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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

samedi, 09 juin 2018 14:33

Un moment de bonheur.

Un jour, une dame me téléphone pour me dire qu'unefamille est arrivée dans le loyer voisin et qu'ils n'ont pas de meubles et peu de choses à manger. Elle me demande si on ne peut pas faire quelque chose pour eux. Je rends visite à la famille; les enfants sont aissis par terre, pas de chaises, ils mangent sur leurs genoux, pas de table, ils dorment sur une couverture, pas de lits. Le frigo est presque vide.

Je rapaille quelque chevaliers de colomb et nous allons visiter les magasins de meubles usagers et le soir, les enfants mangeaient sur une table assis sur des chaises. Ils dormaient dans un lit. Il y avait du manger dans le frigo. En partant je salue la dame et les enfants, la petite fille vient me prendre par le cou et me donne un baiser sur la joue. Il y avait du soleil dans ses yeux. Ce fut un moment de bonheur que j'oublierai jamais. Quelqu'un me dit: tu es fou de donner ainsi, je lui réponds: peut être, mais c'est une folie qui me rend heureux. Cependant une chose que je ne pourrai jamais donner à ces enfants, c'est l'amour et la tendresse d'un père.

 

vendredi, 08 juin 2018 17:51

Le G7

Les grands sont réunis à la Malbaie pour un temps d'échange sur l'avenir du monde. Ce sont des gens puissants qui gouvernent le monde. En même temps des femmes et des hommes du peuple manifestent dans la rue contre les abus de pouvoirs, pour revendiquer l'égalité des personnes, pour exiger que les pauvres aient droit à plus que des "miettes qui tombent de la table des maitres." Tout cela est bien dans la mesure où les droits des autres sont respectés. C'est l'expression d'une société en santé.

En regardant cela, ce matin, je pensais à mn Église. La grande majorité de la population a quitté la pratique sans un mot, pas de contestaiton dans les rues ou les églises; les funérailles se déplacent vers les salons funéraires, les mariages vers les édifices publics; les églises se vident et on commence à se poser des questions sur leur avenir. Tout cela se vit presque dans l'indifférence. Est-ce que les gens sont partis faire Église ailleurs?  Il n'y a pas de sentiment d'appartenance. L'Église, c'est pas nous autres. On dirait que l'Église est quelque chose qui nous est proposée, si cela ne nous inéresse pas, on reste chez nous. Comme si on n'avait aucune possibilité de décider ensemble ce qui nous intéresse et réponds à nos besoins. Quelqu'un me disait un jour au lendemain des funérailes de son père: "Ils ne me verront plus, quand ma mère va décéder, elle va rester au salon funéraire." Il y a là un univers de questions.  L'Église à ce que l'on me dit est une communion de personnes rassemblées autour de Jésus Christ et accompagnées de pasteurs.   Voila où le G7 m'a conduit.

 

vendredi, 08 juin 2018 14:47

Fête du coeur de Jésus.

Le  mois de juin est conu sous le vocable de mois du Sacré-coeur de Jésus. C'est le temps de découvrir la profondeur de l'amour du Christ Jésus. Le prophète Osée nous parle avec chaleur de cet amour du Coeur du Christ ressuscité. "Vais-je les livrer à leur châtiment? Je ne détruirai pas Israël car moi je suis Dieu et nons pas homme." Le Seigneur ne se révèle pas à nous dans nos perceptions humaines. Nous sommes invités à le découvrir dans sa façon à Lui de se présenter à nous.

Le Seigneur nous dira aussi avec notre ami Osée, parlant de son peuple imfidèle: "Je le conduirai au désert, je parlerai à son coeur. (...) Je le fiancerai à moi pour toujours. Je le fianceria dans la justice et dans le droit, dans la tendresse et dans l'amour. Je le fiancerai à moi dans la fidélité et tu connaitras Yahvé." Os. 2, 10 et 21. Le Seigneur veut établir avec nous une relation à l'exemple des fiancés. Il fait partie de notre vie. Il est en nous.

