Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 02 juillet 2020 14:25

Nous cheminons.

Mes chemins ne sont pas vos chemins, disait le Seigneur. Hier réfléchissant sur la vie de notre Église, j'étais un peu découragé, tous les efforts déployés pour ajuster notre vie ecclésiale sur les besoins nouveaux du peuple chrétien n'ont pas donné les résultats escomptés, et je me disais ai-je travaillé toute ma vie pour rien. En me réveillant ce matin, cette phrase de la bible me revient à la mémoire: Mes chemins ne sont pas vos chemins et je me sens revivre.

En méditant cette réalité, je me dis: Le Concile nous a fait découvrir une autre vision d'Église que l'institution que nous avons mis en place, Le vent de changement qui a soufflé sur le Québec et que nous avons baptisé la Révolution tranquille a transformé notre société qui chemine vers une société laïque. Tous les efforts que nous avons déployés pour transformer la structure de l'Église: les zones pastorales, les secteurs avec des équipes pour porter la vie de la communauté, les projets en pastorale, tout cela est sans lendemain. De plus les vocations comme on les appelle sont disparues, les monastères ferment, les églises se sont vidées, etc ... toute la kyrielle de pertes que l'on ne finit pas de pleurer. Demain beaucoup de Fabriques paroissiales disparaitront, d'autres églises fermeront et des petites communautés  seront abandonnées. Faut-il se désoler? je ne crois pas: Mes chemins ne sont pas vos chemins. 

Est-ce que à traveres ce cheminement difficile, le Seigneur n'est pas en train de nous conduire à l'Église de Vatican 11, à l'Église de l'Évangile? Tous les efforts déployés pour changer la structure ecclésiale ont échoués. C'était notre chemin. Au temps de Jésus, il y avait le temple qui fut détruit, les synagogues et les familles petites Églises domestiques sont demeurées, Jésus et les apôtres ont fréquenté la synagogue. Aujourd'hui poussent des petits noyaux de chrétiens raasemblés et animés par des laïcs autour de la Parole de Dieu. Ne serait-ce pas un peu l'image des synagogues,  ces petites communautés de chrétiens  qui retrouvent un moyne de répondre à leurs besoins spirituels. Les prêtres sont de plus en plus accaparés par les besoins liturgiques d'un petit noyau de chrétiens à cause de l'étendue  du territoire; une nouvelle Église est en train de naitre. Mes chemins ne sont pas vos chemins.   Le Seigneur nous conduit doucement sur ses chemins et doit rire dans sa barbe de nous voir   inventer des projets pour survivre dans nos structures.

Ce cheminement, nous devions le vivre pour découvrir autre chose. Aujourd'hui j'accompagne quelques groupes de partage biblique; ne sommes-nous pas en train de faire revivre les synagogues sans le savoir? Les chrétiens prennent en main davantage l'animation de ces gorupes, nous retrouvons les ministères des baptisés, les femmes découvrent qu'elles sont l'Église; ces groupes sont moins au niveau des structures, des doctrines à défendre mais au niveau de la vie et davantage au niveau de l'Évangile. Je me rends comptre que nous sommes en train de  réaliser  là où nous voulions aller mais par un autre chemin. "Mes chemins ne sont pas vos chemins". Nous sommes sur la route d'Emmaüs,  bientôt nous serons à l'auberge. "Je suis le chemin, la Vérité et la Vie."

 

mercredi, 01 juillet 2020 14:02

Je te salue Marie

Je te salue Marie, feme forte de ton temps. Je te salue, toi qui inspire ma vie chrétienne, toi qui partis de Nazareth pour aller donner Jésus à Jean avant sa naissance. Je te salue Marie, toi qui m'apprends à être missionaire aujourd'hui et à doner Jésus autour de moi. Je te salue, toi la femme courageuse qui vient inspirer ma mission de chrétien dans le monde d'aujourd'hui. Tu n'a pas été la femme passive, mais déterminée. Je te salue Marie.

