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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

mercredi, 08 mars 2023 14:53

La femme à la cruche. Jn 4, 1-26,

Il fait chaud, c'est le milieu du jour, Jésus épuisé arrive au puits de Jacob. Il s'assied pour se reposer. Le puits de Jacob est un lieu de rencontre et d'alliance. C'est là que Jacob  devient amoureux de Rachel qu'il prend pour femme et que Moïse rencontre Cippora qui deviendra sa femme. Est-ce que la Samaritaine ne fait pas aussi la rencontre de l'homme qui va changer toute sa vie? L'homme qui redonne vie?

Jésus est seul, ses disciples sont partis à l'épicerie chercher de la nourriture. Une femme vient chercher de l'eau au puits. Elle vient le midi pour éviter les foules et les commentaires pernicieux à son endroit. Jésus regarde cette femme qui n'a pas de nom; elle représente toutes les femmes du monde qui doivent affronter un monde masculin avec la nasse de préjugées qui détruisent les personnes ou obligent à des luttes continuelles. Cette femme est une samaritaine, une étrangère, Elle n'est pas seulement une femme, mais un samaritaine. Aujourd'hui encore dans nos paroisses des personnes sont qualifiées par le lieu où elles habitent. Les juifs qui se respectent ne parlent pas aux samaritains surtout à une femme. Alors Jésus s'attaque à cette mentalité. 

Pire encore! Jésus lui demande à boire. Il lui demande un service. La réponse de la femme est dure, mais Jésus reste calme et la conduit plus loin. La discussion va de l'eau de la source à l'eau vive, l'eau de la vie que Jésus est venue apportée sur la terre. Jésus est un vrai pédagogue. Calmement il rejoint la femme dans son interrogation pour la transformer. Il nous indique la démarche importante pour nous aujourd'hui; rejoindre l'être humain dans son interrogation pour cheminer avec lui et non lui imposer notre façon de voir ou de faire. 

La discussion va passer à une autre soif de la femme,  la soif de l'amour.  Va chercher ton mari, lui dit Jésus. La pauvre dame n'a pas de mari. Elle en a  eu cinq et vit avec un autre qui n'est pas son mari. Six est un chiffre imparfait, il en manque un. Elle vient de rencontrer le septième qui va combler entièrement sa soif d'amour. Le sept est un chiffre parftait. Et le revirement intérieur de la femme est entier. Elle court trouver les amis pour leur dire qu'elle a trouvé le Messie comme Marie au tombeau ira annoncer à Pierre la résurrection. Est-ce que Jésus est aussi pour nous celui qu vient combler le besoin d'amour de notre coeur? Elle part si promptement qu'elle laisse sa cruche derrière elle. Alors pour nous, qu'elle cruche devons-nous laisser pour accueillir Jésus pleinement dans nos vies? Pour se laisser combler par le présence cu Seigneur, nous avons besoin de laisser nos cruches derrière nous, tous ces besoins, ces désirs, ces traditions, ces coutumes, ces praitques qui mettent l'accent sur le faire et non sur la présence.

Et Jésus ajoute un mot qui devrait rester marque dans notre mémoire: Femme, crois-moi; l'heure vient où vous n'irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. vous, vous aodrerez le Père en esprit et en vérité. Jésus va faire passer la samaritaine de  la pratique à la vie en vérité. Dans notre contexte d'Église aujourd'hui ne sommes-nous pas aussi invités à passer de la pratique à l'adoration en esprit et en vérité? Ainsi la Samaritaine est la femme qui deviendra l'apôtre de Jésus dans son pays. Ce serait une belle méditation pour la journée de la femme. Jésus brise le tabous masculin et celui des croynaces qui divisent les personnes. L'important est la personne enfant bien-aimé du Père.  Notre Eucharistie dimanche pourrait revêtir un autre sens celui de casser nos tebous.