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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : septembre 2017
vendredi, 29 septembre 2017 14:15

Le Pape François me dit.

Ce matin dans ma méditation, le Pape François est venu cogner à ma porte pour me souffler: "Évite la tentation de faire de l'évangéllisation pour le peuple, vers le peuple et sans le peuple."  "Si nous voulons entendre l'Église, nous devons entendre le peuple" dira-t-il encore. Et il ajoute: "Être Église, être peuple saint de Dieu nécessite des pasteurs qui se laissent porter  par cette réalité du peuple de Dieu."

Le Pape François est entré chez moi ce matin comme le Seigneur est entré chez Marie à Nazareth sans prendre un rendez-vous, comme le Seigneur est entré chez Nathanaël sans tambour ni trompette. François est venu m'interroger comme pasteur: Est-ce que je veux évangéliser pour faire rencontrer le Christ ou pour ramener les chrétiens à l'église? Dans l'Évangile de Luc, le Seigneur nous dit: "Ouvrez bien vos oreilles à ce que je vous dis maintenant."  9, 43-45. Les disciples n'ont rien compris à ce que Jésus disait parce qu'ils s'étaient fabriqué un Messie à leur taille. Ils voulaient sauver leur Messie et non accepter celui qui était venu. Dans le travail d'Évangélisation ne sommes-nous pas un peu comme les disciples? Ne voulons-nous pas ramener les chrétiens à ce que nous avons connu au lieu d'édifier le royaume de Dieu à partir du coeur de l'homme? Bâtir notre Église au lieu d'accepter celle qui est devant nous?

Si nous prenions le temps d'écouter et d'aimer renaitrait l'homme nouveau, chantons-nous parfois. Le pasteur n'est pas d'abord l'homme des rites liturgiques mais l'homme au coeur de la communauté, au coeur du monde pour dire Jésus ressuscité. C'est ce que font les centaines de bénévoles au coeur des services communautaires. Le Seigneur suscite les pasteurs dont l'Église a besoin sur le terrain pendant que trop souvent nous, les prêtres, nous nous amusons en liturgie. Nous avons besoin de rassembler le peuple avant de célébrer. Notre monde a besoin de pasteurs qui écoutent la réalité du peuple de Dieu. Plaçons-nous sur la route de la conversion.

 

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mercredi, 27 septembre 2017 18:27

La lecture, quelle richesse!

Eric-Emmanuel Schmitt: La vengeance du pardon. Albin Michel, 2017. Cet auteur bien connu nous trace des sentiments vécus par les gens dans des situations précises qui provoquent des actes cruels mais ou le pardon intervient et fait des miracles. Il nous parle de quatre situations qui nouis mènent souvent vers l'envie, la perversion, l'indifférence et le crime. Dans un récit bien conduit qui ressemble à une parabole, l'auteur fait agir le pardon comme arme pour contrer la violence, la jalousie et corriger des actes criminels. Ce ne sont pas seulement des récits, ce sont aussi des pistes éclairantes pour beaucoup de situations au quptidien de nos vies. Bonne Lecture.

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mardi, 26 septembre 2017 19:28

Si on prenait le temps d'écouter ....

Quelqu'un écrivait: "Je rêve d'une Église qui penant les emrpreintes digitales de tout être humain découvre le doigt de Dieu." Voila la pensée qui m'est venue en lisant le dernier rapport du "Transit Sept-iles."  Il s'agit d'un groupement qui porte secours aux itinérants et assure un suivi après le départ de la maison d'accueil.

L'Église est déplacée. Elle est moins dans l'église mais davantage dans la vie. je ne peux m'empêcher de penser au Christ le Jeudi saint au soir; à ses apôtres il a dit: Ce que j'ai fait avec vous depuis trois ans rendez-le présent dans le monde. Il me sembler que c'est ce que le "Transit" fait au quotidien sans le dire explicitement. En lisant ce rapport, je touchais le doigt de Dieu.

Une oeuvre comme celle-là n'existe pas seulement à Sept-Iles. C'est pourquoi il faudrait prendre le temps de regarder, d'écouter et d'aimer. L'Église vécue par ces hommes et ces femmes au quotidien, je l'aime et j'y crois. Et si ces oeuvres continuent jour après jour et année après année, c'est qu'il y a au coeur un Esprit qui anime et soutien le courage.