Je te salue Marie, remplie de l'Esprit Saint, le Seigneur est en toi. Tu es devenue le premier tabernacle vivant et tu n'as pas gardé pour toi ce trésor qui t'habitais. En toute hête, tu es partie rencontrer Élisabeth, ta cousine, pour partager ta joie, et du même coup tu as permsi à Jésus de sanctifier Jean dès avant de naitre. Marie, nous sommes aussi des tabernacles vivants, Jésus habite ne nous, nos sommes remplis de l'Epsrit même de tn Fils; aidenous à le découvrir et donne-nous le goût d'aller le porter  à ceux et celles qui ne le connaissent pas encore.

Je te salue Marie, tu es bénie entre toutes les femmes. Tu es un modèle de disciple du Christ donnée au monde pour inspirer notre action apostolique et notre rencontre personnelle avec Jésus. tu es la femme extraordinaire. Ce matin je ne veux pas simplement te prier, je veux te contempler pour m'inspirer aujourd'hui. je ne veux pas que ma prière soit simplement un acte de dévotion, je voudrais qu'elle soit une rencontre vivante et inspirante pour ma communion avec ton Fils Jésus et mes frères et soeurs chrétiens.

Je te salue Marie, ton Fils est béni. Oui, Jésus est le béni de Dieu, c'est à dire le choisi pour dire au monde l'amour du Père inscrit au fond de notre coeur. ton Fils est le premier qui est venu me dire qui je suis: Un enfant bien-aimé du Père, rmepli du divin, et sur la route  de la croissance spirituelle vers une communion parfaite avec le Divin. 

Je te salue Marie, tu es ma Mère et ton fils que je suis n'est pas seulement ou d'abord un pécheur, il est d'abord temple de Dieu, et tu m'invites à le découvrir avec toi chaque jour. Tu a été présente chaque fois que la vie se montrait le bout du nez: la naissance de Jésus, à Cana pour l'entrée dans la vie publqiue, au Calvaire pour accueillir la vie nouvelle de Jésus, à la Pentecôte pour fêter la naissance de l'Église. Avec Toi aujourd'hui je veux accueillir la vie qui surgit autour de moi et apprendre avec toi à rendre grâce.   

C'est dans cet esprit aujourd'hui, Marie, que je vais dire un JE TE SALUE MARIE. 

 

Jésus n'est vraiment pas dans le ton de la société ce qui lui attire des mauvais coups qui le conduiront à la mort. Il nous en donne un exemple aujourd'hui. Il est un contestataire, un a-normal qui conteste les structures qui briment la liberté des gens. Suivons-le sur la route pour nous laisser convertir.

Je te loue, Père, d'avoir caché ton message aux savants et de l'avoir révélé aux petits du royaume. C'est vraiment aller à l'envers du bon sens. Jésus nous donne une grande leçon de vie. Pour lui, l'important n'est pas le savoir ou le pouvoir mais la personne. Et pourquoi les pauvres et les pettis? Simplement parce que ces personnes sont plus libres devant les structures, les coutumes et les façons de faire et donc plus ouverts au message de convertion de Jésus Christ. Le savant est pris dans des théories, le riche dans ses avoirs, l'être de pouvoir est prisonnier de ses structures et sa peur de perdre ses acquis et n'acceptent pas facilement de changer. Les pettis et les pauvres sont les plus ouverts à la simplicité du royaume de Dieu. Avec Jésus il ne s.agit pas de savoir des choses sur Dieu pour les répéter, mais de découvrir Dieu en nous pour le révéler.

