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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 07 mars 2017 17:09

Petite réflexion

"Il y en a qui disent que tout va mal. Ce n'est pas vrai du tout. Regardez tous les braves gens, les papas et les mamans qui se dévouent pour leur famille, les enfants joyeux et sains, les jeunes qui entrent avec courage dans la vie. Au lieu de dire du mal des mauvais, AIDONS LES BONS À DEVENIR MEILLEURS ET LES MÉCHANTS À SE CONVERTIR." Jean XX111

mardi, 07 mars 2017 14:23

Enlève ton masque!

Enlève ton masque, serait un message que je dégage de l'Évangile d'aujourd'hui. Jésus sur la montagne avec ses disciples enlève le masque qui empêche de le voir tel qu'il est: Fils bien-aimé du Père dans toute sa gloire. Nous voyons souvent des vieux parents transformés à la naissance d'un petit fils ou fille. Ils sont rayonnants de joie et de bonheur. Le même phénomène se produit aussi chez des jeunes qui "tombent en amour." Ils sont transfigurés. Leur réalité profonde est rejoint par l'événement et cela jaillit en éclat de lumière. La transfiguration vient du dedans.

Sur la montagne, Jésus est dans cet état de proximité avec le Père, dégagé de ses préoccupation, il laisse éclater sa joie intérieure; il se révèle tel qu'il est en dedans. Ceci nous dit que toute rencontre vraie avec le Seigneur nous transforme, nous transfigure. Les grands contemplatifs nous le révèlent bien. Jésus nous fait part de notre dimension de prière, contemplation qui nourrit notre vie chrétienne et fait éclater  en joie intérieure.

Comme les disciples, nous aimons demeurer dans cet état de bonheur intérieur et pensons bâtir nos tentes. Mais le Seigneur nous ramène dans la plaine à la mission. La contemplation conduit à la mission. Ce sont le deux mouvements essentiels de toute vie chrétienne et de toute vie en Église. Être avec le Seigneur dans un moment de prière et être avec Lui dans la rencontre des autres au quotidien. Autrement il y a danger que la mission de vienne notre mission et non celle de Dieu.

Et le Seigneur nous rejoint dans le texte de Genèse où il dit à Abraham: "Quitte ton pays, ta parenté, ta maison et va vers le pays que je te montrerai." Abraham est invité à sortir de ses routines, ses habitudes pour entrer dans le projet de Dieu. Cette même invitation nous est lancée  aujourd'hui. Nous pouvons nous demander ce qu'il nous faut quitter pour entrer dans le projet de Dieu dans la société qui est la nôtre aujourd'hui. Comme les disciples, nous avons bâti nos tentes, nos sécurités,  notre routine et notre monde est devenu étranger.

Nous nous posons souvent la question sur l'avenir de notre Église. Aujourd'hui le Seigneur nous indique un chemin: Allez à la montagne pour redécouvrir vos forces intérieures, la mission que je vous ai donnée; laissez-vous transfigurer dans la contemplation pour ajuster votre agir sur MA mission et redescendez dans la plaine pour l'accomplir. Être transfiguré, c'est aussi redécouvrir de l'intérieur le dynamisme de notre sacerdoce baptismal pour exercer nos ministères selon le plan de Dieu. Il me semble que ce message donné dans ces textes est d'une très grande actualité dans notre monde. Nos frères et soeurs en humanité sont blessés et nous voyons grandir l'agressivité, la haine, la violence, les suicides, comment nous laisser trnafigurer par le Christ pour apporter à ce monde plus de paix, de douceur, de pardon, de joie de vivre. Ne sommes-nous pas invités à sortir de nos bonnes intentions pour retrouver le dynamisme de notre baptême. Laissons le Seigneur nous redire: "Quitte ton pays, tes routines, tes bonnes intentions et va vers mes frères et soeurs leur apporter un peu de tendresse, d'amour et de joie de vivre."

dimanche, 05 mars 2017 21:35

La fête des retrouvailles.

J'allais faire une petite célébration de funérailles au salon funéraire et en méditant la préparation, m'est venu à l'idée la parabole des retrouvailles du fils cadet et de son Père dans l'Évangile de Luc. Ça m'est apparu une bonne idée pour cette célébration. La pointe de cette parabole est la joie des retrouvailles du fils et du Père.