En écrivant ces mots, je ne peux m'empêcher de penser à Notre-Dame de la rue avec l'Abbé Paradis. Ça aussi, c'est un magnifique clin d'oeil de l'Esprit du Seigneur. Mon Église, c'est la rue dira Claude.

Je sens monté aussi le psaume 19: "Non point de récit, non point de langage, point de voix qu'on puisse entendre, mais par toute la terre s'en va le message jusqu'aux limites du monde." Dans ces services on ne nomme peut-être pas Dieu, mais on le laisse passer comme le fait la nature et en regardant tous ces services de  par le monde "on sent battre le coeur de Dieu." Cette Église est belle, elle a les couleurs de la vie. en lisant ces rapports, je me dis que non seulement je suis un vieux qui s'amuse à vieillir, je suis un vieux émerveillé par la vie. "Seigneur que tes oeuvres sont belles, que tes oeuvres sont grandes."

 

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mardi, 26 septembre 2017 15:39

Une Bonne Nouvelle. Mth 21, 28-32.

 

Une bonne nouvelle dans la bible est une nouvelle qui dérange, bouscule et invite à aller plus loin. elle peut être mauvaise au plan humain mais nous fait avancer au plan spirituel. L'Évangile d'aujourd'hui questionne notre agir, nous dérange et nous fait avancer dans la vie du royaume de Dieu, "Les prostituées seront avant vous dans le royaume de Dieu." 

Jésus noous donne une leçon de vie en communauté chrétienne. les prostituées du royaume ne sont pas seulement des personnes mais aussi des peuples qui se prsotituent avec de faux dieux. Le prophète Osée nous dit: "Je la conduirai au désert, je parlerai à son coeur, je la fiancerai à moi dans la tendresse, la fidélité." Le peuple est comparé à une fiancée qui fut infidèle.

Dans L'Évangile d'aujurd'hui, Jésus s'adresse aux juifs qui furent les premiers à recevoir l'invitation au royaume de Dieu et qui ont affublé le peuple de lois et d'obligations impossibles à observer. Les juifs ont placé les lois avant le royaume. Sont bien considérés ceux qui respectent les lois même au détriment des personnes. Est-ce que cela a bien changé depuis 2000 ans?

Lorsque je suis arrivé curé d'une paroisse, il y avait des gens blessés dans leur intellligence et leur affectivité que l'on voulait aider à vivre dans la société. Avec l'équipe de pastorale, nous avons du lutter pour faire accepter ces gens à l'église. C'est honteux de les voir faire la quête à l'église, me disait-on. Un dimanche, nous les avons fait servir la messe. Ces gens blessés étaient les prostitués que les biens pensants ne voulaient pas voir. Pendant que des miliards sont cachés dans les paradis fiscaux, des enfants et des adultes meurent de faim autour de nous par centaines chaque jour. Des gens meurent dans la rue et personnes  ne les réclament, ils sont enterrés dans l'anonimat. Qu'est-ce que l'Évangile a changé dans nos coutumes?

Le Christ vient nous dire aujourd'hui; L'important est le coeur et non l'apparence. L'appartenance au  royaume de Dieu se fait avec le coeur et non avec le pouvoir ou  l'argent et parfois par des oeuvres de charité faites par condescendance avec un air de supériorité. Les pauvres, les petits, les prostituées sont davantage au niveau du coeur, au niveau de la vie et non de l'apparat.

Notre monde grelotte, notre monde est atteint de la maladie  du pouvoir, de l'argent et même dans nos communautés chrétiennes nous jugeons les gens à partir de la pratique sacramentelle et non du vécu chrétien sur le terrain. Est-ce que les gens qui ne pratiquent plus et sont indifférents à la pratique sacramentelle ne sont pas considérés un peu comme des prostitués? J'entends des commentaires assez peu dignes de l'Évangile devant ces gens qui viennent demander un service à l'Église soit un baptême ou une funérailles.