Nous ne ferons jamais assez l'expérience de cette présence divine en nous. Nous devons nous laisser imprégner de cette présence, nous laisser  transformer par cette présence, vivre de cette présence. C'est ce Dieu en nous  qui nous permet de traverser les moments difficiles et partage nos joies et nos réussites. C'est un courant d'amour qui nous traverse. Nous n'avons peut-être jamais réaliser que nous sommes fait à l'image de ce Dieu.

Ce divin en nous est présence d'amour et non de jugement; la présence d'un fiancé et non d'un maitre. Une présence d'amour est une présence qui éduque, accompagne, fait grandir. Une présence qui fait découvrir nos capacités, nos talents, pour les exercer au service de la communauté. C'est un pas que nous avons à vivre, à expérimenter avec nos frères et soeurs dans la foi à travers notre quotidien. Nous avons à redécouvrir le Seigneur Dieu à travers les Écritures et la vie quotidienne avec ceux et celles qui luttent pour la vie, la justice, la paix, l'harmonie entre les êtres humains.

Que le Christ habite en vos coeurs par la foi; restez enracinés dans l'amour, établis dans l'amour. Vous connaitrez ce qui surpasse toute connaissance: L'amour du Chirst. Alors vou serez comblés jusqu'à entrer dans la plénitude de Dieu." Paul aux Éphésiens.

 

mardi, 05 juin 2018 14:14

Lettre de Paul aux chrétiens d'ici.

Je me peremts de réécrire le texte de la lettre de Paul aux Corinthiens, 2, cor. 4, 13-5,1, deuxième lecture de la liturgie du 10 juin.

"Nous le savons, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera, nous aussi." Nous le savons, le Seigneur est un Seigneur de la vie et non de la mort. ce qui vient de Dieu ne peut mourir, ce sera transformé. C'est pourquoi devant les changements parfois difficiles dans notre Église,  ne perdons pas courage. Même si la forme extérieure de l'Église décline, les valeurs profondes de l'Évangile et de la charité chrétienne au quotidien demeurent vivantes dans nos milieux. Notre inquiétude est pour le moment présent  parce que nos sécurités et pratique de toujours s'effritent.

Notre regard ne doit pas rester attacher à ce qui se voit, nous devons y lire le message qu'il nous révèle. Ce que nous voyons est le dépérissement d'une forme extérieure d'Église, mais nous devons y lire l'action de l'Esprit Saint qui est en train de nous faire découvrir l'essentiel. Et l'essentiel, ce sont les valeurs durables de l'Évangile et de la vie chrétienne. Tout sera transformé dans le Christ ressuscité.

En effet, dans la foi, nous le savons, ce corps ecclésial qui s'effrite est l'oeuvre de mains d'hommes, mais l'Esprit est en train de faire naitre une nouvelle vision d'Église qui ne sera "pas l'oeuvre des hommes."

L'Écriture dit: "J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé." ps 116, 10. C'est parce que je crois à cette action de l'Esprit au coeur de notre Église que je parle.

Jésus prêche dans son propre pays. Son discours dérange les gens parce qu'il annonce une façon de vivre qui n'est pas conforme à l'enseignement traditionnel du milieu. Il est en train de démolir toutes les traditions et façons de faire. Alors Jésus va recevoir de la visite, l'UPAC débarque chex lui. Les uns disent qu'il est fou, et d'autres plus malins affirment qu'il est possédé d'un démon.

Plutôt que d'écouter son message et d'essayer de comprendre ce qu'il annonce, on le condamne. Même sa famille pense qu'il a perdu la tête. Cet homme a grandi dans leur milieu, il a reçu la formation religieuse de l'époque et le voila qu'il annonce le contraire. Il faut l'arrêter. Il ne pense pas comme nous donc, il est fou. Quand on condamne ainsi sans rémisison, la discussion est terminée.

