
Jos. Deschênes
Gourmet ou gourmand de Dieu. Mth 14, 13-21.
Le gourmet est la personne qui apprécie la bonne nourriture, qui sait reconnaitre la qualité de la nourriture, alors que le gourmand mange pour s'empiffrer. Aujourd'hui devant le texte de la multiplication des pains, nous pouvons nous poser la question: Suis-je gourmet ou gourmand de Dieu? Mais suivons le texte de près pour en recueillir le message profond pour nous.
D'abord, Jésus veut prendre un temps de repos avec les siens dans un endroit désert. Ces moments sont importants pour à la fois se reposer mais aussi pour mieux intégrer le message annoncé. Ces moments de silence à l'écart, ou même des moments de silence intérieur sont très importants aujourd'hui dans notre monde de vitesse et pressé. Mais la foule est là avant lui et l'attend. Retenons que si la foule est là c'est que sa parole rassemble, rejoint les gens dans leur préoccupation et leur besoin. Là aussi Jésus nous envoie un message; nous devons avoir une parole qui rassemble, une parole ajustée aux besoins spirituels des chrétiens. J'ai entendu souvent les gens surtout des jeuens me dire: Nous ne comprenons pas ce que vous dites. Jésus vient nous rappeler une exigence fondamentale de la mission, avoir une parole qui rassemble. C'est vrai aussi pour les parents envers leur enfants tout comme les professeurs. À quoi sert de parler si les gens en nous comprennent pas.
En deuxième lieu, Jésus a un moment de compassion pour la foule qui la suivit. Prendre pitié, avoir de la compassion, c'est prendre en charge, s'occuper des gens. Alors Jésus va répondre à leurs besoins. Il s'occupe d'eux. Pendant que les disciples veulent renvoyer la foule vers les restaurants, Jésus leur dit avec sans doute un petit sourire: Donnez-leur vous-même à manger. Vous avez tout ce dont vous avez besoin pour nuorrir les gens qui viennent à vous. C'est nous rappeler la richesse dont le Seigneur nous a remplis au service de sa mission. Notre onde aujourd'hui a soif de spiritualité, soif de valeurs, faim de sens à la vie, faim d'écoute et le Seigneur a déposé en chacun et chacune de nous tout le nécessaire pour répondre à ces besoins. Il s'agit de s'arrêter, de faire silence, de descendre en nous pour cueillir ce térsor et rouver la parole qui satisfait. Ne laissez jamais quelqu'un sur son appétit spirituel.
Alors Jésus prends les cinq pains et les deux poissons, dit une action de grâce au Père et les donne aux siens pour les distribuer. Notons que les pains se multiplient dans les mains des disciples au moment du partage. Donnez-leur vous-même à manger. C'est cela qu'ils vont faire. C'est en partageant nos dons, nos charismes que ceux-ci se multiplient et que le royaume de Dieu se construit. Nous avons dans nos communautés chrétiennes tous les dons et charismes nécessaires pour animr la vie chrétienne. Devant le petit nombre de prêtres, le Seigneur vient nous dire: je vous ai donné tout ce dont vous avez besoin pour répondre aux soifs et faims du peuple chrétien. Il serait intéressant de découvrir et mettre en oeuvre ces dons de l'Esprit au service de la mission. Dans l'Évangile, Jésus ne dit pas: je vais les nourrir, il dit: donnez-leur vous-même à manger. Il en est ainsi dans l'animation de nos communautés. Vous avez tout ce dont vous avez besoin laissez-les surgir dans la foi. Nous avons là il me semble un message très actuel que nous devons méditer profondément.
