Un jour, j'étais vicaire, je suis allé souper avec un jeune couple pas marié et qui ne fréquentait pas l'église. J'avais fait une très belle rencontre et je trouvais ces gens merveilleux. Quand j'ai raconté mon souper à mon curé, il n'était pas de mon avis et à chiâlé fortement. Ces jeunes n'étais pas conforme à la vie de l'Église. Cette vision est dépassée mantenant, mais la lecture de l'Évangile m'a rappelé cet événement. aujourd'hui Jésus dérange les bons pensants, les bons pratiquants qui n'acceptent pas la diversité et un certaian cheminement.
Jésus dit aux bons juifs. Elie fut envoyé à une veuve étrangère pour avois un morceau de pain. Tous les lépreux juifs en Iaraël n'ont pas été pudifié mais un Syrien, un étranger, un paiën. Les juifs furent choqués et voulurent tuer le Christ. C'est normal, il venait de les attaquer de front. C'est notre histoire à nous qui nous pensons bons chrétiens. Écoutons bien ce que nous disnns des chrétiens qui ne viennent plus a l'Église ou qui osent exprimer leurs désirs ou besoins. On dit souvent: "Y viennent pas à la messe, ne paient pas de dime et ne veulent pas s'engager, on a même de la difficulté à trouver des marquilliers. Jésus nous apporte un message dérangeant dans nos convictions et nos routines. Et même durant la pandémie où les églises sont fermées, notre réaction comme chrétiens est parfois critique négative et inquiétante. J'entends sortit le droit canon, "on n'a pas le droit d'empêcher les chrétiens d'aller à la messe." C'est l'Évangile d'aujourd'hui qui se répète. Ma conviction est que si nous écoutions davantage l'Évangile, notre Église souffrirait moins d'un cancer qui le ronge.
Jésus est dans la synagogue, ce petit lieu de rencontre, il parle avec autorité. Tous sont dans l'admiration aussi longtemps qu'il les flatte sur le sens du poil comme on dit. Mais au moment où il questionne leur façon de voir, la situation change et ils veulent le tuer. C'est le premier refus que connait Jésus, mais ces refus le conduiront au Calvaire. Il est difficile de changer nos coutumes, nos sécuritéa, même Pierre dans les Actes des Apôtres dans sa rencontre avec le Centurion Corneille connut un temps de difficulté pour admettre que la grâce du Seigneur aille se dé^poser sur des étrangers et surtout des païens. Le salut était réservé aux juifs. Jésus ira manger avec des pécheurs, des collecteurs d'impôt. "S'il était un prophète, il s'aurait qui sont ces gen, dira-t-on autour de Lui.. Le doute s'installe et la colère aussi. Le Seigneur veut libérer les gens de l'étroitesse de leur esprit pour réaliser que la grâce est donnée gratuitement à tous ceux qui veulent bien l'accueillir. Jésus nous invite donc à regarder notre propre mentalité face au prochain.
L'Évangile se termine par ces mots merveilleux: Mais lui, passant au mileiu d'eux, allait son chemin. Passant au milieu de la foule, passant au milieu du refus, de la colère, Jésus continua sa mission. C'est l'invitation qu'il nous adresse aujourd'hui. Nous sommes invités à passer au milieu du monde, au coeur de notre monde comme témoin du ressuscité, témoin de la lumière de l'Évangile, témoin de la liberté et de la vérité. Nous sommes invités à prendre la route du pèlerin, du missionnaire pour révéler au monde la nouveauté de l'Évangile aujourd'hui. Aller à l'Eucharistie, c'est aller communier à cette mission de témoin et recevoir la force de continuer la route à la suite du Christ ressuscité, à faire goûter au monde la grandeur de l'amour de celui qui a tout donné.