens mais ne le sprespectent pas toujours. Ce sont des hommes de lois, les défenseurs du système religieux de l'époque. Ce sont des riches au plan religieux, riches de lois, de pratiques, mais il leur manque l'essentiel: L'amour et le respect des personnes.

Nous pouvons critiquer les pharisiens de l'Évangile, mais il est important de nous regarder un peu. Moi, prêtre, ou vous bons chrtiens pratiquants, comment je parle des jeunes ou des gens qui ne sont pas à la messe, qui ont balancé toute forme de pratique sacramentelle. J'écoute beaucoup de temps-ci et je me croirais souvent avec des pharisiens de l'Évangile. Nous sommes riches de nos prières, pratiques et nous avons de la difficulté à écouter les gens éloignés de nos pratiques et à les comprendre. 

La pratique sacramentelle est nécessaire pour une vie chrétienne remplie, cependant il y a aussi de BONS chrétiens qui ne pratiques plus. Nous jugeons trop uniquement la vie chrétienne à la présence à l'église. Les sacrements nous font célébrer ce que nous sommes et nous rendent plus aptes à mieux vivre notre vie chrétienne au quotidien. Beaucoup de chrétiens vivent l'Évangile sur le terrain et ne se retrouvent plus dans nos célébrations. L'important pour nous est de faire communauté avec toutes les formes de vie chrétienne. L'important est le lien d'amour qui nous unit. La participation à l'Eucharistie me rend plus capable de vivre la communion au quotidien avec mes frères et soeurs en Jésus Christ. La participation à l'Eucharistie change mon regard sur les autres parce que je communie à l'amour infini. Au lieu d'un regard ou d'une parole de jugement ou de reproche, j'aurai une attitude d'écoute et de compréhension. 

Réfléchissons bien. Bonne journée.

 

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mardi, 11 octobre 2022 13:49

La prière. Lc 18, 1-8.

Je prie et Dieu ne m'entend pas, il est sourd.  Combien de fois n'avons-nous pas dit ou entendu cette affirmation. Elle exprime une déception. Peut être exprime-t-elle aussi un façon de prier que nous devrions changer.

La veuve de l'Évangile est une personne seule, sans moyen de subsistance, sans défense et qui souvent n'a plus l'énergie pour se défendre. Elle est une victime facile pour tous les envieux et les méchants de son temps. C'est une personne fragile. Nous connaissons encore cette situation aujourd'hui. Les gens de la rue, les enfants, les pauvres sans ressources, des enfants mal aimés et abandonnés qui souffrent d'intimidation, que l'on ridiculisent et qui n'ont pas de moyens de défence. Ces gens vivent la béatitude des pauvres en esprit; c'est à dire qu'ils sont a bout de souffle, ils ne peuvent plus rien par eux-mêmes. Ils sont à la merci des gens plus puissants.

Notre pauvre veuve de l'Évangile a donc recours à un juge dont le travail est de défendre les pauvres. Mais monsieur le juge juge le contraire et refuse de lui porter secours. Alors la dame insiste à temps et à contre temps. Voila une femme courageuse et tenace qui veut sortir de la misère et retrouver sa dignité de femme et son droit de vivre heureuse. Elle revient à la charge jusqu'au moment où le juge acceptera par dépit de lui donner de l'aide. Peut-on imaginer aussi que le juge commence à avoir de la compassion pour cette femme et qu'un début de relation humaine commence à s'établir entre eux. La prière deviendrait fervente et efficace quand une relation relation s'établit entre les personnes et Dieu. Serait-ce la foi?

