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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

vendredi, 03 avril 2020 14:15

Mon vieux bouleau.

En regardant par ma fenêtre au moment où j'ouvrais mes tentures, le vieux bouleau de l'autre côté de la rue m'a salué et se mit à me parler, alors j'écoutai religieusement:

Comme toi, je suis en confinement; en confinement de l'hiver. Je suis seul, mes branches sont sèches, la neige autour tout en me préservant -comme ton isolement te préserve- m'éloigne des présences qui me réconforteraient. Cependant, je profite de ces moments pour descendre en moi, dans mes racines pour cueillir la force de préparer demain. Comme tu dois toi aussi descendre dans tes forces intérieures pour recueillir la sève de l'Amour, de la Fraternité, de l'Esprit qui t'habite pour fleurir demain. Ce temps d'isolement, temps de repos peut paraitre long et difficile, mais il peut être aussi un temps riche pour découvrir la richesse du silence,  retrouver tes valeurs intérieures, découvrir que nous courrons toujours après le temps dans le travail ou les divertissements, et découvrir l'importance de prendre le temps de vivre....

Prochainement sur mes branches sèches, me dit encore le bouleau, tu verras apparaitre des bourgeons puis de feuilles qui viendrons te charmer tout l'été. Fais comme moi, profite de ton temps d'isolement pour descendre dans tes forces intérieures, pour aller puiser à la source d'eau vive déposée en toi par le Divin qui t'habite afin que demain des feuilles nouvelles apparaitront dans ta vie parce que tu auras grandit et comprit combien le moment présent est important. Un seul moment est important, c'est celui que je vis aujiurd'hui et qui fera fleurir demain.

Alors j'ai fait mon petit déjeuner en souriant.

 

vendredi, 03 avril 2020 14:05

Ma prière ce matin.

En sirotant mon café, voici la prière qui est montée en moi.

Seigneur, Présence d'Amour en ma vie:

Donne-moi la sagesse de prendre toutes les précautions nécessaires afin de déjouer le virus qui nous visite présentement.

Donne-moi la force de lutter contre cet ennemi sournois qui arrive sans prévenir.

Donne-moi la lumière pour m'éviter les imprudences qui pourraient mettre en danger ma vie et celle des autres autour de moi.

Donne-moi l'intelligence de méditer et d'intégrer les leçons de vie, de fraternité, de solidarité que nous pouvons tirer de cet événement afin que de ce temps d'épreuve nous sortions grandit.

jeudi, 02 avril 2020 14:45

Fécondité.

Ce matin, je voyais des gens agitant des  coeurs dans la rue devant des résidences de personnes âgées, hier quelqu'un me faisait part d'une expérience qu'ils vivaient en proposant sur internet des émissions de réflexion spirituelle pour soutenir le courage des malades comme des préposés aux services essentiels, d'autres s'occupent des enfants, des personnes âgées vont prier en communion avec tous ces gens, et la liste s'allonge chaque jour. Je touchais du doigt l'action de l'Esprit Saint au coeur de la souffrance humaine. Je voyais l'Église du Christ en marche au coeur de la vie. J'ai déjà écrit que l'Église du Christ était vivante chez nous. Chaque jour m'en apporte la preuve. C'est le chapitre 25 de Mathieu qui s'écrit chaque jour: Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites.

Ce matin, comme un vieux prêtre en confinement, je voudrais pouvoir vous dire  ma foi en Dieu. Quand je vous vois chaque jour sur la ligne de front pour protéger la vie, quand je vous vois apporter en peu de soleil dans les yeux des personnes âgés, quand je vous vois supporter le courage de ceux qui travaillent sur la ligne de front, je me dis: C'est vrai, Dieu existe. C'est puissance divine au coeur de nos vies qui nous accompagne dans ces moments difficiles. Que vous y croyez ou non, peut me chaut, je sais qu'il est là en vous et en moi. On dit parfois que Dieu écrit droit avec des  lignes courbes. Dieu se sert de nos moments de joie comme d'épreuve pour se révéler. Ne cherchons pas Dieu en dehors de nous et de sa création. Dieu ne se laisse pas chercher, il se laisse découvrir.  Il est là sous nos yeux. Rendons grâce ensemble de ce que nous sommes et en train de devenir; peut être un peuple de croyants, qui sait.  

