Jos. Deschênes
Le vin nouveau. Jn 2, 1-11.
Nous avons aujourd'hui un Évangile plein de messages et de sens pour nous. Jean nour présente Jésus à un mariage en Galilée. Jésus est proche de la vie et des personnes et il participe aux différentes activités de son coin de pays. Jésus ne prend pas position seulement en faveur des grands ou des riches, mais il fréquente aussi les gens dans la vie coourante. C'est un exemple qu'il nous donne aujourd'hui, le chrétien est là où la vie éclate.
De plus le mariage, l'union de deux chrétien est le symbole de l'union du christ et de l'Église. Jésus est venu nous annoncer une alliance nouvelle basée sur l'amour et la liberté. Dieu veut vivre avec nous une alliance dans l'amour. Dans sa venue et sa mort, il donne au monde une alliance nouvelle différente de celle de l'Ancien Testament.
Marie était présente avec lui à cette noce. Joseph ne figure pas, il était sans doute mort à l'époque. Alors le vin manqua et les époux étaient dans l'embarras. Que veut nous dire Saint Jean avec ce manque de vin. Le vin symbolise l'amour entre les époux, ils manquent d'amour. Ils sont devenus incapables de s'aimer et c'est là la misère de l'être humain. Jésus est venu semer l'amour sur la terre et voila que l'amour est absent du coeur d el'homme et de la femme. C'est le premier miracle de Jésus et pour lui l'important n'est pas le péché mais cette incapacité d'aimer.
le texte nous dit qu'il y avait six jarres. Le chiffre six est imparfait. il en manque donc cela symbolie aussi un peu le manque. La septième jarre est le Christ. Jésus fait remplir les six jarres et lui la septième jarre va transformer cette eau en vin. Remarquons que le vin est meilleur que le précédent. Le vin que Jésus donne est le vin de la Nouvelle Alliance. C'est le vin de Dieu à l'être humain et non celui de l'homme. Alors le vin capable de purifier l'être humain vient de Dieu et non de l'homme.
Un autre symbole important est la présence de Marie qui va provoquer ce miracle. Marie lui a donné naissance et le fera naitre à sa mission. Avec Jésus la femme est à sa place dans la vie du monde et non seulement une servante. Pour le Christ son heure n'est pas encore venue. C'est à sa mort que le vin va couler a flot sur le monde et ce n'est pas le moment. Mais le geste de Marie est extraordinaire: Faites tout ce qu'il vous dira. Une parole de foi en celui qu'elle connait bien. Jésus présente le vin nouveau, le vin de l'amour, de la paix, de la liberté.
N'y a-t-il pa slà pour nous un exemple important à méditer. Le maitre du repas ne sait pas d'où vient ce vin, mais les serviteurs le savent puisqu'ils l'ont puisé. Aujourd.hui dans notre Église nous manquons de vin. La foi traditionnelle des chrétiens n'est plus là, nos jarres se vident graduellement. Les hommes, comme Joseph, ne sont pas très présents au temple. N'aurions-nous pas besoin de Marie pour nous donner du vin nouveau. N'aurions-nous pas besoin de retourner vers ceux et celles qui cherchent le vin nouveau pour savoir quoi leur donner justement. Le vieux vin d'hier ne répond plus aux besoins et à la mentalité des chrétiens qui sont partis soit devant un vide ou à la recherche du vin nouveau. Alors notre prière aujourd'hui doit viser à remplir nos urnes de ce vin nouveau pour offirir à notre monde ce qu'il recherche.
Mon bapême
Sophie Tremblay: Sur les traces de mon baptême. 2024. Novalis. L'auteur prend une démarche personnelle en se questionnant sur son propre baptême. Elle donne le sens de la célébration à partir de questionnement personnel et de recherche. C'est une démarche nouvelle et intéressante. Elle termine avec une question: Que ferons-nus de notre baptême cete année? Bonne lesture.
Le baptême de Jésus Lc 3, 21-24
Nous vivons aujourd'hui comme une deuxième épiphanie de Jésus. Les bergers et les mages sont venus reconnaitre le Christ dans l'enfant de la crèche et aujourd'hui, on lui donne son nom. À l'époque Jean Baptiste baptisait dans l'eau en préparation du baptême de Jésus. Celui-ci vint se faire baptiser pour nous indiquer le changement et le vrai sens du baptême qui sera un baptême dans l'esprit Saint. On lui donne aussi son nom. Le nom signifie toujours quelque chose qui identifie la personne. Jésus signifie :"Dieu Sauve". Nous avons l'habitude de dire que nous avons été baptisé à telle date, mais nous sommes baptisés et nous le serons jusqu'à notre mort.