La mort, c'est un peu les retrouvailles d'un enfant avec son Père. Le Père lui passe la robe du membre de la famille,  lui met au doigt l'anneau de l'alliance, lui passe les sandales de l'homme libre et fait la fête. Le ciel est en fête. Festoyons car mon enfant est revenu. J'ai partagé avec la famille sur cette réalité et nous nous imaginions la fête au ciel.....

Ceci m'a rappelé combien la vie est une réalité féconde. De la naissance à la mort, elle ne cesse de grandir, de s'approfondir, elle va de découverte en découverte jusqu'au jour de la grande découverte, dernier acte fécond des retrouvailles avec le Père. Et nous avons chanté: "Ce qui me restera de toi." Ce qui restera de nos défunts, c'est ce qu'ils auront semé qui fleurira dans la vie des autres, ce qu'ils auront donné qui grandira dans la vie des autres. Je suis revenu en me disant: Je veux que ma mort soit la fête des retrouvailles et que le ciel et la terre soient en fête. La mort est un acte de profonde fécondité. 

jeudi, 02 mars 2017 15:46

La mort médicale ...

Hubert Doucet: La mort médicale est-ce humain?, Médiaspaul. Beaucoup de livres et de textes furent publiés sur cette grosse question, l'auteur apporte un bref point de vue sans donner de réponses nettes. Cette étude apporte un certain éclairage qui peut aider notre conscience à aborder cete question avec plus de sérénité.C'est évident que les soins palliatifs deviennent "un corps étranger" dans cet univers. La situation nous invite pacifiquement à bien pesée cette réalité surtout avec l'ouverture réclamée dernièrement qui peut être une porte dangereuse. 

 

mercredi, 01 mars 2017 15:41

Pitié Seigneur, car nous avons péché.

Notre carême commence aujourd'hui avec ce mot du psaume: "Pitié, Seigneur, car nous avons péché." Si je retourne en Marc 6, 34 ss Jésus eut pitié de la foule qui l'avait suivit au désert, il s'assit et les instruisit longuement pour ensuite leur donner à manger. Avoir pitié pour Jésus s'est prendre soin de .. c'est s'occuper de .. Jésus a pitié, c'est à dire qu'il les prend en charge, qu'il s'occupe d'eux, qu'il répond à leurs besoins et leur donne la nourriture nécessaire. C'est dans ce sentiment que nous prions le Seigneur, de nous prendre en charge pour que ce carême soit une rencontre de communion profonde avec lui, une communion qui nous convertisse à sa parole d'amour et de paix.

mardi, 28 février 2017 14:41

Ajuste ta vie sur le christ.

Aujourd'hui, premier dimanche du carême, la liturgie nous invite à ajuster notre vie sur l'Évangile et ainsi sur les valeurs profondes de l'être humain. Jésus au désert nous en donne l'exemple. J'avais participé à une conférence du Père René voillaume sur la foi. Il avait utilisé une parabole que je partage aujourd'hui. On venait d'envoyer Apollo dans l'espace. Au retour la capsule devait prendre un angle précis pour entrer dans l'atmosphère. Si l'angle était trop fermé, elle repartait dans la stratosphère pour toujours; si l'angle était trop ouvert, elle se désagrégeait dans l'atmosphère avant d'arriver sur la terre.

Si nous regardons les textes de lecture d'aujourd'hui, les premiers habitants de la terre au paradis terrestre, ont pris l'angle trop fermé et sont repartis dans la stratosphère de leur ambition, de leur orgueil, de leur désir de pouvoir et il a fallu des milliers d'années avant de les faire revenir dans l'atmosphère du projet de Dieu. Il a fallu attendre le Christ.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, le Christ nous indique l'angle précis pour entrer dans l'atmosphère du projet de Dieu avec nous afin d'assurer un bon atterrissage. "Change ces pierres en pain." Jésus s'oppose à la tentation des chaudrons bien garnis et des recettes de grands chefs cuisiniers pour nous indiquer que l'être humain est un être spirituel qui a besoin d'une nourriture pour le coeur, l'âme et l'esprit. La nourriture de la Parole de Dieu. Nous sommes invités à redécouvrir la force et l'importance de la parole de Dieu dans nos vies chrétiennes. C'est elle qui convoque, rassemble, convertit et met en état de célébrer dans la communion et de vivre pleinement notre mission  chrétienne. Le Christ rejoint là la dimensin prophétique du baptême.