Après le repas, on ramassa douze paniers pleins jusqu'au bord afin que rien ne se perde. Quand le Seigneur donne, il y en toujours en trop. C'est vrai pour notre vie chrétienne, c'est vai pour la vie de nos communautés, pour l'Église en général. La générosité de Dieu n'a pas de faille mais parfois nous ne savons pas l'accueillir et nos exigences ou nos attentes freinent le résultat. Sommes-nous gourmets ou gourmands de Dieu. Est-ce qu'il nous faut de la nourriture, des célébrations, des prières, ou si nous voulons la qualité, ce qui compte n'est pas le nombre, mais la qualité qui me nourrit. Est-ce que je sais mettre mes dons au service de la mission pour faire grandir le royaume dans les coeurs? Ouvre mon coeur devant tes merveilles, ouvre mes mains qui se ferment pour tout garderr ... chantons-nous.
Je termine en vous disant amis, cessez de vous lamenter du manque de prêtres ou d'engagements des chrétiens, vous avez dans votre communauté tout ce qu'il vous faut pour l'animer. Asseyez-vous ensemble, méditez, réfléchissez et priez et reconnaissez tous les dons que l'Esprit du Seigneur a déposés chez nous et soutenez leur engagement. Les cinq pains et les deux poissons sont là qui attendent d'être partagés. Cet Évangile est une parole symbolique pour nous faire comprendre la réalité d'aujourd'hui. C'est cela aussi avoir la foi.
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Encore un pas.
Dans ma démarche de connaissance aujourd'hui, je découvre que je suis un être créé donc imparfait; un être en croissance. Je suis donc susceptible d'erreur et de poser des gestes qui au lieu de me faire grandir, me diminue à mes yeux et aux yeux des autres. En Église, nous appelons cela un péché. Si nous regardons bien le parabole du cadet dans la parabole de Luc, seul le fils parle de péché, le père accueille son enfant au niveau de la personne et non des actes commis. Le fils est en croissance et il a manqué son but dans sa démarche. le mot que l'on traduit pas "péché" veut dire "manquer sa cible" c'est posé un geste contraire à ma réalité et qui ne me fait pas grandir. C'est pourquoi, je crois que le sacrement du pardon est davantage le "sacrement de la miséricorde." Si je regarde Jésus avec les disciples d'Emmaüs, il a agit avec eux avec miséricorde. Il les a accompagné pour les conduire plus loin. Ce que j'appelle péché est souvent un geste conséquence de blessures qui déforment mon comportement. Il ne s'agit pas de s'arrêter aux conséquences de mon agir, mais faut voir la cause. Si je suis colérique et que je confesse mes actes de colères, je reste au niveau du geste et j'ai besoin d'aller à la cause. Qu'est-ce en moi qui provoque cette colère. Je dois guérir la cause si je veux que le geste cesse. Non seulement Jésus pardonne un geste, mais il guérit la cause si je sais la reconnaitre devant lui. Parfois la rencontre sérieuse du Christ m'obligera à visiter un spécialiste pour assurer ma guérison. Alors moi, j'aime beaucoup vivre le sacrement de la miséricorde, sacrement de la route, sacrement de l'accompagnement; présence guérissante du Christ au coeur de ma vie.
Dans ma démarche de croissance, j'ai a rencntré la maladie ou des périodes difficiles. Là aussi Jésus est présent, m'accompagne et me soutient, c'est présence m'est signifiée à traavers des signes ou symbole que nous appelons sacrement des malades. Dans cette rencontre, le Seigneur me donne une force spéciale pour lutter contre la maladie et guérir, ou pour aller vers la fin dans la sérénité et la confiance. Ce n'est pas un sacrement des mourants, mais de personnes atteintes de maladie et qui ont besoin d'une force spéciale. Cette célébration nous fait découvrir et goûter la présence du Seigneur auprès des personnes malades. Bone journée.
Évangéliser.
Évangéliser n'est pas faire apprendre des choses que l'on sait et que l'autre ne sait pas, mais c'est faire découvrir à l'autre qui il est. Et si je veux le faire découvrir aux autres, je dois d'abord l'avoir découvert pour moi-même.
