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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 13 février 2018 14:38

Un illustre inconnu Mc 1, 12-15.

Aujourd.hui, premier dimanche du carême, la liturgie nous présente un temps de réflexion sur notre   vie chrétienne. Un temps pour entrer dans notre sanctuaire personnel et y découvrir nos forces intérieures. Nous sommes des êtres en croissance toujours en découverte de la spiritualité. Nous sommes invités à retrouver le divin qui nous habite. Un temps pour entrer dans notre désert.

Pour réaliser ce projet de carême, nous sommes comme Jésus poussé par l'Esprit. L'Esprit pour plusieurs est un illustre inconnu. Et pourtant c'est l'Esprit qui anime nos vies au quotidien. Nous sommes donc invités à découvrir cette puissance de vie qui nous habite. Ouvonrs les portes à l'Esprit de Dieu. Le carême réussi sera l'oeuvre de l'Esprit en nous.

Nous disons souvent de quelqu'un, c'est vraiment le fils d'un tel ou la fille d'une telle, ils ont l'esprit de famille. On reconnait la famille dans la façon de vivre et de s'exprimer des personnes. Avoir l'esprit de famille, c'est penser comme eux, s'inspirer de leurs valeurs pour vivre, tout en menant sa vie à sa façon. Avoir l'Esprit de Dieu, c'est s'inspirer des valeurs du Christ pour nourrir notre vie, c'est se nourrir de sa Parole pour orienter notre vie. Est-ce que les gens qui m'entendent ou me voient vivre peuvent dire: il ou elle est vraiment un enfant de Dieu animé de l'Esprit de Dieu? Est-ce qu'on reconnait l'Esprit de famille en moi?

C'est quoi avoir l'Esprit de famille? Écoutons Jésus Christ. "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés."  Je vous ai lavé le psieds, je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même. Avoir l'Esprit de famille, c'est de donner à manger à celui qui a faim, donner à boire à celle qui a soif, vêtir l'autre qui est nu, accueillir l'étranger,  etc ... Avoir l'Esprit de famille, c'est répandre la paix et l'amour, le pardon et la miséricorde, c'est créer des communautés, des relations fraternelles, c'est de fêter ensemble dans la célébration des sacrements de la vie.  Ceci est possible parce que l'Esprit  habite en nous. L'Esprit pousse, dérange, bouscule et nous invite à L'action.

Nous sommes constamment tentés de rester dans nos routines, nos sécurités; aller à la messe et revenir chez soi bien tranquille. Le statu quo est toujours plus reposant. Nous ne pouvons pas communier en vérité au Christ à l'Eucharistie si nous n'avons pas d'abord communier au Christ au quotidien dans les autres surtout les pauvres et les mal aimés de la société. Nous ne pouvons pas nous agenouiller devant le grand crucifié si nous ne nous sommes pas d'abord agenouillés devant les crucifiés de la vie au quotidien: les enfants mal aimés, les femmes violentées et violées, les vieillards abandonnés .... si nous n'avons pas d'abord posé le baume de l'amour, de la tendresse sur ces coeurs endoloris.

Le temps du carême est un temps idéal pour l'Église en sortie. Poussés par l'Esprit de Dieu nous sommes invités à sortir de nos structures, nos sécurités pour acquérir l'Esprit de famille et témoigner d'un Père de tendresse et d'amour.  

vendredi, 09 février 2018 15:41

Pensée.

"La vraie confiance en soi est le signe du respect de l'enfan de Dieu que nous sommes, appelés à faire de belles oeuvres pour Dieu." Jean Vanier.

jeudi, 08 février 2018 22:14

Une lecture dérangeante.

Jean Vanier: Les signes des temps. A la lumière de Vatican 11. Albin Michel. L'auteur amène quelques pistes de réflexions à la lecture des événements actuels de la société qui touchent l'Église. Il invite à passer de l'exclusion à la rencontre, du pouvoir à l'autorité, de l'isolement à la communauté dans l'écoute des pauvres, des marginaux et des exclus de nos sociétés. Nous sommes trop souvent  prsionniers des systèmes et de la normalité qui laissent beaucoup d'exclus sur le bord du chemin et empêchent un écoute vraie et fructifiante des pettis du royaume. La situaiton vécue dans nos communautés comme l'absence des chrétiens et le manque de prêtres invite non seulement à réfléchir mais surtout à écouter aec le coeur les besoins spirituels des femmes et des hommes d'aujourd'hui. Une lecture qui mérite d'être faite attentivement et approfondie dans des échanges en communauté. Bonne Lecture.

mardi, 06 février 2018 14:26

J'ai soif. Mc 1, 40-45.

