Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 22 septembre 2020 14:57

Quel est votre avis? Mth 21, 28-32.

On dirait que Jésus fait exprès pour se créer de l'embarras. Aujourd'hui, il rencontre de bons messieurs de la religion: des pharisiens et de bons vieux pratiquants et il se permet de leru donner une leçon de vie. En leur disant à la fin du texte que les prostituées seront avant eux dans le paradis, Jésus ne s'attire pas les bonnes grâces de spharisiens.  Si Jésus nous disait cela aujourd'hui, quel serait notre avis? Il leur adresse une parabole. La parabole est un récit qui nous inclut dans le texte, les participants de la parabole, c'est chacun de nous. C'est dans cet esprit que nous devons lire les paraboles. 

Un homme avait deux fils. Dieu le Père a deux fils, les juifs -peuple choisi- et les autres. Il demande au premier d'aller travailler à la vigne, il répond NON, pas intéressé mais pris de remord, il y alla. Le second répond OUI, mais n'y alla pas. À votre avis lequel a fait la volonté du maitre. Ceci nous rappelle la rencontre avec la Samaritaine, l'autre qui n'est pas choisie, la païenne qui est loin du système religieux du temps, mais qui alla travailler à la vigne poussser par une élan d'amour. Nous pensons aussi à Zachée chez qui Jésus va manger et qui répond OUI à l'invitation de se convertir. Alors que les pharisiens grand manitou religieux qui pensent avoir dit OUI seront devancés par les samaritains et les Zachée.

Quel est votre avis, nous dit Jésus aujourd'hui. Pensons à tous ces gens qui au quotidien dans ce temps de pandémie, visitent les malades, les personnes seules, portent à manger à ceux qui ont faim, mais ne vont jamais à l'église. Pensons aux gens de même sexe qui pnt contracté mariage et qui ne se sentent pas chez eux dans l'Église. Pensons à tous ceux et celles qui ont quitté l'Église pour chercher ailleurs une fome de religion qui répond à leur besoin. Quel est votre avis? Jésus vient questionner notre mentalité et notre vision de chrétien face à notre monde. Jésus vient nous ramener à l'essentiel. 

Notons que le Père envoie à la vigne, il n'envoie pas planter la vigne, elle est déjà là. Il s'agit simplement d'en prendre soin. Ce n'est pas notre vigne, mais celle du Père. J'entends souvent les gens dire que les chrétiens d'ici ne connaissent pas Jésus Christ, qu'il ne savent pas prier. C'est exactement ce que Jésus nous dit: Allez à ma vigne, allez leur dire mon amour, leur faire découvrir qui je suis pour vous. Si la vigne était idéale, le Père n'aurait pas besoin d'envoyer des ouvriers.  Quel est votre avis? Quel regard posez-vous sur notre monde ou notre Église aujourd'hui? Est-ce que notre Église est un lieu de pratiques ou un lieu de vie d'abord? Le Seigneur ne veut pas que nous bâtissions notre vigne à notre façon et selon nos volontés, mais que nous prenions soin de SA vigne. Notre travail comme envoyes à la vigne doit s'inspirer de l'enseignement de Jésus, de son témoignage de vie. Si nous voulons être de bons vignerons, nous devons être d'abord des gens de communion avec le Christ et les uns avec les autres.   Nous sommes envoyer à la fécondité de notre vie chrétienne. La foi ne se mesure pas à l'aune des pratiques ou des actions, mais à l'aune de la fécondité du coeur, de l'écoute et du témoignage de vie, à l avérité de notre réponse. Comme nous dit Saint paul: Que votre OUI soit OUI et votre NON soit NON.

Notre communion au christ aujourd'hui dans sa Parole ou dans l'Eucharistie sera un moment pour tester notre OUI. Jésus nous dira: Faites ceci en mémoire de moi,  et ce faites ceci est le soin de la vivgne. "Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent." Amen.

lundi, 21 septembre 2020 14:56

Les Gémeaux.

