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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 15 décembre 2020 18:01

La Maison de Dieu. Sam. 7, Lc 1, 26-38.

La liturge de l'Avent nous présente des témoins, de personnes qui laissent passer quelqu'un. Aujourd'hui, 4e dimanche de l'Avent, nous écouteront Samuel et Marie  qui nous livrent un messae des plus importants dans notre vie chrétienne et d'Église actuelle. Je crois qu'il nous faut éviter de nous arrêter seulement aux personnes, méditons  un aspect de leur pessage.

Le Seigneur dit au prophète Samuel: "Je te ferai moi-même une maison."  Et à Marie, l'envoyé de Dieu lui dit: " L'Esprit viendra sur toi et celui qui naitra de toi sera appelé fils de Dieu."   Notons bien que Dieu vient bâtir sa maison parmi nous et que cette maison,  sa famille, n'est pas l'oeuvre de l'homme mais de l'Esprit Saint. Notons aussi la réponse de Marie: "Que tout se passe comme tu l'as dit." quand dans la Bible on parle maison, on fait référence à une descendance, une famille. Dieu vient dresser sa tente parmi nous. Cette tente est l'oeuvre de l'Esprit. C'est l'Esprit qui a accompagné le peuple dans le désert. C'est l'Esprit qui aujourd'hui  accompagne le peuple de Dieu dans sa mission de dresser la tente de Dieu parmi nous.  

La naissance de Jésus n'est pas seulement la naissance d'un homme, elle est le symbole de toutes les fécpondations que l'esprit opère dans nos vies et notre monde. Marie est l'image de tous les chrétiens, de notre vie chacune et chacun de nous où l'Esprit veut créer du neuf. Dieu nous choisit malgré nos pauvretés pour réaliser en nous et avec nous son eouvre de guérison.

Aujourd'hui dans notre monde, la Maison de Dieu est en difficulté, que ce soit notre maison personnelle ou celele du peuple de Dieu. La Maison de Dieu est notre propre vie quotidienne et celle de nos communautés chrétiennes.  La maison de Dieu a besoin d'être rénovée. Ce travail n'est pas notre oeuvre mais celui de l'Esprit en noous at vec nous. L'Esprit ne travaille pas seul. Il nous faudra apprendre à dire avec Marie: "Que tout se pase en nous et avec nous comme tu l'as dit." Le grand message de Marie aujourd'hui est de nous révéler cette grande docilité à l'Esprit Saint en nous. Il ne s'agit pas de réaliser nos projets mais de découvrir le grand projet de l'Esprit avec nous.

 La première attitude que Samuel et Marie nous propose est l'écoute et l'accueil du souffle de l'Esprit Saint en nous. Méditons l'attitude de Marie qui entre dans un projet qui la dépasse. Elle ne peut dire OUI à un tel projet, elle dit simplement sa disponibilité à travailler avec l'Esprit pour le réaliser. Notre vie chrétienne et une communion au Seigneur et ausi notre oeuvre en  communion avec l'Esprit Saint. Le renouveau de l'Église comme des communautés religieuses et chrétiennes  est l'oeuvre de l'Esprit avec nous. Nous devons apprendre de Marie et de Samuel, cette attitude du coeur qui nous fait entrer dans le projet du Père et non pas bâtir nos propres projets. La Maison de Dieu n'est pas la nôtre pour Dieu, mais celle de Dieu avec nous et pour nous. L'Esprit nous couvrira de son  ombre et ce qui naitra de nous viendra de Dieu. Ce n'est pas seulement une action passée il y a 2000 ans, elle se vit encore aujourd'hui dans le peuple chrétien. Parfois nous commes portés à nous décourager devant la lenteur à raéliser les changements dans l'Église et que la Maison semble vouloir s'effrondée; L'Esprit a "les deux mains sur le volant" soyons docile à cette présence, nous sommes en sécurité.