"Jette-toi en bas, le Père va te sauver." Jésus s'oppose à la tentation de mettre Dieu à l'épreuve. Il nous propose l'angle de la foi et de la confiance. Nous sommes parfois enclin à poser des conditions à Dieu pour vérifier s'il est bien présent avec nous. Jésus nous propose de rester dans l'atmosphère de la foi et de l'expérience du Père dans notre quotidien. Nous sommes dans une vie de communion avec Dieu le Père. Le Christ rejoint ainsi la dimension sacerdotale de notre baptême. Cette dimension qui met en état de prière, de communion et d'offrande au Père.

"Je te donnerai tout cela si tu tombes à mes pieds." Jésus ici nous propose l'angle de l'autorité et du service et non du pouvoir. "Je suis venu servir et non être servi." La recherche des honneurs et du pouvoir ne fait pas partie de la besace du chrétien. Le pouvoir domine, écrase et souvent brise les personnes, alors que le service et l'autorité font grandir. Le pouvoir s'obtient par la force, l'autorité de vit par le coeur. L'autorité à la manière du Christ relève, guérit et met en état de service, pensons à la belle-mère de Pierre, la femme adultère, la samaritaine ...Le Christ rejoint la dimension royale ou pastorale de notre baptême. Le baptême fait de nous des pasteurs au service du royaume, au service du rassemblement de la communauté dans l'amour.

Ainsi dans sa visite au désert, Jésus Christ vient remettre le monde à l'endroit et le faire entrer dans l'atmosphère du plan de Dieu avec l'humanité Notre carême sera ainsi un temps pour redécouvrir la grandeur de notre baptême et son importance capitale dans la vie actuelle de l'Église. Ce sacerdoce baptismal qui se déploie en une panoplie de ministères dans la communauté et assure ainsi la pérennité de l'Église. Bon carême à toutes et tous.

Gn 2, 7-9; 3, 1-7.  Mth. 4, 1-11.

dimanche, 26 février 2017 18:35

Convertissez-vous et croyez à l'Évangile.

"Convertissez-vous et croyez à l'Évangile." Voila bien campé le projet de carême de cette année. Le carême est un temps privilégié pour découvrir de l'intérieur notre relation à Dieu. Il est appel à la converison.

On dit souvent que le feu couve sous les cendres, c'est signifier que le feu de l'amour de Dieu couve sous les cendres de nos vies. Le carême nous permet de laisser ce feu animer et réchauffer notre vie. C'est aussi l'occasion pour laisser monter ce cri de Paul: "Nous vous exhortons encore à ne pas laisser sans effet la grâce reçue de Dieu." Dieu nous a fait la grâce d'être ses enfants bien aimés; il a remis entre nos mains la mission de le faire connaitre dans le monde. Ne laissons pas le conformisme, la routine,  les coutumes endormir la grâce du Seigneur en nous.

"Nous sommes les ambassadeurs du Christ" nous dit encore notre pasteur Paul. Un ambassadeur n'est pas un vendeur de camelote ou un colorteur de rêve, mais un témoin qui laisse passer le Christ. Un ambassadeur transmet le projet de celui qui l'a envoyé. Si nous présentons le projet de Dieu, il est important de le bien découvrir. "Baptisés en Jésus, nous vivons de sa vie"   chantons-nous parfois. Notre carême est ce temps pour découvrir mieux encore ce que signifie être baptisé en Jésus. Notre jeûne sera davantage un jeûne de nos idées, nos coutumes, nos traditions pour nous laisser prendre par la force de l'amour de l'Évangile. Il sera un temps pour mieux écouter nos frères et soeurs dans leur recherche d'une spiritualité qui les nourrit. Un temps pour aller dans la Galilée de nos vies et de nos  communautés paroissiales pour écouter et découvrir l'action de l'Esprit au cour du monde. Ce carême sera un temps pour aller dans nos Galilées découvrir et accompagner ces pousses neuves d'Évangile qui seront l'Église de demain.