Jésus, il me semble, veut d'abord nous faire entrer dans les sentiments et la situation de la veuve. Trop souvent nous jugeons les autres de l'extérieur sans connaitre leur histoire et leurs vrais besoins. On entend souvent: ces gens ne veulent pas travailler, ne croient plus en rien, et ainsi nous  jugeons et classons les gens sans connaitre leurs vrais raisons.  Jésus nous dit de prendre le temps d'écouter l'autre qui demande de l'aide, de comprendre son désarroi, pour enfin apporter une aide qui ne sera pas seulement matériel mais se développera peut être en une relation réconfortante et chrétienne avec  les autrs. "Si tu connaissais l'histoire de ton pire ennemi, tu n'aurais plus d'ennemi." dit un vieux proverbe.

L'Évangile veut nous montrer aussi que la prière n'est pas simplement des mots, mais elle doit être cette sorte de communion entre deux personnes.  Je parle à quelqu'un que j'aime et de qui je suis aimé.  La prière est une rencontre avec le Seigneur présent en nous. La prière nous fait entrer en relation avec Jésus Christ et nous permet de prendre la route avec lui comme l'ont fait les disciples d'Emmaüs. La prière nous fait parler à quelqu'un qui nous répond à sa façon.

Mais l'Évangile veut nous rappeler aussi qu'il y a en nous à la fois la veuve et le juge qui nous habitent. Nous sommes parfois comme la veuve devant certaines situation. Nous sommes à bout de souffle, nous en savons plus quoi faire. Seul nous rete le recours à Jésus qui nous habite. La veuve représente notre vie intérieure, notre vie spirituelle qui veut vivre au-delà des pratiques, qui a besoin d'un souffle nouveau et veut être entendue et recevoir de l'aide. Il y a aussi en nous parfois le juge inique qui ne veut rien savoir de déroger aux coutumes et lois entendues depuis toujours. le juge en nous qui porte un jugement rapide sur l'homme de la rue et le jeune victime de la drogue.

Nous sommes invités non seulement à prendre soin de la veuve du dehors qui demande de l'aide, mais aussi de notre veuve intérieure dans notre façon d'accueillir les gens démunis. Nous sommes invités aussi à guérir notre juge impitoyable dans le jugement que nos devons paortés autour de nous. Notre communion à l'Eucharistie nous demande cette vérité en nous. Il ne suffit pas de recevoir une hostie. Bon Dimanche.

 

 

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vendredi, 07 octobre 2022 14:23

Une visite.

"Je te salue comblée de grâce." C'est par ces mots que l'ange salua Marie, et c'est avec ces mots qu'il pourrait nous saluer tous et toutes. Nous devons prendre conscience nous aussi que nous sommes des êtres comblés de grâce par le Seigneur. Marie a été le premeir tabernacle vivant rempli du divin, nous sommes à sa suite aussi des tabernacles vivants remplis du ressuscité, rempli de l'Esprit divin. Nous mettons l'accent bien vite sur le péché; il existe mais avant le péché, il y a l'être vivant rempli du divin. Nous n'avons pas appris suffisemment à découvrir notre raison d'être en action de grâce. Il est important pour nous d'apprendre qui nous sommes.

Nous sommes des êtres spirituels qui venons faire une randonnée terrestre. Nous sommes des êtres de relation vivant avec des semblables la même aventure humaine. Actuellement nous vivons trop la spiritualité de Jérusalem, celle du temple, de l'échelle à monter poour atteindre le pouvoir et la "sainteté." Marie a été la femme du quotidien, épouse et mère au foyer.  Elle fut la femme de la Parole, elle connaissait la parole de Dieu et pouvait la citer à l'occasion. C'est l'exemple qu'elle nous donne. Elle a vécu la spiritualité de  Nazareth, la spiritualité de la danse en rond où chacun et chacune a sa place les uns à côté es autres dans un geste de communion. 

Ell reçoit la visite de l'ange et comme elle connait bien la parole de Dieu elle peut dire à son visiteur: Que tout se fasse selon ce que tu m'as dit. Elle nous apprend cette docilité à la parole de Dieu. C'est le premier message que Marie me donne ce matin: Vivre de la parole de Dieu pour être en mesure d'accueillir sa volonté. Amen.

 

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