Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 04 novembre 2021 14:53

La joie des retrouvailles. Lc 15.

L'évangéliste Luc nous parle ce matin de la joie des retrouvailles dans la vie. Le berger retrouve sa brebis égarée et la dame fait la fête avec ses amies parce qu'elle a retrouvée sa pièce de monnaie. On parle de paraboles de la miséricorde et je me suis longtemps demandé comment faire miséricorde à une pièce de monnaie? La bible TOB traduit: "La joie des retrouvailles." Il me semble que c'est la leçon de Jésus: La joie de retrouver ce qui était perdu. Il en est ainsi pour la parabole du fils partit vivre son expérience de jeunesse. La joie du père au retour de son fils. Pourquoi mettre l'accent sur le péché, le pardon? La dame qui retrouve sa pièce de monnaie convoque ses amies et fait la fête. Si quelqu'un revient à l'Église faisons la fête avant le confessional. Jésus nous enseigne une religion de la joie, de la fête, de l'amopur, de l'accueil ... Avons-nous l'air sauvés? Sommes-nous des gens qui se débattent  pour se sauver? Nous regardons le verre a moitié vide au lieu de le voir à moitié plein. On ne change pas une vie avec du négatif seulement, donnons du positif aux gens malheureux ou blessés par la vie et le résultat sera meilleur. Nos Eucharisties devraient être plus positives, plus joyeuses. Nous sommes encore à genoux à demander pardon alors que nous sommes un peuple sauvé, heureux et en marche avec le Christ. Méditons cela aujourd'hui.

 

mercredi, 03 novembre 2021 14:47

Pensée.

L'esprit se nourrit de ce qu'il reçoit, le coeur se nourrit de ce qu'il donne. Victor Hugo.

 

mercredi, 03 novembre 2021 14:37

Faut lire.

Rencontrer le Christ: Novalis. Un tout petit livre qui rapporte des témoignages de personnes qui ont fait l'expérience du Christ dans leur vie. Les uns ont vécu parcours très simples et limpides depuis leur enfance, d'autres ont vécu un parcours plus cahotique qui nous dévoile le chemin de Dieu dans nos vies. Rencpontrer le Christ est une expression courante aujourd'hui et je retiens de ce livre deux éléments qui m'ont rejoints. D'abord on parle souvent d'expérience. Rencontrer le Christ est une expérience de vie et pas seulement une recherche intellectuelle; et aussi on parle de personnes qui ont influencé la démarche tels Charles de Foucould, François d'Assise, l'Abbé Pierre et certains autres. Nous sommes à l'époque de DIRE Jésus Christ et non seulement de PARLER de Jésus Christ. Bonne lecture.

 

Aujourd'hui, deux veuves nous invitent à réfléchir sur des questions importantes dans notre vie chrétienne et ecclésiale. Deux veuves qui dans leur prauveté et leur indigence nous apportent un message de vie important.

Le prophète Élie s'arrête chez une veuve pour lui demander du pain. Cette pauvre dame n'a plus rien à manger et veut se laisser mourrir avec son enfant. Elle accepte quand même de répondre à son besoin et lui donne à manger. Elle pose un acte de foi très grand dans le Seigneur qui lui dit: Jarre de farine jamais ne s'épuisera, vase d'huile jamais ne se videra. Et la  dame ne manqua jamais de nourriture. Cette dame m'invite à regarder ma foi envers le Seigneur. Dans notre vie quotidienne combien d'occasion n'avons-nous pas de nous jeter en avant confiant que le Seigneur par son Esprit éclairera notre route et nous permettra d'aller à bon port. Dans notre vie d'Église, il nous arrive parfois de nous demander où nous allons, qu'adviendra-t-il de l'Église? Celui qui a les mains sur le volant dans l'Église, c'est l'Esprit du Seigneur. Il s'agit pour nous de l'écouterr et de nous laisser éclairer. Écouter n'est pas seulement entendre, mais nous laisser guider et agir avec Lui. La foi, c'est souvent aller où on ne sait pas toujours ou l'on va.

À la suite du prophète Élie, un autre grand prophète rencontre une veuve qui invite aussi à réfléchir. Jésus est assis dans le temple, une veuve vient déposer une pièce de monnaie dans le tronc. Elle dépose tout ce qu'elle a pour vivre. Elle donne de son nécessaire; elle donne un peu d'elle-même. Il y a là un double message, me semble-t-il. D'abord admirons la générosité de cette dame qui donne de son nécessiare. Combien de fois n'ai-je pas vu mes parents donnés un peu de notre nécessaire pour vivre afin d 'aider un voisin mal pris. Il y a là une leçon de charité et de partage dont nous avons été témoin un jour ou l'autre dans nos vies. Ces gestes nous montre la grandeur du coeur humain. Comme Jésus le vendredi saint va tout donner de ce qu'il est pour le monde.

