Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Filtrer les éléments par date : septembre 2019
samedi, 28 septembre 2019 21:24

Je suis riche.

Le Jésus de  Luc aujourd'hui nous parle dans le "blanc des yeux" comme on dit par chez nous., Luc 16, 19-31. "Jésus parlait aux pharisiens." Et à ces bons messieurs il dit qu'ils sont riches et ne s'occupent pas des pauvres. Le riche se vautre dans ses richesses et Lazare malade crève de faim. Qui sont ces Pharisiens? Ils sont les gardiens de la loi religieuse, des pratiques et des traditions religieuses du temps. On dirait aujourd'hui, ils sont les gardiens de la "saine doctrine." Comme prêtre, je suis un peu dans cette catégorie. Je suis riche de mes prières, messes, célébrations de toutes sortes, visites au Saint Sacrement, chapelets etc. Près de moi, il y a Lazare qui a soif de spiritualité, de sens de la vie, de valeurs profondes qu'il porte en lui sans le savoir. lazare souffre d'un déficit spirituel profond et je ne sais pas comment le lui faire découvrir. je le laisse avec ses souffrances. Dans l'Évangile, ce sont les cheins qui viennent lécher les plaies, dans leur geste ils soulagent le malade et farorisent la guérison des ulcères. Ils sont plus habiles que les pharisiens.

C'est ce que les gens m'ont dit au cours de la semaine. Ce que vous nous dites ne nourrit pas notre vie spirituelle, nous ne comprenons pas votre langage, nous attendons une nourriture qui ne vient pas. Je me suis senti questionné par ces paroles. Et Jésus m'invite à regarder ma richesse. Notre Église est riche d'une histoire, d'une présence spirituelle qui est souffle de Dieu et le peuple de Dieu s'en va. Sommes-nous incapables de traduire cette richesse dans un langage qui nourrisse la foi des gens? Tous les commentaires que j'ai lu sur ce texte ne parle pas des pharisiens, c'est sans doute une raison pour laquelle nous restons enfermés dans notre richesse, l'Évangile ne nous questionne pas, ne nous concerne pas. J'ai longtemps laissé mnter cet Évangile en moi et je vou ssouhaite la même expérience.

 

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vendredi, 27 septembre 2019 17:21

Le Pape François.

Le Pape François: Qui suis-je pour juger? Michel Lafon. 2017. Il s'agit d'un receuil de textes du Pape sur différents sujets comme la famille, les pauvres, l'Église, la laïcité. "L'humilité évangélique invite à ne pas pointer un doigt accusateur sur les autres, mais à leur tendre la main pour les aider à se relever sans jamais se sentir supérieur." Le Pape parle beauoup de l'amour et de la miséricorde. Notre Pape dévoile une manière d'être évangélique qu'il nous est bon de méditer.

 

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vendredi, 27 septembre 2019 17:16

Récits à savourer.

Alain Vadeboncoeur,md: Malade! Ed. Lux 2018. le docteur Vadeboncoeur nous fait découvrir certains faits qui se passent derrière les rideaux dans les hopitaux. Avec une bonn e dose d'humour, il nous fait naviguer dans des situations souvent inattendues et parfois cocasses qui jalonnent les journées de travail à l'urgence. Bonen lecture.

 

Publié dans Nouvelles
jeudi, 26 septembre 2019 17:17

J'ai entendu le cri ...

J'ai vu la misère de mon peuple en Égypte, j'ai entendu son cri, maintenant, je t'envoie.  Ex. 3, 7-10. Le Pape François  nous invite aussi à écouter le cri de nos contemporains. Je me suis assis pour écouter de jeunes parents parler de religion, de vie chrétienne, et je leur ai demandé pourquoi ils ne venaient plus à l'église. J'ai rencontré des gens profondément chrétiens et en recherche de nourriture spirituelle. Et j'ai médité  ...

Aujourd'hui:

"J'ai cessé d'aller à l'église parce que je ne comprends pas ce qui se passe, ça me nourrit pas."  "Je n'y vais plus parce que c'est trop rigide, c'est toujours la même chose."

"Je cherhce des valeurs, un sens à ma vie,  créer des relations humaines qui me nourrissent et pourraient me conduire à célébrer. Je suis à la recherhce de spiritualité."

Dans ces rencontres, je n'ai pas senti d'agressivité, mais un vide et une recherche de valeurs; quelque chose qui me parle et me nourrit. Ce qu'ils entendent à l'église ne les rejoint pas dans leurs besoins. Un vide spirituel s'est installé. Je voudrais des célébrations plus festives et donnent du goût.