Notre temps de carême devrait être moins un temps de chasse aux péchés qu'un temps de découverte et d'éclatement de la grâce de l'amour de Dieu déposé en nous. Pâques sera alors moins un soulagement de sortir des pénitences qu'une apothéose de la résurrection du Christ.  Nous partons à la découverte de notre baptême dans ses trois dimensions comme nous le présente l'Évangile du mercredi des cendres et celui du 1er dimanche du carême. Bon carême ensemble comme ambassadeurs du ressuscité.

vendredi, 24 février 2017 15:35

Silence

Marie-Thérèse Nadeau: Silence, la plus belle des paroles. Médiaspaul. 2017. Dans notre société de bruit, de consommation et de vitesse, souvent  le silence fait peur. Se retrouver dans le silence du coeur face à soi même est dérangeant. L'auteure nous dévoile l'immense richesse du silence tant pour notre vie humaine que spirituelle. Le silence n'est pas d'abord ou seulement absence de bruit. Il est silence du coeur qui parle profondément et qui révèle les richesses intérieures de l'être humain. IL est parole de Dieu qui ne se fait pas entendre dans le bruit mais dans la paix du coeur. "Bien compris, le silence est la plus belle parole qui soit." L'auteure nous convie à cette découverte.

Bonne Lecture.

jeudi, 23 février 2017 15:10

Silence ....

Silence, la plus belle des paroles de Marie-Thérèse Nadeau, chez Médiaspaul, 2017. Ce tout dernier livre de Mme Nadeau c.n.d. nous parle du silence, les valeurs du silence pour l'être humain et au plan spirituel, les difficultés du silence, le silence qui n'est pas simplement absence de bruit. Quelques pages m'ont fait réfléchir. L'auteure nous parle d'entendre et d'écouter. Il ne faut surtout pas assimiler les deux mots.

Entendre réfère à l'oreille: on entend des bruits, des paroles; Écouter réfère au coeur, à l'intérieur, on entend un message. On peut entendre sans écouter et nous pouvons écouter sans entendre. deux textes de Luc m'ont invités à la méditation: L'annonce faite à Zacharie et à Marie.

Zacharie dans son office religieux a entendu l'annonce de Dieu mais ne l'a pas écoutée, n'y a pas crue et il est devenu muet, c'est à dire qu'il est devenu étranger à ce qui se passait et sa parole ne pouvait plus transmettre le message nouveau qui se présentait. Marie au contraire a écouté avec les oreilles du coeur et aussitôt elle s'envole vers Élisabeth transmettre la nouveauté qui se présente. Lc 1, 5 ss, 20 ss.

Ces textes viennent me questionner: Suis-je comme Zacharie ou comme Marie. J'entendais dernièrement une vieille dame me dire: Moi, j'écoute la messe à la télévision et au moment de l'homélie, je ferme le son. Qu'est-ce qu'elle voulait me dire? Je me souviens d'une visite à une famille lors de la visite paroissiale qui me questionne encore. La dame à mon entrée me désigne un fauteuil, elle s'assoit devant moi et commence avec colère à me parler des prêtres, de l'église, des Évêques, des sacrements, tout y passe. Je ne savais pas comment réagir. Au but d'une bonne demi-heure, je devais partir. Je me lève, lui donne la main en lui disant: Vous avez certes souffert beaucoup de l'Église pour avoir autant de colère et d'agressivité dans le coeur. Le couple m'a regardé avec un peu d'étonnement et l'homme me dit: Monsieur, revenez donc nous voir, on aimerait cela parler avec vous. Aujourd'hui je comprends que sans le savoir j'avais écouté.

Chaque jour, la télévision nous apporte des scènes où l'écoute est absente. Nous entendons beaucoup de bruit et de mots, mais nous oublions d'écouter et ainsi grandit la colère, l'agressivité, les agressions de toutes sortes. Quand je vois nos églises vident et l'indifférene s'instaler rapidement dans la vie des chrétiens, je me pose la question: Savons-nous écouter? ou si nous ne faisons qu'entendre? Qu'est-ce que cette absence massive des chrétiens, qu'est-ce que leur indifférence vient me dire? "Le silence est la plus belle des paroles."

Nous vivons dans un monde de systèmes: politique, économique, de la santé, de l'éducation et même religieux. Un système n'a pas souvent les oreilles du coeur. Dieu ne se fait pas entendre dans le bruit, les lois, mais dans la liberté du coeur silencieux. A la lumière de l'Évangile nous pourrions faire surgir ce trésor en étant davantage des Marie que des Zacharie. O Vierge de l'écoute, apprends-moi ton silence.

