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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 27 février 2018 15:12

Nous sommes temple de Dieu. Jn 2, 13-25.

"Vous êtes le corps du Christ" a chanté Johmn Littleton. Avant lui Saint Paul avait écrit: "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit", 1 Cor. 6, 19. Dimanche dernier lors de la transfigfuraiton, Jésus nous invite  à découvrir le divin en chacun de nous. Nous sommes créés à l'image et ressemblance de Dieu nous dit la Genèse. C'est une réalité dont il est important de prendre conscience. D'ailleur Jean-Paul 11 a écrit toute une théologie sur le corps.

Dès le début de l'Évangile, Jean va camper Jésus dans sa mission d'une façon radicale. Il est venu nettoyer le temple de Dieu. Ce temple est le coeur, la vie de tout être humain; ce temple est aussi la maison de prière de la communauté chrétienne; ce temple est aussi la nature oeuvre du Créateur. Notre Évangile aujourd'hui vient questionner notre façon de prendre soin de ces différents temples.

A l'époque de Jésus, le temple de Jérusalem était devenu un lieu de trafic, de commerce, on y vendait les animaux  qui servaient aux sacrifices. Le temple qu'était l'être humain était devenu un lieu de servitude des lois, normes, obligations qui écrasaient les gens. Jésus est venu passer la vadrouille de l'amour, du respect des personnes, de la liberté dans ces temples. 

La situation est la même aujourd'hui encore. L'argent mène le monde, dit-on. Sur l'autel de l'argent et du pouvoir nous avons sacrifié le corps des enfants et des femmes livrés au trafic sexuel et aux travaux forcés. Les services de santé et d'éducation sont devenus des systèmes qui oublient trop souvent l'usager. Notre mère nature souffre aussi de violence et elle manifeste sa mauvaise humeur  lors de la crue des eaux à certianes saisons de l'année. Même notre Église n'a pas échappé à ce virus et les besoins financiers donnent du fil à retordre aux valeurs évangéliques.

Cependant, il y a dans notre monde des personnes qui comme le Christ  pratiquent la pastorale de la vadrouille et font du ménage. Les personnes qui luttent pour l'environnement, tous les services communautaires qui travaillent à améliorer la qualité de la vie autour d'eux; beaucoup de gens  à l'intérieur des systèmes y vont avec leur coeur et donnent beaucooup d'amour. Ces chrétiens souvent qui s'ignorent, disons-leur merci, ils sont des témoins.

Aujourd'hui, Jésus nous dit de prendre soin de nos corps qui sont son corps, prendre soin des communautés chrétiennes qui sont sont corps. Le corps est un moyen de communion entre les personnes. Comme l'Église -corps du Christ- est un lieu de communion, de rencontre, de fraternité et d'amour. Ne faites pas de ces lieux des maisons de commerce ou de trafic, nous dit Jésus. Notre temps de carême doit être un temps pour dépasser notre besoin simplement matériel pour créer des ponts, des liens de fraternté et développer la qualité de vie chrétienne. Nous sommes le corps du Christ, nous sommes le premier sacrement de la présence du resuscité dans le monde; ne faites pas de ce sacrement un lieu de profit et de trafic.

Seigneur, je bénis ce temps de carême donné  parce qu'il est rempli de ton amour et qu'il nous permet  de faire grandir nos liens de fraterntié chrétienne et d'améliorer les services autour de nous. Et ensemble demandons-nous comment nous pouvons nettoyer notre temple et rendre le plus service à l'humanité.  

 

vendredi, 23 février 2018 14:37

Le carême, qu'ossa donne?

Le carême, qu'ossa donne? C'est la question que j'entends souvent et que je me pose parfois. Hier soir j'écoutais Xavir Dolan nous parler de son travail et même des oppositions qu'il rencontre et disait, je le fais parce que j'aime ça, je le fais par goût. J'entendais cette phrase de Jésus: "Vous êtes le sel de la terre." Mth 5, 13. Être le sel, c'est peut être un mot que l'on oublie trop souvent.