Notre prière aujourd'hui est d'espérer que naisse une plus grande docilité  à l'Esprit Sant,  et je parle de docilité et non de disponibilité. La docilité est plus proche du contenu, au niveau d el«,être qu«,au niveau de l'agir  comme  l'est la disponibilité. Notre prière aussi est que naissent dans nos communautés chrétienens de petites communautés de foi, de partage de la Parole, de fraternité afin que grandisse la présence des témoins, espérant que ces témoins  puissent donner le goût de Jésus Christ. Si Marie laissa passer Jésus en visitant Élisabeth, c'est qu'elle avait d'abord laissé passer l'Esprit en elle. Bon Noël à vous toutes et tous.

lundi, 14 décembre 2020 15:04

Une homélie.

Une bonne homélie, disait un vieux maitre, doit contenir une idée, un sentiment, une image.  Pape François. En lisant ce mot, ça m'a rappelé la difficulté de faire homélie au risque de parler dans le vide, ajoute François. Des jeunes m'ont souvent dit de lâcher mes grandes idées pour leur parler et leur expliquer l'Évangile. J'ai assisté à des célébrations dans la nef avec les gens spécialement pour percevoir l'homélie avec le peuple et j'ai souvent perçu le vide de l'homélie et donc la difficulté pour nous de faire homélie. J'ai souvent réalisé qu'une agente de pastoral professeur ayant de la pédagogie  passait le message plus facilement que moi. Et les gens me disaient: Fait lui faire homélie. Nous ne pouvons pas avoir tous les talents et souvent des prédicateurs ont un bon talent d'anesthésistes. D'où l'importance de reconnaitre les charismes de l'Esprit déposés dans la communauté. Ne faisons pas taire l'Esprit.

 

lundi, 14 décembre 2020 14:38

Un message en Marc.

Ce matin, j'aimerais m'arrêter un moment auprès de Monsieur Marc pour méditer un court message, Mc 3, 7-35. Plus nous avançons dans l'Évangile de Marc, plus nous sentons monter d'un cran l'opposition entre le milieu religieux et Jésus. 

Dès l'appel des diciples, v. 13, sa famille arrive pour le ramener à la maison pensant qu'il est fou: "Il a perdu le sens," dirent-ils. Le comble est que les spécialistes de la religion vont le traité de béelzéboul, v. 22.  Jésus va faire une révélation dérangeante, sa vraie famille ce sont les personnes qui écoutent sa parole, ceux et celles qui font la volonté du Père. Jésus est vraiment dérangé, faut l'envoyer consulter au plus vite.

Dans ces gestes et enseignement, Jésus va montrer la puissance de l'Esprit qui l'habite et qui habite chacun et chacune de nous, 3, v. 28 et 29. Faire taire l'Esprit, c'est faire taire Dieu le Père et se priver de l'éclairage de la parole de Dieu en nous. Faire taire l'Esprit, c'est aussi éviter le pardon de Dieu au v. 29, et les disciples iront jusqu'à remier Jésus au moment de sa condamnation. L'Esprit parle par les prophètes, il dérange; faire taire les prophètes, c'est faire taire l'Esprit. D'où l'importance pour nous aujourd'hui de discerner l'action de l'Esprit avant de faire taire les personnes. Il y a encore bien des prophètes aujourd'hui dans notre monde qui parlent par leurs actions au coeur de la communauté. Ne soyons pas seulement des spécialistes de la religion mais surtout des disicples du Christ  à l'écoute de son enseignement et de son témoignage.   

 

dimanche, 13 décembre 2020 15:28

Notre Pasteur François.

Nous avons dépassé cette ancienne opposition entre Parole et Sacrement. La Parole proclamée, vivante et efficace, prépare à la réception du Sacrement et dans le Sacrement cette Parole atteint son efficacité maximale.  La Joie de l'Évangile, no 175. La Parole écoutée et célébrée nourrit la foi et permet une meilleure participation à la vie sacramentelle.  Nous avons trop longtemps négligé la place importante de la Parole dans nos vies chrétiennes.

 

dimanche, 13 décembre 2020 15:05

Le dimanche de la joie.