jeudi, 02 avril 2020 14:32

La vieille maison

Un bon matin, un jeune adulte découragé et au bord de la déprime déambulait nonchalemment sur le trottoir. Il s'arrête devant une maison un peu délabrée qui semblait aller vers la ruine. Pendant qu'il la regardait quelqu'un passa et s'arrêta pour lui parler. Cette maison s'en va en ruine, seul son propriétaire peut y faire quelque chose, personne ne peut le faire à sa place. Et l'homme repartit.

 Le garçon reprit son chemin en se disant: cette maison, c'est moi, je tombe en ruine. Seul le propriétaire peut y faire quelque chose, nous ne pouvons pas le faire à sa place. Seul moi peut faire quelque chose pour que ma vie ne tombe pas en ruine. Il prit la décision de s'occuper de sa vie et elle changea complètement.

Mon désir de bonheur ne peu être comblé que par moi-même à la condition que je ne le cherche pas à l'extérieur de moi.

mercredi, 01 avril 2020 14:02

Bonjour à tout le monde.

Je reprends une phrase de notre Premier Ministre ce matin pour entamer ma réflexion. J'écoute avec intérêt le point de presse de nos hommes d'État, ils ont une parole réconfortante dans la situation. Ils mettent l'accent sur l'essentiel: la santé et la sécurité des personnes, le reste viendra plus tard. Hier, il avait demandé de téléphoner à des personnes seules et j'ai reçu quelques appels, le message a passé, c'est merveilleux. Merci.

Dimanche prochain dans l'Évangile, Jésus entre à Jérusalem. Il envoie deux disicples chercher un petit âne et si le propriétaire vous pose des questions, répondez que le maitre en  a besoin. Jésus a besoin d'un âne pour entrer à Jérusalem; aujourd'hui dans la crise que nous vivons de quoi ou de qui a-t-il besoin? Jésus a peur et est stressé avec les parents qui craignent pour leur famille, Il est triste avec les familles qui voient mourir un être cher sans pouvoir l'accompagner, il est angoissé avec les malades qui redoutent la fin, De quoi ou de qui Jésus a-t-il besoin?

Je me rappele la parole de Jésus au désert: L'homme ne vit pas seulement de pain, de rites  ou de célébrations, mais de toute parole qui lui redonne confiance, foi, redonne vie et force devant l'ennemi. Le monde civil nous apporte une parole forte pour le temps présent mais nous avons besoin d'une parole forte au plan spirituel. J'ai moins besoin de savoir quelle lecture faire dans mon Prions le vendredi saint que d'une parole d'espérance qui me permet de vivre dans la sérénité le Vendredi Saint dans lequel je suis plongé depuis près d'un mois. 

A vous toutes et tous qui me lirez aujourd'hui, je veux vous redire que nous ne sommes pas seuls sur la route. Jésus nous a dit un jour: Je serai avec vous jusqu'à la fin.  Et au  matin où apparaitra le lumière au bout du tunnel, ce matin de pâque qui ne sera pas le 12 avril cette année, le ressuscité sera avec nous pour chanter ALLÉLUIA. 

mercredi, 01 avril 2020 13:45

Ma prière matinale.

Je m'inspire et je parodie, ce matin, d'un texte de Teilhard de Chardin, messe sur le monde pour ma prière matinale.

Ce matin, Seigneur, je n'aurai pas de messe mais je veux m'élever au-dessus des symboles et des rites pour t'offrir, moi ton prêtre, sur l'autel de la terre, le travail, le courage de toutes les personnes qui affrontent le danger sur tous les chantiers du monde pour nous assurer les biens essentiels.