Hier soir, je regardais les Gémeaux à la télé. Je pensais à toutes ces mamans qui ont donné naissance à des "trallés" d'enfants parfois au risque de leur vie et même plusieurs y ont laissé leur vie.  je pensais à tous ces hommes qui nt travaillé dans les chantiers dans des conditions insalubres comme mes frères l'on vécu. Je pensais à tous ces enfants qui meurent de faim aujourd'hui encore parce des millionnaires entassent les sous dans les paradis fiscaux. Je me disais  tous ces gens n'auront pas de gémeaux sur la terre, mais j'espère que le Seigneur a pour eux un beau gémeau dans son paradis.

 

lundi, 21 septembre 2020 14:19

Une belle page à méditer.

Ce matin, la liturgie nous fait écouter Saint Paul qui s'adresse aux Philipiens. Mais les Philipiens sont loin de nous, alors disons qu'il s'adresse aux Gaspésiens. Chers chrétiens de la Gaspésie, du Québec, votre vocation baptismale vivez-là dans l'humilité, dans la douceur, la patience, supportez-vous les uns les autres et gardez l'unité. A chacun d'entre vous , la grâce a été donnée selon la mesure du don de l'Esprit Saint. Parmi vous, il y a des apôtres, des témoins de l'amour du Christ, des prophètes, des pasteurs et des personnes qui ont le don de l'enseignement. Ces dons vous permettent de veiller à l'organisation du corps du Christ, au rassemblement des communautés chrétiennes jusqu'à ce que nous parvenions à l'état de l'homme parfait.

Saaint Paul nous rappelle ce matin une grande réalité de notre vie d'Église: L'Esprit Saint a déposé dans nos communautés chrétiennes tous les dons dont nous avons besoin pour assurer la vitalité de la vie chrétienne. Nous avons des prophètes, nous avons des prêtres et des pasteurs pour rassembler en communauté. Nous sommes invités par l'Esprit à développer ces charismes incrits au coeur de nos communautés et de les rendre responsables de la vie communautaire. Saint Paul nous dit que ces dons furent déposés en nous pour que soient vécus les ministères pour bâtir le corps du Christ. 

Si nous regardons toout ce qui se vit de services de la charité dans nos communautés, nous y voyons bien l'oeuvre de l'Espprit. Surtout en ce temps de confinement, les chrétiens sur le terrain ont développé un sens de l'entraide, de la charité au quotidien qui révèle bien l'action de l'Esprit au coeur du quotidien chez-nous. La messe ne se célébrait plus dans les églises, mais se vivait sur le terrain au quotidien. Le Faites ceci en mémoire de moi  était très vivant. Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens était là sous nos yeux chaque jour. Le mot "messe" vient du latin "mittere" qui signifie ENVOYÉ. Célébrer l'Eucharistie, c'est être envoyé sur le terrain témoigner du Christ et devenir pour les autres le Bon Pain de Jésus Christ.

Ce matin, je veux faire monter un chant d'action de grâce pour toutes ces personnes qui ont semé de la joie, de la sécurité, de la bonté autour d'eux. Vous êtes le Corps vivant de Jésus Christ qui mettez en exercice les forces de votre baptême.  Vous ne le saviez peut être pas, je veux vous le dire ce matin.  Et ensemble découvrir que nous sommes l'Église du Christ remplie de tous les charismes dont nous avons besoin pour vivre et célébrer l'Évangile de Jésus Christ. Bonne journée.

dimanche, 20 septembre 2020 17:52

La pandémie a déposé quoi en moi?

J'écoute beaucoup à la télévision les gens qui nous disent ce que le temps de pandémie a déposé en eux.  Privé de l'agir, ils ont découvert la qualité de leur vie, la valeur des rencontres, pour plusieurs ils sont passés de l'efficacité à la fécondité. Ils ont découvert la richesse de la vie de famille, des relations avec leurs enfants. En un mot, ils ont mieux découvert l'essentiel. 

J'ai écouté sur interent et lu des articles sur la vie en Église au temps de la pandémie. J'avais l'impression que  nous avions vécu un vide. Nous n'avions plus de messe, de sacreemnts et nous sommes heureux de retrouver nos messes comme avant. Ce temps ne nous a pas permis de découvrir d'autres façons de prier, de célébrer; j'ai rarement vu des sugestions pour redécouvrir de l'intérieur la vie chrétienne au quotidien. C'est une question auquel je suis confronté actuellement.