Aujourd'hui, 3e dimanche de l'Avent, la liturgie nous fait célébrer le dimanche de la joie. En ce temps de pandémie, de confinement, il est peut être téméraire de parler de la joie. vous avez sans doute le goût de m'envoyer promener. La joie est un état intérieur de force, de valeurs qui  nous permet de vivre même des moments difficiles sans se laisser écraser, de garder son calme, sa sérénité et même si le sourire est un peu crispé parfois, le joie intérieure et la sérénité demeurent vivantes. Parce que la joie ne tient pas nécessaire à des causes extérieures. La joie monte du dedans et elle est plus forte que la tristesse. Prenons le temps de regarder toutes les raisons qui nous invitent à la joie aujourd'hui dans nos vies personnelles, dans nos rencontres, dans la force de la souffrance, de la solitude. Rien ne peut nous enlever notre joie du coeur. Cette joie vient aussi de la satisfaction de bien faire notre possible  dans les circonstances de notre vécu. Comme dirait le Pape François: Ne nous laissons pas voler notre joie. La joie vient aussi de cette rencontre profonde avec le Christ dans sa parole. Cette joie du Christ est comme la braise qui sommeille sous la cendre attendant le moment de jaillir.  Comme chrétiens, comme disciples de Jésus Christ, nous devons être des témoins de la joie de la présence du Christ dans les coeurs. Le Pape François nous a donné un magnifique texte: La Joie de l'Évangile. Bonne journée.

  

samedi, 12 décembre 2020 15:25

Une invitation.

Marie se mit en route avec empressement vers la maison de Zacharie.       

Lc 1, 39. Marie avait deux raisons de partir visiter sa cousine Élisabeth. D'abord elle voulait partager sa joie d'être mère et surtout mère de Jésus, et d'autre part, elle permettait à Jésus d'aller rencontrer Jean avant même sa naissance.  Marie ne reste pas à la maison en adoration  goûter son bonheur seule, elle voulait partager sa joie avec Élisabeth elle aussi enceinte. Marie fut le premier tabernacle vivant. Suis-je consciente, conscient que je suis moi aussi porteur de Dieu, je suis un tabernacle vivant, le divin habite en moi, je suis tatoué de l'Esprit même de Dieu; Marie m'invite à aller partager ma joie autour de moi.  Je dois posséder cette joie de dire Jésus autour de moi. Est-ce que ma joie est assez forte pour me donner le goût de la partager? On me dit souvent que les gens ne connaissent pas le Seigneur Jésus. Comment le connaitront-ils si nous ne le leur disons pas.  Avant de les amener à la messe, faisons-leur connaitre le Christ et celui-ci fera le reste. C'est là notre première mission. Méditons bien cet événement de Marie  pour nous en imprégner  et qu'elle devienne notre passion.

Un autre point qui m'apparait important est que Marie à partager sa joie et à laissé Jésus faire sa rencontre à lui. Marie n'a pas dit à Jésus quoi faire. Elle a fait sa part et Jésus a fait la sienne. Chacun avait son ministère a exercer. Quel bel exemple! Ce n'est pas mon projet que je dois vivre mais celui du Christ ressuscité. Ce n'est pas ma mission, mais celle donnée par le Christ. C'est toujours tentant de vouloir que les autres soient au même niveau que moi, qu'ils célèbrent les sacrements comme moi, qu'ils récitent leur prière comme moi, mais ce n'est pas ma mission, mais celle de Jésus. Le Christ respecte la cheminement des personnes.   Laissons passer le Christ.

Cette image de MArie s'inscrit dans le mouvement proposé par notre Évêque de Gaspé sur les petites communautés. Allez vers les personnes pour leur faire découvrir qui ils sont pour les conduire ensuite à célébrer cette merveilleuse réalité.  "L'avenir des paroisses dépend de la naissance de ces petites communautés de foi qui , tout en restant autonome et sous la responsabilité de leurs membres, loin de s'isoler et refusant d'être marginaliser, (...) C'est seulement dans ces patites communautés homogènes où les êtres se connaissent qu'on peut aider à progresser spirituellement." Mgr Proulx. Mettons-nous en route comme Marie, partageons notre joie et laissons passer le Christ ressuscité.  "Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je sui sau milieu d'eux." Mth 18,20.