Il est évident que le discours de Jésus a de quoi étonné: Aimez vos ennemis, pardonnez 70 fois sept fois, la personne est plus importante que la lois, etc ... Jésus ne se situe pas au niveau d'un système à respecter mais au niveau de la vie et des personnes. Nous  vivons ces situations aujourd'hui encore devant des enseignements qui nous dérangent ou des expériences pastorales nouvelles; pensons à l'ordination des hommes mariés ou des femmes, même la place des femmes dans l'Église, la vision des ministères du baptême, même la question des bancs ou des chaises dans l'église, les objections fusent sans merci. Je pense aussi aux célébrations de funérailles sans Eucharistie à la fois dans le respect des participants et de l'Eucharistie elle-même.

Il me semble que l'Évangile vient nous dire d'abord l'importance d'écouter les arguments et d'en discuter sereinement. Dans toute information, il y a du bon qui peut nous faire grandir et aller plus loin. Du choc des idées jaillit la lumière. Jésus ne répond pas directement aux objections, il parle souvent en parabole et renvoie les gens à leur propre conscience.  Il permet à chacun de trouver la réponse en lui-même s'il a l'honnêteté d'une vraie recherche. 

L'attitude de Jésus nous invite à une attitude d'accueil, d'écoute et de partage. Jésus nous invite à ne pas diaboliser les gens trop vite: ils sont possédés d'un démon, faut les exorciser, ils sont des illuminés ... L'Esprit travaille souvent à notre insu et nous invite sur des chemins qui ne sont pas toujours les nôtres.

Ta mère et tes frères sont là dehors. Qui sont mes frères, qui est ma mère? Jésus nous invite à aller plus loin que les liens de famille pour aller aux liens de communauté dans la foi. Il se sert de l'exemple de la famille pour faire comprendre les liens de foi dans la communauté. Les liens qui unissent les membres de la communauté sont des liens d'appartenance, mais des liens de liberté. Apprendre à dépasser les liens de famille sans les nier, c'esr devenir libre et adulte. 

Ce texte de l'Évangile m'invite aussi à purifier mon image de Dieu. Je suis invité à passer d'un Dieu utilitaire à un Dieu d'amour et d'accueil, Je suis invité à passer d'un Dieu qui commande avec des lois et des obligations à un Dieu qui invite et accompagne. Ce Dieu je le découvre dans le partage et la méditation de la Parole. Développons en nous et autour de nous le goût de la Parole de Dieu. Donnons-nous le temps d'écouter la Parole  écrite chaque jour par les personnes qui nous entourent et laissons-nous déranger. Les chrétiens autour de nous attendent que nous accpetions de nous laisser déranger pour aller faire Église avec eux. Ils sont mes frères, mes soeurs, ma mère ......

lundi, 04 juin 2018 13:44

Les saints.

Jacques Gauthier: Les Saints, ces fous admirables. Novalis. 2018. L'auteur nous présente quelques biographies de saints et saintes pour chaque mois de l'année. "Les saints partagent les mêmes combats et préoccupations que nous, les mêmes espérances et déceptions, la même aventure de la liberté et de la vérité. Ils nous aident à libérer le saint qui se cache en nous, comme un bloc de marbre non encore sculpté que l'amour de Dieu veut ciseler pour qu'apparaisse son image." C'est ce qui nous reste au coeur à la lecture de ce volume. Bonne lecture.

 

samedi, 02 juin 2018 15:26

"Y a du monde à messe."

Hier soir, à l'émission "Y a du monde à messe," on a discuté autour de la foi. Je crois que les gens font une différence entre la foi et les croyances, entre la religion et la spiritualité. Nous sentons un glissement très prononcé vers la spiritualité. Le documantaire "L'heureux naufrage" nous avait mis sur cette piste.

On nous a dit que la relgion était une béquille, moi je crois qu'elle un bâton du pèlerin, a affirmé une participante. J'ai aimé cette image. Le pèlerin marche vers  un monde nouveau, inconnu sur des routes parfois difficiles et le bâton l'aide à assurer sa marche. Le chrétien est un être en marche vers la vie, vers un inconnu, la religion est comme le bâton du pèlerin qui consolide sa marche. La religion est ce qui me permet d'intégrer ma spiritualité et de la célébrer. Elle ne doit pas la remplacer.

Un autre participant a dit: au moment d'entrer en scène pour un spectacle important, j'étais très nerveux et instable. Mon père m'a donné le chapelet de mon grand père décédé. Il a dit:"Je ne suis  pas seul." Le grand père était là avec lui. Voila l'expérience de la résurrection.