Une vieille dame me disait: J'écoute la messe à la télé, au temps de l'homélie, je ferme le son. Je suis tannée d'entendre les mêmes choses que je ne comprends. Il y a quelques années, dans une paroisse, des gens me disaient: Nous aimons venir à l'église, mais je prends mon Prions, je ferme le son et je fais mes prières. Ce que vous dites en avant ne m'intéresse plus, ne me nourrit pas. C'est un cri qui monte et exprime une situation.

 

Hier:

Ce cri je l'entandais des étudiants il y a 50 ans lorsque j'étais vicaire à Gaspé. "Jos, parle-nous; on comprends pas ce que tu dis, ton vocabulaire nous dépasse. Des familles en visite paroissiale me disait la même chose.

Méditons:

Ces gens m'ont dit:

Un amour de l'Église peuple de Dieu, Une soif de connaitre la Parole de Dieu, Une recherhce de valeurs, de spiritualité et de sens, Un désir de trouver des relations humaines nourrissantes, de célébrer la vie; Une meilleure explication des textes bibliques; Une façon d'exprimer leur foi au quotidien. 

J'ai pris davantage conscience de la distance qui s'est installée entre nous prêtres et Église institutinnelle et le puple de Dieu. Nous sommes devenus étrangers dans notre propre Église. Je prends davantage conscience que je n'étais pas préparé comme prêtre à suivre l'évolution de la société pour y demeurer le le levain dans la pête ou le sel qui donne du goût. J'ai pris conscience aussi que je ne connaissais pas le Bible. J'en avais une connaissance exégétique, entre les deux oreilles mais pas au niveau du coeur. Ceci pose une grosse question à la formation des futurs prêtres. 

C'est lorsque la Parole est decendue de la tête au coeur que ma parole a commencé à rejoindre les chrétiens. L'exemple de Jean Vanier m'a éclairé beaucoup.

Notons:

Les jeunes parents me disaient: Notre vie est changée, nos besoins sont autres, nos défis sont nouveaux, et l'Église est resté figée dans ses structures et nous sommes seuls. Nous nous sommes sentis abandonnés. Une perosnne vivant un fort handicap après un accident me disait n'avoir jamais reçu une présence ou un support dans son épreuve. Les gens disent: on ne comprend pas ce que vous nous dites.

De l'autre côté, j'entends l'Église qui me dit: Les gens ne sont plus là, les jeunes ne croientplus à rien, je ne sais pas comment les ramener à l'église.

Je suis en présence de deux rails de chemin de fer qui ne se rencontrent pas. Notre Église est cassée en deux.

Vers Demain:

Le texte des disciples d'Emmaüs en Luc ne serait-il pas intéressant à méditer dans une nouvelle vision d'Église?  Jésus met ses pas dans ceux des disciples, marche avec eux, les écoute pour les conduire plus loin. Je me souveins quand mon père et venu s'installer à St-Octave de l'Avenir, il voulait que ses garçons soient cultivateurs. A l'époque c'était une profession, alors sur des lots, nous allions défricher et se bâtir nous mêmes nos propriétés. En acheter une toute faite était trop cher. Trois garçons sont devenus menuisiers, un fut comptable et le dernier est prêtre. Le rêve de mon père ne s'est jamais réalisé. Il a accompagné ses enfants dans ce qu'il voulait et non dans ce que lui voulait pour eux.

Ne serait-ce pas la route à suivre dans notre Église pour demain. Accompagner les gens selon leurs besoins spirituels et vitaux et non dans ce que nous pensons qu'ils ont besoin pour cheminer ensemble vers une fête des retrouvailles. Je crois qu'il y a un mouvement de conversion de part et d'autre. Notre Église est cassée en deux, il s'agit simplement de rmettre les morceaux ensembles. J'entends monter en moi aujourd'hui: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mc 6, 34. C'est Dieu qui dit à Moïse: Maintenant je t'envoie.

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 24 septembre 2019 13:44

Ils ne reviennent pas. Lc 16, 19-31.

Mon grand père avait assuré ma grand mère qu'il viendrait lui dire comment c'était de l'autre côté. Et elle disait souvent, il n'est jamais venu. Je lui disais, ne l'attendez plus, il ne viendra jamais. C'est l'histoire de notre Évangile d'aujourd'hui.

"Un homme était riche" nous dit le texte de l'Évangile. Cet homme n'est pas nommé. Cet homme, c'est moi, c'est vous, c'est chacun de nous qui avons nos propres richesses. Notons au départ que Jésus ne condamne pas le riche pour son agir, comme il ne loue pas le pauvre pour son agir. Il nous demande de méditer une situation ou des motifs de notre agir. Nous sommes invités à méditer notre façon d'utiliser nos porpres richesses. Il y a bien certain la richesse de l'argent, mais aussi celle du pouvoir,  celle de la possesion des biens, celle de l'orgueil et combien d'autres. Chacun porte en soi ses propres richesses.