Le sel donne du goût à la nourriture et fait ressortir la saveur de chaque aliment. L'Évangile, la vie de foi doivent être aussi ce qui donne du goût et de la saveur à ma vie quotidienne. L'amour et la charité, l'accueil des autres donne de la saveur à leur vie. Ma rencontre avec mes frères et soeurs en Jésus Christ doit faire ressoritr la saveur de leur vie. Ma rencontre me permet de découvrir les valeurs des autres et de donner de la saveur à nos vies.

En ce temps de carême, je suis invité à aller au désert découvrir le sel de l'Évangile jeté dans ma vie, découvrir le goût de la rencontre de l'autre et de l'Autre. Un temps pour donner du goût à notre vie. Quand je vois tant de bénévoles autour de moi qui chaque jour essaient de donner du goût à la vie des pauvres, des malades, des mal gommés de la société, ça me donne le goût de l'action de grâce. Je suis convaincu que ces personnes qui le font depuis plusieurs années le font avec goût et par amour. Ils nous imspirent et nous donnent le goût d'avancer.

Notre carême se résume trop aujourd'hui, il me semble,  à des pratiques liturgiques. Dans le désert, le peuple ne faisait pas seulement des rites liturgiques. Le carême, ça donne du goût à la vie parce qu'il nous permet de retrouver les saveurs de notre vie de foi et d'amour. Comme chrétiens, nous sommes devenus passifs   pour ne pas dire amorphes.  En écoutant Xavier hier soir, j'avais le goût de me lever et d'agir, il était dynamique et emballant. Ai-je le même goût quand je sors de la messe le dimanche? Le vieux prêtre que je suis est fortement questionné. Nous devrions écouter davantage ces jeunes qui nous lancent le goût de la vie avec enthousiasme.

 

vendredi, 23 février 2018 14:11

Trois sortes de livres.

En regardant ma bibliothèque ce matin, j'y découvre trois sortes de livres: Des livres "BOF", des livres "HUM", des livres "AH".

Il y a des livres que l'on dépose avec un BOF, ça n'a pas d'intérêt pour moi. On n'y revient pas.

D'autres sont déposés avec un HUM, intéressant, faudra que j'y revienne.

D'autres enfin sont déposés avec un AH, quel livre! ils deviennent mes compagnons de route. (Xavier Thénevot),

mardi, 20 février 2018 15:14

Invités sur la montagne.

La liturgie nous lance une invitation excellente pour la santé: escalader la montagne avec Abraham et Jésus. Mais attention à notre coeur. Abraham est allé sur la montagne, Gn 22; et Jésus est aussi sur la montagne Mc 9, 2-10.  Que se passe-t-il sur ces montagnes? Sur la première, un père nous est révélé; sur la seconde, un Fils se révèle.

Abraham venu de Chaldée vers Canaan était encvoyé pour être le père d'une descendance nombreuse. Il est le père d'un seul fils et voila que Dieu lui demande de la sacrifier. Et pourtant dans l'Ancien Testament Dieu défend les sacrifices humains. Alors Abraham va sur la montagne avec Isaac et prépare l'autel du sacrifice. Au moment de poser le geste, il change d'idée et sacrifie un bouc pris dans les orties. La montagne est le symbole de cet état intérieur de présence au Seigneur qui lui a permit de comprendre le message de Dieu. Après avoir ligoter Isaac, il tue un bouc symbole du père, symbole de l'autorité parentale qui ligote le fils et l'empêche de devenir le père d'une grande descesdance. Abraham au lieu d'immoler le fils, immole son image de père. Il se convertit à son vrai rôle de père. Il passe du pouvoir qui ligote  et fait mourrir à l'autorité qui fait vivre et grandir. C'est la première invitation  que la liturgie me lance aujourd'hui: Suis-je un être de pouvoir qui paralyse ou un être d'autorité qui fait grandir?

A toutes les personnes qui exercent une responsabilité ou vivent une relation d'amitié vraie, parents,  prêtre, professeurs etc ...  Dieu demande d'être des êtres d'autorité qui font grandir et laissent chacun et chacune "vivre selon la musique de leur être."   Et pour vivre cela il nous faut comme Abraham aller sur la montagne rencontrer le Seigneur.