Dans le texte de Luc on nous dit que le ciel s'ouvrit et une voix se fit entendre. Cela nous rappelle qu'au jardin de l'Eden lorsque Dieu chassa Adam, on dit que le ciel se ferma et Dieu mit un garde à l'entrée du jardin. Avec la venue de Jésus Christ cette défense tombe et la voix de Dieu se fait entendre: Tu es mon Fils, moi aujourd'hui je t'ai engendré. Voila le sens du baptême de Jésus et le nôtre par conséquent. Le baptême devient à la fois comme un sceau posé sur notre vie, une reconnaissance de ce que nous sommes en vérité et une présence amoureuse du Christ pour nous permettre de vie notre baptême d'enfant de Dieu.
Ce que l'on a dit au baptême de Jésus se répète à chaque baptême: L'enfant que vous baptisez est mon enfant bien-aimé. Et le Christ reste présent en nous par son Esprit pour nous permettre de vivre en enfant bien-aimé du Père. C'est cela que la fête du baptême de Jésus nous invite à méditer: Nous sommes l'enfant bien-aimé de Dieu. Nous devons apprendre à vivre en enfant bien-aimé Nous ne sommes pas seulement une bouche à nourrir ou un être physique, nous sommes aussi un être spirituel avec des valeurs profondes d'éternité.
La foi se reçoit par révélation et se vit par contagion, dit-on. La foi se découvre par révélation, elle nous est révélée dans le quotidien et elle se développe par contagion, par le t.moignage de vie autour de nous. Par le baptême nous devenons contagieux de la foi. L'Esprit du Seigneur nous habite depuis notre conception, nous le découvrons dans nos vies par l'action de l'Esprit en nous si nous sommes attentifs à sa présence et nous le révélons par notre agir au quotidien.
Notre première mission est de vivre en enfant de Dieu et de le révéler. Nous ne sommes pas ce que le monde veut faire de nous mais ce que Dieu a rêvé de vivre avec nous. Il est difficile de vivre en enfant de Dieu aujourd'hui, le monde nous vend la bonheur comme un cadeau avec de l'argent ou du pouvoir. Le baptême de Jésus vient nous révéler qu'une autre identité est en nous: celle d'enfant de Dieu. Nous sommes enfants bien-aimés de Dieu parce qu'il nous a choisis. Une façon de mieux connaitre cette réalité est la prière et la méditation des Écritures.
Le baptême nous fait entrer dans une famille chrétienne qui se divise en différentes différentes religions ou façons de croire. La prière est ce lien que nous gardons et entretenons avec Dieu un peu comme la conversation avec nos parents et amis entretien l'amitié. La prière devient une conversation avec l'Esprit en nous qui nous rend plus apte à vivre notre titre d'enfant de Dieu.
Aujourd'hui la parole de notre Dieu nous invite à découvrir notre identité d'enfant bien-aimé du Père et à le vivre de mieux en mieux. Dans l'Eucharistie avec nos frères et soeurs de la communauté, disons merci au Seigneur de cet appel constant à vivre pleinement en enfant de Dieu sachant que même si notre vie connait des failles, nous sommes toujours ses enfants bien-aimés.
La visite des Mages. Mth .2, 1-12.
Mathieu nous raconte la visite des Mages venus adorer l'enfant Dieu. L'hisoire des hommes a transformé les mages en rois et en faite venir trois. L'Évangile ne dit seulement que c'était des mages, proablement des savants. Et l'histoire parle d'un Éthiopien, d'un africain et un autre de l'Asie. En Luc ce sont les bergers qui viennent les premiers à Jésus, l'accueil de ces étrangers nous indique la volonté de Jésus de nous dire qu'il est venu pour tous quelque soit leur rang, leur dignité ou leur origine. Jésus ne fait pas de distinction entre les personnes. La venue de Jésus n'est pas pour un petit nombre de privilégiés, il est là pour tous.
Ces mages aussi offrent à Jésus des présents: L'or, l'encens et la myrthe. C'est à dire qu'ils offrent l'or symbole de l'amour, l'encens symbolise nos désirs, nos aspirations; la myrthe symbolise nos souffrances et les bévues de la vie, mais surtout la guérison de ces blessures. En définitive, les mages se sont donnés eux-mêmes, leurs richesses intérieures. Ces richesses nous les possédons tous et toutes. Il nous est donc possible de faire ainsi.
