Spiritualité

Robert Lalonde: D'encre et de chair, voyage chez les bâtisseurs de ponts de la paix. Novalis. Les ouvriers bâtisseurs de ponts de la paix furent mis en marche grâce à l'Institut de formation humaine intégrale de Montréal. On a développé une démarche de formation en vue de faire naitre des bâtisseurs de ponts de paix. L'auteur de ce livre a fait un voyage dans différents pays où cette formation est en opération: Honduras, Congo, Rwanda, Haïti et nous raconte le magnifique travail qui se fait au profit de la paix dans ces pays. C'est vraiment le travail de l'Esprit Saint au coeur de la souffrance   humaine. Des miracles se produisent. Lecture réconfortante. Bonne lecture. 

Je "rends grâce à Dieu, Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment." J'emprunte cette salutation à Saint Paul qui s'adresse à l'Église de Colosse. Quand Paul s'adresse à ses communautés chrétiennes, c'est toujours avec une salution positive et d'action de grâce. Il s'adresse ordinairement aux saints de Corinthe ou de Colosses, il est toujours très positif. Il reconnait en eux l'action de l'Esprit Saint à l'oeuvre au coeur de ces nouveaux chrétiens. Nous devrions apprendre de Paul ce même langage positif dans l'accueil des soeurs et frères en Jésus Christ. Nous sommes toujour splus portés à critiquer ou blâmer et juger les comportements que nous n'aimons pas et au lieu de rassembler, nous divisons. Soyons positifs et ouvrons grand nos oreilles e tnotre oceur pour écouter et aimer. Bonne journée ensoleillée.

Gilles Julien: Une vie comme une course à obstacles. Ed. Libre expression 2020. L'auteur décrit lui-même sa vie donnée au service des enfants malades Une médecine qu'il appelle la Pédiatrie Sociale.. "On apprend pas des enfants qu'on voit comme des adultes en formation, et encore moins des personnes âgées qui s'en vont dans le silence des résidences attendant la mort, écrit-il à la fin de son livre.  Prendre soin des enfants, c'est aussi apprendre  avec eux. L'expérience de ce médecin est extraordinaire et nous garde sur les vrais valeurs du service à la vie. Bonne Lecture.

Dès le point de départ, Marc nous entraine sur une route de conversion. Jésus est en marche. Il traverse le pays jusqu'en Décapole. Quand Jésus se met en marche, il nous invite ailleurs, à nous convertir à quelque chose de neuf. Suivons-le sur cette route.

Des gens lui amène un sourd qui a même de la difficulté à parler. Comme il n'entend pas, c'est normal que son langage soit restreint et difficile.  Ce sont des gens de la communauté qui le conduise à Jésus d'où l'importance de la communauté pour aider les gens en difficulté. Il y a des handicapés, des malades,  qui ne peuvent avancer seuls ou qui ne peuvent rejoindre le Seigneur par leur propre moyen, c'est la communauté qui porte ces gens et les conduit au Seigneur. Dès le départ nous sommes confrontés à l'importance d'être en communauté, c'est là un principal message de Jésus.

L'homme que l'on amène à Jésus est sourd. Il est brimé dans sa capacité de communiquer, d'échanger, de créer des liens. Il est blessé dans une dimension essentielle de sa vie. Les gens demandent un geste de pouvoir: Imposer le mains pour qu'il guérisse. Jésus agit tout autrement. Il conduit l'homme à l'écart de la foule  et touche les parties malades. Il ne fait pas simplement un geste extérieur pour la galerie,  il prend de la salive, symbole de ce qu'il y a d'intime en lui, une force intérieure. Il pose un geste d'amour, de fraternité pour indiquer le sens de sa  mission: guérir l'être humain de ses blessues. Et il dit: Ouvre-toi.

