Jos. Deschênes
Une fidélité.
Les première communautés chrétiennes vivaient une triple fidélité: Fidélité à la Parole de Dieu, fisélité aux prière communautaires, fidélité à la communion fraternelle; au retour de mission ils aimaient se rencontrer pour la fraction du pain. L'Eucharistie était la célébration d'action de grâce de leur travail missionnaire. L'ordre dans lequel la bible nous présente ces fidélités est importantes.
Notons que la première fidélité était celle liée à la Parole de Dieu. C'est la Parole qui convoque, rassemble, convertit et met en état de célébrer. La Parole nous met en contact avec le Christ, avec sa mission, nous fait vivre une expérience vitale du ressuscité et permet ainsi de célébrer. Nous sommes envoyés en mission et le Christ accompagne et forme ses missionnaires par sa Parole. La Parole n'est pas d'abord dans le livre mais dans le coeur des chrétiens. J'acocmpagne depuis plus de dix ans des groupes de partage de la Parole et nous découvrons comment la Parole monte du coeur des gens. La parole que l'on lit est un envoie pour permettre de découvrir un vécu de la Parole dans le coeur des personnes. Ces gens découvrent le goût de célébrer ensemble en communauté mais sont parfois rebutées par le style actuel de célébration.
Ils étaient fidèles à la prière, ces moments de communion profonde avec le Christ. La prière avant d'être des mots est un état d'intimité avec le Ressuscité. La prière personnelle est souvent un état de communion silenceuse avec Jésus Christ. Doucement nous y arrivons sans le rechercher, simplement en se laissant baigner du silence qui nous entoure. Simplement se laisser regarder par le Christ.
La charité fraternelle su rle terrain est la mission donnée par Jésus, c'est le lavement des pieds, c'est la défense du pauvre et du sans voix, Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est moi que vous le faites. Ce qui se vit beaucouo aujourd'hui dans les services communautaires et les oeuvres caritatives qui couvrent le Québec aujourd'ui. Tout cela c'est l'Eucharistie vécue sur le terrain, il ne nous reste qu'à faire le pas vers le goût de se réunir pour célébrer en Église ces eucharisties quotidiennes et faire Église ensemble. Bonne journée.
Sur l'autre rive.
La foule qui avait bien mangé au pique-nique de Jésus s'est retrouvée seul, Jésus était disparu. Ils le trouvèrent srur l'autre rive. La foule était restée au niveau du miracle et Jésus était sur une autre rive, celle de l'amour et de la gratuité. Jn 6, 22-29. La foule cherche Jésus parce qu'ils ont bien mangé, ils ont vu un miracle. La foule est toujours à la recehrche du merveilleux mais Jésus n'est pas là. Il est sur l'autre rive. la foule ne cherche pas Jésus pour lui-même, elle le cherche pour le merveilleux. Quand il n'y a plus de merveilleux, il n'y a plus de foule.
L'oeuvre de Dieu est que vous croyez en celui qu'il a envoyé et non dans des miracles ou du merveilleux. C'est la question que Jésus vient me poser ce matin: Sur quelle rive du lac suis-je? La rive du merveilleux ou celle de l'amour et de Jésus?
Sur l'autre rive.
La foule qui avait bien mangé au pique-nique de Jésus s'est retrouvé seul, Jésus était disparu. Ils le trouvèrent srur l'autre rive. La foule était resté au niveau du miracle et Jésus était sur une autre rive, celle de l'amour et de la gratuité. Jn 6, 22-29. La foule cherche par ce qu'ils ont bien mangé, ils ont vu un miracle. La foule est toujours à la recehrche du merveilleux mais Jésus n'est pas là. Il est sur l'autre rive. la foule ne cherche pas Jésus pour lui-même, elle le cherche pour le merveilleux. Quand il n'y a plus de merveilleux, il n'y a plus de foule.
L'oeuvre de Dieu est que vous croyez en celui qu'il a envoyé et non dans des miracles ou du merveilleux. C'est la question que Jésus vient me poser ce matin: Sur quelle rive du lac suis-je? La rive du merveilleux ou celle de l'amour et de Jésus?
Sur l'autre rive.
La foule qui avait bien mangé au pique-nique de Jésus s'est retrouvé seul, Jésus était disparu. Ils le trouvèrent srur l'autre rive. La foule était resté au niveau du miracle et Jésus était sur une autre rive, celle de l'amour et de la gratuité. Jn 6, 22-29. La foule cherche par ce qu'ils ont bien mangé, ils ont vu un miracle. La foule est toujours à la recehrche du merveilleux mais Jésus n'est pas là. Il est sur l'autre rive. la foule ne cherche pas Jésus pour lui-même, elle le cherche pour le merveilleux. Quand il n'y a plus de merveilleux, il n'y a plus de foule.
