Aujourd'hui, dimanche de la Sainte famille, on nous présente la famille de Jésus comme modèle à toute les familles du monde. Quand je regarde de plus près, cela m'embarrasse un peu. La mère devient enceinte avant d'être mariée, le père hésite à prendre des responsabilités; et lors d'un pèlerinage, ils passent une grande journée s'en s'apercevoir qu'il n'est pas avec eux. Que se passe-t-il? Aujourd'hui les familles ne suivent pas facilement le modèle traditionnel familial.
Quand je regarde la famille de Jésus, je me dis que quelque soit le modèle de famille qui fut le nôtre, la famille demeure toujours le lieu de notre enracinement dans la vie et la société. C'est elle qui nous donne nos valeurs, c'est le lieu où se construit tout être humain. Elle doit être le sanctuaire de l'amour. Même à travers ses blessures, la famille restera pour nous le lieu ou aimons nous tournés dans des moments difficiles.
Aujourd'hui dans l'Évangile, Marie et Joseph doivent faire l'apprentissage des relations averc un adulte qui demeure toujours leur enfant mais qui n'est plus un enfant. À douze ans, l'enfant était adulte à l'époque. Les paraents doivent composer les relations avec quelqu'un devenu adulte. C'est souvent un dilemne pour biend des parents qui voient grandir leur enfant et devenir autonome. Jésus dira: J'ai une mission et je dois maintenant être à cette mission. Et pourtant la leçon donnée, il retournera docilement à la maison.
L'adolescnce est souvent pour nous l'âge de la rébellion, l'âge où nous apprenons à découvrir notre être et à viser plus d'autonomie. C'est un âge d'apprentissage fructueux si nous savons le regader positivement. Au plan spirituel, c'est souvent la même chose. Nous apprenons la prière, des façons de célébrer, L'enfant veut avoir son mot à dire dans les engagements qui le concerne et souvent la pratique religieuse imposée de l'extérieur est rejetée. De nos jours dans le travail d'évangélisation, nous devons tenir compte de cette réalité. Ne serait-ce pas parce que nous avons évités de respecter cette réalité que nous connaissons tant de difficultés en paroisses. Les gens n'agissent plus par imitation comme nous le faisions autrefois; ils veulent faire leur propre expérience.
Nous devons et pouvons tirer bien des leçons de la fête d'aujourd'hui et de la famille de Joseph et de Marie. Nous poouvons surtou tprier en communion avec toutes les familles de chez nous pour qu'elles demeurent un lieu propice pour faire l'expérience de l'amour. Trop souvent les parents en difficulté svec les enfants sont eux-mêmes blessés et continuent de propager leurs blessures. Souhaitpns que nos familles soient toujours le lieu où nous pourrons grandir en sagesse pour notre plus grand bonheur.