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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 24 juillet 2018 13:29

Un magnifique pique-nique!

"Jésus passa de l'autre côté de la mer de Galilée." Jn 6, 1-15. L'évangéliste Jean place Jésus en mouvement, donc il nous invite à un moment de conversion. Le déplacement physique signifie un déplacement spirituel de conversion. Les gens suivent Jésus parce qu'ils ont vu des miracles et ils attendent d'autres gestes merveilleux. Jésus va purifier leur faim. Il les fait passer sur l'autre rive. 

Jésus vient nous révéler d'une part l'attention portée aux besoins des gens et d'autre part la grande générosité de Dieu à l'agard de son peuple qu'il aime. Ceci nous rappelle l'Évangile de Jean où Jésus nous dit: Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et elles me connaissent." Jn 10. Jésus prend le temps de répondre à la faim spirituelle des gens avant de satisfaire leur faim de pain.

Le prophète Élisée dans le livre des Rois 4, 42-44, s'est permis la même folie de générosité. Ces textes de la Parole de Dieu me pose une question: Quelle est ma faim aujourd'hui qui m'a conduit à l'Eucharistie? Quelle est la faim qui me fait suivre le Seigneur au quotidien? Comme la foule, j'ai peut être faim de merveilleux, de miracles, comme la foule je dois me laisser conduire sur l'autre rive, sur la rive de la faim de valeurs et de spiritualité.

Aujourd'hui, des enfants, des femmes et des hommes meurent de faim pendant que quelques personnes accumulent des biens sans nécessité. Des millions dorment dans des comptes de banques alors que tout près des gens meurent de faim. Le monde est invité au pique-nique du Seigneur. Apprendre la partage avec ceux et celles qui ont faim. À l'émisison "Y du monde à messe", j'entendais des gens parler de leur engagement pour la justice, la défense des pauvres et des sans voix. Il y avait là des militants de l'amour et de la justice, du respect des personnes. Nous ne faisons pas de publicité autour de ces gens et pourtant ils sont l'Église du terrain. Ils sont au coeur du pique-nique du Seigneur. Lors du festival de la pêche au maquereau, j'ai rencontré des gens qui donnent de leur temps et argent pour secourir des enfants dans le besoin, des familles démunies,... Il y avait là une vie d'Église sur le terrain dont on ne parle presque pas. Pourquoi avons-=nous rétrécit la vie de l'Église à l'assistance à la messe? Nous nous sommes marginalisés par rapport à la société.

Le problème nous apparait tellement grand que nous sentons notre impuissance à y répondre. L'Évangile nous invite simplement à partager ce que nous pouvons. "Il y a là un garçon avec cinq pains" mais qu'est-ce pour tant de monde. Alors Jésus dit avant de vous décourager ou de renvoyer les gens à la maison, commencez donc par partager ce que vous avez. Tout se multiplie au moment du partage. Votre coeur et vos mains ne sont pas des coffre-forts pour garder jalousement des trésors, mais une sorte de petit semoir pour laisser tomber les graines qui vont germer et pousser dnas le coeur des autres.

Il est certes plus facile de donner un pain ou un dollar pour un café que de donner une partie de notre oreille pour l'accueil et l'écoute de l'autre. Il est plus facile de donner un pain qui nourrit le corps que de donner la parole qui nourrit le coeur et l'âme. Comme je l'ai déjà écrit, nous sommes invités à la pastorale "des fesses et de l'oreille", prendre le temps de s'asseoir avec les gens pour les écouter avec l'oreille du oceur.

Dans notre célébrartion aujourd'hui, nous sommes invités à traverser sur l'autre rive, celle de l'accueil du trésor de Dieu déposé en nous et en chaque être humain, sur la rive du partage avec les personnes dans le besoin, sur la rive de l'amour et du respect des autres. Nous sommes invités sur la rive du pique-nique du Seigneur. Nous pourrons alors nous rassembler avec ces personnes qui reconnaissent notre voix pour célébrer l'abondance du trésor de Dieu déposé en chacun et chacune de nous.

