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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Filtrer les éléments par date : avril 2023
dimanche, 30 avril 2023 14:13

Vocation.

Aujourd'hui, dimanche du Bon Pasteur, appelé aussi dimanche des vocations. Moi, je préfère parler du dimanchye de la Vocation. À mes yeux, il n'y a qu'une vocation, celle de la vie chrétienne, vie de disciple du Christ et d'enfant de Dieu. Les vocations sont des appels à servir la Vocation, à servir la communauté chrétienne. Ces vocations sont des choix de l'Esprit au coeur de la communauté que celle-ci reconnait et que l'Évêque authentifient. Une communauté chrétienne a besoin de ces vocations particulières pour la rassembler et l'animer. L'Esprit suscite dans chaque communauté les engagements dont la communauté a besoin pour sa survie.

À mes yeux la Vocation chrétienne est trop faible pour répondre aux besoins de service de la communauté d'une part, et d'autre part, je crois que le vie cléricale de l'Église n'a jamais favorisé ou encouragé la prise en charge des communautés et les chrétiens ont fui la communauté pour s'engager dans différents services en faveur de la vie. Notre prière aujourd'hui doit s'orienter vers cette vocation chrétienne qui est le fondement de toute vocations en Église. Esprit Saint viens réchauffer notre Église du terrain à ton image afin qu'elle fasse émerger les pasteur et pasteures dont elle a besoin. merci

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jeudi, 27 avril 2023 14:39

Un regard dans le rétroviseur.

Les souvenirs de plusieurs décennies d'engagement dans l'Église gaspésienne refont souvent surface et me questionnent. Nous avions voulu vivre plus pleinement le sacerdoce du baptême, sacerdoce des chrétiens qui est le fondement de l'Église. Nous avons imaginé des structures nouvelles: des zones pastorales d'abord avec des équipes pastorales de zone; plus tard nous avons imagin.é des secteurs pastoraux et des équipes qui devaient être coresponsables avec les prêtres de la vie de la communauté. Nous avons connus des agents et agentes de pastorales qui présidaient au baptême, faisaient homélies, animaient des célébrations de la parole de Dieu en paroisse, et présidaient à des mariages.  Tout cela est disparu et nos églises sont vident et changent de vocation. Quel regard jeté sur tout cela. Je pose humblement le mien qui fut artisan avec beausoup d'autres de cette vision ecclésiale.

Primo, nous nous sommes attaqués â une structure et une structure ne change presque jamais, elle préfère mourir. Et aujourd'hui j'ai le sentiment que involontairement nous avons continuer la même structure avec des chrétiens et moins de prêtres.

Secundo, le cléricalisme était trop fort dans l'Église pour permettre que se dé.veloppe une telle volonté de retrouver la force du sacerdoce baptismal. Beaucoup de chrétiens sont repartis déçus et ont pris leur distance de l'Église. Il nous faudrait sans doute revoir la question du sacerdoce tant du baptême que céricale.

Tertio, le peuple chrétien, surtout avec la participation des femmes, n'était pas préparé à cet engagement et à la lutte nécessaire pour y arriver. 

Aujourd'hui je crois que nous avions commencé par en haut en descendant et l'Église part d'en bas pour faire communauté. Nous n'avions pas mis suffisamment l'accent sur la communauté et les personnes.

Dans ma réflexion une phrase de Jésus est montée en moi: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez."  Nouas avions cherché Jésus à Jérusalem et Il nous attendait en Glalilée. Au coeur de tous ces chrétiens naissent aujourd'hui des engagement très variés au service des pauvres, des mal gommés de la société. Des fondations voient le jour et de petites communautés se forment au coeur de la pauvreté dans toutes ses dimensions. Les femmes luttent de plus en plus pour se faire reconnaitre comme des personnes entières en Église. Se vit de plus en plus cette voix de Jésus: "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Jésus nous attend encore en Galilée.

 

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mardi, 25 avril 2023 14:16

Le Vrai Pasteur. Jn 10, 1-10.

