Nous avons l'habitude de lire la Passion de Jésus le vendredi saint. Nous avons moins l'habitude de lire la passion de Jésus au jour le jour dans l'Évangile. Il me semble que Jésus a vécu deux passions dans sa vie: une passion quotidienne et celle du vendredi. Nous disons souvent de quelqu'un qui se donne tout entier à une mission que c'est une vraie passion. Je pense ici à Martin Luther King, Louis Riel, et combien d'autres que nous avons vu à l'oeuvre dans leur milieu. Des gens engagés en Église, des jeunes qui se donnent volontiers pour aider d'autres jeunes; ils le font non pour l'argent, on dit c'est une vraie passion. Jésus a vécu cette passion toute sa vie.
Il défendu les pauvres, les enfants, les rejetés de la société, la femme accusée d'adultère; Jésus a voulu nous faire découvrir que derrière le condamné ou le fautif, il y a un enfant de Dieu blessé par la vie, ce qui modifie son comportement et ce n'est pas la punition qui va suffire à guérir sa blessure, mais un accompagnement, une présence chaleureuse au quptidien. Pour Jésus ce ne fut pas seulement une mission, mais une vraie passion et cela l'a conduit au Calvaire.
Jésus a été condamné pour deux raisons: les messierus du système religieux l'ont condamné parce qu'il se disait Fils de Dieu. Cela dérangeait leur conviction et leur attente du Messie. Pour eux il s'agissait d'un blasphème. Et quand le Grand prêtre lui a demandé d'affirmer qu'il était Fils de Dieu, il a répondu: même si je vous le dis, vous ne me croirez pas. Lc 22, 68. Jésus n'étais pas le genre de Messie qu'ils attendaient.
Le pouvoir religieux ne peut condamner, ceci relève du pouvoir civil. Cependant pour le pouvoir civil: Se dire Fils de Dieu, n'est pas un motif à condamnation. Il faut donc trouver autre chose. Alors on l'envoi à Pilate en l'accusant: IL s'est dit Roi de Juifs. Alors il devient dangereux pour Pilate et un genre de fauteur de trouble. Pourtant comme une patate chaude on le renvoie de Caiphe à Pilate parce que ce dernier ne toruve pas de motif de condamnation. Par peur de la foule, Pilate va le condamner et le livrer pour la crucifixion.
Jésus accepte la mort. Il pourrait se délivrer et prendre la fuite, mais par fidélité à lui-même, fidélité à sa mission, fidélité à la passion de se sa vie, il va donner sa vie. Il nous donne l'exemple. Il veut nous libérer de nos préjugés, de notre égoisme, libérer de nous même pour accepter la mort, c'est à dire Faire du sacré de notre vie. Jésus a fait du sacré de sa vie en nous faisant entrer dans un relation vraie et profonde avec nous même et avec le Père.
Notons qu'à la mort de Jésus le système religieux du temps est à l'agonie et un monde religieux nouveau est en trainde naitre. Le voile du temple se déchire pour laisser passer la Nouvelle Alliance. Mc 15,38. C'est un peu ce que nous vivons aujourd'hui. Une nouvelle façon de faire Église est en train de naitre et une autre façon s'éteint doucement. Faudra laisser le voile de notre temple se déchirer pour laisser passer la nouvelle vision d'Église.
Nous lisons cette année l'Évangile de Luc en liturgie, et notons que seul Luc met des femmes sur la route de Jésus avec sa croix. Luc nous présemte un Jésus présent aux femmes qui ne condamne pas mais accueille. Ne serions-nous pas invités à revoir notre façon de considérer les femmes en Église, de penser leur minsitère propre et significatif. Laissons déchirer le voile de nos sécurités, de nos structures et de nos doctrines pour que paase l'Église d'ajourd'hui. La passion du Christ et ses leçons se vivent aujourd'hui et c'est pour aujourd'hui que nous devons la lire. Dans la prière et le discernement, laissons-nous imprégner du message des passions et des leçons de notre frère Jésus Christ.