Il me sembe aussi que ce pique-nique du Seigneur nous invite à faire de nos Eucharisties non un rite qu'il faut répéter tous les jours ou chaque dimanche, mais une démarche d'action de grâce au quotidien. L'Eucharistie de Jésus n'est pas d'abord une célébration, elle est une vie donnée, partagée au quotidien que nous venons ensemble célébrer pour vivre la communauté. Notre vie comme chrétien comme celle de Jésus est eucharistique. Peut-être que si les chrétiens ont délaisssé massivement la célébration, c'est que le pique-nique ne répond plus à leur besoin? Posons-nous la question et passons avec Jésus sur l'autre rive.

dimanche, 22 juillet 2018 19:39

Malade ... Pécheur ... ?

Nous parlons souvent de malades autour de nous, de pécheurs et qu ele sgens ne vont plus à confesse comme on disait autrefois, de criminels qu'il faut châtier. Moi, je crois, qu'un nalade, un pécheur ou un criminel, ça n'existe pas.

Aujourd'hui les médeicns soignet le corps un peu comme un mécanicien répare une voiture. on ausculte le coprs, on détecte la cause du mal et une pilule guérira le tout.

Une personne pose un geste criminelle, on accumule les preuves, on le juge et on le punit.

Quelqu'un fait une faute que l'on appelle "péché" en Église. Il se confesse, une petite pénitence, prie et cela va passer.  Avec cette méthode nous avons couvert une foules d'actes criminels qui viennent nos harceler aujourd'hui.

Avant le criminel, le malade ou le pécheur, il y a une personne. je pense que nous devrions changer notre vocabulaire: Il y a une perosnne atteinte de maladie, une personne qui a posé des gestes criminels, une personne qui a fait une faute. Si les gestes sont mauvais et doivent être punit, il ne faut jamais oublié que derrière l'acte posé, il y a une personne blessée qui a besoin de guérison. Je l'expérimente souvent dans le sacrement du pardon. Combien de chrétiens se sont confessés chaque mois ou plus souvent et se  sont retrouvés toujours devant la même situation. Parce que nous avons regarder la conséquence: l'acte posé, et jamais la cause. Le sacrement du pardon n'est pas un rite, il est un long pèlerinage de guérison. L'expérience de l'absolution collective m'a permis de vivre des rencontres individuelles qui soient vraiment une démarche de guérison. Où des hommes et des femmes ont appris à prendre leur vie en main, où des chrétiens ont appris qu'ils avaient plus de blessures à guérir que de péchés à pardonner. Ma conviction de vieux pasteur est que le rite individuel célébré rapidement en groupe dans des célébrations peut répondre à des exigences canoniques mais s'éloignent de la valeur profonde du sacrement. Nous nous occupons de l'acte qu'on juge pécamineux, mais nous oublions la personne qui a un autre besoin. Un peu comme un fait le juge. Nous avons à revisiter notre théologie du sacrement. 

"Nous rencontrons Dieu à partir de l'humain, et à partir de Dieu nous humanisons l'homme." Jésus nous en a donné l'exemple. Rapprochons-nous de l'être humain si nous voulons vraiment rencontrer Dieu.

samedi, 21 juillet 2018 14:47

Ma mission dans le vieillissement.

Il y a 10 ans, en 2008, j'écrivais ceci:

J'ai médité en compagnie de Léandre Boisvert et aujourd'hui je reviens avec Raymond Dumais qui m'inspire une autre façon de voir le vieillissement. Pour le prêtre comme pour tout chrétien, le passage de la vie active à la retraite est parfois difficile. Allons saluer trois personnages de la bible qui aideront à réfléchir.