Tous nous avons eu nos parents qui nous ont marqué à leur façon. Avec amour, ils nous ont façonnés tels que nous sommes. Ils étaient pour nous des pasteurs. Ils n'étaient pas là pour nous dorloter, mais pour nous accompagner et faire sortir l'enfant en nous pour devenir des adultes. Les parents comme les éducateurs sont auprès de nous pour nous accompagner et faire grandir ce qu'il y a de meilleur en nous. Ils sont l'image du pasteur qui accompagne ses disciples pour les faire grandir "selon la musique de leur être."

Jésus se présente à nous aujourd'hui comme le Bon, le Vrai Pastteur. Il vient accompagner chacune et chacun de nous pour nous aider à grandir selon le srichesses de notre être. Le pasteur ne veut pas faire de nous d'autre personne, il veut que nous soyons nous-même pleinement., et il le fait avec amour. Jésus nourrit les foules qui le suivent. Il leur donne la nourriture du coeur, de l'esprit et du corps. Jésus leur donne la nourriture qui va les faire grandir seleon leurs capacités, leur talent, leurs richesses intérieures. Le pasteur se soucie du bonheur et du bien-être des autres avant les siens propres.

Une des qualités principlaes du pasteur est l'écoute.  Jésus connait ses brebis parce qu'il les écoute et sait leur qualité, leur espéreance comme leur doute et leurs faiblesses. Pour être en mesure d'accompagner sainement les siens selon leurs besoins, il se doit d'asbord de les écouter pour bien les connaitre. C'est un bel exemple que Jésus nous donne. Dans notre contexte de société et d'Église, nous avons de plus en plus besoin d'écouter nos frères et soeurs chrétiens pour les nourrir selon leurs bespins et non les nôtres. 

Jésus écoute et connait les siens parce qu'il les aime. les parents amiment leurs enfants malgré leurs frasques, leurs erreurs. Ils aiment davantage celui qui est mal orienté parce que souvent il est blessé et a besoin d'aide et d'écoute. Jésus les aime, passe du temps avec eux, il est pour eux un vrai témoin. C'est un exemple que nous devons essayer de suivre. Quand je voyageais pour l apastorale diocésaine, souvent je faisais monter des "auto-stopeurs." Dans la conversation, ils découvraient que j'étais prêtre. A la suite d'un moment de surprise, nous avions une profonde conversation où ils me racontaient leur histoire, leur doute et souvent leur d.ception devant la religion et pourquoi, ils ne pratiquaient plus. Avant de rencontrer le prêtre, ils avaient rencontré Jos. Un lien de confiance s'étai tétabli et nous avons pu nous rencontrer en vérité. J'ai souvent apprécié ces moments.

Le vrai Berger de l'Évangile devient pour nous un modèle et nous invite à mettre nospas dans les siens, à cheminer sur la même route que lui. Tous le schrétiens, toutes les chr.étiennes sont invités ;a suivre le Christ sur cette route, pas seulement le sprêtres. Tout chrétien est un pasteur à l'égard des personnes avec qui il a lié des liens, des relations d'amiité. C'est ainsi que le pasteur est un être fécond et non d'abord efficace. Un mécano, un ouvrier, ue secrétaire doit être efficace, mais le pasteur est un être fécond: FGécondité du coeur, de l'intelligence, de l'esprit. Notre monde a de plus en plus besoin de pasteurs, de pasteures, notre monde a soif de bonté, de chaleur humaine, de douceur, de vérité....

Mais une autre vérité essentielle demeure, si nous voulons comme chrétiens et chrétiennes être de bons pasteurs, nous devons être d'abord de bons disciples. Il nous faut demeurer à l'École de Jésus. Nous serons de vrais pasteurs dans lamesure où nous saurons marcher sur le même route que Jésus et demeurer à l'Écoute de sa Pparole et de son témoignage de vie comme Jésus l'a été avec son Père

Le poête Tagore écrit: "La mort n'est pas la lumière qui disparait, mais la lampe qu'on éteint parce que l'aube est venue." C'est ce que Jésus nous a donné, l'aube sur sa mission qu'il nous a confiée. 

 

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lundi, 24 avril 2023 14:39

Faut le lire.