Prenons le temps de nous arrêter et de regarder ce qui se passe autour de nous. Les travailleurs de rue qui veulent sortir les gens de leur misère, les actions bénévoles qui viennent au secours des gens mal pris, les argent ramassés pour secourir les plus nécessiteux; regardons dans nos communautés chrétiennes les pages d'Évangile qui s'écrivent chaque jour. L'Esprit de Dieu est à l'oeuvre et nous sommes invités aujourd'hui à montrer que la pratique sacramentelle n'est pas un point d'arriver mais un point de départ. Quand la célébration de l'Eucharistie se termine, la messe commence. La messe de Jésus Christ est un service des pauvres, des prostituées sur le terrain au quotidien. Si nous nous  laissons transformer par l'Évangile, demain il n'y aura plus de prsotituées, de gens de la rue, d'homosexuels, il n'y aura que des enfants de Dieu, que des frères et des soeurs qui vivent dans l'amour, la miséricorde et le respect mutuel. Il est toujours permis de rêver.

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dimanche, 24 septembre 2017 12:31

Allez à ma vigne. Mth 20, 1-16.

Le Seigneur nous invite à travailler à sa vigne. Il nous est important au point de départ de bien connaitre  la vigne où nous allons oeuvrer. Dans une ferme, il y a différentes sortes de plantes: blé, mil, carottes, patates etc ... Chaque variété a des besoins particuliers qu'il faut respecter si nous voulons une bonne récolte. Un cultivateur connait sa terre, ses plants et les soigne avec amour.

Dans le champ du Seigneur, il en est de même. Tous les chrétiens ne sont pas à la même place et ont des besoins particuliers. Notre société du Québec est passée très rapidement d'une époque de chrétienté à une société civile qui sait prendre ses décisions. Si nous voulons une évangélisation fructueuse, il nous faut bien connaitre son champ et ses besoins. 

Nous avons besoin aussi d'une grande souplesse dans notre animation. Le Pape nous dit que nous sommes là pour écouter et accompagner nos frères et soeurs selon leurs besoins et non leur dire quoi faire. C'est toute une conversion qui nous est demandée à nous les prêtres et vieux chrtiens. Nous avons besoin de redécouvrir l'Église, le sens des sacrements et du ministère presbytéral. C'est une route très emballante qui nous fait sortir de nos ornières pour aller sur le route de la découverte, la route de l'Évangile.  C'est un rendez-vous que le Seigneur nous donne et j'essaie de répondre PRÉSENT.

Si je veux être un bon ouvrier dans la vigne du Seigneur, je dois d'abord avoir fait une bonne expérience du Maitre de la vigne dans ma vie. Saint Paul fut un missionnaire avec un coeur de berger parce que le Seigneur l'avait terrassé dans sa vie. C'est dans la mesure où je me suis collé au Christ et à son Évangile que je laisserai passer le Seigneur à travers mon agir afin qu'Il puisse donner à chacun la nourriture spirituelle dont il a besoin. Il est trop facile de donner notre nourriture ou celle dont on pense que les gens ont besoin. L'école de la vie m'a appris cela.

 Je pars rencontrer ma petite famille paroissiale, c'est ce que je vais leur dire.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 21 septembre 2017 23:21

En lisant.

Alessandro Barbero: Les paroles des Papes qui ont changé le monde. de Grégoire V11 à François. Ed. Payot. 2017. l'auteur, un professeur d'histoire médiévale à l'Université du Piémont oriental, fait un bef excursus dans l'histoire du dernier millénaire pour situer certaines prises de position pontificale qui ont marqué la vie de la société. Évidemment je n'ai pas retrouvé la même version des faits qu'au Grand Séminaire. Certaines paroles pontificales peuvent scandaliser, mais il est intéressant de suivre l'évolution de la pensée des Papes qui s'est ajustée doucement jsuqu'à Paul V1. En partant de l'excommnication au 13e siècle, on parle du culte du profit et on parvient à la dignité de la personne humaine avec Jean XX111. C'est un essai intéressant qui nous fait voir la place qu'à occupée l'Église dans le monde. Ceci nous fait comprendre que dans la mesure où l'Église s'appauvrit, devient moins puissante, elle revient davantage à l'essentiel. C'est ce que nous vivons aujourd'hui. Bonne Lecture.

 

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mercredi, 20 septembre 2017 14:40

Merci Paul.