D'abord saluons Paul. Il s'est vu forcé de prendre sa retaite et il fait le bilan de son travail apostolique. Act. 20, 17-38. La retraite peut être un temps de fécondité. Paul invite à jeter un regard positif sur ce que le Seigneur lui a permis d'acomplir. Ensuite il encourage et stimule ceux qui ont encore la charge pastorale. La personne à la retraite de par son expérience peut-être un élément important pour les personnes qui oeuvrent encore su rle terrain.

Siméon est un autre viellard encourageant à regarder. À la retraite, il sait découvrir l'action de Dieu dans la vie qui l'entoure. IL sait porter un regard positif sur la vie autour de lui. Il sait offrir le service de la pirère ce qui lui permet de reconnaitre l'action du Seigneur dans le monde. Se rendre capable de nommer aux plus jeunes l'espérance qui stimule et le partage fraternel qui pousse vers l'avenir. La personne à la retraite peut facilement revenir à l'essentiel de la vie et demeurer positif devant ce qui se vit.

Nicodème est une autre figure motivante. Celui-ci nous invite à renaitre constamment à la nouveauté. Ne pas rester enfermés dans nos structures ou façons de faire pour être éveillés au neuf. Nicodème devait être certes à la recherche, il ne voyait pas clair dans sa situation et Jésus lui a permis de renaitre en découvrant le neuf de sa vie. Jésus n'a pas invité Nicodème à faire des choses, mais à renaitre. Il y a une dynamique importante: savoir s'ouvrir à la nouveauté et se laisser transformer par elle comme le fait une nouvelle naissance. La retraite est le moment pour s'ouvrir à l'Essentiel de notre vie, à ne pas rester enfermés dans nos façons de faire pour naitre à la nouveauté et en découvrir la richesse.

La retraite n'est pas un temps pour pleurer sur ce que je ne pûis plus faire, mais un temps pour découvrir pleinement ce que je suis et la nouvelle fécondité de mon être.

Aujourd'hui j'ajouterais que depuis ma retraite, je regarde ce que j'ai fait. J'ai célébré des messes en quantité, des sacrements en quantité, j'ai prêché des heures devant des églises pleines à l'époque; aujourd'hui, elles sont presque vides et les chrétiens sont en recherche de spiritualité. Ils sont devant un vide. Depuis quelques années, j'ai découvert dans le partage de la Parole de Dieu en équipe avec des chrétiens et chrétiennes, la richesse de cette nouriture et la fécondité de cette Parole pour sanctifier le monde et  permettre aux gens de retoruver le vrai visage de Dieu. La Parole m'a fait passer de l'efficacité à la fécondité. Je goûte aujourd'hui une grande joie d'accompagner ce cheminement de mes soeurs et frères dans la foi et cette joie, je la souhaite à tous les prêtres et chrétiens qui vivent à la retraite.

Hier, des jeunes m'ont demandé où il pouvait se procurer une Bible pour répondre à leur goût de connaitre le Seigneur.

vendredi, 20 juillet 2018 14:34

Prière pour ce matin.

Viens Esprit, souffle de Vie! Que des femmes, des hommes et des enfants se lèvent encore et encore, conscients de leur faiblesse mais sans peur.

Viens Esprit de Feu! Qu'en réponse à ton impulsion, ils avancent en compagnie du Christ, appuyés sur la Parole, serviteurs de leurs frères comme l'ont fait nos ainés dans la foi.

Viens Esprit d'Amour! les constituer en petites commuautés fraternelles, solidaires entre elles et ouvertes à tous, nous sommes enfants d'un même Père.

Viens Esprit de force! Qu'ils marchent humblement, à pas égal, avec tous leurs frères et soeurs en humanité.

Viens Esprit d'Audace!  répands ton souffle à travers leur vie simplement offerte à toute rencontre et exposée aux enjeux de notre temps.

Viens Esorit de Lumière! Guide-les pour découvrir et révéler le visage de Dieu au plus profond des ténèbres comme dans l'ordinaire des jours, aux nuits de tempête comme aux jours de brise légère.

Viens Esprit de Pentecôte, Saveur de Dieu, Saveur d'humanité!

