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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 27 juillet 2017 13:25

Des confidences.

Dernièrement, je rencontrais, sur la promenade près de la mer, une grand-mère qui me parlait de son petit fils qui n'est pas baptisé. Elle me disait: s'il meurt où est-ce qu'il va aller? Je lisais dans son intervention de la souffrance et de l'angoisse. En discutant avec elle j'ai appris qu'elle avait un enfant mort-né  enterré dans "le clos" comme elle dit. Enerré hors du cimetière, dans le clos comme un animal. Est-ce que mon petit-fils aura le même sort?

Dans un stationnement publique, je renocntre une dame professeur au secondaire qui me parle aussi de l'Église.  Elle me dit: On nous a tellement compté de "menteries", la peur de l'enfer, le mythe d'Adam et Eve, du péché originel, mes parents vivent encore dans la peur. Et même dernièrement, une famille, victime d'une tragédie, a du faire une célébration funéraire au salon funéraire parce que l'Église a refusé à cause de coutumes et de lois.

J'écoute ces confidences pénibles, douloureuses de chrétiens blessés. J'écrivais dans mon texte sur 50 ans de vie sacerdotale que dans l'Église "hors les murs," j'avais trouvé une Église blessée et souffrante. Je vous en partage quelques bribes aujourd'hui. Je crois que notre Église est victime de ses lois et traditions et que nos frères et soeurs dans la foi ont quitté pour se défricher des lieux de rencontre et de célébrations qui les nourrissent. J'ai repris avec ces gens le chant de Nicola Ciccone: Je vous aime tout court. Je vous demande pardon pour l'Église et je vous aime pour ce que vous êtes: des enfants que Dieu aime avec un coeur de Père.

"Si nous vivions à nouveau la beauté des rencontres eucharistiques, où les croyants se donnent rendez-vous pour prier leur Dieu vivant et faire la rencontre du ressuscité, il me semble que la souffrance serait moins pénible à porter pour ceux et celles qui sont les blessés de la vie. Je pense toujours que la véritable rencontre de l'AMOUR, entre autre dans la célébration eucharistique, propose un chemin de transformation, de guérison et d'espérance." Valois Robichaud. P. 69. A chacun son chemin.

Jean Vanier nous disait lors d'une retraite: "Si vous ne pouvez vous agenouiller devant ces blessés de la vie, vou sne pouvez pas vous agenouiller  en vérité devant la Grand blessé."

mardi, 25 juillet 2017 14:22

Petit trésor Mth 13, 44-46.

"Nous portons un trésor dans des vases d'argile" chante bellement Robert Lebel. Ce mot, nous l'utilisons aussi à l'égard d'un enfant ou d'une personne qu'on aime particulièrement: Mon trésor, tu es un trésor. Cette expression qualifie une relation de tendresse et d'affection spéciale. Cette expression est porteuse d'une qualité de chaleur humaine dans une relation personnelle. Le trésor de l'Évangile me renvoie à la même qualité de relation avec le Christ.

L'évangéliste Mathieu l'utilise aujourd'hui pour nous parler du royaume des cieux. Il compare ce royaume à un trésor ou a une perle fine que l'on veut acheter et conserver. Dans cette parabole du royaume, retenons deux choses importantes. D'abord la joie d'avoir trouver ce trésor et ce trésor est important puisque l'homme y attache tant d'intérêt. Quel est donc ce trésor?

Ce trésor: c'est la présence de Jésus ressuscité fixé au fond de notre coeur. Le champ est notre vie où ce trésor est enfoui. Dès notre naissance, ce trésor fut déposé dans notre coeur au fond de nous-même et il nous appartient de le découvrir et de le faire grandir. C'est tout le travail de l'évangélisation dont nous parlons aujourd'hui. Ce trésor nous le portons dans des vases d'argile. C'est un trésor d'Évangile que nous portons dans l'argile de nos coeurs. "Trésor de vie et de présence qui nous dépasse infiniment. Trésor qui s'ouvre au coeur du pauvre, sitôt que lui parvient ta voix. "R.B. Découvrir ce trésor doit nous mettre dans la joie. D'ailleurs les paraboles qu'on dit "paraboles de la miséricorde" sont toutes centrées sur la joie des retrouvailles. La découverte d'un tel trésor dans nos vies devrait nous mettre dans l'allégresse. Nous sommes portés trop souvent à voir que la dimension péché, pardon et oublions que nous sommes des gens sauvés, ressuscités et donc dans la joie du salut.

