Beaucoup de chrétiens ont quitté la pratique sacramentelle aujourd'hui, à mes yeux ces gens peuvent se situer en trois catégories. Les uns sont indifférents devant la religion, d'autres sont blessés et agressifs, d'autres encore sont en recherche de sens à la vie et ont soifs de spiritualité. Nous sommes confrontés à ces catégories de chrétiens et devons ajuster notre approche selon leurs besoins ou leur vécu si nous voulons avoir un dislogue enrichissant avec eux. Il me semble que notre ami Jean nous sert un bel exemple sur un plateau d'argent.
Jean dans l'Évangile de ce dimanche rencontre trois groupes de personnes et il ajuste son discours selon les groupes. son message répond aux interrogations des gens. Il rencontre une foule, des publicains, des soldats et il a une parole pour chacun.
À la foule, Jean parlera du partage. Une foule restera toujours une foule et dans l'Évangile la foule est à la recherche de merveilleux. Jean lui dira: Partage: partage un vêtement avec celui qui n'a rien, partage de la nourriture avec l'affamé.
Il rencontre ensuite un groupe de publicains, des collecteurs d'impôt. À eux Jean dira: demandez seulement ce qui est prescrit. N'en metterz pas dans vos poches, soyez honnêtes. Peut être que ces messieurs avaient la mauvaise habitude de changer les chiffres.
Des soldats se trouvent aussi sur son chemin. À eux, il dira de ne faire aucune violence. Vous êtes là pour assurer la sécurité et défendre la société. Et surtout contentez-vous de votre salaire; n'exigez pas une hausse salariale trop forte.
L'attitude de Jean nous donne un exemple missionnaire. D'abord écouter ce que les gens ont a nous dire, leeur permettre d'exprimr leurs besoins et donner une réponse concrète qui les rejoint et lesinvite à aller plus loin. Alors si je rencontre les catégories de gens, comment vais-je ajuster mon accueil our les accompagner? Que vais-je dire aux gens blessés par l'Église, pas un mauvais accueil ou des obligations injustes et qui a besoin de parler? Que vais-je répondre à l'indifférent qui me regarde de travers et ne veux rien savoir de ma parole? Que vais-je suggérer au chercheur de Dieu, de vérité, de justice, de spiritualité? Ces gens ne veulent plus de réponse toute faite apprise par coeur. Ils veulent une parole qui les rejoint, leur parle et les aide à avancer. Pour répondre adéquatement `leurs beosins, j'ai un pressant besoin d'écouter. Écouter en vérité est une tâche difficile, car nous avons souvent une réponse toute faite à leur dire avant même qu'ils aient exprimé leur besoin. Le Pape François insiste beaucoup sur la qualité de l'écoute et de la rencontre. Il ne suffit pas d'entendre, il nous faut écouter. Le synode demander pas le Pape est un exercice merveilleux où ces chrétiens du dehors pourront dire leur volonté et leur vécu en toute sincérité sachant être couter sans jugement.
Plus loin, Jean dira:Moi, je vous baptise dans l'eu mais celui qui vient vous baptisera dans l'Esprit et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa chaussure. Le brpatême d eJean est un baptême de conversion, celui de Jésus est un bapteme de Fils de Dieu. Le baptême de Jésus nous fait découvrir que nous sommes les enfants bien-aimés du Père. Le baptême de Jeanest un baptême personnel, baptême de conversion; celui de Jésus est univesel, il donne une mission. Un baptême qui nous ouvre à la vie en communauté, à la vie comme peuple membre d'une même famille. Le baptême n'est pas un geste de bébé. Jésus nous donne son sacerdoce et sa mission à vivre avec Lui. Il fait de nous ses témoins. Il fait de nous d'abord des disciples à sa suite pour devenir témoins de sa résurrection et chaun est invité a vivre son ministère pour bâtir a communauté de disciples et de témoins. Découvrir la réalité et la force de notre baptême est une nécessité pour devenir missionnaire et répondre aux besoins des gens qui nous entourent.
Nous sommes l'Église et nous devons apprendre à faire Église ensemble. À l'exemple de Jean nous devons apprendre à accueillir l'sautre tel qu'il est, à l'écouter et à l'aimer avec ses bontés comme avec ses blessures. Si nous remarquons bien les réacrions de Jean, Il dit davantage comme être plutôt que comment faire. Soyez bon, partagez avec les plus démunis, ne réclamez que ce qui est dû. Ne soyons pas seulement des chrétiens d'église, mais des chrétiens d'Église. Nous sommes l'Église. Notre Eucharistie nous invite à être des chrtiens de communion, de partage, d'accueil. Bon dimanche.