Cet enseignement de Jésus nous dérange encore aujourd'hui. L'être humain est jugé d'après le rendement, la performance, la productivité. La pandémie nous la bien fait découvrir dans le sort réservé souvent aux personnes âgées et aux enfants. Pour Jésus l'important n'est pas ce que tu produis mais ce que tu es. La parabole du père miséricordieux dans l'Évangile de Luc nous le montre bien. L'attitude du père au retour de l'enfant ne  fut pas d'entendre sa confession mais d'en faire un membre de la famille et de faire la fête. Jésus a souvent ramé à contre courant de la société de son temps et nous invite à faire de même. Quand la structure ou le pouvoir a plus d'importance que la personne inévitablement dans des temps plus difficile comme celui que nous vivons, nous sommes coincés dans le respect des structures au détriment des perosnnes. 

"Venez à moi vous qui peinez sous le fardeau, moi je vous soulagerai." Quel fardeau nous écrase? Nous avons chacun et chacune notre fardeau personnel fruit de notre contexte de vie. Un des fardeaux pénible est de vivre selon les normes ou les volontés imposées par les autres qui souvent briment notre liberté et nous empêchent de vivre selon nos charismes et nos forces intérieures. Les normes et les structures viennent toujours de l'extérieur et nous imposent les volontés de d'autres. Nous avons connu le poids du silence devant la tragédie de la pédophilie, le sort fait aux enfants dans des maisons appelés orphilinats, la place des femmes dans  la société et l'Église, etc .. Les fardeaux sont trop souvent l'ouvre du pouvoir dans la société. Jésus est venu libérer l'être humain en lui offranr  un fardeau léger parce qu'il respecte la vie de chacun. Le fardea de Jésus ne vient pas de l'extérieur, il jaillit de notre vie intérieure, de notre être d'enfant de Dieu, de nos valeurs et charismes. Le fardeau de Jésus nous fait grandir sleon notre être d'enfant de Dieu.   

C'est le cri de  Zacharie dans la première lecture de la célébration.  Voici que mon Seigneur arrive et chassera les engins de guerre, tout ce qui nous divise, il détruira l'arc de combat et tout cela sera remplacé par l'AMOUR. L'engin de guerre de Jéaus est un ânon. Jésus vient rencontrer le monde avec la seule puissance de l'amour. Le temps de confinement sera un temps pour redécouivrir ces forces intérieures qui nous habitent et reprendre la route avec le Christ sur le chantier du royaume de justice, de liberté, de paix. 

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mardi, 30 juin 2020 14:34

Ouf! La tempête.

Ce matin dans l'Évangile de Mathieu (8, 23-27),  la bagarre est prise entre les apôtres dans la barque pendant que Jésus fait la sieste. La tempête fait rage et l'Église est menacée. Jésus dort. Souvent il en est ainsi dans notre vie chrétienne, la tempête fait rage et nous ne savons plus comment reprendre le contrôle. Le confinement, la peur du virus,  notre liberté brimée, le soulèvement dans les rues et que sais-je encore. Jésus vient me dire: du calme petit homme, je suis là. Nous en sommes là aussi dans la vie de l'Église, on ne sait plus où s'en va. Les églises ferment et sont vendues, les chrétiens surtout les jeunes deviennent indifférents, les finances des fabriques sont vides ... Jésus vient me dire: Du calme petit homme ou petite femme, je suis là. Je fais semblant de dormir pour te permettre de prendre tes responsabilités As-tu la foi ou pas? Je t'ai tout donné ce dont tu as besoin. Pourquoi as-tu paeur? Je suis toujours là. Nous sommes invités par le Seigneur à faire un acte de foi en sa présence en nos vies et à le laisser mettre ses pas dans les nôtres pour avancer. Je crois, Seigneur, tu es la force de ma vie.

 

À l'époque du concile, le Père Hervé Legrand, o.p. nous disait que nous avions en Église "chosifié" et "instantifié" les sacrements. Qu'est-ce à dire? "Chosifié" signife réduire les sacrements à un rite, une célébration; ainsi l'importance du rite bien fait a pris le dessus. "Instantifié" signifie que nous avons réduit le sacrement au moment de la célébration. Comme prêtre nous sommes devenus l'homme des sacrements et nous avns perdu toute la sacramentalité de l'Église communauté avec ses différents ministères.