Quand nous arrivons à la crèche, nous sommes le 5e ou le 6e mage et nous pouvons dire au Seigneur`Sur ma route, j'ai rencontré des itinérants qui couchaient à la belle étoile alors je leur ai donne des sous pour se payer une chambre, j'ai rencopntrer des femmes violentées et bafouées que j'ai libérer, j'ai vu des enfants maltraités à qui j'ai payé la liberté et alors j'arrive les mains vides. Je sais que Jésus me sourira avec plaisir et prendra mes mains vides pour les remplir de sa tendresse et de son amour. C'est à nous de nous donner à ce Jésus Christ qui nous révèle l'amour inconditionnel de son Père pour nous.
Alors si nous voulons nous déposer au pied de cet enfant Dieu avec tout de que nous sommes d'amour, de bonté, partons à la recherche de cet enfant dans notre quotidien et déposons en lui toutes nos richesses intérieures, tout ce qui brille au fond de nous. l'Épiphanie est la découverte d'un Dieu de tendresse qui vient nous dire; "Aimez-vou sles uns les autres, comme moi, je vous ai aimés."
Jésus grandit. Luc 2, 41-52.
On lit dans l'Évangile de ce dimanche que Jésus grandit en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes. À douze ans, le jeune homme commence à s'émanciper, c'est l'âge où on ceommence à être adulte en ce temps-là. en visite à Jérusalem, Luc avait besoin de cet écart à la vie pour révéler à Marie et Joseph que Jésus à d'autres chats à fouetter: Ne savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon Père. voila le jeune délinquant qui justifie son comportement. Il a une autre mission dans le monde et sant le besoin de le justifier.
On sent dans les paroles de Marie un sentiment de reproche et la réponse de Jésus leur apparait incompréhensible pour le moment. Aujourd'hui nou ssommes devant la vie de famille qui se dessine doucement à travers les hauts et les bas quotidiens. Ils sont en présence d'un mystère d'amour qui les dépasse. C'est la situation que vivent bien des parents devant leurs enfants qui deviennent adulte, il faut les laisser partir vvire leur propre vie mais si c'est parfois difficile. Nous voyons souvent des enfants rester à la maison toute leur vie, incapable de vivre de leur propre initiative.
Alors aujourd'hui il nous reste à prier pour nos familles afin qu'elles gardent le flambeau de leur foi bien fixer sur le Christ à travers les difficultés qu'elles traversent de nos jours. Notre Eucharistie sera à leurs intentions.
C'est Noêl. Luc 2, 1-14.
Luc nous raconte une belle histoire de la naissance de Jésus à Bethléem. À cause du référendum de l'Empereur, Joseph était descendu à Bethléem pour ce recensement. Ceci permettait de faire naitre Jésus à Bethléem à cause de la tradition où on disait ; Bethléem, terre de Juda de toi naitra un rejeton" De plus Bethléem est "Maison du pain," faisait référence à l'Eucharistie où Jésus se donne en nourriture pour les chrétiens.
Dès sa naissance, Jésus s'inscrit en faut avec la mentalité de son temps. Il ne nait pas au temple, ni dans un hotel confortable, mais une simple mansarde que Luc compare à une étable ou Jésus est couché dans une mangeoire d'animaux. Jésus se situe avec les pauvres qui n'ont pas de place dans l'hotellerie. Mais la mangeoire nous rappelle aussi la nourriture, dès sa naissance Jésus nous révèle là où il veut nous conduire. Et fait remarquable aussi ce sont des bergersqui viennent l'adorer à la crèche. Des hommes méconnus et méprisés dans le temps. Des gens qui sentent le mouton comme nous dit le Pape François. Les bergers d'aujourd'hui ont aussi besoin de sentir le mouton, c'est-à-dire de prendre l'odeur de leurs paroissiens.
Noël, c'est l'amour d'un Dieu qui prend visage d'hommes pour se faire reconnaitre. C'est l'amour d'un Dieu qui descend jusqu'à nous pour nous redire son projet de vie avec nous. Noël, nous dit Isaïe, c'est le temps où le peuple marchait dans les ténèbres et a vu se lever une grande lumière.
Ce jour je vous le souhaite bon et plein de sens et moment de prière. Un jour qui a du goût et qui invite à la fête.
C'est Noêl. Luc 2, 1-14.
Luc nous raconte une belle histoire de la naissance de Jésus à Bethléem. À cause du référendum de l'Empereur, Joseph était descendu à Bethléem pour ce recensement. Ceci permettait de faire naitre Jésus à Bethléem à cause de la tradition où on disait ; Bethléem, terre de Juda de toi naitra un rejeton" De plus Bethléem est "Maison du pain," faisait référence à l'Eucharistie où Jésus se donne en nourriture pour les chrétiens.