 

vendredi, 11 décembre 2020 15:42

Et pis! Après?

Après la pandémie, ce ne sera plus pareil dit-on. J'ai bien hâte de voir. Nous avons tous hâte de reprendre notre vie normale. J'entends bien des gens à la télé nous dire comment la pandémie leur a fait reéaliser l'importance de prendre plus de temps avec les enfants, de se donner du temps pour eux-même afn de mieux apprécier la vie; dire aussi combien manquait la vie sociale, les rencontres. Nous avons davantage pris conscience que la vie rapide, bousculée par la volonté d'être efficace, de performer, de gagner toujours plus, nous avaient éloignés de l'essentiel. Au plan chrétien qu'en est-il? De quoi avons-nous manquer?

Demain sera fait de ce que nous faisons l'aujourd'hui de nos vies. Des prêtres m'appellent et me demandent si je dis ma messe, c'est pas mauvais; de vieux chrétiens se plaignent de ne pas avoir de messes, c'est pas mauvais non plus. Mais nous n'avons pas encore découvert l'Eucharistie au quotidien. Quand je communie au Christ à l'Eucharistie, je communie au corps du Christ assis à mes côtés, au corps du Christ souffrant dans les hôpitaux, au coprs du Christ au service des malades, des mal gommés de la société, sinon je ne fais que recevoir une hostie. Alors je peux communier tous les jours à Jésus Christ sans la messe. je peux le faire aussi dans sa  Parole. Nous pouvons vivre l'Eucharistie en attente de la célébrer.  Cela aussi la pandémie nous aura permis de le découvrir. Comme disait un vieux théologien: Il y a la messe et l'Eucharistie. Je fais le rêve que ce temps de pandémie nous fera passer de la cérémonie à la célébration et au vécu. Continuons de méditer.    

 

jeudi, 10 décembre 2020 15:09

Un être en croissance.

Si je regarde dans le rétroviseur de ma vie, je réalise combien je suis, nous sommes tous, des êtres en croissance. C'est extraordinaire. Je me regarde comme chrétien et prêtre et je réalise combien m'a vision à changé au cours des années. Quand j'ai découvert que ma vocation était celle de baptisé d'abord, je me suis retourné vers ma vie comme prêtre pour comprendre que j'étais en mission, donc une façon de vivre ma vocaiton au coeur de l'Église.

Autour de moi, il y a vait des êtres humains dont les uns étaient cultivateurs pour nourrir  le monde, d'autres médecins pour guérir les blessures, d'autres encore électriciens pour mettre les gens au courant, d'autres professeurs pour développer l'intelligence, etc .. tous ces travalleurs étaient non en concurrence, mais en complicité, en complémentarité; tous étaient importants à leur niveau d'engagement au service de la communauté humaine. La vocation était d'être des personnes humaines les meilleures possibles, et la mission consistait à placer les talents au service de la communauté. je trouvai cela merveilleux et je me suis dit: Ce doit être ainsi dans la vie chrétienne.  

Arrivé en paroisse, devant l'étendue des tâches à accomplir, j'ai réalisé que je n'avais pas les talents nécessaires pour y répondre. Alors je me suis dit: Il doit y avoir ici les charismes dont la communauté a besoin pour se réaliser. J'ai regardé et j'ai vu des médecins capables de guérir des plaies, des électriciens capables de mettre les chrétiens au courant de l'Évangile, des enseignants capables de nourrir le coeur des chrétiens,   des cultivateurs capables de nourir la vie de leurs frères et soeurs par leur présence,  des troubadours capables de rassembler dans la joie et l'amour. Tous ces charismes étaient là donnés par l'Esprit du Seigneur pour servir la mission et dormaient paisiblement; ils n'étaient pas en concurrence, mais en complémentarité avec moi dans la mission donnée par le Christ. Je n'étais pas plus important qu'eux -comme m'a fait comprendre Jean-Paul 11-  mais j'avais une autre responsabiltié, c'est à dire, mon ministère avait une autre signification que le leur. Comme nous l'a répété souvent Mgr Dumais: les ministères ne tirent pas leur importance au niveau de la fonction mais de la significaiton. Alors j'ai essayé de diminuer l'importance de cette distinction de prêtre et laïcs pour découvrir que nous étions tous des baptisés envoyés par le Christ dans la mission au service du projet d'amour du Père et qu'il n'y avait  pas de supérieur et de serviteur, mais que nous étions tous à des niveaux de signification différents au service de la même mission. Notre vocation est l'appel universelle à la sainteté, c'est ce que nous dit le texte du Concile sur l'Église et les texte sur les laïcs et les prêtres nous parlent de la mission.  Quand j'ai compris et essayé de vivre tout cela, j'ai réalisé que j'étais "un serviteur inutile." Mais j'ai été heureux.