"Bien-aimé, je t'écris avec l'espoir d'aller te voir bientôt. Mais au cas où je tarderais, je veux que tu saches comment il faut se comporter dans la maison de Dieu, c'est-à-dire la communauté chrétienne." 1 Thim 3, 14. Nous attachons beaucoup d'importance sur notre comportement dans l'église, mais pensons-nous autant à notre comportement, au repsect dans "la maison de Dieu." Le premier temple de Dieu, le premier tabernacle du Christ, c'est le coeur et la vie des chrétiens. J'avais fait monter un jeune qui faisait de l'auto-stop et il avait discuté franchement disant les choses comme il le pensait. Il découvre que je suis prêtre, alors je lui dis: est-ce qu'il y a des choses que tu as dites et que tu n'aurais pas dites si tu avais su avant que j'étais prêtre. Il me répond: Ce que je ne dirais pas devant un prêtre, je ne le dirai pas plus devant des laïques. Il ne connaissais sans doute pas la maison de Dieu, mais il m'a fait réfléchir. Savons-nous respecter la "Maison du Bon Dieu?" Nous mettons beaucoup d'énergie et d'argent pour réparer la maison de pierre, que faisons-nous de la maison de Dieu?

 

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mardi, 19 septembre 2017 17:01

Une réflexion ...

En me balladant sur la 1ère avenue ces derniers temps, je contemplais les ouvriers en train de construire un bâtiment détruit par le feu. Ils ont commencé par poser une bavette de ciment -qu'on appelle "Footing en français- sur laquelle reposera le solange et tout l'édifice. Cette bavette garantie la solidité de l'édifice. Je me disais voila la démarche de toute évangélisation ou du tournant missionnaire suggéré par le Pape François.

Depuis des générations, nous disons: Nous avons sacramentalisé les gens et non évangélisé. Les participants du documentaire "l'heureux naufrage" nous disent qu'ils se trouvent devant un vide spirituel. La pratique sacramentelle a étouffé la spiritualié et les chrétiens se retrouvent devant un vide. Jacques Grand'Maison a écrit un magnifique livre sur Une spiritualité laïque au quotidien, qui cerne la reherche de spiritualité des chrétiens d'aujourd'hui. La spiritualité, l'évangélisation sont la base -la footing- de toute vie chrétienne. C'est la bavette de béton sur laquelle repose la solidité de l'édifice spirituelle. 

Aujourd'hui j'écoute les personnes âgées, leur vie chrétienne repose en majorité sur des dévotions et la pratique sacramentelle; c'est là une approche que les jeunes ne suivent plus.  Une inscription dit: Si tu vas au bout du monde, tu trouveras des traces de Dieu, si tu vas au fond de toi-même, tu trouveras DIEU lui-même. Et Jacques Grand'Maison ajoute: "Je dirais que pour le Dieu de la Bible et des Évangiles, le sacré, le transcendant, c'est l'être humain surtout le pauvre et le fragile." P. 283.

Il s'agit simplement de faire découvrir Dieu au coeur de la vie, de découvrir le divin en chacun et chacune de nous. La vie est une école de la Parole de Dieu, elle s'exprime de bien des façons, il s'agit simplement de l'écouter. Chaque jour sous nos yeux s'exprime le sacré, le divin. Comme dit le Pape François, le Seigneur frappe à la porte mais en dedans pour sortir à la rencontre des hommes.

Depuis des décennies nous parlons d'évangéliser au lieu de sacramentaliser, concrètement, où ne sommes-nous?

Publié dans Textes de réflexion
mardi, 19 septembre 2017 15:45

La vie est un long poême d'amour.

"La vie est un poème, un poème d'amour" chante Georges Hamel.  Depuis quelques dimanches, nos liturgies nous invitent à écrire ce poème au quotidien.  Aujourd'hui Mathieu (20, 1-1-6) nous entraine sur un chemin plus questionnant pour notre témoignage chrétien.