Auparavant, Jésus nous avait parlé du semeur qui jette sa semence à pleine main. La semene est la Parole, c'est la présence du Christ ressuscité. Comme nous dit le prophète: "J'inscrirai ma loi au fond de leur coeur." Notre premier mouvement est de découvrir ce trésor en nous et d'en être tellement heureux que nous puissions le faire découvrir aux autres. Alors, je peux me demander si j'ai découvert ce trésor en moi et quel temps je donne à prendre soin de ce trésor en moi? L'homme de l'Évangile vend tout ce qu'il a pour acheter le champ et garder son trésor. Qu'est-ce que je suis prêt laisser pour conserver ce trésor en moi?

Et Jésus nous parle du filet qui au fond de la mer ramasse tout ce qui bouge.  Dans ma vie, il y a du bon et du moins bon. Je laisse pousser les deux. Le moins bon se convertit et le bon s'améliore. Tout peut se purifier en cour de route. Un enfant grandit et devient un être humain et dans sa croissance, il laisse bien des choses derrière lui, chose devenue moins importante. Le chrétien en moi grandit aussi et doucement l'humain et le divin en moi prend la place de tout ce qui ne l'est pas. C'est la croissance du royaume de Dieu. Que notre Eucharistie aujourd'hui nous permette de célébrer ce trésor au fond de nous et que notre joie le révèle autour de nous.

lundi, 24 juillet 2017 16:13

Un questionnement.

J'entends souvent autour de moi cette question: Comment faire pour intéresser les jeunes? On organise des messes pour eux et ils ne viennent pas; on leur fait de la catéchèse et une fois terminée, on ne les revoit plus. Dans ces questions, j'y lis du découragement et de la souffrance.

Un jour, quelqu'un décida que dans sa paroisse, les gens avaient besoin d'enseignement et il se créa une école de la foi. Il l'a fait à son image et personne n'est venu. Les gens avaient besoin de conniassance, le seul problème était la forme qu'il donna à son école. Au lieu de transmettre sa passion pour la Parole de Dieu et avec les gens créer la forme d'école dont ils avaient besoin. Il décida du besoin des gens et créa sa propre école. Les gens ne se sentant pas rejoint dans leurs besoins n'y sont pas venus.

Si moi j'ai le goût de la Parole de Dieu, si j'ai le goût de la prière ou le goût de servir dans tel mouvement   social, je dois donner ce goût autour de moi et non donner ma forme ou ma façon de le vivre. Les personnes qui vivront le même goût avec moi bâtirons la façon de le vivre. Si je demande aux gens de réaliser ce que je fais, je risque fort de n'être pas entendu et suivit.

Je devrais jamais me demander comment je devrais faire, mais comment je dois être. La vie est un état d'être qui se traduit par un faire. Le faire découle de ce que je suis. Si je me transpose dans L'Église, il est certain que tant que je voudrai imposer ma façon de faire je marcherai vers un échec. Il ne s'agit pas d'amener les gens à la messe, mais de donner mon goût de célébrer et la façon de célébrer s'ajustera sur ce goût. C'est pour cela qu'aujourd'hui avec un rite bien déterminé, il devient plus difficile de créer une forme qui correspond aux besoins. En conséquence, les chrétiens sont absents. Il ne s'agit plus de faire des choses pour amener les gens, mais d'ÊTRE quelque chose qui a du goût et donne le goût, ainsi la façon se mettra en place toute seule. Méditons bien ces réalités.

lundi, 24 juillet 2017 13:49

J'ai soif.

