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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 16 août 2016 22:52

Une revue.

Je viens de terminer la lecture de la Revue À Bâbord, publiée à Montréal, dans laquelle on trouve de bons articles sur la Gapésie forces vives. Et sur le site de la Revue on peut lire un texte de Philippe Garon, de Bonaventure, en continuité avec le numéro de la revue. Les articles sur la Gaspésie sont signés par soit des maires, des historiens, des journalistes qui ont bien campé la situation d'hier et d'aujourd'hui de notre chère Gaspésie. À  Bâbord est une revue sociale et politique qui met le doigt, avec aplomb,   sur certaines situations qui ne jouent pas toujours à l'avantage des personnes. On y lit ce qu'on entend et dit depuis des années, la Gaspésie a été saignée de ses richesses naturelles comme humaines. La région a fourni au Québec un capital humain et monétaire de valeur et le retour ne s'est pas fait, on a laissé la région dans la pauvreté. La Gaspésie comme les autres régions du Québec deviendra prospère le jour où tous ses habitants l'auront dans le coeur avant de l'avoir dans le porte-monnaie. C'est une question d'honneur et de fierté.

mardi, 16 août 2016 15:48

Réflexion

Un jour, j'étais dans une école et voulant vérifier les connaissances des élèves sur les verbes, je dis: dans la phrase suivant: "Je suis beau,"  à quel temps est le verbe?

L'enfant eépond; Au passé, monsieur.

mardi, 16 août 2016 13:40

Drôle de question.

Un quidam demande à Jésus combien de gens seront sauvés. Question étrange puisque Jésus est venu pour que nous ayons tous la vie et la vie en abondance. La question serait plutôt: Qui acceptera d'être sauvé? Qui ajustera sa vie sur le salut donné?

Isaïe dit aujourd'hui:"Je viens rassembler les hommes de toute nation et de toute langue. Ils viendront et verront ma gloire." Dieu vient rassembler sans poser de question. Il offre gratuitement la salut. Il attend de nous simplement que nous ajustions notre vie sur ce salut donné. Cet accueil ne vient que du coeur et non des actes extérieurs accomplis."Nous avons mangé et bu en ta présence, tu as enseigné sur nos places".Le Seigneur répondra: Je ne vous connais pas. Ça rappelle le texte d'Isaïe; J'en ai assez de vos sacrifices, ce que je veux c'est votre coeur. Aujourd'hui les gens dirait à Jésus: Nous sommes allés à la messe tous les dimanches, avons payé notre dîme et avons fait des dons pour répaer notre église. Peut être que Jésus répondait toujours: Je ne vous connais pas. la relation à Dieu vient du coeur et les actions extérieures doivent être l'expression de cet amour intérieur.

Dans nos communautés paroissiales aujourd'hui, la pratique de la charité sur le terrain est demeurée vivante. Des oeuvres caritatives existent partout pour venir en aide aux gens en difficulté. "Ce que vous avez fait à l'un de ces petits d'entre les miens, c'est à moi que vous l'avez fait." Ces oeuvres de charité au quotidien doivent être la raison de se réunir pour célébrer cet amour donné au jour le jour. Nous irons célébrer l'Eucharistie parce que nos sommes des êtres de communion et nous voulons en communauté célébrer cette communion avec le Christ. Cette rencontre me donne la force  d'intensifier ma communion quotidienne.

L'important n'est pas les actes extérieurs réalisés, mais la qualité du coeur que l'on y met. Dieu donne gratuitement son salut et demande simplement d'ajuster notre vie sur ce don. C'est ainsi que beaucoup aux yeux des hommes sont les derniers parce qu'ils ne pratiquent pas la religion seront les premirs dans le royaume à notre grand étonnement. tout dépend de la qualité du coeur qu'on y met.

Dans notre année de la miséricorde, nous devrions nous permettre de requestionner notre vie chrétienne à la lumière de l'Évangile. Redécouvrir que le Seigneur ne tient pas la même comptabilité que nous et que la pratique de la charité au quotidien est la base ou l'assise de notre pratiques des sacrements.

Is. 66, 18-21; Luc 13, 22-30.

lundi, 15 août 2016 19:48

Prions pour le Pape François.

Je reçois aujourd'hui une communication qui me laisse abasourdi. On écrit: "Les paroles, écrits et gestes de François trop souvent scandaleux sinon destructifs, présagent s'ils perduraient, des malheurs encore plus grands  pour l'Église et la société en général et pour le mouvement pro-vie en particulier."