Ce temps de confinement où les célébrations de grandes dimensions sont impossible me permet de découvrir des façons personnelles de prier et de célébrer selon mes besoins ma communion avec mon Deu. Je n'ai pas à copier des modèles de célébraitons comme celles vécues dans les rassemblements du dimanche, mais à créer mes propres façons de rencontrer le Seigneur. Je dois apprendre à être fécond dans ma vie de prière et de célébration. Avons-nous vécu ce temps de confinement comme un temps vide d'attente que nos célébrations reviennent plutôt que comme un temps riche de découverte de la fécondité de notre vie?

 

samedi, 19 septembre 2020 14:22

Une leçon de la Pandémie.

Hier soir, j'écoutais avec beaucoup d'intérêt l'émission "Y a du monde à messe" et une leçon de la pandémie nous fut présentée: Ensemble. C'est à dire ce besoin humain d'être ensemble, ce besoin d'être avec d'autres. Plusieurs artistes ont pris conscience de l'importance de ne pas seulement faire ou produire, mais d'être et de vivre.  La pause de la covid-19 nous a révélé comment nous sommes pris dans l'engrenage d'un système de production et que nous oublions souvent la vie et la queslité des relations humaines.

Cela m'a rappelé le livre d'Albert Jacquard: Mon utopie où il montre que nous vivons dans une société ou l'être humain est d'avantage un objet qu'un sujet. L'être humain objet est jugé sur son efficacité, son rendement et lorsqu'il n'est plus utile, il est tassé. Il est un moyen de faire vivre un système et souvent d'enrichir les plus riches.  Il a beaucoup de devoirs mais pas trop de droits. Par contre dans une société où l'être human est sujet, il est une personne membre d'une communauté humaine donc en relation avec d'autres. L'être humaon n'est pas seulement efficace, mais fécond. Des pas importants ont été fait dans la société avec les décrets sur les droits des personnes, mais un chemin reste encore à faire. Le temps de pause de la pandémie npus a permis d'en mesurer l'importance et les bienfaits pour tous que nous sommes sujet de la société.

Cette réflexion m'a conduit à une autre piste de méditation. Je me suis demandé si les chrétiens en Église appartenaient à l'Église ou s'ils étaient l'Église comme nous dit Saint Paul. Est-ce que les baptisés sont des objets qui viennent à la messe, paient leur dîme et suivent les règles imposées? Est-ce qu'ils sont l'Église responsables des décisions qui le sconcernent? Nous venons de recevoir deux documents de Rome qui me laissent pantois. La désaffection maissive de la pratique religeuse et l'engagement aussi massif des chrétiens dans les oeuvres humanitaires comme nous le constatons au temps de la pandémie est une parole que nous devrions davantage lire et méditer?  Sommes-nous l'Église ou si nous appartenons à l'Église? C'est la question devant laquelle je suis depuis 70 ans. Lors d'un congrès Lacordaire à Rimouski, un conférencier nous avait citer la parole de Paul: "Vous êtes l'Église."  Nous sommes l'Église? Qu'est-ce à dire?  

 

vendredi, 18 septembre 2020 14:57

Une histoire d'amour.

Hier, Monsieur Luc nous présentait une amoureuse venue au pied de Jésus. Aujourd'hui, lc 8, 1-3, nous présente plusieurs femmes aux trousses de Jésus. Dans l'Évangile de Luc, les femmes ont joué un grand rôle dans le ministère de Jésus. N'oublions pas qu'elles furent les premières à annoncer la résurrection. Nous savons tous cela. Ce qui me questionne, c'est la lenteur des Églises à reconnaitre ce ministère féminin dans l'Église. Certaines Églises font des percées intéressantes mais je crois que la faiblesses de ces avancées consiste a`imiter le ministère de l'homme. Il me semble que le ministère de la femme  est différent de celui de l'homme, aussi important et complémentaire. J'en ai déjà parlé et j'y reviens encore parce que cela m'apparait primordial pour l'avenir de l'Église. S'il n'y avaitpas de femmes dans l'Églsie au Québc et en Europe, l'Église n'existerait plus. Pensons-y bien.