Ce matin, le bulletin de nouvelles nous parle d'une femme enceinte poignardée cette nuit. C'est un acte atroce et très malheureux. Notre premier réflexe sera sans doute de nous dire que cet homme mérite un châtiment sévère. Cette femme pourra-t-elle un jour pardonné?

Je croyais entendre le cri de Jésus en croix: J'ai soif. Notre monde a soif d'amour et de miséricorde. Lacte posé cette nuit mérite d'être puni, mais l'homme qui l'a posé est plus grand que son crime et mérite d'être guéri. Je crois que nous devons dépaser le pardon et semer la miséricorde. La miséricorde suppose l'accompagnement et la guérison. Le pardon nous libère d'un poids qui empoissone  l'existence; la miséricorde conduit à la guérison intérieure des personnes concernées. Lors de son entrée à Jérusalem, Jésus envoya ses disciples délié un âne et le lui amené. Lc 19, 30. Jésus nous envoie délier les gens de ce qui les empêche d'agir comme des être humains et des enfants de Dieu et de leur faire découvrir le trésor qui les habite -Jésus ressuscité. Notre monde a soif d'amour et de miséricorde.

La plupart d'entre nous allons sans doute prier pour eux, peut être allumé un lampion ou aller à la messe. Tout ceci est bien, mais en éxode 14, 15 Dieu dit à Moïse et au peuple: "Pourquoi crier vers moi? Fils d'Israël, mettez-vous en route." Pourquoi crier vers le seigneur, pourquoi nous contenter de prier? Jésus nous dit de nous mettre en route pour semer l'amour et la miséricorde. Il nous invite à sortir de nos rites et dévotions pour devenir témoins de sa présence amoureuse dans le monde. Notre monde a soif d'amour et de miséricorde. Qu'attendons-nous? La neuvaine à Sainte Anne se termine, qu'est-ce qu'elle aura changé dans nos vies?

vendredi, 21 juillet 2017 14:17

Méditons un petit peu.

Dans le cadre de la neuvaine à Sainte Anne, méditons un peu l'Évangile de ce jour selon l'invitation du Pape François à devenir des contemplatifs de la Parole. "Un jour de sabbat, Jésus traversait un champ de blé. Ses disciples eurent faim et mangèrent des épis de blé.Les pharisiens lui dirent: tes disciples font ce qui n'est pas permis de faire le jour du sabbat." Mth 12, 1-8.

La loi est un genre de balises pour nous indiquer que ce que nous faisons est important et ne doit pas être banalisé; important soit pour nous ou pour la vie en communauté. Mais la loi ne doit pas prendre la place de la vie et des personnes. Elle est au service des personnes. Les disciples ont faim et ils cueillent des épis sans briser la loi du sabbat. Dans notre société moderne, nos gouvernements ne finissent plus de faire des lois. On dirait que le peuple a perdu sa capacité  de jugement et de savoir vivre et qu'il faut remplacer par des lois. Il en est un peu ainsi dans l'Église ou se multiplient les orientations pastorales et les directives liturgiques. La loi doit servir la liberté de l'être humain, pourtant Jésus fut privé de sa liberté par des hommes de loi. Devenir contemrplatifs de l'Évangile ne serait-ce pas aussi devenir des êtres libres servant la loi comme un instrument au service de la liberté. Cet Évangile m'apporte une foule de questions. Continuons de méditer......

jeudi, 20 juillet 2017 16:09

Un livre passionnant.