Oui, je crois qu'il nous faut prier pour le Pape François afin que sa foi reste forte et sa parole solide comme elle est aujourd'hui à cause de ces prophètes qui tentent de contrer l'action pastorale du Pape François.

D'ailleurs les cursillistes du diocèse de Gaspé avons fait parvenir dernièrement une lettre d'appui avec l'assurance de nos prières au Pape François. Il a eu l'amabilité de nous répondre et j'ai même une photo où il tient en sa main la letttre que nous avons fait parvenir par des religieuses gaspésiennes à Rome. Ce cher pasteur François nous voulons le soutenir de notre prière et de notre reconnaissance afin que sa foi affermisse ses frères et soeurs en Jésus Christ.

samedi, 13 août 2016 15:44

Les petits miracles.

"Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Mth 25. Les petits miracles dans les petits gestes. Le Pape Françis nou sinvite à nous ouvrir aux miralces de l'amour pour tou snos frères et soeurs surtout les plus fragiles. Celui qui donne un verre d'eau au nom du Seigneur ne restera pas sans récompense. Ces petits gestes d'amour nous les apprenons à la maison durant notre enfance et ils nous marquent pour le reste de la vie. Gestes d'accueil, de pardon, de partage, de communion au quotidien.

Ces petits gestes souvent provoquent des miracles. J'ai vu des miracles dans le mouvemant A.A.,  j'en ai vu dans les eouvres de miséricorde et de charité dans nos paroisses. Une dame à qui on portait un peu d'épicerie parce qu'elle n'avait rien pour ses enfants, partagea l'épicerie et en porta à ses voisins parce que eux aussi n'avaient rien à manger. Petits gestes simples mais pleins d'une telle grandeur d'amour qui suscite l'admiration.

Dans nos communautés paroissiales, beaucoup d'oeuvres caritatives au service des plus démunis, des malades font surgir des miracles. C'est le commandement de l'Amour en action. Ces services font partie de notre vie chrétienne, ils sont une façon de pratiquer l'Évangile, nous devons les encourager et les soutenir de toutes les façons. C'est de la foi étalée au quotidien. Laissons monter de notre coeur une prière d'action de grâce.

vendredi, 12 août 2016 14:31

Méditons avec François

"Votre Père sait ce dont vous avez besoin." Mth 6,7. "Puisque nous savons que Lui est bon et qu'Il connait tous nos besoins, commençons par prononcer ce Mot: Père, un mot bien humain, certes, qui nous donne vie mais que nous ne pouvons dire que dans la prière avec le force de l'Esprit Saint. Nous ne pouvons bien prier que si notre coeur est en paix."Pape François. S. Paul disait: C'est dans ma faiblesse que je suis fort.  Et Jean Vanier ajoutait: De la fragilité jaillit la lumière, jaillit la beauté. De la fragilité jaillit un appel, une relation."

Le Seigneur sait ce dont nous avons besoin et il nous comble, cependant ce n'est pas nécessairement ce dont nous voulons ou demandons. Si nous entrons  vraiment dans la prière qui est communion avec Dieu, notre prière répondra davantage à nos besoins. Guy Gilbert disait: Pour prier, il nous faut un coeur de pauvre. Quand on est fort, que l'on se suffit à soi-même, la prière devient détestable.

Nous pourirons également méditer ce texte pour notre agir pastoral en Église. Le Père connait nos besoins; dans notre présence en Église est-ce que nous nous  soucions du besoin des gens ou si nous voulons répondre à notre vision de leurs besoins. Si les chrétiens délaissent nos célébrations et n'écoutent plus notre voix, il y a peut-être un problème de notre côté. Est-ce que nous voulons répondre à leurs besoins ou les faire entrer dans notre vision d'Église sans se soucier de leurs attentes et besoins? "Je suis le Bon Pasteur je connais mes brebis et elles me connaissent."

jeudi, 11 août 2016 14:33

Un souvenir

J'ai participé, il y a plusieurs années déjà, à une célébration eucharistique animée par John Littelton; la célébration devait commencer à 10h.00 et elle débuta à 10h20. Mais l'animateur avait tellement  rassemblé les participants par le chant que nous formions vraiment communauté. Il n'y avait pas de chorale et la participation de l'ensemble fut impressionnante. En me remémorant ce souvenir, je me dis, il avait rassemblé une communauté.