Sur la montagne de l'Évangile, Jésus se révèle comme Fils de Dieu. Jésus enlève son "masque" et se laisse  voir tel qu'il est. Il nous indique ce que nous sommes nous aussi comme enfant bien-aimé de Dieu et ce que nous serons dans notre résurrecton. Jésus nous invite à enlever nos masques pour laisser passer le Christ, laisser passer notre véritable identité d'enfant de Dieu. C'est une invitation à sortir de nos routines, nos aises pour annoncer la Bonne Nouvelle de l'amour, de la paix, du pardon.... Les disciples auraient bien aimés demeurer sur la montagne, mais Jésus les fait redescendre parce que la mission est sur le terrain. Nous aimerions nous aussi rester sur la montagne de nos routines et sécurités, mais la mission est en bas. Il nous faut redescendre.

Notre carême  sera certes ce temps pour aller sur la montagne pour bien comprendre le message du Seigneur à travers notre vécu. Jésus nous parle aujourd'hui encore par la situation vécue dans notre Église, il nous parle par les gens qui ont quitté, par les jeunes  à la recherche de valeurs, de spiritualité de maitres à écouter. Toujours Rester en bas, nous risquons risquons de faire comme Abraham et   de ne pas saisir le message de Dieu.

En ce deuxième dimanche du carême, posons-nous d'abord la question: Dans le milieu où nous sommes engagés, sommes-nous des êtres de pouvoir qui gardent tout en main et écrase, ou bien des êtres d'autorité qui libèrent et font grandir? Enlevons nos masques pour laisser vivre en nous l'enfant de Dieu. 

Je te bénis, Seigneur, pour ces visites sur la montagne de l'amour, de la liberté, de la foi que tu nous fais vivre de temps en temps. Je te bénis pour ce temps de carême qui nous permettra surement de nous rapprocher de toi. Fais que nous  devenions au quotidien l'enfant de Dieu que tu souhaite que nous soyons.

mardi, 20 février 2018 00:10

Accueillir ...

Jean Vanier: Accueillir notre humanité. Ed. Bellarmin. L'auteur nous propose une réflexion profonde sur l'amour, le pardon, la peur, l'acceuil des différences. Il nous montre comment la vie à l'Arche a transformer sa façon de voir les autres et de bâtir des relations avec les différences. Ces réflexions nous rejoignent dans le climat que nous vivons au Québec avec la venue de nombreux immigrés. Nous sommes confrontés aux différences. Une lecture qui ne laisse pas indifférent.

samedi, 17 février 2018 13:34

J'ai eu peur.

"J'ai eu peur parce que je suis nu et je me suis caché." Gen. 3, 10. Ce cri du premier homme retenti encore dans notre monde. Hérode eut peur de Jésus et fit mourrir plusieurs jeunes innocents, Hitler eut peur des juifs et en massacra un grand nombre, l'Église eut peur des gens qui ne pensaient pas comme elle et inventa les croisades et l'inquisition. La peur mène le monde encore aujourd'hui.

De qui ou de quoi avons-nous peur? Nous avons peur de perdre le pouvoir. Ceux qui sont en haut ont peur des pauvres, des gens qui questionnent, ils ont peur de perdre du pouvoir. Les riches ont peur des pauvres qu'ils gardent dans la pauvreté pour les contrôler. Nous avons peur de passer du pouvoir à l'autorité. Nous qui sommes en haut nous savons ce que les gens d'en bas ont besoin.

Nous avons peur des différences. Les premiers habitants au lieu de créer des relations fraternelles à partir des richesses de leurs différences se sont fait des pagnes, ils ont érigé des murs pour s'isoler et se garder dans leur différence. Il nous est difficile de voir les différences  comme une richesse au lieu d'une opposition. les pauvres sont souvent parqués dans des logements un peu à l'écart parce qu'ils dérangent. J'ai parfois évité des personnes par peur de leur différence et d'être contesté. Nous sommes tous envahis par la peur des différences et nous excluons au lieu d'inclure. Nous sommes en année d'élection où la peur de ne pas être réélu fera dire de belles insanités.