Le temps de confinement nous a fait réaliser avec douleur cette situation. Les églises fermées, nous n'avions plus de sacrements à faire, nous ne savions plus quoi faire; nous étions sur  le chômage. Je m'inspire d'une conférence du Père Arnold qui rejoint mes réflexions des 40 dernières années. Nous devrions découvrir:

-La sacramentalité de la famille: la famille selon  les Pères de l'Église est l'Église domestique. La famille est "le lieu fondateur de la foi." Dans le confinement, la famille s'est retrouvée dans un temps de fraternité, d'intimité et plusieurs parents ont inventé des moyens de profiter au mieux de ces moments. La famille, les repas sont des lieux d'intimité, de fraternité, de communion, un premier lieu eucharistique. La famille où nous avns grandi était surtout un lieu de dévotions.

-La synagogue, lieu de rassemblement des baptisés, animé par des baptisés qui président à la vie et à la prière de la communauté. Une communaut fournit ses pasteurs. Jésus Christ est allé à la synagogue et très peu au temple. Nous sommes appelés à mettre l'accent sur la communauté et non pas d'abord sur le prêtre. Si nous regardons nos regroupements d'Église, nous le faisons toujours en fonction du prêtre et non de la communauté.  Mon expérience me dit que cela n'aura pas de lendemain. 

-Le sens et la mission du sacerdoce ordonné et des différents ministères des baptisés au sein de l'Église communauté. Durant le confinement, nous nous sommes retrouvés dans nos résidences en attente de la réouverture des églises pour dire la messe pendant que les chrétiens sur le terrain se battaient pour la santé et le bien être des malades. Ils vivaient l'Eucharistie et la mission. Ceci nous a fait voir avec douleur que nous étions sans doute  devenus comme prêtre des "fabriquants" de sacrements.  Peut être que certains se sentiront brusqués ou vexés de mes propos. Je ne veux qu'inviter à la réflexion. 

Aujourd'hui ma méditation et ma prière sera pour m'ouvrir davantage à ce cri de notre monde qui a soif de spiritualité, de sens de la vie et de l'Église, le cri de tous ces ouvriers que l'on met sur le pavé faute de travail et qui demain  n'auront peut être pas de pain à mettre sur la table de la famille, le cri de toutes ces banques alimentaires qui n'arrivent plus à répondre aux besoins des familles, le cri de tous les manifestants de la rue contre le pouvoir avilissant des structures de la société et qui au lieu d'être écouté est réprimé par le pouvoir, le cri du vieillard qui meure dans la souffance et le manque de soin parce que le système ne répond plus aux besoins. C'est l'Église du Christ qui crie auprès de ses pasteurs. Bonne journée.

 

 

lundi, 29 juin 2020 15:34

Un prisonnier.

Aujourd'hui, 29 juin, l'Église nous fait célébrer la fête des apôtres Pierre et Paul. Le texte des Actes des Apôtres 12, 1-11, fait état de la libération de Pierre de sa prison et nous renvoie à notre propre libération de nos prisons intérieures. Pieere est libéré à partir de la prière de la communauté. D'où l'importance de la communauté. La prière de la communauté a une force extraordinaire qu'il ne faut jamais minimiser.

Le premier geste de l'ange est de réveiller Pierre: Réveille-toi. Saint Paul le dira aussi: Réveillez-vous de votre sommeil. Comme chrétiens, nous sommes trop souvent des gens endormis dans notre ocnfort spirituel et nos traditions. Le temps de pandémie a jeté à notre regard beaucoup de faiblesses des systèmes, des injustices à l'égard des plus faibles et des plus vulnérables d'une part,  et le silence des chrétiens d'autre part. Beaucoup de chrétiens et de responsables dorment sur la "swich" comme on dit.