Jésus vient me dire aujourd'hui: Il ne suffit pas d'avoir des oreilles pour entendre, elles doivent être ouvertes. Elles doivent être nettoyées de ce qui empêche d'entendre la voix du Ressuscité en nous. les oreilles entendent et le coeur comprend et fait avancer. Quand Jésus ouvre les oreilles, il nous renvoie à notre propre surdité. Trop souvent nous entendons ce que nous volons entendre. Jésus vient ouvrir nos oreilles pour entendre le cri des nos soeurs et frères en humanité. Parfois nous disons: "J'en ai assez entendu, je ne veux plus rien savoir de toi." Ou encore, "c'est une bande de chiâleux, laissons-les faire." Je suis sourd quand je ferme l'oreille aux cris des gens en difficulté ou mal gommés de la société autour de moi qui expriment leur soif ou leur faim de bonheur, d'être écoutés, reconnus et acceptés comme ils sont. C'est le cri du Ressuscité qui se fait entendre et je fais la sourde oreille. Le Pape François nous invite souvent à écouter, à ouvrir nos oreilles sur les détresses du monde aujourd'hui. Des chrétiens nombreux ont quitté lÉglise et ne pensent pas comme nous, ils questionnent notre façon de faire. Ils sont la voix du Christ qui nous invite à la conversion. La diminution rapide du nombre de prêtres et de religieuses est une parole du Christ qui invite à la conversion. Notre surdité nous garde dans notre façon de faire qui nous éloigne du peuple chrétien. 

Jésus nous place aujourd'hui sur la route de la conversion pour nous aider à ouvrir nos oreilles aux cris de l'homme d'ici aujourd'hui qui est le cri de Jésus Christ. Jésus vient me visiter dans ma propre surdité pour la guérir car c'est lorsque que j'aurai écouté sans détour que j'aurai une parole qui rassemble, rejoint les chrétiens d'ici et fait communauté. C'est là la mission du Christ donnée au monde le jeudi saint. 

Nous avons vécu surtout dans une société et une Église du devoir. Le devoir vient de l'extéreur et les agirs nous sont imposés du dehors. Nous nous souvenons de l'obligation de la messe sous peine de péché, les confessions et beaucoup de comportements imposés. Un jour les gens ne veulent plus de ces obligations et quittent doucement. Ce que cette façon m'apprend est que ma vie doit être conforme aux attentes des autres. Dans les régions où la démocratie prend plus de place, le religieux diminue continuellement. Les chrétiens veulent avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent.  

Vivre selon ses désirs ou la pastorale du désir, c'est reconnaitre que nous ne sommes pas seulement un corps qui a des besoins, mais que nous avons une dimension plus profonde que nous appelons l'esprit. Et l'esprit envoie non à l'exécution de comportement venant de l'extérieur mais à la réalisation profonde de ce que nous sommes des êtres spirituels dans une expérience humaine. Ceci nous renvoie à ce qui y a du sens pour nous, pour nous faire grandir. C'est une piste de réflexion très riche que nous essayerons d'explorer un petit peu.

Philippe Béguerie dans son livre sur l'Eucharistie écrit: Nous sommes passé de l'expression: PEUPLE de PRÊTRES  utilisé par Pierre à une réalité qui est maintenant: UN peuple et des PRÊTRES.  P. 156. L'Église d'aujourd'hui nous oblige à refaire le chemin inverse pour retrouver l'Église de Saint Pierre, 2, 4. C'est ce chemin que Jean-Philippe Auger nous invite à prendre dans son livre sur la conversion pastorale. Il n'y a pas d'avenir possible pour l'Église si nous ne laissons pas l'Esprit travaillé au coeur de l'Église. Quand nous bloquons un cours d'eau la force de l'eau se fraie une chemin à côté et continue par un autre chemin. C'est un peu ce que nous vivons aujourd'hui. L'Esprit travaille toujours au coeur des communautés chrétiennes,  et parfois par un autre chemin que le nôtre, nous avons besoin de nous convertir à cette action de l'Esprit pour travailler avec lui et non contre lui.   "Le renouveau pastoral exige la conversion des leaders."  Ma conviction est que l«'Esprit continue d'appeler des leaders encore aujourd'hui, mais il nous est difficile de les reconnaitre parce qu'ils n'ont pas emprunté le chemin que nous leur avons tracé. Nous sommes invités ensemble sur la route de la conversion.

