Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 12 octobre 2022 14:42

Pauvres pharisiens.

Jésus dans l'Évangile passe les pharisiens à tabac, Lc 11, 42. "Malheurs à vous pharisiens parce que respectez les lois sans vou soccupez des pauvres." Mais qui sont-ils ces gens pour que Jésus les vilipendent de cette façon? Les pharisiens sont de bons messieurs religieux qui imposent des lois aux gens mais ne le sprespectent pas toujours. Ce sont des hommes de lois, les défenseurs du système religieux de l'époque. Ce sont des riches au plan religieux, riches de lois, de pratiques, mais il leur manque l'essentiel: L'amour et le respect des personnes.

Nous pouvons critiquer les pharisiens de l'Évangile, mais il est important de nous regarder un peu. Moi, prêtre, ou vous bons chrtiens pratiquants, comment je parle des jeunes ou des gens qui ne sont pas à la messe, qui ont balancé toute forme de pratique sacramentelle. J'écoute beaucoup de temps-ci et je me croirais souvent avec des pharisiens de l'Évangile. Nous sommes riches de nos prières, pratiques et nous avons de la difficulté à écouter les gens éloignés de nos pratiques et à les comprendre. 

La pratique sacramentelle est nécessaire pour une vie chrétienne remplie, cependant il y a aussi de BONS chrétiens qui ne pratiques plus. Nous jugeons trop uniquement la vie chrétienne à la présence à l'église. Les sacrements nous font célébrer ce que nous sommes et nous rendent plus aptes à mieux vivre notre vie chrétienne au quotidien. Beaucoup de chrétiens vivent l'Évangile sur le terrain et ne se retrouvent plus dans nos célébrations. L'important pour nous est de faire communauté avec toutes les formes de vie chrétienne. L'important est le lien d'amour qui nous unit. La participation à l'Eucharistie me rend plus capable de vivre la communion au quotidien avec mes frères et soeurs en Jésus Christ. La participation à l'Eucharistie change mon regard sur les autres parce que je communie à l'amour infini. Au lieu d'un regard ou d'une parole de jugement ou de reproche, j'aurai une attitude d'écoute et de compréhension. 

Réfléchissons bien. Bonne journée.

 

mardi, 11 octobre 2022 13:49

La prière. Lc 18, 1-8.

Je prie et Dieu ne m'entend pas, il est sourd.  Combien de fois n'avons-nous pas dit ou entendu cette affirmation. Elle exprime une déception. Peut être exprime-t-elle aussi un façon de prier que nous devrions changer.

La veuve de l'Évangile est une personne seule, sans moyen de subsistance, sans défense et qui souvent n'a plus l'énergie pour se défendre. Elle est une victime facile pour tous les envieux et les méchants de son temps. C'est une personne fragile. Nous connaissons encore cette situation aujourd'hui. Les gens de la rue, les enfants, les pauvres sans ressources, des enfants mal aimés et abandonnés qui souffrent d'intimidation, que l'on ridiculisent et qui n'ont pas de moyens de défence. Ces gens vivent la béatitude des pauvres en esprit; c'est à dire qu'ils sont a bout de souffle, ils ne peuvent plus rien par eux-mêmes. Ils sont à la merci des gens plus puissants.

Notre pauvre veuve de l'Évangile a donc recours à un juge dont le travail est de défendre les pauvres. Mais monsieur le juge juge le contraire et refuse de lui porter secours. Alors la dame insiste à temps et à contre temps. Voila une femme courageuse et tenace qui veut sortir de la misère et retrouver sa dignité de femme et son droit de vivre heureuse. Elle revient à la charge jusqu'au moment où le juge acceptera par dépit de lui donner de l'aide. Peut-on imaginer aussi que le juge commence à avoir de la compassion pour cette femme et qu'un début de relation humaine commence à s'établir entre eux. La prière deviendrait fervente et efficace quand une relation relation s'établit entre les personnes et Dieu. Serait-ce la foi?