L.eve-toi, dit l'ange à Pierre. Jésus dira à l'homme couché sur la civière: "Lève-toi, prends ta vie en main et rentre chez toi." Le chrétien est un être de bout et en marche; un être qui arrête de compter sur les autres et prend sa vie en main. Un chrétien est un être en mission.

"Les chaines tombèrent," tout ce qui l'empêchait de bouger et d'être libre disparait. Quelles sont les chaines qui m'empêchent d'être libre? Ce peut être des peurs, des conditionnements extérieurs, des lois ou des obligations qui m'empêchent d'être moi-même,... J'ai à découvrir mes chaines pour m'en libérer.

"Mets tes sandales," les sandales sont le vêtement de l'homme libre. Dans la parabole de Luc quand  le fils revient, le père dit aux serviteurs de lui passer les sandales au pied; il n'est plus un serviteur, il est un homme libre. Nous sommes invités à porte rles sandales de l'homme en mission et libre.

"Mets ton manteau," revêts le manteau de ta foi, de ton audace, de ta liberté, "et suis-moi." L'homme libre se mets à la suite de Jésus pour s'inspirer de son enseignement et de sont témoignage de vie.

Les portes s'ouvrent et il sort en liberté, alors l'ange disparait. Après l'Annonciation, l'ange quitta Marie. Jésus était là donc plus besoin de présurseur. La liberté nous fait mettre l'acent sur l'essentiel, sur les valeurs profondes en nous, sur la présence du Ressuscité en nous. Nous n'avons plus besoin de présences extérieures nous sommes des tabernacles vivants en profonde adoration devant cette présence et remplis de la force divine qui nous habite.

Quand nous serons libres, que nous découvrirons la présence du Christ ressuscité en nous , le NAMASTÉ prendra toute sa force. Bonne journée.

   

lundi, 29 juin 2020 13:32

Salutation matinale.

Ce matin, je vous fais un "namasté". La distanciaiton à l'occasion de la pandémie nous a privé de nos signes habituels d'accueil et de renocntre comme la poignée de mains ou l'accolade. Cependant nous pourrions découvrir d'autres façons  et j'en ai découvert UNE qui me comble. Namasté: ce geste vient de l'Inde; il s'agit de placer ses mains en geste de prière- un peu comme Marie ou comme le enfants de choeurs autrefois- et de faire une petite inclination vers l'autre personne.  Ce geste signifie: Le divin en moi s'incline devant le divin en toi.   Ce geste est d'une signification très profonde. Si nous plaçons les mains du côét du coeur, nous voulons signifier que l'amour grandisse en nous.

"Le namasté est un merci au monde créé et autour de nous. Le divin en moi honore le divin en vous et fait référence au transfert spirituel de la parole. Honorer l'individu qui est honoré par notre présence.  C'est un geste rempli de sens et qui envoie à l'intériorité." Il me semble qu'il nous fait découvrir la superficialité de nos poignées de mains ou des calins. Ceci me conduit à la salutation au début de la messe; Le Seigneur SOIT avec vous. Un genre de souhait qui me semble-t-il ne rend pas compte de la réalité. le Père Carré o.p. dans son livre: La table ouverte, écrit qu'il est plus signifiant de dire: Le Seigneur EST avec vous. je reconnais en vous la présence du Seigneur, je fais un acte de foi. Et la communauté devrait répondre: Et avec toi, l'Esprit; nous reconnaissons en toi celui que l'Esprit envoie pour présider notre prière. Cette interprétation nous renvoie plus à l'intérieur et à plus de vérité de ce que nous sommes, à mon humble avis. Est-ce que le temps de pandémie nous permettra de retrouver plus de sens à ce que nous faisons ou célébrons? L'avenir nous le dira.

 

dimanche, 28 juin 2020 14:47

Prendre sa croix.

