Jos. Deschênes
Le trésor des Augustine.
Josée Ouimet: Dans le secret des voutes. le trésor des Augustnes. Ed Hurtubise. 2021. Très bon roman de l'époque de la guerre mondiale de 1945 où des soldats armés viennent caché un trésor dans les voutes du monastère des Augustines et où les religieuse soignent un soldat allemand donc un ennemi. Histoire bien montée. Il s'agit du volume premier. Bonne lecture.
Pouvoir vs autorité.
Hier soir à la télé, j'entendais parler de pouvoir et d'autorité. Les deux sopnt importants dans la vie d'une société mais surveillons les abus. Le pouvois vient encadre la vie et prendre les décisions importantes pour conserver la qualité de vie. Nous l'avons expérimenté durant la pandémie. L'autorité influence la vie du dedans et permet un vécu et un engagement motivés de l'intérieure et non obligé de l'extérieur. L'autorité est très importante pour assurer la continuité.
Nous avons besoin aujourd'hui de personnes dont l'engagement fait autorité. Les chrétiene ne suivent plus les maitres, mais les témoins, disait Paul V1. Notre Église a besoin aujourd'hui de pasteur, de rassembleurs au coeur de la vie pour donner sens, donner goût à l'engagement chrétien. Nous avons besoin de personnes qui développent un langage communautaire et non de station de service. La situation financière des Fabriques nous oblige à regrouper les Fsabriques paroissiales en de grand ensemble. Cec pose un défi. Que frons-nous des communautés? Ce que j'entends n'est réjouissant. Les gens ont des voitures, ils viennent chercher leur épicerie ici, il viendront ;à la messe ici. L'église est devenu un lieu de service religieux comme l'épicerie dans son domaine. Ainsi les paroisses plus populeuses avalent les moins populeuses et "vole le galère." Demain, il n'y aura plus rien. Si l'organisation ecclésiale diminue et s'apprête à disparaitre, il est urgent de développer un langage communautaire, un langage d'Église et ainsi favoriser une mentalité ecclésiale. Nous nous refusons trop à nous arrêter pour réfléchir. "Du choc des idées jaillit la luière." Bonne journée.
J'ai soif.
Le peuple hébreux dans sa marche au désert se lamente à cause du manque d'eau qui risque de les faire périr de soif avec le bétail. Alors Moïse se rend près d'un rocher sur l'invitation de Dieu et fait jaillir de l'eau pour désaltérer le peuple. Livre des Nombres, 20, 1-13. Ceci rappelle le psaume 42: Mon âme a soif du Dieu vivant quand le verrai-je face à face. Ne serait-ce pas ce que nous vivons aujourd'hui encore. Nous, chrétiens, devons puiser à la source d'eau vive pour répondre à nos besoins spirituels. Cette source est la Parole, l'enseignement et le témoignage de vie du Christ. Il est le rocher qui tient solide notre foi, Il est la source d'eau vive qui rassasie nos soifs. Notre monde ne marche plus dans les pratiques, il vet ce qui fait vivre, ce qui donne du souffle et rend la vigueur à la foi. Quand les chrétiens se tourent vers lÉglise institution, c'est le cri qu'ils lancent: J'ai soif. C'est le cri de Jésus sur la croix: SITIO. Ne lui donnons pas de vinaigre, mais l'eau pure de l'amour, de l'accueil, de la joie, de la justice et de la miséricorde. Bonne journée.
Célébrer, c'est se nourrir. Jn 6, 41-51.
Célébrer, aller à la messe, c'est nourrir sa vie spirituelle et son engagement chrétien. "Je suis le pain vivant descendu du ciel," dira Jésus. C'est pour cela que dans nos célébrations nous parlpons de deux tables; La table de la Parole et celle de l'Eucharistie. Nous venons donc manger, nous nourrir. Quand je vais prendre mon repas, la nourriture me permet de conserver ma santé, de me faire grandir, il en est ainsi quand je vais célébrer ou que je lis un passage de la Parole de Dieu. Je nourris mon être spirituel et mon engagement chrétien. C'est pourquoi le Concile nous a rappelé l'impotance de la Parole dans la célébration des sacrements et dans la vie quotidienne.