mercredi, 09 décembre 2020 15:20

Encore un pas.

Jésus n'est pas le messager de la Bonne Nouvelle, il est la Bonne Nouvelle.  Voila pourquoi Marc a décidé de centrer son Évangile sur la personne de Jésus, et non sur ses discours.    

Il répond à la question: Qu'el est ton nom?  Je suis celui qui serai. Nous avons parlé un peu de Marc et de son Jésus. Avez-vous le goût d'aller plus loin? Si oui montez avec moi dans mon carosse et à l'écoute de Marc. Lisons le texte de  chap. 1, 40 à 3, pour rencontrer Jésus qui dérange les chefs religieux du temps. Il est Bonne Nouvelle.

Il guérit un  lépreux: 1, 40-45.  Il s'agit d'un être impur que la société met à l'écart et que l'on soigne "au bout de la fourche" comme on dit. Jésus s'inscrit en faux devant ces coutumes, guérit le malade et le remet dans sa dignité dêtre humain au coeur de la communauté.

Il guérit un paralysé, 2, 1-12, le paralysé est le symbole de toutes ces personnes que des lois, des coutumes, des obligations rendent incapables de vivre libres, ils sont prisonniers et Jésus leur rend leur liberté et leur dignité d'homme. Il  permet à cet homme de prendre sa vie en main et de se libérer. 

Qui plus est, Jésus va soulever la hargne contre lui en appelant un collecteur d'impôt à le suivre. ", 2, 13-17.  aujourd'hui nous dirions qu'il manque à l'éthique.  Les collecteurs d'impôt étaient détestés par les gens parce qu'ils travaillaient pour l'oppressur romain. Il n'est pas de notre "gang" donc ...

Jésus va mettre le feu au poudre en brisant la coutume du jeûne et de la loi du sabbat: 2, 18-28. Ces coutumes ne tiennent pas compte des personnes, des situations de vie et sont oppressives. Et Jésus va aussi transgresser la loi du sabbat en guérissant un homme dont la main est paralysé: 3, 1-6.

Voila une autre journée de Jésus bien remplie. Quel message dégagé ou quelle figure de Jésus retenir. Jésus est un homme libre et il s'élève contre tout ce qui brime la liberté des personnes. Les lois sont des instruments au service des personnes et non l'inverse. Il est un homme libre, il s'élève contre ce qui brime la liberté, et fait la promotion de coutumes et façons de vivre qui rend libre. C'est la mission ou le projet du Père qui l'a envoyé dans le monde. Nous pouvons comprendre que les spécialistes de la religion lui tiennent rigueur et ceci va le conduire au Calvaire. Mais n'oublions jamais que Jésus dira à la fin de sa vie: Je vous ai donné l'exemple, Jn 13, 1 sss. C'est la mission qu'il nous a donnée. Notre vie chrétienne n'a-t-elle pas été entachée par des lois opprimantes? Comment Jésus est Bonne Nouvelle pour nous aujourd'hui? Nous avons délaissé la pratique religieuse et certaines partiques de dévotion et ne sommes-nous pas en recherche de contenu, en recherche de spiritualité, en recherche de ce qui fait vivre et vivre librement? À la prochaine. 