Bart D. Ehrman: Jésus avant les Évangiles. Comment les premiers chrétiens se sont rappelé, ont transformé et inventé leurs histoires du Sauveur. Novalis.  2017. L'auteur,  un célèbre spécialiste du Nouveau Testament, se demande comment les évangélistes qui ont écrit plusieurs années après la mort de Jésus ont interprété les traditions orales de leur temps. A partir d'exemple concrêt d'aujourd'hui, il montre comment la mémoire conserve et rerpoduit les souvenirs d'événements. Est-ce que les paroels de Jésus sont transmises textuellement ou déformés ou inventés? Tout est question de mémoire et de traditions orales et il y a des souvenirs déformés et même inventés. Ce qui faisait dire à un bilbiste contemorain: "Dans la bilbe tout est vrai mais très peu de choses sont réelles". Ce livre est une lecture très enrichissante, parfois difficile mais rafraichissante pour la compréhension du message de Jésus christ. Bonen Lecture.

jeudi, 20 juillet 2017 13:24

Contemplatifs de la Parole.

"Venez à moi vous tous qui peinez, je vous soulagerai. Mon fardeau est léger." Mth 11, 28. C'est l'invitation que le Seigneur nous fait ce matin. Le pape François nous invite à être contemplatifs de la Parole de Dieu et du peuple. Ne serait-ce pas le même chose? Dans le texte de l'Exode d'aujourd'hui, le Seigneur se révèle en ces mots; JE SUIS. Regardez ce que nous allons réaliser ensemble et vous saurez qui je suis. Dieu n'est pas un être assis sur un nuage, les pattes dans l'espace qui nous regarde aller. C'est en contemplant le divin en nous que nous découvrirons Dieu. Devant les difficultés, les moments difficiles à vivre, venez à moi,  descendez en vous et cueillez le divin qui vous aidera à passer l'épreuve avec sérénité. C'est au coeur de nos vies que demeure le ressuscité et c'est là qu'il nous précède.

mercredi, 19 juillet 2017 14:02

Quelle est ta passion?

 

Ce matin, L'Évangile (Mth 11, 25) nous révèle que le Père s'est fait connaitre aux petits et aux pauvres. Il s'est révéler aux personnes capables de l'accueillir et de le découvrir dans leur vie. Mon père disait toujours: Ce qui fait la valeur d'un homme, ce n'est pas ses diplômes ou ses titres, mais ce qu'il a dans le ventre. Autrement dit: la passion qui le fait vivre. La reconnaissance du Père ne se fait pas nécessairement au niveau de l'intelligence et des connaissances mais au niveau du coeur. Le Christ a survécu aux siècles jusqu'à nous grâce à cette passion qui l'animait.Ce qui restera de nous sera aussi ce que nous avons dans le coeur et dans les tripes.C'est la quesiton que l'Évangile m'apporte: Quelle est la passion qui me fait vivre?

mardi, 18 juillet 2017 14:38

Une piste de réflexion pour la neuvaine

Ce matin, Jésus nous adresse une bonne taloche. En Mathieu 11, 20-24, il dit: "Malheureuse es-tu Corozaine! Malheureuse es-tu Bethsaïde! Car, si les miralces qui ont eut lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes se seraient converties." Corozaine était une ville près de Capharnaüm et avec Bethsaïde étaient  des villes juives qui avaient reçu l'appel du salut. Les autres villes étaient des villes étrangères et celles-là étaient plus ouvertes à l'accueil de l'Évangile. Nous nous croyons bons chrétiens, meilleurs que les autres parce que nous sommes à la messe le dimanche. C'est ce que j'entends souvent autour de moi. Mais attention Corozaïne ...

La question que Jésus me pose ce matin: suis-je Corozaïne ou Tyr? Suis-je un chrétien ancré dans mes pratiques et mes façons de faire ou suis-je une ville ouverte à la nouveauté de l'Évangile? Il m'apparait aujourd'hui que nous jugeons chrétien les gens qui viennent à la messe. Sainte Anne n'est jamais allé à la messe et Marie non plus et pourtant nous les appelons Saintes ... Est-ce à dire qu'il ne faut pas aller à la messe? Non. Mais l'Eucharistie est une vie avant d'être une célébration. Elle est  vie célébrée. Nous avons peut être trop réduit l'Eucharistie à la célébration. On se sanctifie dans l'Eucharistie vécue au quotidien pour ensuite célébrer en communauté. Et la célébration est un tremplin pour nous retourner à l'Eucharistie quotidienne dans mon milieu de vie. Méditons .....

mardi, 18 juillet 2017 13:21

Un royaume en croissance.