 

 

jeudi, 19 juillet 2018 12:39

"Papy", il était bon!

"Papy", il était bon. Cette affirmation nous l'entendons souvent lors d'un décès. Une coutume se met en place doucement au moment des funérailles de quelqu'un, c'est la coutume de faire un hommage. Nous vivons ce qu'ont vécu les disciples d'Emmaüs après la mort de Jésus. En route, ils discutaient de ce qu'ils avaient vécu avec Jésus. C'était le temps de la mémoire. Ils se remémoraient leur vécu. Moment important dans leur démarche.

Tout en discutant, ils prennent  conscience que Jésus est encore vivant et avec eux. C'est le temps de la communion. Ils retournent à Jérusalem partager et célébrer averc la communauté des disciples.

Cette démarche, nous la vivons actuellement. Les gens aiment faire un hommage à leur défunt. Moment important de la mémoire dans leur cheminement pour découvrir que la personne décédée est encore viante en eux, moment de la communion et de la célébration.

Il me semble important de redécouvrir ces moments avec les familles endeuillées. Au salon funéraire prendre un temps pour la mémoire; ensemble se rappeler les bons moments vécus avec la personne décédée, ce qui nous conduirait à la célébration et au temps de communion avec nos défunts. Je suis convaincu que prochainement nous enlèverons l'Eucharistie aux  funérailles pour permettre de mieux actualiser nos célébrations et davantage nourrir la vie et la foi des chrétiens. L'Esprit nous souffle vers un ailleurs qu'il ne faudrait pas manquer.

Ce que nous vivons souvent est gauche ou mal à propos. Il nous appartient de suivre ce mouvement et de le bien vivre. Il faut nous éduquer à cette nouvelle réalité. Aujourd'hui, il m'apparait que nous sommes davantage portés à une critique négative au lieu d'éduquer les chrétiens à une démarche bonne et nourrissante. La méditation du texte des disciples d'Emmaüs (Lc 24, 10-36) pourrait inspirer notre démarche et éviter de laisser passer le train. Voila une piste de réflexion et d'action importante pour les équipes qui travaillent en pastorale auprès des  familles endeuillées. Un membre de ces équipes me disaient hier: ça fait des années que l'on parle de ce problème et rien n'est fait. Alors, je lui dis, qu'attendez-vous pour  faire quelque chose? Il serait important aussi de discuter en équipe de la place de l'Eucharistie dans la célébration des funérailles. On attend toujours une directive de l'Évêque. Pourtant les gens qui travaillent dans ces équipes sont des adultes.  N'éteignons pas l'Esprit. L'heure est à la fécondité.

"Exister est un fait, vivre est un art," écrivait Frédéric Lenoir. Ceci résume il me semble le message de notre liturgie de ce 16e dimanche ordinaire. "En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut pris de compassion et se mit à les eseigner longuement" Mc 6, 30-34. En Jérémie le Seigneur nous dit: "Je susciterai des pasteurs qui les conduiront  et aucune brebis ne sera perdue." Et Saint Paul nous parle d'un pasteur qui apporte la paix et rassemble tous les êtres humains.

Jésus est venu nous enseigner uns façon de vivre que Frédéric Lenoir qualifie d'un art. Devant la foule, Jésus au lieu de les renvoyer parce qu'il est venu se reposer s'arrête et les nourrit spirituellement. La parole de Jésus est une parole qui rassemble réchauffe le coeur et donne la faim d'aller plus loin. Il est important de contempler cette attitude pastorale de Jésus. Il est attentif aux besoins des gens et prend le temps de répondre à ce besoin. Il nous enseigne une attitude de compassion tellement importante aujourd'hui. Jésus nous eneigne cet accueil inconditionnel des gens. Il nous enseigne que nous sommes les serviteurs de chrétiens en recherche de spiritualité. Les prêtres et les personnes en situastion d'autorité et de service, nous avons à nous mettre à l'école de Jésus et nous laisser convertir.