L'oeuvre de Dieu est que vous croyez en celui qu'il a envoyé et non dans des miracles ou du merveilleux. C'est la question que Jésus vient me poser ce matin: Sur quelle rive du lac suis-je? La rive du merveilleux ou celle de l'amour et de Jésus?
Sur l'autre rive.
La foule qui avait bien mangé au pique-nique de Jésus s'est retrouvé seul, Jésus était disparu. Ils le trouvèrent srur l'autre rive. La foule était resté au niveau du miracle et Jésus était sur une autre rive, celle de l'amour et de la gratuité. Jn 6, 22-29. La foule cherche par ce qu'ils ont bien mangé, ils ont vu un miracle. La foule est toujours à la recehrche du merveilleux mais Jésus n'est pas là. Il est sur l'autre rive. la foule ne cherche pas Jésus pour lui-même, elle le cherche pour le merveilleux. Quand il n'y a plus de merveilleux, il n'y a plus de foule.
L'oeuvre de Dieu est que vous croyez en celui qu'il a envoyé et non dans des miracles ou du merveilleux. C'est la question que Jésus vient me poser ce matin: Sur quelle rive du lac suis-je? La rive du merveilleux ou celle de l'amour et de Jésus?
Vous en êtes les témoins.
Vous en serez les témoins, nous dit Jésus Christ. Nous sommes envoyés comme témoins du ressuscité dans le monde. C'est notre mission de croyants. Un témoin est quelqu'un qui laisse passer le Christ à travers son être et son agir. Un témoin est quelqu'un qui prend par la main et conduit à Jésus Christ par attirance et non par obligation. Un témoin ne défend pas une doctrine ou des façons de faire, mais laisse découvrir quelqu'un qui est AMOUR. Jésus ressuscité est là présent au coeur de la vie de tout être humain. Il s'agit simplement de le faire découvrir pour que les chrétiens apprennent à vivre en communion avec Lui. Jésus ressuscité est une présence, une force dans ma vie, ceci ne s'explique pas avec des mots, mais se vit et se révèle. Un témoin donne le goût de Jésus Christ. Soyons témoins de Jésus Christ avons-nous chanté. Bon dimanche en témoin.
Tu es ma soeur et mon frère.
Jésus vient bavarder doucement avec nous ce matin et il nous dit en Mathieu 12, 46: Tu es mon frère, tu es ma mère, ma soeur. Jésus fait partie de ma famille, de ma vie. Je peux ne pas y croire, je peux le laisser de côté, lui sera toujours là prêt à m'accueillir le jour où je me tournerai vers Lui. Il est mon grand frère et ce que j'aime de lui, c'est qu'il me respecte dans mon cheminement, mes doutes et ma foi fragile. Il est là au détour du chemin lorsque je fais un faux pas pour me soutenir. Nous devons nous convertir au Dieu présent au oeur de nos vies. Le ciel est là à l'intérieur de nous et le Seigneur y habite. Il n'est pas en l'air assis sur un nuage, les pattes dans le vide pour nous surveiller. Il est sur la même route que moi et vit avec moi les mêmes espérances, les mêmes déceptions. Il est force au coeur de ma vie. Aujourd'hui laissons le Seigneur nous dire: Tu es ma soeru, tu es mon frère, tu es ma mère, tu es mon père. Bonne journée.
Go, à la boulangerie.
Jésus se retrouve dans le désert avec une foule immense et le panier de pique-nique est vide. Les disciples sont bien embêtés. La batterie du cellulaire est à plat et aucun transport en commun pour ramener cette foule à la maison. Il y a un jeune garçon avec cinq pains et deux poissons, mais c'est très peu pour tant de monde.
À l'époque de Jésus, les enfants n'avaient pas d'importance. Nous sommes devant une situation très inspirante pour nous. C'est l'enfant qui permet de nourrir la foule. Comme me disait quelqu'un: c'est l'envers du bon sens. Est-ce que c'est mieux aujourd'hui? Comment écoutons-nous les jeunes? Comment écoutons-nous les pauvres? Je viens de terminer la lecture d'un livre sur la vie des filles mères et des orphilinats au Québec. La mentalité n'était pas meilleure qu'au temps de Jésus. Le message de cet Évangile n'est pas il me semble le miracle de la multiplication des pains, mais un message de changer de mentalité. Un message de descendre de nos "grands chevaux" d'adultes pour écouter les personnes. Les enfants sont de grands évangélisateurs par leur émerveillement et leur absence de préjugés. "Si vous ne redevenez comme des petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume." Le royaume de Dieu appartient aux enfants et à ceux qui leur ressemble, dira encore Jésus. Il ne s'agit pas d'imiter l'enfant, mais de nous inspirer de sa simplicité pour avancer. Combien d'enfants sont morts dans leur coeur, dans leur être intérieur parce que n'avons pas appris à les écouter. Adultes, ils feront des coups pendables parce qu'ils ont été punis au lieu d'être éduqués. Jésus nous demande de changer de mentalité.