Mon calice et ma patène, ce sont aujourd'hui ces coeurs ouverts à la détresse du monde pour apporter un baume sur les plaies physiques, spychologiques et intellectuelles des femmes, des enfants et des hommes d'aujourd'hui dans cette crise que nous vivons.

Un à un je te les offre, Seigneur, je les vois et je les aime; toute cette troupe anonyme qui à travers le monde brave le danger, dans la foi et l'esprit de service, pour offrir à leurs soeurs et leurs frères le fruit de leur science, l'amour de leur coeur et la sueur de leur front. 

Reçois, Seigneur, cette Hostie vivante que l'univers t'offre à l'aube de ce jour. Ce pain, notre effort si minime soit-il pour apaiser le douleur et faire renaitre l'espérance. Ce vin de la tendresse et de l'amour pour réconforter les personnes en détresse. Au fond de chacune et chacun de nous tu as inscrit cette parole: "Je suis avec vous jusquà la fin.

Jésus entre à Jérusalem. Il n'arrive pas en limousine ou en JET. Il arrive à dos d'âne. Mais il est intéressant de s'arrêter avec lui un petit moment  à l'entrée de Jérusalem. Il s'amuse à guérir deux aveugles. Depuis un certain temps, Jésus annonce aux siens la fin qui l'attend en ville, mais les disciples n'ont rien compris. Il veut leur faire comprendre leur  aveuglement, il veut leur dire qu'ils sont complètement dans le champ avec leur roi triomphateur, mais les disciples restent "bouchés." Ils se trompent de Jésus. En méditant l'Évangile nous essaieront de ne pas nous tromper comme eux.

Jésus envoie deux disciples chercher un âne attaché au coeur de la ville. Il met ses disciples en mission. "Allez chercher le petit âne, détachez-le et emmenez-le moi." Voila les apôtres, et nous à leur suite, en mission. Ils sont envoyés libérer, rendre libre, détacher; voila la misison des disciples, voila notre mission: libérer les gens de leur attachement. Détachez-le. Libérer les gens prisoniers de leurs habitudes, leurs traditions, leurs mauvais penchants, de tout ce qui les empêche d'être libre. La mission de Jésus est une mission de liberté. Emmenez-les moi et je vais m'en occuper. Un chemin d'évangélisation.

Les récits des différents évangélistes mettent l'accent sur le petit âne et très peu sur les branches ou les palmes. Luc ajoutera un petit mot: "Un âne que personne n'a encore monté." Lc 11, 1. Un âne que personne n'a encore monté était réservé au roi. Notre âne a donc une valeur royale dans ce récit. Jésus a besoin d'un âne d'une valeur royale pour se faire reconnaitre comme messie. Mais ce roi qui entre en ville ne vient pas prendre possession des lieux avec la force des armées, mais avec la force de l'amour. Jésus se présente comme le roi des coeurs qui vient libérer l'âtre humain de ses entraves qui l'empêchent de vivre pleinement sa vie. Jésus n'est pas le roi qui  opprime, mais qui libère. Jésus se présente à moi aujourd'hui comme celui qui vient me libérer de mes entraves. De quoi ai-je besoin d'être libéré?  

À ceux qui demanderont puorquoi vous détachez cet âne, répondez que le maitre en a besoin. Il a besoin de la simplicité de l'âne, ce petit animal à l'époque qui était le moyen de transport, moyen de locomotion du paysan, du petit du royaume. Incroyable aussi que deux inconnus partent avec l'âne sans que personne ne rouspête. Sans doute aujourd'hui si quelqu'un partait avec notre Cadillac ou Buick  la police serait vite à ses trousses. C'est la révélation de la puissance de la parole de Jésus. Jésus parlait avec autorité. Les gens écoutent la parole du Pasteur et ne craignent pas. C'est là aussi la mission confiée aux disciples de faire connaitre l'autorité de la parole du Christ. C'est notre mission également de révéler au monde la puissance de la parole du ressuscité. C'est notre mission d'être les hérauts de la Parole, hérauts de l'autorité de la parole de Jésus Christ.