Un autre aspect de l'événement s'impose à nous aujourd'hui. Dans le texte qui suit au chapitre 13 de l'Évangile de Marc, Jésus parle de la destruction du temple de Jérusalem. Au verset 12, 40, Jésus parle des scribes qui dévorent le bien des veuves. Jésus aussi parle de sa mort. N'oublions pas qu'il est à Jérusalem et que demain il donnera tout ce qu'il a pour le monde. Jésus est placé devant ce spectacle où un système religieux pousse même une pauvre veuve à donner de son nécessiare pour vivre. Et pourquoi le donne-t-elle? Pour fairte vivre un termple qui demain disparaitra. Donc pour une cause devenue inutile. 

Notons que Marc ne félicite pas la veuve pour son geste, il le constate simplement.  Ensuite Marc ne parle pas d'une offrande au temple, il dit "elle a tout donné." Dans ce geste Jésus se voit lui-même dans son geste du vendredi saint: Il a tout donné. La veuve vient de poser un geste absurde: donner de son nécessaire pour ce qui va être détruit. Comme Jésus va donner sa vie dans un geste jugé absurde au plan humain. Mais le geste de Jésus sera celui d'une renaissance. Le geste de la veuve est un geste symbolique où symbolisant la mort de Jésus nous dit la renaissance, la nouveauté qu'apportera ce geste. Ne serait-ce pas ce que nous vivons en Église aujourd'hui. Ce geste de mort de la vente et fermeture des édifices religieux, la désertion des chrétiens, l'indifférence ou le manque d'intérêt ne serait-ce pas le signe avant coureur d'une renaissance de la vie ecclésiale par un souffle nouveau de la vie chrétienne. Comme Élie avait dit à la veuve de Sarepta: Jarre namais ne s'épuisera, vase d'huile jamais ne se videra. Nous sommes invités à un acte de foi en celui qui vient remplir nos jarres de farine et nos vases d'huile. C'est ce que nos Eucharisties nous invitent a vivre.  

mardi, 02 novembre 2021 15:12

Les noces éternelles.

Le Seigneur préparera un festin sur sa montagne, nous dit Isaïe 25, 6 sss. Jésus dans l'Évangile compare le royaume des cieux à un festin de noce.  Aujourd'hui, nous faisons mémoire de nos défunts. Je me souviens disons-nous dans notre devise du Québec. Nous nou ssouvenons de ceux et celles qui nous ont précédés et qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui. La vie continue, la vie ne s'arrête pas avec la mort, c'est une nouvelle naissance. comment se vit-elle? Nous le saurons clairement quand nous y serons. Moi, je me prie pas pour les morts, je prie avec eux, je prie en commmunion avec eux,  parce qu'ils sont dans un coeur à coeur avec Jésus Christ et savent mieux que moi ce dont ils ont besoin et aussi ce dont, moi, j'ai  besoin. 

Le Seigneur est mon pasteur, je ne manque de rien, sur des prés d'herbe fraiche, il me conduit. Amen.

 

lundi, 01 novembre 2021 14:29

Notre grande vocation.

Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Mth 5, 48. C'est l'appel universelle à la sainteté. La grande vocation, j'oserais dire l'unique vocation, est celle à la sainteté. Nous sommes saints de par notre nature comme créé à l'image de Dieu et notre vie est un long cheminement pour intégrer le mieux possible cette sainteté, cette image du Créateur. Et Jésus nous a donné le chemin pour vivre ce don merveilleux, les béatitudes. Nous devons apprendre à regarder l'être humain non à partir de son agir, mais à partir de son être. Si nous suivons l'itinéraire de Jésus nous constatons que toujours Il est partie de la personne et non seulement de son agir dans ses rencontres avec les gens. Jésus regarde toujours le verre à moitié plein et non à moitié vide.  L'être humain est souvent blessé ce qui le fait mal agir. être parfait comme le Père, c'est être capable de regarder l'être humain comme un frère ou une soeur et de ses comportements parce parfois l'autre est victime en même temps qu'accusé.  Aujourd'hui fête de la Toussaint, c'est le moment de méditer ces réalités. Les saints ne sont pas tous canonisés ou décédés. Écoutons le Seigneur qui nous accompagne sur notre autoroute de la sainteté. Bonne journée. 

 

samedi, 30 octobre 2021 16:14

Devenir disciple.

