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Homélies, réflexions et spiritualité

Homélies

mardi, 25 juin 2024 13:47

Jésus apaise et guérit. Mc 5, 21-43.

Les deux récits de l'Évangile d'aujourd'hui nous renvoient à notre propre quotidien. Jésus vient d'enseigner et traverse sur l'autre rive. Il aurait sans doute aimer être en paix et se reposer. Mais voila que des gens très nombreux se rassemple autour de lui. Sa renommée à fait son chemin et l'a précédé. Mais notons que Jésus est rendu sur l'autre rive. Sur l'autre rive, c'est l'endroit pour changer sa façon de faire et s'ajuster aux besoins des gens. Traverser sur l'autre rive, c'est se préparer à accueillir les gens et à écouter laur besoins ou leur désir. Traverser sur l'autre rive, c'est sortir de soi pour écouter l'autre. Jésus nous donne un exemple merveilleux pour nous aujourd'hui. Nous sommes en Église dans un monde en changement. La pratique d'hier ne rejoint plus les gens. Nous sommes nous aussi invités à traverser sur l'autre rive pour nous disposer à écouter l'autre en face de nous. Nous sommes invités à sortir de nos routines pour ajuster notre mode de célébrer sur les besoins de l'homme d'aujourd'hui. 

Le Jésus que les gens rencontrent sur la route est un homme attentif aux autres, un homme aimant et bon. Deux personnes l'attendent. La fille de Jaïre est malade et une vielle dame souffre de perte de sang. Notons d'abord que la dame n'est pas nommée. Ce peut être l'un ou l'autre de nous.  La fille de Jaïre se meure du manque d'amour. Son père la couve comme un petit poussin et l'empêche de se réaliser. Son père est un chef de synagogue qui s'aoccue de ses responsabiltié et ne s'occupe pas de sa fille. Celle-ci développe de la peur du père, vit un manque d'amour et se meurt. Ce père veur tout maitriser et se remet à Jésus pour lui redonner sa fille telle qu'il la veut.

Remarquons bien Jésus. Il entre dans la maison, monte à la chambre de la fille et lui dit: Naie pas peur.  Aie seulement confiance. Il la guérit d'abord de sa peur, et lui dit d'abandonner sa soumission au pouvoir du pere. pour se tourner vers la confiance et retrouver ainsi ses propres capacités. Jésus est profondément humain. Il prend la main de la fille et lui dit: Jeune fille, je te le dis: lève-toi. En la prenant par la main, Jésus lui donne un peu de sa force intérieure et lui permet de se lever et de marcher. Et Jésus leur dit une phrase merveilleuse: donnez-lui à manger. Autrement dit: Donnez-lui la nourriture dont elle a besoin pour devenir une fille forte et maitre de sa propre destinée. C'est le grand problème de nos relations humaines. Souvent nous nous attachons aux autres et devenons exclaces de ces relations. C'est apprendre à vivre des relations saines enrichissantes.

Sur la route, Jésus se fait attraper par une dame en perte de sang depuis douze ans. La fille de Jaïre avait douze ans, c'est à dire l'âge où on devient adulte à l'époque.  Les deux personnes sont bloquées à l'âge de devenir adulte.  Elles sont bloquées dans leur évolution. Donner son sang, c'est donner sa force, sa vitalité, se dépenser sans compter pour les autres et sa profession et rater sa vie. Alors la femme ne donne plus pour se faire aimer, reconnaitre. elle prend sa vie en main parce qu'elle est reconnue, acceptée et aimée telle qu'elle est. Elle a retrouvé sa dignité et sa raison d'être. Elle est guérit.

Ces récits peuvent être vue comme des miracles et regarder Jésus puissant qui redonne la vie. Mais on peut les voir aussi comme des récits de naissances. Ces deux femmes sont à l'époque de la naissance à l'âge adulte. Leur évolution est bloquée. Ce sont deux situations opposées.  Jaïre souffre du trop plein, il va perdre sa fille qui va naitre à l'âge adulte, alors que la dame va retrouvée son identié de femme. Les deux vont perdre quelque chose pour retrouvée l'essentiel. C'est une leçon pour nous aujourd'hui. Ne devons-nous pas perdre aussi un trop plein, des choses du passé auxquelles nous sommes attachées pour retrouvéer notre identié de chrétien aujourd'hui.