Un pas de plus
Hier nous avons méditer que le baptême me faisait célébrer ma vie d'enfant de Dieu et que cette rencontre me donnait la force de mieux vivre ma vie de disciple au quotidien. Je découvre ainsi que je ne suis pas seulement un animal à nourrir, mais je suis rempli d'une présence, de valeurs, d'un souffle qui me fait vivre et éclaire ma vie. Nous l'appelons l'Esprit du Seigneur. Je suis tatoué de l'Esprit même de Dieu et cela je le découvre dans mon quotidien. Dans les moments d'épreuve j'ai la force de les traverser, devant des situations difficiles, j'ai la lumière pour prendre les meilleures décisions. Ce ne sont pas des choses que j'apprends dans ma tête mais que je découvre dans mon coeur, dans ma vie. Le Seigneur a déposé en moi son Esprit pour que je puisse continuer sa mission en faveur des pauvres, des petits, des exclus en leur révélant la présence amoureuse du Christ en eux, c'est la Bonne Nouvelle. Le sacrement de confirmation vient confitrmer cette présence et cette action dans ma vie et me permet d'être davantage docile à l'action de l'Esprit dans ma vie avec tous ses dons. La confirmation n'ajoute pas à mon être, mais perfectionne mon agir, donne du contenu à ma façon de vivre en communauté. Le baptême m'appelle à être disciple du Christ, la confimation m'appelle à être témoin du Christ dans le monde.
En continuant ma découverte de ma vie, je réalise que je ne suis pas seul sur la terre, je suis en relation avec une foule de personnes. Dans ma famille et avec mes amis, je comprends que je suis un être de communion. Vivre la communion avec d'autres personnes dans les différences n'est pas toujours facile. Alors Jésus vient me visiter pour m'aider à vivre cette mission. Il s'est donné à nous un soir autour d'une table dans un repas de communion. Il nous a donné sa mission et nous dit: Je serai avec vous comme du bon pain, une force pour vous permettre de vivre en communion, de faire communauté dans l'amour les uns à l'égard des autres. Nous savons par expérience qu'il est difficile de vivre seul, isolé des autres. Nous sommes des êtres de relation et c'est nécessaire tant au plan société qu'au plan d'équilibre humain. Si notre société humaine a tant de problèmes aujourd'hui, c'est sans doute parce que nous n'avons pas assez vécu notre mission de bâtisseur de relations réussies. L'Eucharistie est le don de la relation réussie. C'est le don de la communion.
S. Jean Chrysostome écrivait: tu veux honorer le corps du christ? Ne le méprise pas quand il est nu Ne l'honore pas ici dans l'Église, par des tissus de soie, tandis que tu le laisses souffrir de froid et de manque de vêtement. Car Jésus a dit«: Ceci est mon corps. Nous venons à l'Eucharistie parce que nous sommes des êtres de communion et que nous célébrons à la fois nos eucharisties vécues au quotidien et en même temps nous prenons la force de continuer à mieux vivre notre eucharistie sur le terrain au jour le jour. Il ne s'agit pas d'aller à la messe, mais de célébrer notre communion au Christ et à nos frères et soeurs. L'Eucharistie est d'abord une question de vie avant d'être une célébration. Continuons d'approfondir ces quelques idées. Bonne journée et à demain.
Qui suis-je?
Ce matin, j'ai le goût de commencer une petite réflexion sur les sacrements. Découvrir ensemble de l'intérieur la dimension sacramentelle de notre vie. Nous faisons beaucoup de catéchèse sur les sacrements, nous évangélisons en vue des sacrements, ce qui fait que dès que l'enfant a célébré le sacrement, c'est fini. Il peut passer à autre chose. C'est un piège auqeul il nous est difficile d'échapper. Il me semble que nous devrions davantage évangéliser à la vie chrétienne chrétienne par les sacrements. L'important est la vie chrétienne que nous célébrons. Initier à la vie chrétienne par les sacrements, c'est faire naitre la personne à une autre dimension de sa vie; c'est mettre quelqu'un au monde dans sa vie spirituelle. Il ne s'agit pas d'abord de lui apprendre des choses, mais lui faire découvrir qui il est, c'est lui faire vivre et célébrer des réalités qui l'habitent.