Dès sa naissance, Jésus s'inscrit en faut avec la mentalité de son temps. Il ne nait pas au temple, ni dans un hotel confortable, mais une simple mansarde que Luc compare à une étable ou Jésus est couché dans une mangeoire d'animaux. Jésus se situe avec les pauvres qui n'ont pas de place dans l'hotellerie. Mais la mangeoire nous rappelle aussi la nourriture, dès sa naissance Jésus nous révèle là où il veut nous conduire. Et fait remarquable aussi ce sont des bergersqui viennent l'adorer à la crèche. Des hommes méconnus et méprisés dans le temps. Des gens qui sentent le mouton comme nous dit le Pape François. Les bergers d'aujourd'hui ont aussi besoin de sentir le mouton, c'est-à-dire de prendre l'odeur de leurs paroissiens.
Noël, c'est l'amour d'un Dieu qui prend visage d'hommes pour se faire reconnaitre. C'est l'amour d'un Dieu qui descend jusqu'à nous pour nous redire son projet de vie avec nous. Noël, nous dit Isaïe, c'est le temps où le peuple marchait dans les ténèbres et a vu se lever une grande lumière.
Ce jour je vous le souhaite bon et plein de sens et moment de prière. Un jour qui a du goût et qui invite à la fête.
Une autre naissance.
Excusez-moi cher lecteurs et lectrices, je m'amuse cette année dans l'Évangile de Saint Luc qui nous présente la venue de Jésus en quatre tableaux qui parviennent au cinquième à la naissance de Jésus à Noël. Le premier tableau est l'ange qui vient visiter Zacharie au temple et il sort Muet. Luc, 1, 5-26. Zacharie est l'homme du temple et incapable de croire à la révélation de l'ange. Le deuxième tableau est lapparition de l'ange à Marie qui sans tout comprendre accueille l'annonce de l'ange. Luc 1, 26-39. Le troisième tableau est la visite de Marie à sa cousine Élisabeth., tout à son bonheur est courrir visiter Élisabeth et amener Jésus à Jean. Luc 1, 39-57. C'est la femme de la route, le modèle de notre Église d'aujourd'hui. Nous ne sommes plus l'Église du temple seulement, mais l'Église sur la route de la vie avec les êtres humains d'aujourd'hui.
Aujour'hui, le quatrième tableau, c'est la naissance de Jean Baptiste. Celui-ci viendra faire découvrir le Messie Fils de Dieu. Jean Baptiste est l'homme chanière entre les deux testaments, l'ancien et le nouveau. En Luc 1, 57=67, l'auteur semble s'étonner par cette naissance.Il écrit: Pour Élisabeth arrive le temps où elle devait accoucher, et elle mit au monde un fils. Ses voisins et ses parents apprirent que le Seigneur l'avait comblée de sa bonté et ils se réjouissaient avec elle. La première observation des gens des environs, ce fut ce geste de bonté venant de Dieu envers Élisabeth qui donna naissnce à un fils dans sa vieillesse. Tout le monmde fut surpris par cet événement. Jésus prépare sa venue par un geste de bonté envers une femme qui dépasse la coutume. Une femme avancée en âge, trop vieille normalement pour donner naissance à un enfant. Dieu n'est pas chiche de ses grâces et de ses gestes de bonté. Ceci vient nous dire aussi que celui qui vient, va changer le monde. Jean fait partie de l'Ancien Testament et sera charnière avec le nouveau. Un monde nouveau va naitre. C'est le temps que nous vivons aujourd'hui, un monde nouveau est en train de naitre et l'enfantement est difficile.
Arrive le moment de donner un nom à l'enfant. Normalement l'enfant recevait un nom des ancêtres. la mère leur dit: Il s'appellera Jean. Mais personne ne porte ce nom là dans la famille, on demande donc à Zacharie quel nom il veut lui donner. On lui remet une feuille de papier et il écrit: Son nom est Jean. Et sa langue se délit et il parle. Les auteurs voient cette uniformité du nom de Jean entre Élisabethet Zacharie comme une inspiration venant de Dieu. Zacharie était entré dans l'annonce de l'ange, il crut à la parole de Dieu et sa langue se délia. La joie était entrée dans cette maison avec la foi en la parole du Seigneur.