Celui qui ne prend pas sa croix à ma suite n'est pas digne de moi. Mth 10, 37-42. Quand Jésus a prononcé ces mots il était enconre loin du vendredi sant. Pour les apôtres, il n'était question de la mort sur la croix. Nous faison référence au vendredi saint parce que nous connaissns l'histoire. Il me semble que prendre sa croix à la suite de Jésus, c'est être fidèle à soi-même, fidèle à ses valeurs, ses charismes et d'être libres devant les structures, les obligations; c'est donner du sens à sa vie, à son agir. et non seulement respecter des lois. Et c'est aussi être capable d'en assumer les conséquences.  Jésus est demeurer fidèle à lui-même et à sa mission Et pour moi prendre sa croix  à la suite de Jésus, c'est de rester fidèle à notre mission de baptisés. Il est évident que si je m'inspire de l'enseignement de Jésus et de son témoignage de vie, je risque d'avoir un mauvais parti à l'occasion. On ne dérage pas des structures sans en subir les conséquences. Jésus était de la tribut de Judas et non de Lévi. La tribut de Lévi était celle du temple, de la liturgie, alors que la tribut de Judas était celel du terrain et de la défense des droits et libertés des gens.  Le temps de la pandémie nous a montré beaucoup d'exemples où il nous était suggéré de prendre notre roix à la suite de Jésus pour dénoncer les mauvais traitements subis par les ainés et des petits du royaume. Aujourd'hui nos églises sont ouvertes et nous irons nous agenouiller devant Jésus au Tabernacle. Quand Jésus était crucifié hier, nous étions silencieux. Ça me pose de grosses questionss.... 

samedi, 27 juin 2020 14:46

"Casseur de veillée."

Jésus dans l'Évangile de matin, Mth 8, 5-17, brise une convention de son temps. Aujourd'hui on  dirait qu'il s'inscrit en "caaseux de veillée." Un centurion, un païen s'approche de Jésus pour lui demander de guérir son serviteur. Non suelement Jésus accepte de le guérir mais pire encore, il veut aller dans la maison du païen. Un juif, entrer chez un païen, c'est inconcevable à son époque, surtout un gars qui passe pour un prophète, un homme de Dieu. Ce sont des réactions que j'ai entendu souvent. "vous êtes allé mangé chez un tel, saviez-vous qu'ils ne sont pas mariés? Et puis après? Vous êtes allé visité tel maison, saviez-vous que c'est un coupl d'homo? Oui et j'ai même béni leur fiançailles.  0ce texte  de MAthieu ne vinetp as d'abord d enous parler de lapuissance de Jésus capable de guérir. Il vinet questionner notre mentalité face aux perosnnes que l'on juge pas "normales."

 

samedi, 27 juin 2020 14:27

Déposer ...

Hier soir, à l'émission "Y du monde à messe," l'animateur a utilisé un mot qui m'a beaucoup fait réfléchir. Il a demandé à un invité: Qu'est-ce l'Événement que tu as vécu et qui était difficile a DÉPOSÉ en toi. Hier matin j'avais écrit Qu'est-ce que j'ai appris du confinemen? Appris fait davantage référence à l'intellectuel et non au coeur, à la vie. Ce matin je reviens en me demadant "Qu'est-ce que ce temps de confinement a déposé en moi?" Il y a du bon comme du moins bon mais il y a quelque chose. Demain un certain nombre de chrétiens retourneront à la messe dans leur église ou l'église voisine. Posons-nous la question: Qu'est-ce que cela a déposé en moi? Qu'est-ce que le fait de me retrouver en communauté avec mes frères et soeurs chrétiens est venu déposer quelque chose de nouveau, ou si je me suis retrouvé comme hier avec ma messe? Je trouve l'expression très parlante et positive. Nous avons l'habitude de dire, qu'est-ce qu'il me reste ou qu'est-ce que cela m'a donné, mais prendre le temps de se dire qu'est-ce que cela a déposé en moi qui me permet d'avancer et de mieux viivre. Aujourd'hui dans nos rencontres,  dans mes moments de prières, dans mes repas avec ma famille, qu'est-ce que ces moments vont déposer en moi.