Jean-Philippe Auger: L'ABC de la conversion pastorale. Novalis. L'auteur nous parle de la conversion pastorale qui découle d'une conversion personnelle. L'auteur nous fait voi rl«,importance d'une conversion personnelle avant d'entreprendre des changements dans L'Église  ou des réaménagements de structure ecclésiale. Il s'agit d'une vision d'Église communautaire qui noua ramène aux sources même de l'Église. Ce devrai tun livre de chevet pour les personnes engagées en paroisse. Bonne Lecture.

Le royaume des cieux est comparable à dix jeunes filles invitées à veiller avec l'époux. Nous sommes invités à rencontrer l'époux divin au quotidien pour des moments de communion avec Lui. Le premier mouvement de toute vie chrétienne est un moment de communion avec Jésus Christ. Nous sommes invités à la communion avec le Christ. Avant d'être envoyés faire connaitre le ressuscité, nous devons d'abord en faire l'expérience au coeur de nos vies. Trop de gens sont envoyés avec des connaissances mais sans une bonne expérience du Christ. Jésus Christ ne se fait pas connaitre à travers des idées si belles soient-elles mais à travers une expérience de vie. Si nous voulons rencontrer l'époux dans notre quotidien, nous devons d'abord l'avoir rencontrer dans notre coeur par une bonne expérience spirituelle.

Cinq jeunes filles ont manqué  d'huile dans leur lampe. Je puis me poser la question à savoir si mes célébrations, mes temps de prière, mes heures d'adoration ont été des expériences qui ont rempli ma lampe d'huile ou non. Si j'y suis allé par habitude, par curiosité, parce que j'aime le curé, etc...   Jésus passe dans ma vie tous les jours sans m'envoyer sa carte de visite pour m'avertir de sa venue. Il passe à travers un voisin, un malade, un intrus, un mendiant, c'est pourquoi il m'invite à resrer en éveil pour le reconnaitre.  Demandons cette lucidité de l'intelligence et du coeur qui permet cette communion quotidienne avec le Christ qui est nourriture et lumière pour la vie.

Benoit Garceau: La voie du désir. Médiaspaul. C'est un essai sur la spiritualité du désir où l'auteur fait la distinction entre le besoin et le désir. Le besoin est extérieur a`nous et le désir intérieur. C'est le passage du dehors au dedans. Comme Jésus nous y invite dimanche prochain. Ceci nous invite à regarder ce que les chrétiens désirent et ce que nous leur offrons et nous comprenons mieux la distance que nos soeurs et frères chré.tiens ont pris face à l'Église. Je ne veux simplemant que vous inviter à lire ce petit volume et à bien le méditer. Bonne lecture.

Et voila pourquoi nous rendons grâce à Dieu: Quand vous avez reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l'avez accueillie pour ce qu'elle est réellement, non pas une parole d'hommes, mais la parole de Dieu qui est à l'oeuvre en vous, les croyants; éctit Paul aux Thessaloniciens. La parole de Dieu n'est pas simplement des mots, c'est quelqu'un qui nous parle, qui communie avec nous parce que Jésus ressuscité est présent dans sa parole comme dans l'Eucharistie. Cette parole est nscrite au fond de notre coeur, elle n'est pas extérieure à nous. Il nous faut donc la laisser monter en nous pour convertir notre agir chrétien et le modeler sur le coeur de Dieu. Nous devons nous réserver du temps de silence pour cueillir en nous les leçons de vie que donne la parole de Dieu.  Un grand message est celui de l'amour.  Bonne journée.