 

mardi, 08 décembre 2020 17:01

Message d'un témoin. Jn 1, 6-8 et 19-28

Qui es-tu? demande-t-on à Jean le Baptiste. les grands Messieurs de la religion -Grands prêtres et pharisiens- sont inquiets devant ce que fait Jean Bapiste. Il n'est pas de leur groupe et fait du bien, ce n'est pas normal. Alors on lui envoie des messagers lui demander: Qui es-tu? Et pourquoi tu baptises? Il n'est pas mandaté par les grands de la religion du temps, il n'a pas le droit d'enseigner et encore moins de baptiser.

Le texte de Jean commence par ces mots: Un homme fut envoyé comme témoin pour rendre témoignage à la lumière. Il n'était qu'un témoin, quelqu'un qui présente un autre plus grand que lui et déjà les chefs religieux s'inquiètent. Le système religieux n'aime pas être dérangé.  Jean fait preuve d'une grande humilité et répond par la négative: Je ne suis ni le Messie, ni le prophète, je ne suis que le témoin qui vient vous annoncer le Messie. Il me semble que Jean devait se dire: si vous commencez déjà à avoir peur de moi, vous n'êtes pas au bout de vos peurs avec Celui qui s'en vient. Je ne suis qu'un témoin et un témoin est celui qui laisse passer le Christ, quelqu'un qui prépare  l'arrivée de l'Autre. Cette présence de Jean nous apporte notre propre mission. Nous sommes invités à être des témoins du Christ ressuscité dans le monde d'aujourd'hui. Et c'est peut être la plus grande pauvreté de notre monde de ne pas reconnaitre les témoins du Christ au coeur de sa vie. Ce dont notre monde  a besoin  ce n'est pas des gens qui parlent de Jésus, mais des témoins qui laissent passer le Christ.

Alors Jean a une phrase merveilleuse: "Je suis la voix qui cri dans votre désert.  Jean est la voix qui cri dans mon désert, dans votre désert. Devant notre monde en changement perpétuel, nous sommes comme dans un désert ne sachant pas où nous orienter. Les chrétiens n'écoutent pas docilement les parole des chefs religieux, souvent ils parlent dans le désert. Comment aujourd'hui préparer les chemins du Seigneur dans ce désert. Préparer le chemin du Seigneur aujourd'hui. Quel chemin faut-il préparer? Hier les travailleurs de voirie oeuvrait dans des sentiers de terre dans la poussière et les cailloux; aujourd'hui ils travaillent sur du macadam. Les chemins sont changés mais ils vont toujours dans la même direction et à la même plac.e. La façon de vivre les chemins de Dieu est changée mais les chemins vont toujours à Dieu et suivent la même direction. Nous sommes toujours sur la route avec le Seigneur, les moyens d'action sont changés. Les chemins du Seigneur sont là dans la vie et le coeur des chrétiens et chrétiennes d'ici, nous n'avons pas à les bâtir mais à les accompagner pour qu'ils restent orienter vers le Seigneur. Si nous voulons faire nos propres chemins, nous risquons de parler dans le désert. D'où l'importance d'écouter les gens et de travailler avec eux et non seulement pour eux. Le témoin nous indique où trouver la guérison du coeur, où trouver le chemin du Seigneur. Le témoin ne se présente pas avec pouvoir mais avec autorité, l'autorité de l'amour comme le Seigneur l'a fait.

Jean parle d'un baptême de conversion, un baptême qui prépare le coeur à l'accueil du Messie, l'accueil de quelqu'un d'Autre. Le baptême de Jésus, baptême dams l'Esprit fait célébrer et vivre quelqu'un qui est là. Le baptême dans l'Esprit est l'éclatement de cette amour de l'Esprit qui nous envahit. Il ne nous prépare pas à autre chose, mais à mieux vivre ce qui nous habite déjà. Nous sommes invités à passer d'un rite extrieur, baptême d'eau, à une poussée intérieure, vitale qui fait vivre, baptême dans l'Esprit. Un baptême qui nous  fait  témoins du Christ. 

 

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