Le jeune qui a tué  des étudiants aux États Unis était un exclus, un blessé de la vie qui l'a conduit à poser un geste criminel. Nous pouvons pleurer avec les familles, nous pouvons nous demander aussi si nous ne sommes pas un peu responsables, comme société et comme Église, à cause  de la peur qui a empêché de prendre acte des signes donnés par ce jeune homme?

Nos églises sont vides, nous sommes questionnés par cet appel silencieux des chrétiens, beaucoup de célébrations funéraires se font dans les salons, je reste fermé devant mes rites et formes de célébrations sans écouter le cri de  mes frères et soeurs. De quoi ai-je peur?  Le cri des mes frères est une richesse pour la vie de mon Église.

La Pape François nous invite à identifier nos peurs et à les guérir dans l'appel au tournant missionnaire. Nous avons besoin d'écouter la voix du pauvre, de l'exclus, du non pratiquant,  leur voix est une rchesse pour notre vie ecclésiale. Le missionnaire n'est pas là pour évangéliser, mais pour servir nous dit le Pape François.

Seigneur, je bénis cette journée qui commence parce qu'elle est pleine de vie,  qu'elle est remplie de ton amour; fais qu'aujourd'hui nous soyons sur la route du monde là où nous sommes plantés la personne que tu veux que nous soyons en toute liberté et confiance.

Jean Vanier a de très belles pages sur ce sujet dans:Accueillir notre humanité.

vendredi, 16 février 2018 17:40

Jeûnons

"Le jeûne qui me plait, n'est-ce pas ceci: faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs? N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir cleui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable?" Is. 58, 1-9. Le prophète Isaie nous porpose un programme de carême. Il nous dit mange un bon steak et jeûne de paroles blessantes, de calomnies, de jugements à l'emporte pièce. Mange à ton appétit et jeûne de ce qui t'empêche d'établir des relations de fraternité. Etc .... 

 

jeudi, 15 février 2018 19:34

Pensée

Toute personne est sacrée. Quelles que soient sa culture, sa race, ou sa religion, sa capacité, ses faiblesses ou ses forces. Chaque personne est nécessaire. Chacun de nous est un instrumentiste qui doit jouer dans le grand orchestre de l'humanité. Chacun a besoin des autres pour devenir plus pleinement lui-même et pouvoir jouer sa parttion. J. Vanier.

 

La vie prit naissance et évolua jusqu'à l'arrivée de l'être humain.   À l'Éden les gens furent placés devant des choix, des décisions qui devaient les faire grandir. C'était un temps de croissance. Au désert, Jésus fut placé devant la même situation et mit les choses à leur place. Méditons un brin ces deux événements.

A À L'Éden, Dieu défendit de manger des fruits de l'arbre de la connaissance. Il est question de repas, donc de communion et de partage. L'être humain avait à choisir: Est-il seulement un animal qui mange et dort, où un être humain avec des valeurs spirituelles. Ils devaient choisir et laisser grandir l'humain en eux. Ils mangèrent seulement.

B- A Jésus on demande de changer les pierres en pain. Il est question de manger, de repas. Jésus dira: L'homme ne vitpas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. L'homme n'est pas seulement un animal, il a une valeur spirituelle, valeurs de partage, de communication et de communiom. Jésus laisse émerger l'humain.

Cette première tentatin avait pour but de faire advenir l'humain.

C- Quand les premiers habitants prirent conscience de leur différence, ils se firent des pagnes. Il se protégèrent. Ils furent incapables de dépasser leurs différences pour établir des relations de fraternité. C'est ainsi que le corps est  devenu objet de désir et de possession et non de communion.

D- A Jéus on propose le pouvoir. Jésus répond: "Le Seigneur ton Dieu est le seul à qui tu rendras un culte." Dans le royaume de Dieu, il n'y a pas de pouvoir. Jésus est venu instaurer une vie de fraternité. Je suis venu pour servir et non pour être servi.

Cette tentation veut abolir le pouvoir pour établir des relations de fraternité.

E- A l'Éden, Adam se cache en entendant le pas de Dieu. Il a peur. Il n'a pas découvert Dieu comme un Père mais comme quelqu'un qui vient demander des comptes.