L'évangéliste Mathieu dans le chapitre 13 de son Évangile condense un enseignement sur la croissance du royaume du Père.  Ces enseignements se font sous formes de paraboles. Une parabole est un message enveloppé qu'il nous faut découvrir. Le royaume nous est présenté comme une petite semence jetée dans notre terre et que nous avons mission de faire grandir.

Aujourd'hui (13, 24-43) Jésus nous parle des difficultés que rencontre la croissance du royaume et en même tmeps nous invite à l'espérance. Rappelons-nous qu'au temps de Mathieu le groupe des disciples était vu comme une secte qui bousculait la routine du système religieux. Ils étaient menaçant à leurs yeux. Alors on jetait de l'ivraie pour étouffer la montée de ce groupe religieux. Les disciples du Christ étaient opposés à la rigueur des lois établies, dérangeaient le pouvoir des grands prêtres, on voulait s'en débarasser. Le système établit avait  fait mourir le fondateur, il se devait de faire disparaitre les disciples. Mais Jésus avait averti ses disciples de laisser pousser l'ivraie avec le bon grain afin de ne pas arracher le bon grain.

Dans notre vie personnelle, l'ivraie fait parfois son apparition. L'ivraie ne vient pas seulement du dehors comme action d'un  ennemi, il est souvent au dedans comme une force qui empêche d'agir. Comme nous sommes en croissance, nous avons toujours des choses à améliorer. En plus de nos blesures personnelles, nous avons aussi nos façons de faire, nos structures, nos idées, notre confort et nous n'aimons pas toujours être dérangés, un peu comme au temps des disciples. La société avec ses gadgets vient questionner nos façons de faire et nous oblige à sortir de nos routines et souvent l'ivraie prend le dessus. Nos églises se sont vidées, les chrétiens ont quitté la pratique sacramentelle, dans ce nouveau champ de l'Église qu'allons-nous semer?  La parole de l'amour et de la reconnaissnce? L'ivraie de la critique et de nos façons de faire?

Dans cette parabole, le Seigneur invite à la confiance et à la patience. D'abord confiance en la puissance de la semence jetée en notre terre. Laissez-la pousser dit-il, la semence fera son chemin et vous verrez à la récolte. Et peut être aussi qu'en cours de route l'ivraie se convertira. La croissance du royaume est lente, ayez la patience de le laisser croitre à son rythme. Dans le champ de l'Église pousse le bon grain avec l'ivraie. Ayons confiance en cette semence de vie et ne soyons pas en état de lutte contre l'ivraie. L'ivraie  peut se  convertir en bon grain, n'oublions jamais que nous sommes en croissance et non rendue à la récolte.

L'évangéliste continue son enseignement en parlant du royaume comme du levain placé dans la pâte qui fait lever le pain. Avez-vous déjà essayer de trouver un grain de levain dans votre pain? Le levain est à l'intérieur de la pâte pour la faire lever. Et il y a toujours moins de levain que de pâte. Le royaume est à l'intérieur de nous et lève doucement. Nous sommes comme chrétiens au coeur du monde pour faire lever le royaume. le royaume est là au coeur du monde, au coeur de nos frêres et soeurs souvent blessés par la vie, qui luttent parfois avec violence pour trouver le bonheur et une certaine qualité de vie. Nous devons être le levain de la charité, de la miséricorde, de la présence et de la force de l'Esprit pour continuer la croissance du royaume.

La vie, depuis son apparition sur terre,  est un acte de croissance, elle est en mouvement. Ce ne sera jamais terminé sur terre. Le Seigneur nous dit d'être confiant dans la force de la semnce du royaume et nous invite à la patience. Notre célébration eucharistique doit faire de nous un bon levain qui fera lever le bon pain du Christ au cours de la semaine.