Boucsr Diouf: Pour l'amour de ma mère. Ed. La Presse. Écrit merveilleux d'un homme qui parle de sa mère. Ce livre fevrait être lu par beacoup à l'approche de la fête des mères en mai.  dans le style intéressant et légeur qu'on lui connait, l'auteur écrit  avec son coeur et veut dire merci à toutes les mamans.. Il termine son livre avec cette phrase merveilleuse: "Merci à toutes les mamans de la terre pour ce que nous sommes."

 

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Deux disciples font route vers leur lieu d'origine et se partsagent leur déception. pour eux, c'est le monde à l'envers. Jésus est venu et ils croyaient en lui pour délivrer le pays de l'emprise des romains et voila qu'Il est mort sur une crois. C'est suffisant pour ëtre déçu.  S'ils vivaient aujourd'hui ces messieurs, ils seraient déçus comme beaucoup d'entre nous de voir nos église vides et vendues, les gens se désintéressés de plus en plus de la pratique religieuse. On entend souvent: nous, nous avons été à la messe tous les dimanches, nous avons payés notre dîme, etc et nos églises seront vendues. Comme dirait monsieur Bureau, c>'est vraiment le monde à l'envers.

 Mais les disciples ne savent pas qu'ils sont sur la route de la découverte et de la conversion. Quelqu'un est présent en eux et ils ne le savent pas. Quelqu'un les écoute et ils ne le voient pas. Ce Quelqu'un est passé avec eux du mnde de la communication u mode de la communion. Les disciples doivent faire l'expérience de cette nouvelle forme de présence à eux. les disciples sont là sur la route de la rencontre, route de la vie. Jésus donne l'exemple de l'attitude du  pasteur, il écoute en silence. Il accueille cette déception, cette souffrance, il est important que ces gens puissent dire leur  tristesse. Il nous donne un bel exemple dans notre situation ecclésiale actuelle: Savoir écouter  avec les oreilles du coeur. 

Doucement Jésus part de leur tristesse et déception pour leur parler avec son coeur et leur expliquer le sens de ce qu'ils ont vécu. Jésus ne leur fait pas de reproche, il explique: Partant de Moïse et de tous le psrophètes, il leur interpréta dans toute l'Écriture, ce qui le concernait.  Et ceci est mantenant accomplit. Et soudain la route va changer, d'une route de tristesse et de déception, elle deviendra une route de joie et de retrouvaille. Quand Jésus refera le geste du jeudi, geste de partage, les disciples comprendront qu'il est là au coeur de leur vie et ils retourneront à la communauté. Notre coeur n'était-il pas tout chaud sur la route? C'est l'expérience que nous devons faire`Le Christ est viant en nous et c'est dans notre quotidien que nous le reconnaitrons. C'est dans la communauté chrétienne que Jésus veut se faire reconnaitre.

Jésus nous dit de prendre le temps d'écouter, de nous écouter personnellement, d'écouter le Christ nous parler au coeur, d'écouter le Christ nous parler par nos soeurs et nos frères dans leur recherche. Faire silence en nous pour accueillir les autres dans leurs tristesses et leur questions pour ensuite prendre le temps d'expliquer le sens des Écritures et de la vie. Les disciples ont pris la route en regardant en arrière, dans le rétroviseur, et ils reprennent la route en regardant en avant, dans le parebrise. Comme eux nous devons cheminer sur un chemin d'espérance et de conversion. Jésus nous attend en Galilée, là où la vie bouillonne et demande à grandir. Nous devons ensemble reprendre la route de la communauté.  Jésus est venu faire communauté et nous envoie continuer sa mission. Il nous invite à quitter la route de la tristesse, de la déception pour reprendre la route de la foi, de l'amour et de l'avenir.

Notre participation à l'Eucharistie devrait être pour nous comme le repas des disciples à Emmaüs, nous replacer sur une route d'espérance et de conversion, la route du témoignage car depuis le matin de Pâques, nous sommes sur la route du témoin. Alléluia.

 

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vendredi, 14 avril 2023 14:14

Demain l'Église.