Ce cri: j'ai soif a retentit un certain  vendredi  après-midi. Ce cri était sortit du coeur du lépreux de Galilée. Le lépreux était quelqu'un que l'on croyait contagieux et qu'il fallait isoler. Il vivait à l'écart et on le "soignait au bout de la fourche" comme on disait chez nous. Cet homme vient au pied de Jésus en vivant la puissance infernale du rejet. Il a soif de relations normales avec ses semblables, il a soif d'être aimé et accepté tel qu'il est avec ses beautés et ses faiblesses. Il souffre du regard négatif que l'on porte sur lui. J'ai soif d'amour vient-il crier à Jésus.

Alors le Bon Pasteur s'arrête, l'accueille, l'écoute et surtout le touche. Jésus semble lui dire: Je t'accueille tel que tu es. Toucher un lépreux était défendu à cause de la contagion. Et la maladie aussi était vu comme une conséquence du péché. Jésus pose un geste d'amour et lui donne la force de guérir. Jésus le Bon Pasteur lit la détresse de cet homme et répond à son attente. Il l'accueille avec son amertume, son désespoir pour lui redonner goût à la vie, lui redonner sa dignité d'être humain et d'enfant de Dieu. Du même coup Jésus lui redonne sa place dans la société.

Jésus vient nous faire comprendre que nous sommes tous frères et soeurs  et qu'il n'y a pas d'exclus dans nos vies comme dans nos communautés chrétiennes. Il n'y a que des enfants bien-aimés du Père. Jésus vient nous rappeler qu'il est venu créer des fraternités, bâtir des ponts et des relations de communion entre les personnes et avec Dieu. Jésus vient nous rappeler que derrière tous gestes ou situations même criminels, il y a toujours un  être humain, un enfant de Dieu plus grand et plus important que le geste posé.

Jésus lui demande le silence parce qu'il ne veut pas que les gens le voient  d'abord comme un thaumaturge faiseur de miracle et le suivent attirés par le  merveilleux. Mais l'homme est tellement heureux qu'il ne peut s'empêcher de crier sa joie.

Nous assistons dans cet Évangile à un revirement de situation. Le lépreux était à l'écart de la société et Jésus à la suite du geste de guérison  devient isoler de la société à son tour. "Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans les villes, il devait rester à l'écart dans des endroits déserts." L'un était victime des préjugés, l'autre était victime de la soif du merveilleux.

Jésus vient me questionner: Quelle est ma lèpre qui me garde à l'écart des autres? Quels sont les exclus dans ma vie et dans ma communauté chrétienne, ces hommes et ces femmes que l'on met à l'écart souvent parce qu'ils ne pensent pas comme nous.

Quelle est mon approche de Jésus: est-il un faiseur de merveilleux ou un Bon Pasteur? Et ma façon de présenter Jésus doit aussi attirer. Une autre question importante: Quelle est mon attitude envers les exclus: Celle du Bon Pasteur qui accueille, écoute et guérit ou celle des préjugés qui exclus? L'Évangile doit avoir une résonnance concrète dans mon quotidien, c'est l'invitaiton que le Seigneur me lance aujourd'hui. Le débat qui se fai tau Québec présentement m'invite à une sérieuse réflexion.

lundi, 05 février 2018 18:47

Prier

Nous avons appris beaucoup à prier pour les malades ou les personnes décédées. J'ai développé une autre façon de prier qui me réjouis. Chaque matin: Je te bénis, Seigneur, pour la présence, la force, le soutien que tu apportes aujourd'hui à tous nos malades; je te bénis pour l'accueil que tu vas réserver aujourd'hui à toutes les personnes qui vivront avec toi l'ultime rencontre définitive; je te bénis, Seigneur, pour l'accompagnement que tu vas me réserver aujourd'hui dans toutes mes rencontres  ou tu vas me donner la force d'être la personne que tu veux que je sois dans ton amour.