Cette rencontre de compassion est une invitation à découvrir la pastorale de la fécondité. Nous avons vécu dans une Église de l'efficacité où tout le monde faisait la même chose. Cette façon de vivre en Église a évacué la spiritualité et parfois l'essentiel de la foi. Aujourd'hui la vie de notre société comme l'Évangile nous invitent à une approche plus féconde, à une vie plus riche intérieurement qui laisse passer le Seigneur. Les hommes d'aujourd'hui ne veulent plus de doctrine mais ils ont besoin d'une rencontre. Ils ont besoin de rencontrer Jésus Christ.

Devant la diminution du nombre de prêtres et de religieuses et même de chrétiens à l'église, méditons le texte de Jérémie. Je m'occuperai moi-même de mon peuple, je susciterai les pasteurs qui conduiront le peuple. Aujourd'hui encore dans nos communautés chrétiennes, l'Esprit fait naitre les pasteurs dont nous avons besoin, mais comme ils sont hors cadre, il nous est difficile de les reconnaitre. Il nous faut redécouvrir la fécondité de la vie, fécondité de l'Esprit du Seigneur.

L'enseignement de Jésus rassemble les foules au point qu'ils ne peuvent plus se reposer. Quand la parole rejoint le besoin des gens, elle rassemble sinon elle fait naitre l'indifférence. Jésus nous enseigne à donner une parole qui rassemble, fait vivre et conduit plus loin. Une parole qui dérange. Une parole qui fait sortir des sentiers battus, de la routine des célébrations pour marcher au coeur de la vie avec ses beautés et ses difficultés.

Saint Paul nous annonce un pasteur qui libère des prescriptions de la loi de Moïse pour apporter la paix. Notre monde a un urgent besoin de pasteurs au niveau de la vie, au niveau du coeur, libérés des structures et des lois qui oppriment pour découvrir la iberté de la vie. Le Pape François nous invite à être des contemplatifs du monde et de la Parole de Dieu. Contemplatifs du monde pour en connaitre les besoins et contemplatifs de la Parole pour avoir une parole qui nourrit et rassemble.

Comme le dit Frédéric Lenoir, Jésus nous enseigne un art de vivre en chrétiens et aujourd'hui il nous parle de l'approche de compassion, d'accueil sans condition de l'être humain autour de nous. Surtout restons en éveil pour découvrir et accompagner les pasteurs et pasteures que l'Esprit fait naitre dans nos communautés chrétiennes. Le Seigneur est le berger de notre vie et de notre Église, pourquoi s'inquiéter.

 

 

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dimanche, 15 juillet 2018 18:33

M. Jérôme écrit:

Jérôme Gagey écrit: "Les catholiques ont une culture catéchétique. Le livre de la foi était le catéchisme. Ce livre donnait des réponses qui permettaient de structurer le monde. J'affirme aujourd'hui qu'un chrétien qui n'a qu'une culture catéchétique ne restera pas chrétien longtemps." Dans son livre ressources de la foi, ce monsieur nous parle des expériences spirituelles. Les hommes aujourd'hui ne veulent pas de catéchèse, mais il s ont beosin de rencontres et d'une Rencontre, celle du Christ. Ils ont besoin d'un Jésus qui agit en faveur des pauvres, des petits et des mal gommés de la société et non d'un Jésus qui dit quoi faire.

Nous vivons actuellement un temps merveilleux d'Église. Un temps qui nous invite à retourner à l'essentiel. Un temps où nous n'avons pas à apprendre des cssoes par coeur ou à se composer des comportements chrétiens, nous sommes au temps de la fécondité du coeur. Laissons-nous travailler par l'Évangile où Jésus est présent et nous parle. 

Nous sommes conscients qu'avoir appris des réponses de catéchisme par coeur nous a conduit à un vide spirituel. Nous avons ainsi pratiqué la pastorale de la "faux". Faut aller à la messe, faut fare baptiser, faut être confirmé pou rêtre parrain ou marraine .... Cette pastorale de la "faux" a tout coupé. Nous sommes invités à revenir à l'Évangile et à la fécondité de la Parole de Dieu et de l'amour.