Noua avons appris à connaitre les sacrements comme des signes. Certains théologiennes et th.ologiens aujourd'hui parlent plutôt de symboles. Le signe introduit à une réalité autre que lui-même, nous révèle quelque chose qui existe et que nous ne voyons pas. Il est plus de l'ordre de l'intellect. Le symbole nous fait entrer dans la réalité signifiée, il est de l'ordre du coeur. Le pain eucharistique n'est pas seulement le signe de la grâce de Dieu qui nourrit, mais il est nourriture et force pour nous permettre de vivre ce que nous sommes. Il est plus qu'un signe. Ceci est vrai pour tous les sacrements. Vus ainsi les sacrements sont un lieu privilégié d'évangélisation à la vie chrétienne. En me laissant inspiré par certains théologiennes et théologiens, je vais essayer d'éclairer cette démarche avec chacun des sacrements.
Nous avons d'abord les sacrements de l'initiation chrétienne; les sacrements qui nous font découvrir et célébrer ce que nous sommes. Nous commençons avec le baptême. Un jour un jeune garçon qui avait été adopté voulut découvrir ses parents naturels. Il voulait connaitre son ADN. Quand il les trouva, ses parents l'ont accueilli avec tendresse et ensemble ils ont célébré cette réalité. Cette découverte n'a rien changé à ce qu'il était mais il l'a découvert et célébré avec les siens. Cette découverte a changé quelque chose dans sa vie et sa façon d'être et d'agir. Cette décuverte n'a rien changé a son être mais a ajouté à son agir. IL en est ainsi du baptême. Il me fait découvrir et célébrer nom ADN spirituel. Je découvre que je suis enfant de Dieu, je découvre que le Divin qui m'habite agit en moi à la manère d'une mère ou d'un père et je célèbre cette réalité. Et cette découverte change quelque chose dans mon agir. La rencontre du Christ dans le sacrement me donne la force de vivre ma réalité d'enfant de Dieu. le baptême est le geste d'une communauté qui fait naitre quelqu'un à sa réalité d'enfant de Dieu et le célèbre. "Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je mets tout mon amour." Le baptême devient une première démarche dans une initiation à la vie chrétienne. Nous apprenons à évangéliser avec le sacrement et non en vue du sacrement. je vous laisse cette petite piste que vous pourrez approfondir. À demain.
Les informations fusent.
Nous baignons dans un flot d'informations variées où chacun défend ses arrières. Les nouvelles quotidiennes nous apportent la souffrance d'une population blessée par toutes sortes de situations difficiles, les systèmes nous demandent le respect des normes et structures, des spirituels nous invitent à respecter notre être intérieur. Nous avons à faire le trie de toutes ces offensives sur notre quotidien.
Hier soir. deux personnes m'ont rejoint dans leur intervention à la télé. Ces gens étaient au niveau des valeurs et non des structures. Un homme de race noire a fait un belle déclaration concernant le racisme pour faire voir le côté positif des différences. Une belle réflexion qui enrichie nos connaissances et dont nous avons besoin. Une dame nous a fait part de son expérience spirituelle qui descend de la tête au coeur. En écoutaut ces témignages je ne pouvais m'empêcher de réfléchir à la parole de Jérémie entendue à la célébration eucharistique: "Je vous donnerai des pasteurs selon mon coeur." st-ce que le Seigneur n'est pas en train de faire naitre au coeur de nos communautés les pasteurs dont notre peuple a besoin. Est-ce que le fait que les gens ne répondent plus pour être prêtre dans la structure actuelle n'est pas un signe que nous sommes appelés à autre chose? Ces gens à la télé nous expliquaient l'Évangile sans le savoir. Leur discours rejoignait la soif de beaucoup de monde. Je ne pouvais m'empêcher de penser aussi aux textes que Rome vient de publier et qui raffermissent la pyramide de pouvoir.