Aujourd'hui, Jésus entre dans ma ville à moi sur cette âne qui représente toute la simplicité de ma vie chrétienne, mes valeurs et mes difficultés. Il entre avec la puissance de l'amour et de la miséricorde. Il m'invite à accueillir la puissance de sa parole et il m'invite à prendre avec Lui le chemin de la résurrection. Dans la situation de la covid-19 que nous vivons, il est bon de découvrir en nous la puissance de cette présence réconfortante et de tous les instants. Jésus entre chez nous comme l'un de nous pour vivre, pour souffirir, pour aimer et nous entrainer au-delà de ce qui peut nous parait être aujourd'hui comme un "calvaire" mais qui demain sera résurrection. En communion dans la foi et la prière entrons dans cette Grande Semaine comme si elle était la plus belle de notre vie. Il dépend de nous qu'elle le soit.  

mardi, 31 mars 2020 15:44

Qu'allons-nous apprendre?

Un jeune travailleur dans une maison famille nous racontait ce que les enfants allaient apprendre duran cette pandémie covid-19. C'était très intéressant de voir tout ce que ces jeunes éducateurs développent chez les enfants durant ces temps de réclusion. Alors je me disais qu'est-ce que moi, comme prêtre, je vais acquérir à l'occasion de cette pandémie. Vais-je en sortir de sleçons ou si je vais me plaindre sur ce que je perds. Je peux me lamenter parce qu'il n'y aura pas de célébrations des Jours Saints dans ma paroisse. Moi, je préfère regarder ce que je vais comprendre et développer.

J'entendais des familles déplorer leur incapacité d'accompagner les membres de leur famille qui décèdent. Ils meurent seuls, les parents ne peuvent les accompagner jusqu'à la fin. Je pensais à Jésus Christ qui meurt seul abandonné par les siens et rejeté par la foule. La douleur du pasteur est de ne pouvoir s'asseoir près de ces personnes souffrantes, endeuillées pour leur apporter un peu de baume sur les plaies ouvertes. Ces moments d'isolement nous font mieux comprendre par la négative notre rôle de pasteur. Dernièrement chez  nous deux personnes se sont enlevées la vie. La douleur du pasteur est de n'être pas là au côté des ces familles brisées par la vie. Le confinement nous oblige à une présence par téléphone.

Cette période fait naitre aussi des expériences par des moyens visuels pour apporter des célébrations dans les maisons. Je me disais, ce matin, en méditant la parole de Dieu, comme prêtre retraité dans une résidence de personnes âgées, je vais peut être vivre la plus belle Semaine Sainte de ma vie. Je vous entends réagir. Restez calme! Au lieu de lire la Pasison d'il y a 2000 ans, je vais méditer la Passion vécue aujourd'hui par le Seigneur dans la vie et le coeur des victimes de la covid 19. Au lieu de voir des foules condamner le Christ et des apôtres se cacher, je verrai des apôtres sur le terrain auprès du Seigneur pour soulager ses plaies et sa douleur. Au lieu de voir des foules crier: Crucifiéz-le, Je verrai des gens donner de l'amour au Christ abandonné et malade. Au lieu de voir un Pilate se laver les mains de ses responsabilités, je verrrai des médecins et des infirmières se laver les  mains pour éviter  la contamination et de transmettre la maladie. Je me prépare à vivre ma plus belle semaine de toute ma vie.