F- A Jésus on propose de se jeter en bas du temple pour tester si vraiment il est Fils de Dieu. Jésus agira comme un Fils de Dieu. Là où Adam s'est caché, Jésus se révèle fils de Dieu.

Cette tentation avait pour but de nous faire reconnaitre comme enfant d'un Père et qui reçoit la vie comme un don.

Ces tentations sont encore bien réelles aujourd'hui où l'argent et les lois trop souvent briment les personnes, où les relations de fraternité sont de plus en plus difficiles, c'est le pouvoir qui prend la place, et où les chrétiens ne se découvrent pas enfant d'un Père. Est-ce que notre carême pourra faire une petite place à ces réalités de la vie.

Notons les endroits où se passent les tentations: Désert, Montagne, Temple. Trois lieux de la rencontre du Seigneur.  Ces choix sont possible avec la présence et la motion de l'Esprit. Bon carême.

Inspirer de André Fossion: Une nouvelle fois.

mardi, 13 février 2018 15:41

Un carême frappe à la porte.

Demain, 14 février 2018, mercredi des cendres. Un carême frappe à notre porte une autre fois. Qu'en ferons-nous? Peut être serons-nous indifférents? Peut être irons-nous à la messe recevoir les cendres par coutumes, peut être certains vont rebâcher de mauvais souvenirs de leur enfance. Quoiqu'il en soit la liturgie de ce jour nous trace un programme intéressant et engageant pour cette période.

D'abord le prophète Joël nous invite à la conversion du coeur. Puis Paul nous demande d'être des ambassadeurs du Christ et l'Évangile nous invite au sens de notre agir chrétien et non seulement aux apparences. Voila notre programme du carême 2018.

Le Pape François nous invite à une Église en sortie; sortir de nos vieilles habitudes, de nos sécurités, nos traditions pour prendre résolument le chemin de l'Évangile. Actuellement nous sommes portés à évaluer la vie chrétienne à la performance, un bon chrétien va à la messe tous les dimanches, se confessent régulièrement, paient sa dîme et donne pour réparer les murs de l'église. Au delà de cette caricature, le carême nous invite à descendre dans notre désert pour découvrir l'essentiel.

Convertir son coeur, premier pas pour une Église en sortie. Tourner son coeur vers Dieu dans des moments d'intimité et de communion.  Les chrétiens sont aujourd'hui devant un vide spirituel; ils ont délaissé la pratique sacramentelle et n'ont pas de spiritualité au quotidien. Le premier pas est de retrouver les valeurs spirituelles qui nous habitent. Se placer à l'école de la Parole de notre Dieu et nous laisser éclairer.

Ceci nous conduira avec Paul à devenir des ambassadeurs du christ. Le monde n'a pas besoin de "peadler" de l'Évangile ou des célébrations, mais de témoins, des ambassadeurs du Ressuscité. Un témoin est quelqu'un qui laisse passer le Christ dans sa vie à travers son agir. Ce n'est pas d'abord un être efficace, mais un être fécond.

L'Évangile nous invite à être un chrétien de partage, partage du temps, de l'accueil, de l'écoute,  de l'amour...   Jeûner, c'est d'abord être capable non seulement de donner un dollar puis rentrer chez soi dans ses pantoufles; jeûner de ce qui m'empêche d'être un homme de partage, d'accueil et d'amour. Convertir son coeur, c'est de retrouver de l'intérieur au niveau du sens les actes que je pose et non seulement un geste extérieur.

Méditons bien ces textes, ils sont un programme de carême. Notre carême ne doit pas être seulement un temps pour ramasser de l'argent pour les bâtiments.  Je rencontrais denièrement un homme qui ne pratique plus depuis plusieurs années mais qui est engagé dans des oeuvres comunautaires comme le cancer, enfant soleil, l'entraide aux voisins, etc.  En le quittant je rencontre une bon vieux chrétien qui m'offre des billets pour réparer le toit de l'église. Ça m'a fait réfléchir. L'homme du large travalle a réparer les coeurs et les personnes alors que l'autre répare les bâtiments. les deux sont nécessaires, mais .....