 

vendredi, 18 septembre 2020 14:31

Le commandement de Dieu.

"Le commandement de Dieu est un mouvement qui nous pousse de l'intérieur et non une obligation qui vient de l'extérieur et oblige à agir." Le commandement de Dieu donné par Jésus est bien exprimé dans les béatitudes. Celles-ci sont une invitation à agir selon notre être intérieur. Heureux es-tu si tu t'engages sur le chemin de la paix, sur le chemn de la justice. Les commandements de l'ancien Testament sont davantage un ordre à exécuter. "Tu ne voleras pas, tu ne commettras pas .." On peut se demander si ces commandements ne sont pas davantage les commandements de Moïse et du peuple à partir de leur compréhension de Dieu. Le commandement de l'amour est comme un aimant attiré vers le fer, l'être humain est attiré par le divin qui l'habite et le pousse à se coller sur le Christ pour agir selon la qualité de son être.

Je lisais ce matin une lettre impressionnante d'un journaliste aux personnes qui luttent contre l'obligation du port du masque. Ce texte reflétait le commandement de l'amour de Dieu: agir pour se préserver soi-même et préserver les autres. Il s'agit d'un mouvement venant d'en dedans et non d'une loi extérieure. C'est dommage qu'il faille toujours des lois pour obliger des êtres raisonnables à agir dans la ligne de leur être. Ce n'est pas la loi extérieure qui m'oblige à agir de telle façon, mais la qualité de mon être humain et chrétien. J'entends de bons chrétiens dirent: Ces gens-là ne croient en rien, n'ont pas la foi." Alors peut être, mais posons-nous la question pourquoi ne l'ont-ils pas, et l'ont-ils déjà eu? Spinoza disait: "Ne pas juger, ne pas détester, ne pas condamner, mais comprendre. Aimer selon Jésus Chirst  c'est vouloir comprendre avant de condamner. Que cela est long à entrer dans nos caboches et dans nos coeurs. Bonne journée. 

 

jeudi, 17 septembre 2020 14:56

Une amoureuse.

Ce matin, dans l'Évangile de Luc, 7, 36-50, une amoureuse vient se placer aux pieds de Jésus pour lui baigner les pieds de parfum et les essuyer de ses cheveux. L'Évangéliste parle d'une pécheresse, je préfère parler d'une amoureuse, d'une femme remplie de respect et d'amour pour son Seigneur. Il s'agit d'une femme libre devant les lois de son temps, c'est une femme de coeur.  L'accueil que le Seigneur lui fait doit inspirer notre agir pastorale. La qualité de l'accueil que nous réservons aux gens en dit long sur notre capacité de pasteur parce que nous sommes tous et toutes pasteurs de par notre baptême. La qualité de notre accueil en dit beaucoup plus sur nous que la pâté dans notre assiette.

 

jeudi, 17 septembre 2020 14:33

Une pause.

Mon père était menuisier-charpentier et je l'ai souvent vu préparer avec soin une petite planche, que nous appelions une "plintre", pour terminer le bas d'un mur. Il prenait les dimensions avec précision, coupait son morceau avec autant de précision, la varlopait pour qu'elle soit bien unie et blanche, passait un robot spécial pour y faire une décoration et lorsqu'il posait son morceau, il "fitait" à merveille; tout était à point. Et ce n'était qu'un simple morceau de bois.

Ce geste m'a souvent questionné  comme prêtre surtout quand les jeunes venaient me dire à l'issue de la messe: "Jos, on comprend pas ce que tu nous dis, parle-nous, explique-nous dans des mots que l'on comprend."   Je repensais à mon père qui ajustait son morceau de bois sur l'endroit où il devait être mis; et moi, j'avais la Parole de Dieu à faire comprendre et je ne m'occupais pas des personnes à qui je m'adressais. J'ai du pédaler de reculons, mettre à la poubelle bien des feuilles de savantes théories pour retrouver un langage plus adapté aux besoins des chrétiens d'ici. J'avoue que ce n'est pas facile: Chassez le naturel et il revient au galop. J'avais étudié à l'Université, j'étais connaissant. Alors je suis allé à la messe dans les bancs comme on dit pour écouter les homélies et me demander avec quel message je pars pour la semaine. Et j'ai compris.