Il y a aussi la richesse de l'amour, du partage, de l'entraide, du respect de la vie et des autres dans leur différence, la richesse de la vie qui nous est donnée. Comment j'utilise ces richesses, pour le bien de la vie, de la communauté ou pour mon propre service personnel au détriment de la vie? Est-ce que je suis capale de m'empiffrer d'un bon Filet mignon et d'un grand verre de vin alors que près de moi des enfants se couchent sans souper?  Quel usage je fais de mes richesses personnelles, mes talents, mes dons et charismes? L'homme riche est un Lazare à sa façon. Il est pauvre de l'amour, du souci de la vie et des autres, ... La vie m'a donné des richesses intérieures pour le service de la vie; Jésus ne condamne pas la richesse, il condamne l'usage que nous en faisons.

Lazare est pauvre matériellement, il peut être riche en dedans, riche d'amour pour les autres, riche de partage. Il y a différentes façons d'être pauvres comme d'être riches. Il ne faut pas de limiter à la possession de l'argent. Le pouvoir est une richesse qui souvent fait plus de tort que l'argent et indique une grande pauvreté intérieure. Lazare dans sa p«uvreté extérieur nous parle aussi de sa pauvreté intérieure peut être plus souffrante que celle du dehors. Un pauvre dans la rue est souvent un grand blessé de la vie. Nous nous arrêtons plus souvent aux pauvres de biens matériels qu'aux pauvres de biens spirituels ou psychologiques. Le pauvre est aussi la personne qui a faim d'amour, de justice, de respect, de soutien dans sa misère, d'accueil, etc .... Le pauvre peut aussi être la personne assis à mes côtés et qui mangent plein son ventre, mais dont le coeur est en souffrance.

Cet Évangile nous pose deux grandes questions aujourd'hui. D'abord l'écoute de l'autre et de la vie en moi. Écouter ce que nous sommes, laisser monter nos richesses et nos blessures qui empêchent un bon usage de ces richesses intérieures. Écouter l'autre près de nous pour le comprendre et l'accompagner.  Écouter n'est pas seulement entendre, c'est devenir empatique à sa situation et être capable de prendre la route avec lui. S'écouter soi-même pour puiser dans notre térsor intérieur les forces nécessaires pour continuer la route.

Il nous faut aussi écouter la Parole de Dieu, celle qui est inscrite dans notre coeur et celle qui s'écrit tous les jours dans notre monde. "S'ils n'écoutent pas Moïse ou les prophètes, même si un mort revient, ils n'écouteront pas." C'est aujourd'hui, dans mon quotidien,  que je tisse mon bonheur actuel et futur. C'est aujourd'hui en respectant mes valeurs, mon trésor intérieur que je bâtis mon bonheur et le bonheur autour de moi. Et mon bonheur futur, je le vivrai dans le moment où j'y serai rendu, ne comptons pas sur les défunts pour venir nous le révéler. C'est dans la mesure où je serai fidèle à moi-même, à mon trésor intérieur, à mes valeurs, conscient aussi des blessures qui m'empêchent de suivre la voie de l'amour et de l'Évangile que je pourrai les guérir et bâtir mon bonheur et aider au bonheur des autres.

Seigneur, tu as semé en moi et dans les autres une richesse extraordinaire d'amour, de charité, de joie, de paix, de miséricorde, que la présence de ton Esprit nous accompagne pour nous aider à les répandre en abondance autour de nous: "Ouvre nos mains qui se ferment pour tout garder."  

 

Publié dans Homélies
lundi, 23 septembre 2019 15:12

Une belle démocratie.

Ce matin, on nous montrait des panneaux d'élections d'un parti politique qui avaient été brisés au cours de la nuit. C'est un très beau respect des autres qui ne partage pas nos idées. Mais je crois "dans mon livre à moi" comme dirait un comédien que c'est l'expression d'un mal profond dans l'être humain. Accepter les différences, établir des liens avec les personnes qui ne partagent pas nos croyances demeure toujours un chantier en broussailles. Il est toujours plus facile de briser une afiche que de défendre ses valeurs. Ceci est vrai non seulement en politique. Il y a bien des façons d'exprimer son incapacité d'accepter les différences. Nous avons connu des guerres de religion ou l'on tuait au nom de Dieu. Ceci nous conduit à regarder dans notre rétroviseur: Adam et Eve au paradis terrestre, Caïn  et Abel, et toute la suite jsuqu'à nos jours. Sommes-nous fiers de la société que nous avons cnstruit?  Il y a 2000 ans, quelqu'un est passé parmi nous pour annoncer un projet différent de vie. La campagne électorale est une joute d'où nous sortons amochés sur le plan de nos valeurs et de notre fierté. Le geste de ce matin est une question posée à nos chefs politiques. Quelle réponse allons-nous lui donner. Continuons de méditer..... 