Les doctrines sont au niveau de la tête, de l'intellect; la religion est au niveau du coeur. Tant que nous resterons entre les deux oreilles, notre avenir n'est pas assuré. Il devient essentiel de donner la place qui revient à nos soerus et frères chrétiens compétents qui peuvent nous évangéliser. J'ai commencé à goûter la Bible quand des laïcs biblistes, hommes ou femmes, se sont intéressés à la Parole de Dieu. Que notre prière ce matin en soit une d'action de grâce pour toutes ces personnes que l'Esprit met sur notre chemin pour éclairer notre route. Nous avons aussi de bons théologiens qui nous invitent à des moments d'intériorité et de méditation profonde. Les chemins du Seigneur ne sont pas nos chemins.
Prière au Dieu de l'été.
Dieu d e la mer et des montagnes, Dieu des vents et des fleurs, Dieu de la gratuité et du pardon, Dieu débrodant d'amour comme la chaleur de l'été.
Dieu douceur et présence comme un soleil qui brille sur tous et chacun à la fois. Apprends-nous à marcher accompagnés d'un seul désir: CELUI DE T'AIMER TOI, ET LES TIENS, jsuqu'au bout de toute saison.
Accorde-nous, Seigneur, de vivre et mourir avec la nature, pour te retrouver un jour en terre nouvelle et cieux nouveaux. Au jardin de la résurrection, pour un été sans fin Avec ton Fils, premier ressuscité, et l'Esprit Saint dans le ssiècles des siècles. Amen.
Une question de parole.
Aujourd'hui dans l'Évangile de Mathieu, Jésus nous explique la parabole de la semence. Mth 13, 18-23. La statue de Sainte Anne dans notre église nous représente Anne enseignant la Parole de Dieu à Marie. Nous devrions nous laisser inspirer par cette représentation, elle nous enseigne une facette importante de notre mission de chrétien. La neuvaine à Sante Anne pourrait être non seulement un lieu de dévotion et de prière, mais un moment d'inspiration profonde pour note vie. La mère de Marie était juive donc une femme qui lisait et connaissait la Parole de Dieu et c'est l'exemple qu'elle nous donne. Il ne s'agit pas de l'imiter, mais de nous laisser inspirer pour notre temps.
Nous ne le dirons jamais assez, il est urgent de revenir à la Parole du Seigneur, à l'enseignement de Jésus. Il ne suffit pas de lire simplement, nous devons méditer et intégrer cette parole à notre vie. Il faut la partager en famille comme une lettre d'un ami. Nous devons créer des petits groupes de lectures et de partage biblique. Les chrétiens ne sont plus à l'heure de la pratique sacramentelle, mais de la découverte du Christ dans leur vie. Il y a des pierres et des ronces dans nos vies; ces pierres sont souvent une mauviase façon de connaitre et de renocntrer le Christ qui laisse des insatisfactions et font naitre l'indifférence. Nous avons des guérisons à vivre pour enlever nos ronces et devenir une bonne terre. La Parole de Dieu fera de nous des êtres positif, des êtres d'action de grâce.
Réfléchissons.
Là où je vois une faute à punir, Dieu voit une blessure à guérir.
Isaïe, un prophète qui dérange.
Ce matin, Isaïe nous envoie un emballage de questions. Vous aurez beua écouter, vous ne comprenez pas, vous aurez beua regarder, vous ne verrez pas, (...) leur syeux ne voient pas, leurs oreilles n'entendent pas, moi je le sguérirai. Isaïe 6, 9-10. Dieu nous parle à travers la vie des chrétiens d'ici au quotidien. l'Évangile s'écrit encore au quotidien, et nous ne comprenons pas. Le monde vient nous crier son besoin, il veut une parole qui les soutien et leur donne le goût d'avancer et nous n'é.coutons pas. Nos églises se vident, c'est devenu une "vérité de la Palice," une redondance de redire cette réalité, mais nous ne comprenons pas. Nous devons nous convertir à un autre chemin d'Église et nous ne savons pas comment faire. Nous devons retrouver le chemin du silence intérieur, le chemin du discernement sur le vécu actuel pour en voir les causes et apporter un remède. Faire silence, savoir écouter pour en ariver à voir et à comprendre. Bonne journée.