Au  lieu de se lamenter sur l'absence de célébrations, à l'exemple des gens qui nous donnent des leçons de vie, apprenons à découvrir et à vivre pleinement ce que la vie nous apporte.  Notre priorité comme pasteur n'est-il pas d'écouter le cri du Christ à travers la souffrance de ses frères et soeurs qui vivent leur vendredi saint. Dans sa prière, quelqu'un demandait à Jésus d'aller aider une personne en détresse; le Seigneur répond: C'est exactement cela que je t'ai demandé. Comme prêtre, même âgé, je me sens interpellé par cette souffrance humaine et ma douleur est de ne pas me sentir sur la route avec eux. Je sens le besoin de me laver les mais non comme Pilate mais comme l'infirmière sur le champ de bataille.  Ce sera une belle Semaine Sainte.

mardi, 31 mars 2020 14:57

Je verrai ...

J'en suis sûr, je verrai la bonté du Seigneur sur la terre des vivants. Ps 26, 13. Si je regarde tout ce qui se vit autour de moi en ce temps de pandémie,  cette parole du psaume  se réalise sous mes yeux. Oui, la bonté du Seigneur se magnifie sous nos yeux à travers toutes les bontés déployées par les gens en faveur des plus faibles, des blessés, des enfants. OUI je vois la bonté du Seigeur sur notre terre. Sachons dire MERCI. 

lundi, 30 mars 2020 14:55

Des pages de vie s'écrivent.

Ce matin, en écoutant les nouvelles du jour, je n'ai pu m'empêcher de dire MERCI. A mes yeux la parole de Jésus s'écrivait sur l'écran de mon appareil. A cause de l'isolement, des gens dans les rues font des spectacles en vue de distraire les personnes confinées à la maison et les aider à garder leur sérénité. Ailleurs Des personnes inventent des façons de faire de l'exercice en vue de garder la santé. Des services s'organisent et des bénévoles se mobilisent pour venir en aide aux plus démunis et vulnérables.

Je regardais toutes ces façons d'agir en pandémie et je me disais: La religion est vivante chez nous.

La religion est ce qui me fait intégrer ma spiritualité pour  une façon de vivre ensemble qui fait grandir la vie. Elle n'est pas quelque chose d'extérieur qui vient me dicter une façon d'agir, qui vient me dire ce qui est bien ou mal.   La religion vient de l'intérieur et qualifie ma façon d'agir. Le Premier Ministre et ses acolytes de la santé nous redisent que l'important pour le moment est la qualité de la santé et de la vie des personnes. C'est une parole de pasteur. Chaque jour des médecins et des économistes répondent avec justesse aux questions des personnes inquiètent. Sur le terrain, l'entraide s'organise. Des services se mettent en place. La religion est vivante chez nous.

 Pendant ce temps, nous , les bons vieux chrétiens, sommes désolés de ne pas avoir notre messe et nos Hosties pour communier. Ce temps de pandémie est un temps de questionnement sur le sens de la religion et de notre vie chrétienne. On dirait que la religion est sortie des églises pour prendre le chemin de la vie. Nous avons enfermés la religion et la vie dans des pratiques et on dirait que le pandémie les a "lâchées lousses." Moi, je fais une distinction entre la religion et les religions. Et la vie est en train de nous évangéliser. Je crois que la vie nous  invite à quitter le confort de nos pratiques et des visites au Saint Sacrement pour retrouver le Christ souffrant sur le terrain au jour le jour.

Quelqu'un me disait dernièrement: tu ne crois plus à la messe. Si la messe n'a plus de valeur, partons et prenons le chemin. Comme vous voudrez, lui dis-je. Pour moi, la célébration de l'Eucharistie et la communion eucharistique sont un point de départ vers l'Eucharistie vécue sur le terrain au jour le jour et la communion au Christ dans le frère et la soeur dans le besoin. Quand nous revenons célébrer, c'est un moment d'action de grâce pour le vécu et un nouveau départ vers notre eucharistie quotidienne sur le terrain.  Quand la célébration devient une fin, je crois que nous perdons un dimension importante du don de Jésus qui nous a donné, d'abord sa mission à vivre. Le temps que nous vivons sera un temps de conversion à l'essentiel si nous savons bien l'Intégrer.