Devenez mon disciple, dit le Seigneur, car je suis doux et humble de coeur. Mth. 11, 29. Un élément essentiel de notre vie de chrétien est de devenir disciple du Christ. Un disciple est près du maitre, à l'écoute d'un maitre et qui s'inspire de ses valeurs et de son enseignement. Le disciple n'imite pas le Maitre, il se met à son école, se laisse inspirer par son exemple et son enseignement pour orienter sa vie là où il est planté. Être disciples est aussi le fruit d'une expérience de vie. Il nous faut être disciple avant d'être témoin ou envoyé. durant toute sa vie, Jésus a appelé à être disciple: Venez, je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. Ensuite Jésus les a envoyé. L'exemple est plus important que les paroles. Jésus bâtit son enseignement sur la vie, la nature, sur des choses concrètes et non des théories. Jésus enseigne une sagesse de vie. Si nous voulons être son disciples, plaçons-nous à son école, contemplons son exemple et écoutons son enseignement. 

 

samedi, 30 octobre 2021 16:04

Bonne lecture.

Michel Jean: Tiohtia:ke. Ed Libre Espression. Un roman avec assise historique. L'histoir emontre la vie  d'un autochtone qui par suite d'une enfance pénible fait de la prison et devient un homme de la rue. Avec les années, il 'en sort. L'auteur veut montrer le sort que vivent certains membres des Premières  Nations et qui réussissent à s'en sortir avec l'aide de personnes pas trop  remplies de préjugés. Mais montre surtout  que ces gens réussissent à s'en sortir grâce aux valeurs qu'ls portent et plus grandes que soi. L'auteur nous aide à découvrir les valeurs de son peuple et à diminuer les préjugés trop souvent véhiculés sur ces gens. Bonne lecture. 

 

vendredi, 29 octobre 2021 16:26

Est-il permis?

Dans l'Évangile d'aujourd'hui 29 octobre, (Lc 14, 1-6) Jésus rencontre un hydropique qu'il guérit le jour du sabbat, ce qui scandlise des pharisiens. Il n'a pas le droit de guérir le jour du sabbat. En lisant ce texte j'ai pensé aux jours où ne devions pas travailler le dimanche et enfant je suis allé souvent demander au curé la permission d'entrer du foin le dimanche à cause du danger de pluie. Nous respections bien le jour du Seigneur. Seul Monsieur le curé pouvait nous donner la permission de sauver notre foin du mauvais temps, notre jugement n'était pas bon semble-t-il. Et  Jésus  nous donne une bonne leçon de vie. Qu'est-ce qui est le plus important? La vie ou la loi? La loi est un instrument nécessiare au service de la vie et des personnes et ne doit pas devenir une entrave. elle est un instrument, un moyen et non une fin. La loi doit aussi nous faire prendre conscience du sens des choses er de notre agir et non les contrainde. Dans l'Évangile le Seigneur nous parle toujours du sens des chsoes, de la vie et de notre agir. Il n'y a pas de permis et de défendu. Ce qui modèle notre agir est le contenu le sens des choses et d ela vie, et non le contenant. Bonne journée.

mercredi, 27 octobre 2021 14:35

Je suis le levain. Lc 13, 20.

Nous sommes invités à être le levain dans la pâte de notre humanité. Hier en mangeant mes roties au déjeuner, j'ai essayé de trouver le levain dans ma tranche de pain. Impossible, le pauvre il était tellement bien mêlé à la farine qu'il demeurait invisible. alors je me suis dit: Il me faut être comme ce levain tellement bien mélangé au pain qu'il est introuvable.  Le chrétien est comme le sel de la terre qui donne du goût à la vie, et du levain qui fait lever la vie dans le bon sens. Quand nous trouvons le levain, c'est qu'il est mal intégré et le pain n'est pas bien levé.

Je regarde nos communautés paroissiales, il nous manque du levain, j crois, ou bien on regarde à la mauvaise place. Nos communautés sont séparées en pratiquants et non pratiquants, alors que dans nos mouvements communautaires le levain est inséré dans le groupe. Le levain qu'était Jésus Christ ne se distinguait pas par des pratiques religieuses des gens avec qui il marchait. Il se distinguait pas son approche et ses valeurs. Il faisait lever les foules, il aimait, il pardonnait, il faisait vivre. Comme prêtre, je n'ai pas été préparé à être levain, mais maitre, préparé à faire marcher une paroisse et comme cela ne marche plus, ça devient difficile. Ma prière aujourd'hui est une demande de conversion pour devenir un peu mieux levain et sel pour le monde. Que le Seigneur nous ouvre les yeux et le coeur.

 

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