L'Évangile nous trace un portrait du royaume de Dieu. Les gens le voient à partir de leur propre vue, et Jésus leur présente sa conception du royaume. Le royaume de Dieu n'est pas affaire de performance, de mérite, de premiers ou de derniers. Il est affaire d'amour. Il est un don que l'on accueille et vit quelque soit le nombre de jours de travail la paie sera la même. Dans une famille, le dernier des enfants est aimé autant que le premier. L'amour des parents n'est pas conditionné par l'année de la naissance ou le nombre de jours de présence. Jésus vient nous faire comprendre que le royaume de Dieu n'a pas de modèle humain. Cependant nous entendons encore de nos jours des réflexions comme: Lui ne vient pas à la messe, cause du grabuge, je ne peux pas croire qu«,il va être sauvé comme nous, il ne peut être heureux au ciel comme nous qui avons été fidèles depuis toujours.   Comme si l'amour de Dieu se mesurait aux mérites, il est un don.

Une autre question est posée par ce texte: des ouvriers sont là sans rien faire parce que personne ne les a embauchés. Aujourd'hui nous nous plaignons que les gens ne veulent plus s'engager surtout les jeunes, nous sommes toujours les mêmes.La relève est rare dans l'Église et dans les divers organismes en paroisse. Personne ne nous a embauché, qu'est-ce à dire?

A quoi voulons-nous embaucher les gens aujourd'hui? A venir prendre la relève de ce que nous avons toujours fait? Ou a venir mettre leur talent  au service d'une cause, non d'un projet mais d'une cause? Que signifie s'embaucher pour le royaume de Dieu en 2017? 

Il est évident que nous les vieux chrétiens voulons que les gens viennent continuer ce que nous avons fait. Mais quel est le besoin des gens aujourd'hui? La société n'est plus la même, la vie est changée, les besoins ou centre d'intérêt sont différents. Comment embaucher aujourd'hui des gens pour le royaume de Dieu? Voila la grosse question. Et Comment moi j'aime être embauché?

Il est important de se mettre à l'école de Jésus. A l'aveugle, il demande: Que veux-tu que je fasse pour toi? Jésus part du besoin de la personne pour répondre à ce besoin. Nous avons l'habitude de proposer des projets pour demander l'adhésion des gens. Ils ne répondent pas. Le président RONA nous disait un jour: Nous vendons des clous, des marteaux, du bois; et quand quelqu'un arrive, nous lui demandons de quoi il a besoin. Dans l'Église comme dans la vie chrétienne nous proposons aux gens ce dont nous pensons qu'ils ont besoin. La réponse est souvent négative. Les chrétiens ont délaissé l'Eucharistie, de quoi ont-ils  besoin pour retrouver le goût de célébrer?

Notre monde a besoin de témoins, d'hommes et de femmes qui laissent passer le Christ. Nous n'avons pas besoin d'enrôleur dans une façon de faire, mais de témoins de valeurs évangéliques. Allez-vous aussi à ma vigne me dira Jésus. Que signifie pour moi aujourd'hui aller à la vigne du Seigneur? Et surtout comme y aller?

 

Publié dans Homélies
lundi, 18 septembre 2017 14:14

Je ne suis pas digne ....

 

"Je ne suis pas digne que tu entres chez moi" dira le centurion au Seigneur. (Lc 7, 1-10). Nous reprenons cette expression au moment de la communion à chaque Eucharistie. Cette expression me psoe des questions aujourd'hui. Sommes-nous dignes de communier, que le Seigneur entre chez nous? Ne sommes-nous pas enfants de Dieu  dès notre conception? Ne sommes-nous pas renplis de l'Esprit Saint dès avant notre naissance? Ne sommes-nus pas des tabernacles vivants? Dieu ne nous habite-t-il pas depuis toujours? Je ne vais pas chercher un Dieu en dehors de moi pour qu'il m'habite, je vais recevoir ce que je suis comme nous dit Saint Augustin.  A l'Eucharistie, je vais célébrer ce que je vis et communier sacramentellement et en communauté à ce Dieu qui m'habite. Ne devrais-je pas être en action de grace? Ne devrais-je pas avoir une parole d'action de grâce et de reconnaissance. Nous sommes un peuple de sauvés, de ressuscités; pourquoi restons-nous toujours écrasés au lieu d'être debout et en marche. Moi, j'ai le goût de changer ce texte et je le fais à l'occasion. Il me semble que nous devrions avoir une religion plus joyeuse, avoir un air de sauvé. N'arrêtons pas de réfléchir.

Publié dans Spiritualité
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