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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

mercredi, 22 mai 2019 14:19

La joie des retrouvailles. Luc 15.

"Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retrouvée ma brebis qui était perdu."  "Réjouissez-vous avec moi, car je l'ai retoruvée la pièce de monnaie que j'avais perdue." "Tuez le veau gras, festoyons car mon fils qui était mort est revenu à la vie." Voila la pointe des trois paraboles de Luc que l'on a baptisées souvent de "paraboles de la miséricorde." Je me suis souvent demandé comment manifester de la miséricorde à une pièce  de monnaie. La bible TOB coiffe ces paraboles du mot "retrouvé". Luc place ces paraboles dans une rencontre avec des pharisiens et des scribes. Jésus est confronté à des "patrons" de l'Église du temps et leur enseigne un autre mode de fonctionnement que celui qu'ils uitilisent habituellement.

Il y a les samaritains qui ont quitté le système religieux, il y a des païens autour d'eux, les galiléens ont aussi affaiblit leur pratique religieuse et quand ces gens reviennent demander un service, ils sont accueillis avec des centaines de lois et traiditions qu'ils doivent respecter. alors Jésus se permet de leur donner une petite leçon. Regarder le berger qui va à la recherche de sa brebis et se réjouit avec les autres de l'avoir retrouvée. Alors faites comme lui: allez à la recherche des gens qui ont quitté pour les rassembler dans la joie et l'amour.

Admirer la dame qui enlève les poussières qui peuvent cacher sa drachme et se réjouit avec ses voisines lorsqu«'elle l'a retoruvée. Faisons comme elle, balayons notre maison intérieure de toutes nos lois et traditions  qui nous empêchent de reconnaitre nos frères et soeurs dans la foi et de les acuceillir dans la joie et la fête.

Imiter le père qui court à la rencontre de son fils, tue le veau gras et festoye pour le retour de son fils, faites de même quand quelqu'un revient demander un service à votre Église, nous dit Jésus. Réjouissons-nous quelqu'un vient demander un baptême, une funérailles et laisosns dans notre tiroir verrrouillé les normes et lois qui repoussent et découragent.

Une parabole est un message habillé de plusieurs pelures comme un oignon. Nous ne finissons jamais d'en méditer le contenu. Et peut-être avons-nous trop souvent reporté sur le Père la pointe de ces paraboles sans nous laisser déranger. J'ai souvent utilisé la parabole du fils pour les célébrations du pardon sans trop penser qu'elle s'adressait d'abord à moi commme pasteur et à la communauté dans l'accueil des gens. A travers cette parabole, Jésus vient questionner notre façon d'accueillir les chrétiens partit et qui reviennent demander un service. Je me sens souvent comme le fils ainé qui rouspete devant le petit "voyou" qui a tout gaspillé et revient à la maison. Dans nos communautés chrétiennes aujourd'hui ne sommes-nous pas trop du côté du fils ainé? Soyons honnête un petit peu?

:e père ne demande pas de confesison, d'aveu; l'important est le fils,  son retour à la maison et non ce qu'il a fait. Cette attitude du père convertit le fils et lui permet de vivre une vie de famille. Le fils cadet peut accueillir cette nouvelle façon de vivre avec son père à cause de sa pauvreté. Le fils ainé n'a pas connu cet état de pauvre et ne peut accepter cet accueil. Il a plus de droit que le cadet. Il se situe au niveau des droits et non de la personne. A l'exemple du père, il nous faut être capable de dépasser l'agir pour reconnaitre la personne et donner le goût de revenir. Notre Église retrouvera sa vigueur grâce à notre pauvreté qui nous rend capable d'accueillir une autre forme de vie en Église.

Je vois aujourd'hui des familles organiser les funérailles d'un membre de la famille à l'écart de toute vie communautaire, comme s'ils étaient seuls au monde. Tout se règle souvent avec le responsable du salon funéraire. Souvent quand on va à l'église, tout se règle au téléphone avec la secrétaire de fabrique. L'accueil des personnes endeuilllées, la rencontre fraternelle et pastorale sont des éléments en train de disparaitre  de notre champ pastoral et ecclésial. D'autres intérêts se sont imposés par la force des choses et des criconstances et notre Église est devenue un lieu de services religieux  un peu comme un commerce. Jésus vient me rencontrer aujourd'hui pour m'inviter à revêtir la  "robe du fils, l'anneau de l'alliance et les sandales de l'homme libre" pour partir avec lui à la rencontre et à l'accueil des soeurs et des frères qui espèrent une accolade et un moment de joie fraternelle.

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