Je suis revenu à l'image de mon père et j'ai essayé de prendre les dimensions des chrétiens en face de moi. La vie est une école, si nous savions écouté et nous laisser séduire -comme dirait le prophète Osée-  parce que Jésus parle par le monde autour de nous. La nature et le monde sont l'Université du Dieu Bon. Un jour quelqu'un s'était endormie durant mon homélie, je fais signe à son voisin, il me répond: C'est toi qui l'a endormi, réveille-le maintenant. Bonne journée.   

 

mercredi, 16 septembre 2020 13:58

L'intolérance ...

Je lisais hier soir avec beaucoup d'intérêt le dernier numero de la revue des chevaleirs de colomb. L'article de l'aumônier suprême m'a intéressé et posé une question. D'abord le titre m'a interrogé: L'intolérance de la religion. La religion est intolérante et l'article nous parlait de l'intolérance face à la religion. La traduction m' posé question, ai-je raison? je ne sais pas. L'article nous palre de l'intolérance face au phénomène religieux aux États-Unis et dans le monde. Au Québec nous pourrions ajouter aussi l'indifférence face aux Églises.  Et L'aumônier suprême donne sa façon de répondre à cette intolérance que je me plais à vous partager. 

Notre première impulsion est peut-être de réagir avec colère: cependant la colère n'apporte jamais l'espoir et la guérison, mais seulement davantage de divisions. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à vaincre la haine par l'amour, le mal par la bonté et la division par la paix. En effet nos paroisses et nos conseils de CdeC doivent donner l'exemple de ce dont notre société a désespérément besoin aujourd'hui: La capacité de discuter de sujets difficiles et de décider de questions sensibles sur la base des faits, du respect mutuel et d'un esprit de  tolérance authentique. Cette réponse, nous devrions la méditer longuement. 

L'intolérance face à la ou les religions est pour moi une conséquence et nous devons nous demander: POURQUOI? Nous ne nous posons pas assez souvent cette question: Pourquoi les chrétiens réagissent ainsi. Pourquoi cette intolérance ou indifférence face aux religions? Aujourd'hui j'écoute parler les chrétiens autour de moi, je sens de la colère et de l'intolérance et ils me disent pourquoi. Je lis beaucoup de souffrances, d'incompréhension, de malentendus. Une chose qui revient souvent est le pouvoir et le contrôle sur la vie des gens d'une part et pourquoi nous avoir conté autant de mensonges (menteries). Je perçois une grande souffrance chez plusieurs. C'est pourquoi je trouve la réponse de l'aumônier très pertinente. A cause de cette blessure et de l'incompréhension de part et d'autre, les chrétiens ont balancé le "bébé avec l'eau du bain" et souvent cette réaction beaucoup trop forte est celle de l'impuissance devant le pouvoir. L'Épitre de Paul aux Corinthiens: L'hymne à l'amour devrait nous inspirer pour notre agir chrétien. 

La communauté chrétienne en communion d'esprit et de coeur avec son PASTEUR, et j'insiste sur le mot PASTEUR que nous n'avons pas appris à vivre avec les couleurs de l'Évangile, devrait être un foyer d'amour, d'accueil, de compréhension et de guérison. Nous n'avons plus de communauté mais seulement une assemblée liturgique de personnes agées.  Notre urgence est de rassembler les gens de chez nous en  communautés de petites tailles où il fait bon vivre, se retrouver ensemble et s'entraider à grandir comme chrétiens et êtres humains.  Les Chevaliers de Colomb, les communautés religieuses, les groupes de prières, les bons chrétiens du dimanche devraient être sur la ligne de front aujourd'hui en vue de faire découvrir une authentique vie chrétienne et non seulement une vie liturgique. Nous sommes trop souvent sourds aux cris de nos frères et soeurs en humanité.   

 

 

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