J'ai médité ces paroles de croyants, ces frères et soeurs dans la foi. Les chrétiens sont au niveau de la spiritualité et c'est sur ce terrain qu'il nous faut les rejoindre. Nous avons répété à satiété que nous avions sacramentaliser et non évangéliser. Malgré nous les chrétiens ont glissé vers le spirituel, vers les valeurs qui font vivre et ils attendent des pasteurs qui vont les accompagner sur cette route. Nous sommes invités à aller faire Église avec eux. C'est aussi l'invitation que le Pape François nous adresse constamment.

Il est très difficile pour nous de voir autrement parce que nous n'avons connu qu'une Église de chrétienté. Il nous est difficile pour ne pas dire impossible de penser une Église en mission. Notre ambition est de ramener les gens à l'église. Ne serait-il pas intéressant d'aller voir comment les chrétiens et chrétiennes vivent l'Évangile dans un engagement au quotidien? Ne serait-il pas intéressant de les féliciter et de les encourager? Ne serait-il pas intéressant de célébrer ce vécu avec eux dans une démarche spirituelle qui pourrait les nourrir en dedans? Pourquoi ne pas aller faire Église avec eux? Nous sommes étrangers à ce monde.

Nous avions, un jour, un séminarisre en stage dans une paroisse en Gaspésie, il s'était inscrit comme pompier volontaire et avait tissé des liens intéressants avec ces jeunes loin de l'Église. Un après-midi, les pompiers sont demandés sur un accident. Un des pompiers en arrivant sur le lieu de l'accident découvre que la personne prisonnière de sa voiture est sa mère. Au retour à la caserne, ils téléphonent au stagiaire et il est allé passer le reste de la journée avec eux. Ils n'aurainent pas appelé un prêtre qu'il ne connaissaient pas. Ils ont demandé quelqu'un qui avait des liens avec eux; quelqu'un qui faisait Église avec eux. Je crois que c'est cela que le monde a besoin et ne serait-ce pas une première mission? Voila où m'a conduit "Y du monde à messe".

mercredi, 30 mai 2018 23:19

Il meure lentement.

Il meurt lentement,

celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n'écoute pas de musique, celui qui ne se laisse jamais aimer.

celui qui devient esclave de l'habitude refaisant tous les jours les mêmes chemins.

celui qui ne change jamais de repère, ne se rique jamais à changer la couleur de ses vêtements ou qui ne parle jamais à un inconnu.

Il meurt lentement celui qui évite la passion et son troubillon d'émotions, celles qui redonnent la lumière dans les yeux et réparent les coeurs blessés.

IIl meurt lentement celui qui ne change pas de cap, lorsqu'il est malheureux au travail ou en amour, celui qui ne prend pas de risque pour  réaliser ses rêves, celui qui, pas une suele fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant! Risque-toi aujourd'hui! Agis tout de suite! Ne te laisse pas mourir lentement. Ne te prive pas d'être heureux. Pablo Neruda. Cité dans Appoint, juin 2018. Pagee 42.

 

mardi, 29 mai 2018 13:39

Suivez-le. Mc 14, 12-26.

Jésus nous donne une invitation: Allez au village, vous trouverez un homme portant une cruche d'eau, suivez-le. Nous sommes envoyés au coeur de la vie accompagner un homme portant la vie. Jésus veut aller au coeur de la vie des êtres humains célébrer sa Pâque. Nous pouvons lui poser la même question que les disciples: Ou veux-tu que nous célébrions la Pâque? Jésus nous redirait la même réponse: Allez au coeur de la vie.

Pour bien comprendre le don de l'Eucharistie, nous devons suivre Jésus avec les siens. Ils sont à Jérusalem pour la fête de la Pâque. La Pâque était la fête de la libération du peuple juif de l'esclavage d'Égypte vers la Terre Promise. Jésus inscrit son repas dans cette esprit de libération. Il vient libérer le peuple de sa fausse image de Dieu, de l'esclavage des doctrines que les hommes ont imposées. Et pour ce faire, Jésus n'envoie pas les siens au temple ou à la synagogue, mais au coeur de la vie. Celui qui indique la salle est un porteur de vie.