Pour le comprendre il s'agit de nous rappeler la rencontre de Jésus avec les deux disciples sur la route d'Emmaüs. Les diciples sont découragés et retournent à leur bateau de pêche. Jésus les rejoint et les nourrit. Il leur donne le sens de l'événement de Pâque. La Parole écllaire l'événement et donne un sens, une signification, donc ouvre un avenir. Ce qui manque beaucoup aujourd'hui à tous ces gens qui se suicident, tuent, blessent autour d'eux, c'est une significatiopn, un sens à la vie, au travail. Paul Ricoeur écrivait en 1966: "Ce dont manque les hommes, c'est de justice, certes, d'amour surement, mais encore plus de signification. L'insignifiance du travail, des loisirs." L'insignifiance conduit au suicide. La parole de Dieu vient donner un sens à la vie. Une femme me disait: Ce qui est merveilleux avec l'Évangile, c'est qu'il m'apprend à me connaitre. Il me fait découvrir qui je suis. Si j'écoute les nouvelles chaque matin, il m'apparait que la Parole na pas passé dans notre monde, elle n'a pas donné sens à la vie. IL y a beaucoup de blessures non guéries.
Dans le livre des Rois, le Seigneur dit à Élie: "Lève-toi et mange car la route est longue.." Et dans l'Évangile, Jésus ajoute: Celui qui se nourrit de ma parole, de ma vie, vivra toujours. La Parole éclaire notre vie vers un avenir qui est plénitude de vie. La route est longue et difficile, nous avons donc besoin d'une bonne nourriture. Ceci vient questionner la place que je donne à la Parole dans mon quotidien? La nourriture que je prends se change en moi et me fortifie, la nourriture de la Parole me change en Jésus Christ et me fortifie. je fais mienne la parole de Jésus qui change mon regard sur les autres, change ma façon d'accueillir les autres avec leurs différences, me fait comprendre les autres au lieu de les juger. J'ai une parole qui sent bon et rassemble. Ainsi la Parole vient nous ouvrir les yeux pour voir comme Jésus qui voit la foi de la Cananéenne, le coeur de Zachée du haut de son arbre. Nous devons retrouver l'importance de la Parole dans nos célébrations et soigner l'homélie qui fat atterrir la parole au coeur de la vie. Il est essentiel de découvrir la richesse du partage de la Parole en petite communauté et même à l'intérieur de nos célébrations. La Parole nous conduit aussi à être positif et en action de grâce pour les dons de Dieu.
S'asseoir à côté de mon frère ou de ma soeur pour célébrer, c'est m'asseoir à la table avec le Christ pour me nourrir de sa façon de voir le monde, de pardonner, d'accuiellir les autres etc .. me nourrir de la parole et de l'Eucharistie, c'est me laisser convertir pour penser comme Jésus, prier comme Jésus, acueillir comme Jésus ... sachant que je suis un être en croissance et que ce sera l'oeuvre de toute ma vie.
Un bon moment de vie.
Hier soir se terminait le festival du bois flotté à Ste-Anne des Monts. Je suis allé me promener sur la première avenue question de voir les artiste à l'oeuvre. Ce fut un bon moment de rencontres, de fraternnité, de communion et de connaissance. Ce fut à mes yeux un beau moment d'Église. La joie trottait sur la route et flottait dans l'espace, les gens se saluaient avec plaisir et les artistes nous expliquaient leur travail. je me disais que le Seigneur devait être content. J'aurais aimé que l'église soit ouverte pour offrir un lieu de silence, de détente, de spiritualité, un petit oasis au coeur du bruit environnant. Paeut être que la pandémie ne le permattait pas, je présume. L'été nous permet de ces moments de communion et de fraternité que nous devons apprécier davantage après ce temps de confinement. J'étais dans l'action de grâce. Le Seigneur était là qui se promenait avec nous et chantait les louanges de son Père. La vie est belle.
Une leçon.
La forêt m'a appris de belles leçons de vie. Un arbre est toujours plus fort dans la forêt que planté seul dans le désert. Il est l'exemple de la force de la communauté. Un être humain est résiste toujours mieux aux aléas de la vie en communauté que seul. La communauté est un lieu d'entraide, de support qui permet de traverser les tempêtes de la vie avec plus de sécurité.