Nptre glise doit subir une cure de rajeunissement pour s'ajuster au monde d'aujourd'hui. Le Pape François nous y invite dans "La Joie de l'Évangile."  Il parle beaucoup de l'évangélisation et l'une des caractéristiques de l'évangélisation est  le kérigme, l'annonce de Jésus Christ et la découverte de son message. Une grande catastéristique de l'évangélisation est la découverte de soi. Nous sommes des êtres spirituels remplis de l'Esprit du Seigneur et avant d'apprendre à faire, il nous faut apprendre à être. Découvrir ce que signifie être un enfant de Dieu rempli de son Esprit Saint.

Le chrétien est un être sociale et communautaire,  de là l'importance de la communauté. C'est au coeur d'une communauté que la vie chrétienne fleurira le mieux.  Paul Vi affirmait qu'il faut veiller au développement de tout l'être humain tant individuel que social et communautaire. 

Une autre dimension importance est l'écoute des témoins de l'Évangile. Ces témoins nous redisent le message de Jésus pour aujourd'hui.  Évangéliser, c'est se laisser renouvler par le Christ, c'est acquérir une visin nouvelle du monde, une façon neuve de vivre le message du Christ. C'.est un appel constant à la conversion. Relisons avec amour  "La joie de l'Évangile" du Pape François.

 

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vendredi, 14 avril 2023 14:00

La puissance de la joie.

Frédéric Lenoir: La puissance de la joie.   Fayard. "C'est un hymne à la joie mêlant philosophie, psychologie et spiritualité." (D.W.) L'auteur nous invite à devenir nous-même et à laisser fleurir lz joie au oceur de la vie. La puissance de la joie nous invite à lib érer la joie de vivre et à changer notre regard souvent trop pessimiste sur notre vie.  Je vous souhaite beuacoup de joie dans votre lecture.

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mardi, 11 avril 2023 17:03

Une expérience de foi. Jean 20, 9-31.

Depuis le matin de Pâques, les disciples sont appelés à faire une expérience personnelle de la présence du Christ toujours vivant au milieu d'eux. Jéaus est passé de l'ordre de la communication à la communion. L'expérience du Christ vivant est maintenant intérieure à chacun. Notre texte d'Évangile de ce dimanche est l'expérience de Thomas qui veut des preuves que Jésus est toujours vivant. Nous tombons rapidement sur le dos de ce pauvre Thomas l'incrédule qui devient vivte notre modèle dans nos moments de doute. Mais je veux regarder aujourd'hui une autre clé, un autre regard sur ce texte,

Lorsque Jésus est venu rencontrer les disciples, notre ami Thomas n'était pas présent. Le texte nous parle des disciples réunit, il ne parle pas des douze. Ceci nous permet de croire que ceux-ci n'étaient pas seuls.  Il y avait là une communauté. C'est la communauté qui devient le témoin oculaire de la prséence du Christ vivant.  Thomas ne croit pas la communauté. Le témoignage de la communauté n'est pas crédible pour lui. C'est aussi une expérience qu'ils doivent assumer. Jésus envoie la communaut.é des disciples en Galilée être témoin de sa présence au coeur de la vie et voila qu'un membre de la communauté ne croit pas ce témoignage et réclame des preuves. 

Le résurrection ne signifie pas que Jésus est revenu à son état antérieur, mais elle invite à un renouvellement intérieur, à un éveil spirituel. La communauté chrétienne devient le signe du ressuscité. La grille de lecture de ce témoignage est d'abord l'amour puis la foi. Marie Madeleine au tombeau n'a pas demandé de preuves. Jésus l'a simplement appelée par son nom. Son témoignage était crédible parce qu'il venait du coeur. Il doit en être ainsi du témoignage de la communauté. Seuls ceux et celles qui raisonnent demandent des preuves. Cet événement met en question la force du témoignage de nos communautés chrétiennes. Le témoignage individuel ne suffit pas. La force de témoignage de la communauté n'est pas seulement ou d'abord en paroles, mais par la force d'un vécu qui parle plus fort que les mots. La communauté "n'est pas seulement un lieu où l'on sert des sacrements  à  des chrétiens pratiquants, mais un lieu où la Parole de Dieu est proclamée et approfondie et portée dans un vécu quotidien." 

