Au temps de Mathieu, le foi appartenait au peuple juif. Tous ces gens qui descendaient de la lignée juive et croyaient à la loi de Moïse. Les grecs qui n'étaient pas de cette descendance étaient considérés comme des païens. Un jour des messieurs grecs se mirent à affirmer leur foi au Christ ressuscité. L'ivraie apparaissait dans le champ de l'Église. Comment pouvaient-ils affirmer cette foi s'ils ne reconnaissaient pas la loi de Moïse, s'ils n'étaient pas dans la lignée du peuple de l'alliance ancienne? IL faut sen 'éloigner si on veut rester fidèle à la loi de Moïse. Fallait-il accepter ces gens ou les reliér aux oubliettes?
N'avons-nous pas connu cette même situation et ne la connaissons-nous pas toujours en Église. Lorsque des théologiens et des pasteurs en paroisse, au moment du Concile, annoncèrent d'autres avenues en théologie et en pastorale, plusieurs furent considéres comme de l'ivraie et certains furent arrachés avant le temps de la moisson.. L'apparition de l'ivraie peut arriver souvent du fait de notre refus de s'ouvrir à des nouvelles idées, de nouvelles avenues dans la vie ecclésiale, ce peut être aussi le fait de chrétien dont las conversion n'est pas encore réalisée et nous voudrions les expulser parce que l'Église doit être sainte. Il faut s'éloigner d'eux si on veut rester fiddèle à la tradition de l'Église.
Dans la communauté chrétienne, tous les membres avancent selon leur rythme. Il ne s'agit pas d'expulser des gens, mais de les accompagner dans leur cheminement. Comme dit Jésus Christ, il appartient au Père de juger et non à vous. La question importante es t de savoir est-ce que nous allons nous fermer à toutes voies nouvelles pour ne pas s'exposer à être infidèle à nos traditions ou bien s'ouvrir à ces vois nouvelles comme une richesse et y puiser ce qui est bon pour nous aujourd'hui?
Nous pouvons la considérer aussi comme l'image de notre vie personnelle. En nous aussi poussse l'ivraie au milieu du bon grain. Ce peut être le fruit de notre éducation, de certaines blessures pas encore guéries Souvent il s'agit simplement de laisser pousser l'ivraie, laisser murir un temps de cvonversion; il ne s'agit pas de refouler l'ivraie mais de la cueillir avec ses richesses intérieures et ses dangers pour que la Parole de Dieu féconde notre jardin intérieur et nous fasse meiux découvrir l'ivraie en nous.. L'ivraie en moi peut être la colère que j'ai refoulé par suite de frustration ou d'injustices vécues,...
L'Évangile nous invite à ne pas sauter trop vite aux conclusions et de coupe rl'ivraie. Laissons chaque personne grandir au rythme de sa croissance, identifions bien en nous l'ivraie qui pousse dans notre jardin intérieur et la présence du Christ ressuscité nous permettra dans la foi de transformer notre ivraie ne bon grain.