 

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 21 septembre 2019 14:37

Un mot.

Il y a un mot qui me turlupine chaque fois que je l'entends: nous l'utilisons en parlant des soins de santé qui dérapent souvent, en parlant de l'Éducation avec le manque de professeurs et les relations difficiles, de la politique qui nous enlève le goût de s'y mêler, de l'économie qui nous appauvrit constamment, et même de l'Église qui n'y a pas échappé. Quel ce mot mystère? Ce mot est SYSTÈME.  Le petit Robert le définit: "Ensemble conçu par l'esprit (à titre d'hypothèse, de croyance) d'objet de pensée unis pas une loi." Le Père Arnod nous disait: "Un système change presque jamais, il défend un pouvoir, des lois, des coutumes souvent au détriment des personnes qu'il veut servir". Nous avons tout érigé en système et nous nous plaignons des résultats. Nous descendons sur le terrain dans une campagne électorale pour retourner dans la sphère éthérée le lendemain de l'élection.

Nos communautés chrétiennes devraient être des prophètes pour montrer au monde qu'il y a une autre voie: celle de la communion, de la communauté, du respect des personnes, du service, de la coresponsabilité, de la vie. Nous cherchons la voie de l'évangélisation, nous cherchons la route missionnaire mais il nous est difficle de quitter le chantier du système qui est plus sécuritaire. Le monde nous invite à être des contestataires. Contestataire vient de -cum et testis- être témoin avec. Contester c'est être témoin de valeurs de la vie dans un monde qui les oublie. Le Père Voillaume, un grand spirituel, nous disait qu'un chrétien est un contestataire. Être contestataire est différent d'être "chiâleux". Le contestataire fait avancer les choses au nom des valeurs de la vie et de l'Évangile. C'est l'invitation de Jésus à Mathieu: Suis-moi. Suis-moi si tu en as le courage.

Publié dans Textes de réflexion
samedi, 21 septembre 2019 14:05

Une invitation.

Suis-moi. C'est l'invitation que Jésus a lancé à Mathieu assis au comptoir de l'impôt. L'Évangile nous dit que l'homme se leva et le suivit. Ce matin fête de S. Mathieu, c'est à moi que Jésus adresse cette invitation.Que veut-elle signifier pour moi aujourd'hui? Je peux suivre quelqu'un sans jamais le suivre. Je peux marcher derrière lui sans le suivre vraiment. Jésus m'invite à me placer à son école, à me laisser transformer par lui pour devenir son témoin,. Suivre Jésus ne serait-ce pas d'abord s'asseoir à ses côtés pour écouter son enseignement? Suivre Jésus ne serait-ce pas se laisser imprégner de sa présence et de son accueil auprès des gens qu'il rencontre? Suivre Jésus ne serait-ce pas lire les événements d'aujourd'hui pour répondre aux besoins de nos frères et soeurs en humanité? Suivre Jésus ne serait-ce pas d'abord faire du ménage dans nos vies et dans la vie de nos communautés pour faire de la place à l'Évangile? Suivre Jésus ne serait-ce pas lui prêter nos yeux pour regarder le monde, nos pieds pour aller servir les pauvres et les faibles, lui prêter nos mains  pour remettre debout, notre coeur pour aimer sans condition, notre langue pour dire son amour? Enfin chacun peut trouver sa propre raison de suivre Jésus.

 

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vendredi, 20 septembre 2019 14:00

Le sel.

En prenant mon petit déjeuner, ce matin, j'ai salé mes oeufs pour que le sel leur donne du goût. Et la salière m'a parlé. Ma propriété à moi, c'est de donner du goût aux aliments, de faire ressortir la saveur de chaque aliment. Tu vois, je suis là sur la table, disponible prêt à servir. Je ne me pose pas de quesitons comment je vais faire pour saler tes oeufs, je sais qu'en me plaçant dessus je vais leur donner du goût, c'est ma mission. Je sais que si je ne donne pas de goût aux aliments, je ne suis plus du sel. Jésus te dis dans l'Évangile: tu es le sel de la terre." Ta mission est de donner du goût et de la saveur à la vie. Ta mission est de faire ressortir la saveur, les charismes, les dons, les forces déposés en toi et dans les autres pour bâtir le royaume du Père. Si tu ne sais plus comment faire ou quoi faire, c'est peut être que tu n'es pas encore du sel. Alors ta première démarche serait sans doute de saler ta vie à l'Évangile avant de vouloir saler la vie autour de toi. Q'en penses-tu? Je suis resté sans parole.

 

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 20 septembre 2019 13:58

Une sieste.

L'Eucharistie serait-elle devenue un bon repas que l'on prend chaque dimanche et après lequel on fait une bonne sieste le reste de la semaine? Inspiré de Henri  Boulad.s.j.

 

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