Alors Jésus va répondre aux désirs de Thomas et lui permettre de toucher ses plaies. Aujourd'hui encore Jésus nous permet de toucher ses plaies dans le corps et le coeur de ses soeurs et frères blessés. Des gens souffrent des années en silence de blessures au coeur. Nous avons souvent ce besoin de savoir, de toucher pour mieux comprendre et notre monde nous en donne l'occasion.

Et Thomas a cette réponse admirable: Mon Seigneur et mon Dieu. Cette réponse n'est pas une affirmation abstraite, mais le signe que venait de s'établir une relation vraie en eux. Une expérience où l'on se sent aimé et accueilli de part et d'autre. Thomas venait de ressusciter à la vie du Ressuscité. Cette réponse de Thomas est le point culminant de l'Évangile de Jean.  Thomas, c'est moi, c'esrt chacune et chacun de nous qui peuvent redire avec amour et avec  foi à chaque Eucharistie: Mon Seigneur et mon Dieu. 

Le texte des Actes des Apôtres nous renvoie ce matin aussi à la communauté. Chaque jour, d'un même coeur, Ils fréquentaient assiduement le Temple, Ils rompaient le pain dans leur maisnon.. Doucement la communauté prenait corps et devenait de plus en plus le signe du Ressuscité. Notre défi et notre mission comme chrétiens aujourd'hui est réunir des communautés de disciples qui soient des témoignages de la vie d'amour et de foi dont notre monde a tant besoin. Nous trouverons la force de le vivre dans le partage de la Parole et la célébration de l'Eucharistie. Amen.

 

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lundi, 10 avril 2023 14:42

Il est là.

Qu'est-ce que cela change dans ma vie que Jésus soit là en moi ce matin? Moi, je crois que Jésus n'est pas ressuscité parce que Dieu ne peut mourir. Il a toujours été vivant et les apôtres ont fait l'espérience  de cette nouvelle forme de présence. Jésus était présent sous une forme de communication et Il est passé à son état normal sous forme de COMMUNION.  C'est l'expérience que les apôtres ont fait et que nous devons vivre nous aussi. C'est passé de la communication à l'amour et à la foi dans la communion. 

Devant un Jésus vivant et présent en moi, j'ai à retrouver son message et sa mission. Jésus sort du tombeau et m'invite à sortir avec lui. Jésus nous envoie en Galilée. La Galilée du quotidien où les gens prient, luttent, souffrent, espèrent, c'est là que vous me verrez nous dit le Christ. Au tombeau vide, c'est l'amour qui porte la nouvelle en ces femmes venues près de Celui que leur coeur aime. Jésus nous envoie semer l'amour autour de nous. Seul l'amour peut rendre compte de la présence du Christ et nous faire réaliser que nous sommes "des êtres éternels," comme dit le philosophe.  

 

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jeudi, 06 avril 2023 14:07

Un merveilleux cadeau.

Le jeudi soir, dans un moment de communion avec ses disciples, Jésus a posé un geste,  il a fait un don  merveilleux à l'humanité. Il prit un  pain, le brisa en morceaux qu'il donna aux siens. Ce que vous mangé,c'est moi, mon témoignage de vie, mon enseignement et je reste avec vous comme une nourriture, une force pour vivre cette mission. Notons qu eJésus n'a pas fait ce don au temple, ou a la synagogue, mais dans une salle au coeur de la vie. 

Avec des morceaux, dans un geste de communion, Jésus vient rassembler les siens en un seul corps. Ils deviendront demain le corps viant du ressuscité. Avec des brisures, des morceaux Jésus refait l'unité et en plus il se donne comme force pour réaliser la mission. Jésus fait communauté.

Quand je viens à l'Eucharistie, je viens faire communauté. Je viens communier à Celui qui brise les séparations, guérit les peurs pour que je sois unit avec les frères et soeurs en un seul corps, le corps vivant du Christ ressuscité. Dans l'Eucharistie, il y a un temps et un moment. Le temps est la vie, le quotidien; le moment est la célébration de cette vie. L'Eucharistie est d'abord à vivre au quotidien que je viens ensuite célébrer avec la communauté pour raffermir les liens d'unité et de fraternité les uns avec les autres et avec le Christ ressuscité.. Je viens faire communauté. N'avons-nou spas trop réduit l'Eucharistie à la célébration?

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