Jésus ajoute: "Il vous montrera à l'étage une salle toute prête. Faites-y les préparatifs." La salle est prête, il s'agit de préparer le repas.  Voila la première mission des disciples: Préparer le repas. La salle de nos vies où Jésus veut manger la Pâque est prête; elle est préparée par l'Esprit Saint, il s'agit simplement de préparer le repas. Le repas est un moment de communion, de partage, de fraternité. La salle de célébration est d'abord le coeur de l'être humain avec ses joies, ses doutes, ses souffrances,  son amour. Jésus vient partager son repas avec nous pour nous  libérer de ce qui nous empêche de vivre en enfant bien-aimé du Père. On ne vient pas à l'Eucharistie pour des pratiques, des lois, des coutumes, mais pour faire une rencontre au niveau du coeur. C'est pour rencontrer quelqu'un qui nous invite à un moment de communion profonde avec lui.

Jésus entre dans la salle avec les siens. Pouvons-nous imaginer l'atmosphère qui doit régner dans la salle. Jésus sait que demain, il sera condamné, sa mission n'est pas terminée. Il doit donc passer le flambeau. Par fidélité à sa mission, il ne cèdera pas même devant la mort, il ira jusqu'au bout. Comme si Jésus disait aux siens: Je ne trahirai pas ma mission, je ne cèderai pas devant la peur, le pouvoir, c'est l'exemple que je vous donne et je resterai avec vous comme une nourriture, une force pour continuer la mission. "Prenez et magez, Prenez et buvez. Venez vous nourrir de ma présence, de mon amour, de mon courage, de ma parole; venez vous abreuvez à la tendresse, la vie du Père pour continuer ma mission. Buvez mon sang versé pour le pardon des péchés.

Le pain  est le symbole de la vie de Jésus, de son humanité, symbole aussi de notre humanité qu'il prend avec la sienne pour la transformer. Jésus prend le pain dans ses mains, il nous prend dans ses mains pour nous façonner à son image de Fils de Dieu en vue de la mission. Comme le Créateur a façonné l'être humain à son image en prenant la glaise dans ses mains; de même Jésus nous façonne à son image en nous prenant dans ses mains à chaque Eucharistie. Nous sommes "christifiés" pour devenir du bon pain pour les autrres dans notre quotidien. Jésus nous rejoint là où nous sommes pour nous transformer en lui, et c'est la mission qu'il nous donne d'aller trouver l'être humain là où il est pour faire Église et célébrer avec lui.

La salle où Jésus veut célébrer est prête. Il nous importe de bien connaitre cette salle en vue de préparer le bon repas. Le repas dont l'homme a besoin et non celui que nous croyons qu'il a besoin. Nous devons préparer un repas qui a du goût et donne envie de revenir. Beaucoup de cuisiniers à la télévision donnent d'excellentes recettes ce qui rend plus difficile d'apprêter nos propres recettes. La salle est prête, il s'agit d'apprêter le repas pour aujourd'hui et non servir le repas des temps passés. Prenons bien le temps de méditer la question des apôtres: Où veux-tu que nous préparions le repas de la Pâque dimanche prochain? Peut=être que Jésus nous dira: Suivez la vie et célébrez au coeur de la vie. 

 

lundi, 28 mai 2018 14:56

Que dois-je faire?

Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle? Respecte les commandements. Je les ai tous respectés. Alors vends ce que tu as de trop et suis-moi. Mc 10, 17-27. Autrement dit: Passe du faire à l'être. Ne te demandes plus ce que tu dois faire, mais qui tu dois être.  Passe du mérite à l'accueil. On ne mérite pas la vie éternelle, elle est donnée, elle fait partie de notre vie aujourd'hui. L'homme de l'Évangile est notre exemple, nous voulons mériter alors que cela nous est donné. Aujourd'hui j'accueille et je bénis la vie qui m'est donnée et la vie éternelle qui m'habite déjà.