Je regarde nos célébrations dominicales, les églises presque vides, les participants éparpillés partout dans l'église en rangée de carotttes dans les bancs, les gens écoutent la chorale d'un côté et le curé de l'autre qui s'époumonnent pour essayer de rassembler ce monde disparate. Faisons-nous des célébrations ou des rites? Je suis de plus en plus mal aise devant ce genre de célébrations, mais comment y remédier?Comment rassembler aujourd'hui des personnes âgées qui n'on jamais fait communauté? Je crois que nous avons développé l'individualisme et les dévotions personnelles au détriment de la communauté et de la prière communautaire.

Je crois qu'il nous faut redécouvrir la communion qui fait la communauté. Communier n'est pas recevoir une hostie ou se prosterner devant le tabernacle. Mgr Rouet écrit que "le contenant a pris la place du contenu" et je crois bien qu'il a raison. Si nous voulons établir la communion en Église, il nous faut descendre au ras du sol, près des gens, établir des relations chaleureuses en vue de bâtir doucement une vie d'Église selon l'Évangile. "Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis, elles me connaissent et suivront ma voix." Je répète encore, nous avons besoin de pasteurs qui rassemblent dans l'amour du Christ, qui écoutent les chrétiens et cheminent avec eux. Nous devrions cesser d'imposer nos façons de faire et de croire pour prendre la route avec les chrétiens comme Jésus a fait sur le chemin d'Emmaüs. Jésus nous le répète dans l'Évangile de Luc: "Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé." Lc 12, 49. C'est le feu de la charité qui rassemble et qui pourrait faire communauté. C'est ce que je confie au Seigneur ce matin dans ma prière.

jeudi, 11 août 2016 14:11

Partage.

"Celui qui a deux vêtements, partage avec celui qui n'en a pas; et celui qui a de quoi manger fasse de même." Lc , 11. Le Pape François commente ce texte ainsi: "La rigidité ne plait pas à Dieu. C'est un Père trendre; il fait tout avec la tendresse d'un père. (...) Il nous est demandé d'être des instruments de miséricorde. Le chemin de la foi est le chemin du Christ, le chemin de la miséricorde." En cette année jubilaire de la miséricorde, le Pape insiste souvent sur la miséricorde dans la vie. François Lefort écrit: "Il n'y a pas de crise économique, mais une crise de partage." Dans un temps de mondialisation, les petits et les pauvres en sont les victimes. Les grandes chaines de magasins avalent les petits sans se soucier du peuple. Les riches s'enrichissent et les pauvres sont de plus en plus pauvres. Même les coopératives qui doivent aider le pauvre doivent devenir des puissances économiques ou disparaitre. Le combat de Jésus n'est pas terminé et nous sommes toujours invités sur ce chantier de l'Évangile.

mercredi, 10 août 2016 14:06

En méditant.

Comme méditation, ce matin, je partage une réflexion du Pape François sur l'évangile de Mc 10, 46-52 où les disciples rabrouent l'aveugle Batimée. "Si Bartimée est aveugle, eux ils sont sourds. Son problème n'est pas leur problème. Ce peut être notre risque, devant les problèmes des autres, il vaut mieux avancer, sans se laisser déranger. On est dans un groupe mais on perd l'ouverture du coeur. on perd l'émerveillement, la gratitude et l'enthousiasme et on risque de devenir des "routiniers de la grâce." Nous pouvons parler de Lui, et travailler pour lui mais vivre loin de son coeur qui est penché vers celui qui est blessé. Là est la tentation d'une sorte de spiritualité du mirage.

Il y a une seconde tentation, celle de tomber dans une foi programmée. Nous pouvons marcher avec le peuple de Dieu, mais nous avons déjà notre plan de marche, où tout rentre. Nous savons où aller et combien de temps y mettre. Tous doivent respecter nos rythmes et chaque inconvénient nous dérange. Nous risquons de devenir comme beaucoup de gens de l'Évangile qui perdent patience et rabrouent Bartimée. Peu avant, ils avaient rabroué les enfants, maintenant le mendiant aveugle, celui qui gêne où n'est pas à la hauteur est à exclure."

Devant cette réflexion du Pape, je regarde notre attitude devant les gêneurs d'aujourd'hui: les femmes qui veulent leur place dans l'Église, les chrétiens qui contestent nos rites et notre vocabulaire, les couples qui ne se marient pas à l'église ...

mercredi, 10 août 2016 00:20

Pensée spirituelle.

Un ami sans humour, c'est comme un champagne sans bulle. Nadine Rothschild.