Jésus, il me semble, veut d'abord nous faire entrer dans les sentiments et la situation de la veuve. Trop souvent nous jugeons les autres de l'extérieur sans connaitre leur histoire et leurs vrais besoins. On entend souvent: ces gens ne veulent pas travailler, ne croient plus en rien, et ainsi nous  jugeons et classons les gens sans connaitre leurs vrais raisons.  Jésus nous dit de prendre le temps d'écouter l'autre qui demande de l'aide, de comprendre son désarroi, pour enfin apporter une aide qui ne sera pas seulement matériel mais se développera peut être en une relation réconfortante et chrétienne avec  les autrs. "Si tu connaissais l'histoire de ton pire ennemi, tu n'aurais plus d'ennemi." dit un vieux proverbe.

L'Évangile veut nous montrer aussi que la prière n'est pas simplement des mots, mais elle doit être cette sorte de communion entre deux personnes.  Je parle à quelqu'un que j'aime et de qui je suis aimé.  La prière est une rencontre avec le Seigneur présent en nous. La prière nous fait entrer en relation avec Jésus Christ et nous permet de prendre la route avec lui comme l'ont fait les disciples d'Emmaüs. La prière nous fait parler à quelqu'un qui nous répond à sa façon.

Mais l'Évangile veut nous rappeler aussi qu'il y a en nous à la fois la veuve et le juge qui nous habitent. Nous sommes parfois comme la veuve devant certaines situation. Nous sommes à bout de souffle, nous en savons plus quoi faire. Seul nous rete le recours à Jésus qui nous habite. La veuve représente notre vie intérieure, notre vie spirituelle qui veut vivre au-delà des pratiques, qui a besoin d'un souffle nouveau et veut être entendue et recevoir de l'aide. Il y a aussi en nous parfois le juge inique qui ne veut rien savoir de déroger aux coutumes et lois entendues depuis toujours. le juge en nous qui porte un jugement rapide sur l'homme de la rue et le jeune victime de la drogue.

Nous sommes invités non seulement à prendre soin de la veuve du dehors qui demande de l'aide, mais aussi de notre veuve intérieure dans notre façon d'accueillir les gens démunis. Nous sommes invités aussi à guérir notre juge impitoyable dans le jugement que nos devons paortés autour de nous. Notre communion à l'Eucharistie nous demande cette vérité en nous. Il ne suffit pas de recevoir une hostie. Bon Dimanche.

 

 

vendredi, 07 octobre 2022 14:23

Une visite.

"Je te salue comblée de grâce." C'est par ces mots que l'ange salua Marie, et c'est avec ces mots qu'il pourrait nous saluer tous et toutes. Nous devons prendre conscience nous aussi que nous sommes des êtres comblés de grâce par le Seigneur. Marie a été le premeir tabernacle vivant rempli du divin, nous sommes à sa suite aussi des tabernacles vivants remplis du ressuscité, rempli de l'Esprit divin. Nous mettons l'accent bien vite sur le péché; il existe mais avant le péché, il y a l'être vivant rempli du divin. Nous n'avons pas appris suffisemment à découvrir notre raison d'être en action de grâce. Il est important pour nous d'apprendre qui nous sommes.

Nous sommes des êtres spirituels qui venons faire une randonnée terrestre. Nous sommes des êtres de relation vivant avec des semblables la même aventure humaine. Actuellement nous vivons trop la spiritualité de Jérusalem, celle du temple, de l'échelle à monter poour atteindre le pouvoir et la "sainteté." Marie a été la femme du quotidien, épouse et mère au foyer.  Elle fut la femme de la Parole, elle connaissait la parole de Dieu et pouvait la citer à l'occasion. C'est l'exemple qu'elle nous donne. Elle a vécu la spiritualité de  Nazareth, la spiritualité de la danse en rond où chacun et chacune a sa place les uns à côté es autres dans un geste de communion. 

Ell reçoit la visite de l'ange et comme elle connait bien la parole de Dieu elle peut dire à son visiteur: Que tout se fasse selon ce que tu m'as dit. Elle nous apprend cette docilité à la parole de Dieu. C'est le premier message que Marie me donne ce matin: Vivre de la parole de Dieu pour être en mesure d'accueillir sa volonté. Amen.

