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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

lundi, 22 février 2021 18:35

En route avec Abraham. Gn 22, 1ss.

Les textes de la liturgie de notre 2e dimanche de carême sont tellement intéressant que je me peremts de faire deux méditations cette semaine. Aujourd'hui, nous cheminerons avec Abraham dans le texte coiffé du titre de sacrifice d'Isaac. Nous suivronrs le texte de près dans une lecture spycho-symbolique.

Abraham reçoit un message de Dieu lui demandant de sacrifier son fils Isaac. Il part avec son âne, Isaac et deux serviteurs. Au pied de la montagne indiquée par le Seigneur, Abraham laisse son âne avec ses serviteurs et gravit la montagne. Il prépare l'autel du sacrifice, ligote Isaac et se prépare à l'immoler. Dieu lui dit: non, ce n'est pas cela que je t'ai demandé. Alors Abraham se retooune et voit un bouc empêtré dans des roseaux, il tue et immole le bouc sur l'autel. Dieu le bénit, il redescend de la montagne, il se rend à Bersabée et ils eurent une descendance ausi nombreuse que les étoiles au ciel et les  grains de sable au bord de la mer.

Abraham était venu à Canaan pour devenir le père d'une multitude, père d'un peuple nombreux. Il n'avait qu'un fils. Après avoir entendu le message, Abraham prend son âne.  L'âne est le symbole de toutes nos attaches terrestres qui empêchent de rejoindre Dieu, qui empêchent de bien comprendre les messages divins. alors prit dans ses responsabilités de père avec un fils unique, il comprend que Dieu luoi demande de sacrifier son fils. Pourtant Dieu est contre les sacrifices humains. Mais Abraham est tellement accaparé par ses tâches terrestres -signiifées par l'âne- qu'il accueille le message de Dieu `la manière et avec la compréhension du temps. Notons qu'au pied de la montagne, Abraham laisse son âne. Il laisse ses occupations terrestres pour accéder à cet état intérieur qui lui permet de recevoir autrement le message de Dieu. Le montagne est le symbole de cet état intérieur de contemplation du divin. Abraham est libre, il peut comprendre ce que le Seigneur li demande.

Abraham ligote Isaac pour le placer sur le bûcher. Il prend consciecne que son amour de père d'un  fils unique est en train de ligoter Isaac et l'empêcher ainsi de devenir le père d'une multitude. Alors que de passe-t-il? Abraham tue et immole un bouc. Le bouc est l'image du pouvoir, l'image du père contrôlant en train de ligoter et de faire mourrir son fils. Il tue cette image du père et libère ainsi Isaac. Le Seigneur les bénit et les rend fécond.  Abraham avait imaginé Dieu à son image et il comprit qu'il devait  purifier cette image.

Nous avons tous connus des enfants ligotés, incapables de devenir adultes, prisonniers d'un amour contrôlant et étouffant de parents pas adultes eux-mêmes. J'ai parfois sacrifié mon image de curé pour permettre aux chrétiens d'être féconds dans leur engagement chrétien. Pour cela, nous devons aller sur le montagne et laiser notre âne en bas. Nou situer dans un état de rencontre et d'accueil du Seigneur pour comprendre son message. Dans notre situation d'Église, il nous est indispensable d'aller sur la montagne pour bien saisir la route que l'Esprit nous indique pour l'avenir. Trop souvent avec nos traditions, nos coutumes, nos dogmes, nous ligotons les chrétiens, nous nous ligotons nous-même et vivons devant une impasse. Comme chrétiens, comme parents, comme prêtre, il m'est parfois obligatoire de sacrifier mon image , mes sécurités,  mon pouvoir pour dégager un champ de liberté où chacun pourra exercer sa fécondité spirituelle au service du peuple chrétien.  Comme les parents doivent  libérer  lleurs enfants pour qu'ils puissent exercer leur fécondité propre. Que ce soit notre prière en cette fin de semaine afin que chacun et chacune découvre la force de son baptême.