Dernièrement, me rendant à une réunion, je rencontre quelqu'un à cheval et la monture galoppe à vive allure. Passant à ma haueur, je lui lance: Où vas-tu comme cela? Il répond: Je ne le sais pas, demande à mon cheval. Pris dans l'engrenage des jours ou du pouvoir, de l'argent, de la drogue, de la boisson, nous pourrions répondre comme cet homme: Je ne sais plus où je vais, demande à mon cheval. Aujourd'hui nos textes de lecture nous invite à reprendre notre liberté et notre confiance.

"Une femme pourrait-elle oublier son enfant, ne pas avoir de tendresse pour le fis de ses entrailles? Même si elle l'oubliait, moi, je ne t'oublierai jamais." Is. 49, 14-15. Voila le Dieu auquel nous croyons. C'est le Dieu qu'Isaïe nous présente. A cette époque le peuple avait vécu l'exil, Jérusalem était pesque détruite, le temple avait été détruit et le peuple se sentait étranger dans son propre pays. Il se sent abandonné de son Dieu. C'est dans cette situation qu'Isaïe intervient au nom de Dieu.

Souvent dans notre vie personnelle comme en Église nous sommes tentés de dire la même réponse que le peuple nous sentant abandonnés. Mais le Seigneur vient nous inviter à la confiance. Vous êtes le fruit de mon amour et je ne vous abandonnerai jamais. La foi et la persévérance nous ont fait découvrir la réponse du Seigneur à nos prières. Ce n'était peut être pas  la réponse que nous attendions, mais c'était celle dont nous avions besoin.

Dans la situation de notre vie d'Église nous nous sentons parfois abandonnés comme le peuple en exil. Nos églises se vident, l'indifférence s'installe, plus de relève pour les prêtres et les religieuses et même en paroisse pour la catéchèse ou la pastorale, la relève se fait de plus en plus rare. Nous sommes abandonnés.

Le Seigneur vient nous dire: Mais non vous n'êtes pas abandonnés, je suis toujours là, mais vous ne me regardez plus. vous regardez seulement ce que vous voulez recevoir. Je m'occupe toujours de vous. Chaque fois que des membres de vos communautés sont en souffrance,  je fais naitre des pasteures et pasteurs pour répondre à ces besoins: les enfants otistes,  les vieillards seuls, les pauvres qui ont faim ... Aujourd'hui à cause des relations humaines difficiles, des problèmes nouveaus surgissent comme l'homophobie, la violence faites aux femmes et aux enfants, le racisme: regardez je fais naitre des services nouveaux pour répondre à ces besoins nouveaux.

Il y a moins de prêtres dans les églises, mais il y a de nombreux pasteurs et pasteures sur le terrain qui signifient ma  tendresse pour les pauvres, les petits, les blessés de la société. Il y a moins de religieuses dans les couvents, mais autant de vocations sur le terrain pour répandre la Bonne Nouvelle. Pourquoi vous découragez-vous? Ce n'est plus comme c'était hier, mais c'est comme aujourd'hui et comme ce sera demain.

On demandait un jour à une marguerite seules dans un champ pouquoi elle était là? Simplement pour être belle réppondit-elle. Les fleurs et les oiseaux sont au niveau de leurs besoins naturels, de leur être profond et le reste leur vient. L'Évangile nous enseigne à mâter notre cheval pour savoir où l'on va. Revenir à nos besoins essentiels. Dieu ne nous accompagne plus quand nous avons débridé notre cheval, il respecte notre liberté. Mais il nous invite a retrouver notre vrai liberté. Soyons là pour être belle ou beau, soyons au niveau de nos valeurs profondes.

Comme être humain spirituel nous avons tous soifs de spiritualité, soif de découvrir notre être spirituel profond. Nous avons été habitués à vivre des rites, des pratiques religieuses, à faire des actes de piété; Jésus nous invite à dépasser cela pour revenir à l'essentiel. La religion n'est pas d'abord des choses à faire des rites à observer, mais une pédagogie qui me permet d'intérioriser ma spiritualité. Ainsi quand  nous nous rassemblerons pour la célébration ce sera l'expresison de notre vie quotidienne et non la réponse à une obligation. De quoi avez-vous peur, nous dit le Seigneur?  L'important n'est pas ce que nous voulons continuer de vivre, mais ce que le Seigneur nous invite à vivre. Même si une mère pouvait oublier son enfant, MOI, je ne vous oublierai jamais.