Etonnés!
Je suis de plus en plus étonné en lisant les Actes des Apôtres de voir deux Églises qui s'affrontent. C'est l'image des divisions actuelles entre Églises. Les apôtres restés à Jérusalem sont confrontés aux grands prêtres et aux puissants religieux du temps. Ceux-ci veulent les empêcher de prêcher parce qu'ils ne pensent pas comme eux. Pourtant ils croient et prient le même Dieu. Ce ne sont pas des Églises, ce sont des systèmes religieux. Quand j'étais vicaire à Gaspé, nous avions d'autres religions et le peuple travaillait ensemble, mangeait ensemble, fêtait ensemble; j'ai particié à des célébrations avec les pasteurs anglicans, le problème n'était pas à notre niveau. Pourquoi se battre sur des façons de faire alors que nous croyons tous au même Dieu? Pourquoi n'y a-t-il qu'une religion qui a la vérité? La question majeure pour moi est de voir à quel niveau se fait la différence. Les apôtres comme le Christ ont lutté contre un pouvoir religieux qui les a malmenés. Ce matin ma prière est que nous revenions à l'essentiel et que nous cessions ces chicanes de clacher. Amen.
Découvrir une nouvelle création. Lc 34, 35-48.
Jésus rend une petite visite impromptue à ses disciples apeurés. Ceux-ci demandent des preuves pour croire. Au temps de Jésus, la résurrection devait se vivre à la fin des temps, c'est la multitude qui ressuscitait et les gens ressuscitaient avec leur corps. Et voila que Jésus s'amène deux jours après sa mort, il ressuscite seul et n'a pas de corps. Donc c'est invraisemblable. Il est normal qu'ils demandent des preuves. C'est pourquoi aussi, on insiste sur le tombeau vide. Le corps ressuscite, donc le tombeau doit être vide. C'est ainsi que Jésus leur montre ses plaies et mange devant eux. les disciples snt en face d'une nouvelle création et ils ont peine à croire.
Le plus embarrassant pour eux et pour nous est que Jésus dira: À vous d'en être témoin. Comment peuvent-ils être témoin s'ils ne croient pas? Comment être témoin si nous n'avons pas foi en la résurrection.? Pour être témoin, il est nécessaire de faire une expérience personnelle au niveau du coeur. Les disciples sont au niveau intellectuel, niveau des connaissances et ils ont besoin de faire un chemin intérieur au niveau du coeur. Comment pourraient-ils amnener les autres à croire s'ils n'ont que des énoncés théoriques et non une expérience personnelle à donner? Il s'agit moins de parler de Jésus que de "dire" Jésus par un agir quotidien. Ceci est très important pour nous dans notre contexte de société et d'Église. Notre monde a un urgent besoin de témoins. Des femmes et des homes qui font découvrir quelqu'un de présent au coeur de nos vies et non des explications théoriques. La vie, le témoignage parlent plus forts que les mots.
Méditons bien l'attitude de Jésus, elle est un exemple extraordinaire pour notre démarche d'évangélisation. Jésus s'arrête au milieu des apôtres qui n'ont rien compris et sont enfermés derrière des portes closes. Il les rejoint là où ils sont pour cheminer avec eux. Il ne porte pas sur eux de jugements négatifs ou de reproches; il part des Écritures et leur fait comprendre le sens des événements passés. Il part de leur besoin, de leur incompréhension, leur doute pour les conduire plus loin. C'est l'attitude du pasteur qu'il nous enseigne. Il nous dit d'aller vers les autres pour les rencontrer là où ils sont et prendre la route avec eux sans reproche ou jugement. Trop souvent nous sommes négatifs devant la société surtout vis-à-vis les jeunes. On dit souvent: Le monde ne croit plus à rien, il a tourné le dos à Dieu, il ne pratique plus, etc .. Ce regard négatif est un mauvais départ pour un chrétien qui veut faire rencontrer le Christ.
Le premier mouvement de jésus est d'être à l'écoute des siens. Vous avez besoin de preuve? Voici. Vous n'avez pas compris, alors il part des Écritures et les instruit. Il ne dit pas ce qu'il faut croire, mais le sens des événements et ceci conduira à la foi. La mort est une nouvelle création, une nouvelle façon d'être présent au monde. Et ceci se découvre à travers des témoins et non des théories. Méditer cette attitude de Jésus est une urgence pour nous: Être à l'écoute de la Parole et l'Écoute du monde, les deux sont inséparables. Peut être aurons-nous besoin de mettre nos doigts dans ses plaies et elles sont vivantes autour de nous en ce temps de confinement. Quand je communie soit à l'Eucharistie ou à la Parole, je communie à celui qui me dit; À TOI, D'EN ÊTRE TÉMOIN et je suis avec toi pour t'aider à le vivre.