 

mercredi, 05 octobre 2022 14:36

Quand vous priez, dites. Lc 11, 1-4.

Quand vous priez dit Jésus à ses disciples, parlez à votre Père.  Aujourd'hui, beaucoup d'enfants ou d'adultes ne connaissent pas le Notre Père comme nous l'avons appris.  Je me souviens, il y a quelques années, on apprenait aux enfants à parler au Père dans leur mot. Je ne crois pas que Jésus ait donné un texte aux disciples à apprendre par coeur. Les apôtres par nécessité ont composé un Notre Père pour faciliter la prière.

Quand vous priez, parlez à votre Père; dites-lui vos préoccupations, vos doutes, vos peurs, comme vos bons coups. Parlez-lui de votre vie, de ce qui vous préoccupe ou vous réjouis. La prière est un moment de communion intense avec le Divin en nous. Nos plus belles prières sont souvent des moments de silence. Je revois souvent mon père à la fin du chapelet en famille prenait un moment de silence à genoux la tête entre ses mains, il priait. Après avoir dit des prières, il priait. Souvent le matin avec ma tasse de café, j'ai ce moment de silence et de communion profonde qui me nourrit pour la journée.

Nous avons souvent besoin de textes de prières comme point de départ, les pages de l'Évangile sont à privilégier. C'est intéressant pour nous à devenir des êtres de béatitudes. Méditer et comprendre de l'intérieur ces textes merveilleux font grandir la foi et l'agir chrétien. Bienheureux si vous vous engagez sur le chemin de la justice, c'est à dire de la sainteté .... Bonne journée.

 

mardi, 04 octobre 2022 14:22

Dire Merci. Lc 17, 11-19.

L'Évangile nous présente aujourd'hui un Jésus pèlerin de la Bonne Nouvelle. Le premier message que je retiens aujourd'hui est que Jésus me donne l'exemple de ce que nous devons être de nos jours, des pèlerins de la Bonne Nouvelle. Et de plus Jésus traverse des régions pas très catholiques, la Samarie et la Galilée.  C'est l'image de nos périphéries. Jésus descend vers Jérusalem le lieu du temple et de la religion, mais il y trouve la mort. Il me semble que Jésus me dit: sortez de vos temples extérieurs et intérieurs, prenez la route de l'évangélisation, allez écouter le monde qui vous attend et a soif de spiritualité et de sens à leur vie.

Cette marche de Jésus est l'image aussi à mes yeux de notre attitude intérieure. C'est une invitation à sortir de nos préjugés, de nos idées toutes faites, de nos sécurités pour aller sur les chemins à la rencontre de nos soeurs et de nos frères en quête d'amour et de sens. La vie autour de nous est un cri de souffrance d'un monde qui attend la Parole qui fait vivre. Trop souvent nous restons enfermés dans nos structures et nos sécurités et nous tournons le dos à la mission du Christ.

Sur sa route, Jésus rencontre des lépreux qui lui demandent une guérison. Jésus nous donne une autre leçon. Le lépreux et considéré comme contagieux et mis à l'écart de la vie en société. Il est un exclus. Jésus s'arrête et répond à la demande de guérison. Jésus prend le temps de les écouter et va leur redonner leur dignité d'être humain et leur place en communauté. Voyons comment Jésus respecte chacun.  Allez vous montrer aux prêtres,   leur dira-t-il.   Les prêtres sont les seuls à pouvoir certifier un miracle dans leur croyance. Il met chacun devant ses convictions ou son temple intérieur. En route, ils sont guéris. Neufs sans doute de bons juifs pratiquants et continuent leur route pour faire reconnaitre leur guérison, un étranger, un maudit revient dire MERCI.