Les arbres poussent les uns à côté des autres dans leurs diversités; ils se respectent dans leur différence. La solidité d'un arbre vient de ses racines. La solidité d'un être humain vient de ses valeurs, de sa foi, de ses charismes. Chaque arbre grandit selon ce qu'il est grâce à la sève de vie qui monte de ses racines.
L'être humain doit aussi grandir selon ce qu'il est à partir de ses valeurs et de ses talents. Les racines d'un bouleau ne peuvent aider les racines d'un sapin à pousser. Il ne peut que l'aider à pousser selon ce qu'il est. De même l'être humain ne peut faire grandir l'autre à partir de ses valeurs mais en respectant les valeurs et les dons d e l'autre. la nature est une magnifique école de vie. Bonne journée.
Une expérience.
J'ai été invité il y a quelque sannées à participer à la confession des jeunes qui se préparaient à la confirmation. Un jeune m.arrive avec une feuille contenant la formule de confession, l'acte decontrition et une séries de péchés dans laquelle il va piger les siens. Je demande à ce jeune du secondaire: Pourquoi viens-tu me voir? Je ne sais pas, me dit-il. IL La religieuse m'a dit de venir vous voir. Il tient religieusement sa feuille et ne sait pas quoi faire avec. Personne ne lui a expliquer pourquoi on lui donnait ce papier. Il n'était pas le seul dans cette condition. Je me suis posé la question: Qu'est-ce que je fais ici? Nous célébrons un sacrement avec quelqu'un qui ne sait pas pourquoi il est là. Est-ce célébrer une sacrement ou le profaner?
J'ai pris douloureusement conscience que nous mettons l'accent sur la quantité sans s'occuper de la qualité. Les jeunes doivent se confesser avant la confirmation même s'ils ne savent pas ce qu'ils font. Ensuite on se pose la question pourquoi les jeunes ne croient plus. Mgr Barbarin dans une conférence explique bien la situation. Il faut cesser de rêver en couleur et mettre du contenu dans nos enseignements et nos célébration et un contenu qui nourrit l'être humain d'aujourd'hui. C'est un gros défis qui est lancé à la formation des prêtres et des religieuses. Nous devons retrouver la force de l'Évangile et devenir des contestataires d'un mouvement religieux qui a perdu son sens face au monde à évangéliser. Il faut redécouvrir que le prêtre et les religieux sont des envoyés en mission annoncer Jésus Christ et la joie de l'Évangile. Mettons-nous dès aujourd'hui sur la route de la conversion. Bonne journée.
La fureur de vivre.
Hubert Reeves: La fureur de vivre. "Ce livre est une invitation à regarder le monde comme un lieu où s'exerce une formidable volonté de vivre, un lieu fécond où ça veut, ça peut, ça évolur, ça coût, ça donne et ça risque." Ce livre nous fait découvrir le pénomène de l'évolution de la vie à travers les aléas de cette évolution. Ça nous donne le goût de vivre. Bonne lecture.
Deux mouvements ...
Jésus vient visiter la famille de Lazare et nous voyons Marie au pied de Jésus et Marthe qui se démène pour préparer le repas. lc 10, 38. Ceci nous rappelle le prologue de l'Évangile de Jean: "Le Verbe était tourné vers Dieu et fut envoyé dans le monde." Voila les deux mouvements de toute vie chrétienne: être tournée vers le Seigneur en vue d'une misison dans le monde. La vie chrétienne est d'abord une vie de communion avec le Seigneur comme Marie au pied de Jésus: Être à l'écoute du Seigneur en nous. "Je serai avec vous jusqu'à la fin." Si le Seigneur nous habite, nous devons être docile à l'écouter. Mais être en communion avec le Christ, c'est partager la mission. Célébrer l'Eucharistie, c'est nous rendre plus haile à vivre la mission au quotidien. La force du ressuscité vient nos ouvrir davantage à sa mission. Communion et Mission vont ensemble. Et la mission, c'est de faire connaitre la présence du ressucité dans notre vie et la joie de l'Évagile. Bonne journée.