Il me semble qu'il y a là un message d'ouverture et d'espoir pour notre monde. Dieu vient nous parler par le monde en changement. Il y a beaucoup de bouleversement et de violence dans ce monde parce que nous le laissons changer seul. Les gens quittent l'Église et sont laisser seuls à leur vie sans spiritualité. Je crois que notre monde a soif de spiritualité et comme Zacharie nous restons muets dans notre temple. Jean Baptiste comme Jésus sont venus en dehors de toute religion pour éveiller les gens à la vie spirituelle, la vie intérieure qui fait bien agir. Nous avons besoin d'une conversion intérieure profonde pour respecter le venue du Christ en nous. Cette conversion du coeur vient du peuple d'abord qui prend la route avec Marie. Nos églises se ferment et sont vendues, c'est le moment important de sortir de nos temples, de nos liturgies toutes faites et de rpendre la route avec Marie vers les Élisabeth de ce monde.
Notre monde se cherche actuellemt et demande des pasteures et pasteurs pour les éclairer. Nous avons changer un peu de structures, il est temps maintenant de changer nos coeurs. Dans nos Eucharisties de fin de semaine, n'allons pas à la mese, mais allons célébrer les merveilleux miracles du renouveau apporté par le Christ. Faisons nôtre le chant de Marie: Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit s'est remplie d'allégresse en Dieu mon Sauveur.
Sur la route de Noël.
La liturgie ne suit pas l'Évangile de Luc dans sa présentation de la naissance de Jésus. Je vais m'amuser avec lui aujourd'hui et dimanche prochain parce que Luc nous présente l'arrivée de jésus en tableaux correspondant aux dimanches. D'abord nous avions l'apparition de l'ange à Zacharie qui annonçait le naissance de Jean, C'est l'Ancien Testament et l'ange vient visiter un homme qui devient muet. Puis l'ange est venu visiter Marie qui pleine de joie s'en va visiter Elisabeth pour lui apporter la joie et permettre à Jésus de visiter son cousin Jean.
Aujourd'hui, troisième tableau, Marie dans sa joie part rapidement pour visiter Élisabeth, un voyage de quelques jours en montagnes. C'est là une belle histoire entre ces deux femmes et surtout entre les deux enfants à naitre. Alors que Zacharie est demeuré muet, Marie toute joyeuse court vers sa cousine partager sa joie. Avec la présence de l'ange à Marie et cette visite joyeuse de Marie, Luc brise avec les coutumes de son temps et veut nous montrer la place primordiale des femmes dans la société et l'Église. À l'époque les femmes n'avait pas leur place, elles étaient esclaves et luc veut briser cette coutume et redonner à la femme sa place importante au service de la vie. Son ministère dans l'Église est aussi important que celui de l'homme, il est complémentaire et les femmes doivent encore lutter pour être reconnues.
Dès la salutation de Marie, l'enfant tressaillit en Élisabeth. Ces femmes entrent en contact avec leur porpre fécondité. Les deux femmes remplies de l'Esprit Saint déborde joie: Tu es bénie entre toutes les femmes et béni sois l'enfant que tu portes, dira Élisabeth. Marie de son côté exultera de joie dans son magnificat. L'Évangile de Luc commence avec des récits de naissances qui sont donnée à deux femmes. Luc présente ces femmes comme des prohpètes révélant le début d'un temps nouveau. Élisabeth une vieille dame et Marie un jeune fille qui toutes deux seront enceintes d'une facon inattendue.L'image de ces femmes porteuses de vie est certes la plus belles images de l'Évangile.
Dans l'Évangiles, les rencontres sont des moments divins. Cette rencontre des deux femmes ouvre un espace divin pour parler de Dieu présent dans la vie quotidienne et vient nous ouvrir un chemin de salut.L'exemple de Marie est un exemple de foi en son Dieu qui doit inspirer notre propre vie de foi.
Cette visite porteuse de joie et d'allégresse me pose une question: Est-ce que mes rencontres sont ainsi porteuses de vie et de joie? Est-ce que mes célébrations eucharistiques sont aussi sous le signe de la joie? L'Eucharistie est l'occasion pour moi de célébrer cette venue du Christ en moi. Que cette rencontre avec le Christ me permette aussi de semer la joie et l'espérance dans les coeurs. D'ailleurs l'Épitre de Saint Paul de ce dimanhce nous invite à la joie: Soyez toujous dans la joie du Seigneur; et la paix de Dieu tout ce qu'on peut concevoir gardera vos coeurs et votre esprits dans le Christ Jésus.
Amen.
Pour votre lecture
Luce Des >Aulniers: le temps des mortels, Espaces rituelss et deuil. Boreal. 2020. L'auteur étudie l'importance des rituels à l'occasion de décès, de l'aide à mourir, Il s'agit d'une étude approfondie des questions entourant la mort. J'ai trouvé difficile pour un profane, mais c'est une étude très poussée. Bonne lecture