J'entretiens une prière de bénédiction, prière positive qui nous fait avancer.

lundi, 05 février 2018 15:34

J'ai lu

Frédéric Lenoir`: L'âme du monde. L'auteur écrit une fable où il met en action sept sages de différentes religions. D'abord nous prenons conscience que tous ces chercheurs spirituels se nourrissent à la même source, celle de la vie et de l'amour. La différence vient de la façon dont la question est abordée. Nous sommes invités à descendre en nous-même à la source intérieure qui nous alimente, les valeurs qui nous font agir. L'auteur nous parle des montagnes, elles sont là, nous les regardons, les admirons, nous ne sentons pas le besoin de les comparer. Pourquoi comparer les êtres humains, les religioins? Lecture dérangeante et captivante.

lundi, 05 février 2018 15:31

Remonter à la source.

tout être humain a une source en soi qui alimente et nourrit sa vie. L'important est de rester fidèle à sa source. Beauoup trop de chrétiens préfèrent descendre le courant de la vie comme tout le monde plutôt que de remonter à la source  pour nourrir leur vie.

 

samedi, 03 février 2018 20:19

vous avez dit spiritualité?

De nos jours, nous parlons souvent de spiritualité et même si la référence religieuse s'est amoindrie, que la pratique sacramentelle est fatiguée, la référence  à la spiritualité reste présente. Je veux simplement partager quelques réfléxions que je me fait inspiré par le livre de Jacques Grand'maison: Une spiritualité laïque au quotidien.

"Le spirituel est ce qui vient du plus profond de soi et qui, en même temps,  nous dépasse. C'est ce qui donne profondeur à notre vie, à nos expériences humaines, à nos convictions et croyances, à nos amours, à notre foi en nous-même, aux autres et en Dieu." J.G. P. 13

Si je regarde en moi dnas le silence, je constate que ce mes parents m'ont donné de plus important, ce sont leurs valeurs: l'amour, l'accueil,la bonté le dévouement, la prière, etc ... L'exemple qui me vient est celui de l'érable que l'on entaille au printemps. L'érable donne ce qui vient de l'intérieur, ce qu'il y a de meilleur. La spiritualité est ce qu'il y a de meilleur en nous qui va nourrir la vie en nous et autour de nous. Des personnes malheureuse m'ont dit parfois: "Ma vie, c'est de la merde." N'oublions pas, que je réponds, que le cultivateur s'en sert pour faire produire de bons légumes.  Les valeurs inscrites au fond du coeur sont une force capable de produire de belles choses.

Dans notre société devenue laïque, l'appel à la spiritualité devient de plus en plus importante. Nous devons retrouver le chemin du silence, de la beauté, de l'accueil, de la prière du coeur qui est communion avec quelqu'un, le chemin de la quête de sens.

La spiritualité n'est pas fermeture sur soi, mais ouverture à l'autre, au monde. C'est ce qui nourrit, fait vivre et donne le goût de célébrer. Les démarches faites en Église aujourd'hui visent à ramener les gens à l'église et nous oublions l'essentiel: la spiritualité au quotidien. Apprendre à devenir le sel de la terre, le levain dans la pâte. Le documentaire L'Heureux naufrage nous a placés devant cette réalité de 'importance de la spiritualité au quotidien. C'est une des facettes du tournant missionnaire. C'est à la fois un défi et un chantier magnifique qui s'ouvre à nous.

vendredi, 02 février 2018 21:03

Message

Quelqu'un alla trouver un ancien et lui demanda comment être libre. L'ancien lui dit: Va au cimetière et insulte les morts. L'homme alla au cimetière, injuria les morts et même cracha sur leur tombe.

Il revint vers l'ancien et l'ancien lui dti: Est-ce que les morts t'on répondu? Non, répondit-il. Retourne au cimetière et chante leurs louanges. L'homme y retourna et fit de que l'ancien lui avait dit.

Il revint vers l'ancien qui lui demanda: Est-ce que les morts t'on parlé? Non, répond-il. Alors l'ancien lui dit: si tu veux être libre passe comme un mort entre le mépris et la louange.

mercredi, 31 janvier 2018 15:52

Bénir nos journées.

Seigneur mon Dieu, je savoure cette journée qui commence, car je sais qu'elle est pleine de vie.

Je bénis cette journée, car elle déborde déja d'une abondance de biens.

Que l'amour soit la substance et le point de départ de toutes mes penseés, ma seule réponse à toutes agressions, toute déception, tout conflit, toute peur, car l'amour est le souffle unificateur de toute rencontre et il permet l'évolution harmonieuse de l'humanité.

Puisse l'amour être la seule présence, la seule réalité de mon être, mon unique pouvoir.

Que ton souffle de vie m'accompagne toujours et partout, et que l'amour dont tu m'as créé m'aide à être la personne que tu désires que je sois en toute confiance et en toute liberté.

Inspirée d'un texte de Pierre Pradervand. L'art de bénir. par Francine Vincent. Revue Appoint, février 2018, p.13..