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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

samedi, 16 mai 2020 14:18

Une ou deux questions.

On m'a posé une question: Qui est Dieu pour toi?   J'ai répondu par une autre question: Connais-tu le président des États Unis? coonais-tu le  président de la France? Bien oui, je les connais de nom comme tout le monde, mais je n'ai jamais diner avec eux. Alors je lui dis: Tu connais bien ton père, ou un professeur qui t'a marqué et fait avancé? Alors quelle est la différence de relation avec ces personnes? Ce n'est pas la mêmme chose, me dit-il. Je connais les uns par la télévision, connais de nom, mes parents ou mon professuer, c'est très différent.

Je lui dis C'est la même chose pour Dieu. Autrefois, je t'aurais  donner une réponse intellectuelle que j'avais apprise dans mon petit catéchisme, un énoné théorique. Cette réponse ressemblais à celle pour Trump ou Macron. Aujourd'hui, je peux donner une réponse plus proche de celle des discipes à Emmaüs, ou de celle de Thomas. Une réponse qui vient du coeur et fruit d'une expérience de vie. Dieu, pour moi, est une force divine qui m'habite, m'accompagne, me guide, c'est un compagnon de tous les jours. C'est une puissance divine en moi et avec laquelle j'essaie d'être en communion profonde chaque jour. J'ai appris à communier dans mon quotidien à cette présence réelle en moi, dans sa Parole, dans mes frères et soeurs que je côtoie. Dans ce temps de pandémie, il me manque cette présence  dans la communauté qui m'est absente et dans la présence sacramentelle de l'Eucharistie en communauté.

À partir de cette question, j'ai médité les conversations avec les gens au téléphone. Tous déplorent  de ne pas avoir de messes et de communion sacramentelle. Personne ne me parle du manque de la communauté. On déplore l'absence de rencontres humaines, les groupes de partage bilique manquent ces rencontres. Mais la communauté célébrante le dimanche semble absente de la vision ou de la préoccupation des chrétiens même les plus "pratiquants." Le vide se vit davantage au niveau de la célébrationd et de la communion eucharistique. Et ce qui m'apparait essentiel, LA COMMUNAUTÉ, ne semble pas une préoccupation. L'avenir de l'Église tient à un fil: La pratique sacramentelle. J'entendais notre Évêque, Mgr Proulx,  affirmer que dans les regroupement des fabriques en cours, si on ne met pas l'accent sur les communautés, nous n'irons pas loin.   Le confinement nous fait voir cette absence dramatique de communauté.

Si on peut se demander qui est Dieu pour nous? On peut aussi se demander: c'est qui l'Église  pour nous? Après la pandémie, si on reprend la vie comme avant avec seul souci les célébrations, il nous faudra peut être pensér aux pré-arrangements funéraires de l'Église. Je caricature sans doute mais pour pousser la réfelxion. 

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