 

vendredi, 13 juillet 2018 12:52

Une bonne pensée matinale.

Quelqu'un a écrit: "Il y a des maisons où la musique et le chant aiment entrer." Ce matin, que ma maison, celle de mon coeur, soit un lieu où l'amour, l'accueil, le pardon aiment entrer.

 

mercredi, 11 juillet 2018 14:17

Bonne Nouvelle.

Une Bonne Nouvelle est apparue sur nos petits écrans ce matin.

Les animaux errants trouvent des familles d'accueil, la SPA s'occupent avec empressement de toutes ces petties bêtes en perdition.

En même temps, on nous annonçait un recours collectif des personnes âgées  contre la maltraintance dont ils sont victimes dans les centres d'hébergement.

OUF!

mardi, 10 juillet 2018 13:02

J'étais bouvier. Mc 6, 7-13.

Je n'étais pas prophète ni fils de prophète dit monsieur Amos. J'étais bouvier et le Seigneur m'a saisi. "va, tu seras prophète pour mon peuple". C'est le cri de Paul: "Il nous a choisi dès avant la création du monde, il nous a prédestinés à être des fils par le Christ." Ce fut également le vécu des douze dans l'Évangile de Marc: "Il les envoya deux par deux". Voila les deux mouvements essentiels de toute vie chrétienne: être choisi et envoyé. Nous sommes d'abord appelés par le Seigneur à être ses disciples pour être ses envoyés, ses témoins et missionnaires.

Être disicple du Seigneur, c'est mettre ses pas dans ceux du Christ, se mettre à son école, se laisser former et guider par Lui. La parole de Dieu pénètre en nous, nous transforme, nous converti pour faire de nous des témoins et des envoyés. Un envoyé, un témoin laisse passer le Christ, révèle une personne, nous ne pourrons jamais y arriver si nous ne osmmes pas d'abord disciple. Je ne donne pas ce que je n'ai pas. Notre témoignage sera fort dans la mesure où nous serons remplis du ressuscité. Dans notre société traversée par un fort courant de laïcité seul le témoignage traversera le temps et portera des fruits. Nous ne sommes plus au temps de la pratique religieuse, mais du témoignage chrétien.

Il s'agit là d'une dimension très faible dans notre vie actuelle en Église. Les chrétiens sont en présence d'un vide spirituel profond parce que nous avons mis l'accent sur la pratique sacramentelle en négligeant le spirituel et le témoignage sur le terrain. Cependant être à l'école du Christ est parfois déroutant parce que l'Esprit va où il veut et n'appelle pas toujours les bonnes personnes. Ce fut le problème d'Amos qui n'était pas prophète,  qui n'avait aucun lien avec les prophètes et fut appelé à être prophète. Nous le vivons chez nous dans nos communautés chrétiennes, le Seigneur appelle des femmes ou des gens non mariés à l'Église et nous entendons  ce qui a résonné aux oreilles d'Amos: "Toi, va-t-en d'ici." Mais l'Esprit du Seigneur se fiche des normes et des lois que nous lui imposons.

Le disicple est envoyé. Il est rempli d'une présence qui déborde et qu'il faut laisser passer vers les autres. Marie possédait un trésor et elle courut le partager avec Élisabeth. Le disicples est églement rempli d'un trésor qu'il va partager autour de lui. Il ne partage pas des enseignements, ou des traditions mais une présence. L'envoyé ne va pas convertir mais faire découvrir.  Son bagage et ses sécutiés, c'est le Christ resuscité et présent en lui. Il pouurait se dire: dans le coeur des femmes et des hommes d'aujourd'hui nous avons fait jaillir la force du ressuscité.

C'est ce que nous célébrons dans notre Eucharistie qui est sacrement du Fils de Dieu vivant et présent en nous.