Un seul revient, un étranger, un païen, les autres respectent la loi. Ceci nous rappelle la parabole du publicain et du pharisien au temple, (Lc 18, 9). Notons qu'ici notre Samaritain est devenu disciple de Jésus alors que les autres sont au temple respectant leur croyance. Cet événement doit nous inspirer de nombreuses réflexions.  Qui sont nos lépreux dans nos communautés chrétiennes. Jésus nous dit; Dans l'Église, il n'y a pas de lépreux, pas d'exclus, il n'y a que des enfants bien-aimés d'un Père. Les gens qui ont quitté n'agissent pas comme nous, mais ils sont toujours des enfants bien-aimés du Père. Ils vivent l'Église sur le terrain à leur façon peut être sans le savoir. Ne  jugeons-nous pas trop les autres à travers la pratique sacramentelle? La personne qui agit mal est un enfant de Dieu sans doute blessé par une lèpre intérieure. Nous avons toutes et tous nos petites lèpres intérieures qui nous fait exclure des gens de nos communautés chrétiennes. 

Notre célébration eucharistique d'aujourd'hui nous permettra de communier à cette force de prendre la route au service de la Bonne Nouvelle du salut. Elle nous permettra aussi de faire monter ce chant de reconnaissance pour tout ce que le Christ dépose en nous pour faire de nous des témoins de son amour. 

lundi, 03 octobre 2022 14:05

Qui est mon prochain? lc 10, 25-37.

Mon prochain est celui ou celle qui m'apporte du secours dans le besoin, me rend un petit service à l'occasion, quelqu'un qui me dit "Je t'aime" de temps en temps, etc ...  C'est facile d'avoir un prochain comme ceux-là.

Mon prochain est aussi la personne qui ne répond pas à mon bonjour, qui me critique vertement souvent sur des détails ou des choses qui ne le regarde pas, c'est un voisin qui dépose de la neige sur mon terrain à l'occasion. Mon prochain pour moi, c'est toute personne qui n'est pas moi. Ce peut être un prochain proche ou plus loin géographiquement. Le prochain est surtout la personne avec qui j'ai souvent des relations amicales. J'essaie de le regarder de la même façon que je me regarde dans le miroir.  Pas facile toujours, mais celui qui m'habite vient à mon secours. 

 

samedi, 01 octobre 2022 15:04

Construire sa maison.

Depuis plusieurs années, les chrétiens répètent la même rengaine: Nous faisons de la catéchèse aux enfants pour préparer aux sacrements et ça donne rien. Une fois le sacrement vécu, ils ne reviennent plus.  Je me suis posé le question sur ce que j'avais fait, moi, en paroise.  L'image de mon père  m'est arrivée.

Mon père était menuisier et avant de faire des armoires et de beaux planchers, il construisait la maison et ensuite il l'aménageait. Nous, dans l'Église, nous avons depuis longtemps bâtit des armoires et de beaux planchers et nous n'avons pas de maison. Nous avons oublié qu'il nous fallait d'abord une maison.

Nous faisons de la catéchèse et non du kérigme. La catéchèse est l'aménagement de la maison lorsque nous l'avons construite. Le kérigme est de construire la maison. Avant de conduire une personne sur la route des sacrements, il est nécessaire d ela conduire sur la route de sa vie. Qui elle est et pourquoi elle est là? Ne serait-ce pas le chemin à prendre?

 

mercredi, 28 septembre 2022 14:53

Viens et suis-moi.

Ce matin en Luc 9, 57, Jésus invite quelqu'un à le suivre. Celui-ci réplique: "Laisse-moi saluer mes parents." Laisse-moi enterrer mon père." Jésus réplique: "Laisse les morts enterrer les morts et suis-moi." Est-ce qu eje peux mâcher de la gomme et marcher en même temps. Jésus ne se situe pas au niveau des actes à poser, mais des sentimentsà entretenir.

Suivre le Christ, c'est se mettre à son école, se laisser instruire par lui. Je peux en même temps prendre soins de ma famille et me laisser instruire par le Christ. Le Seigneur ne me demande pas d'abandonner les miens pour le suivre. C'est à l'intérieur de ma vie quotidienne dans mes relatiosn journalières que je dois être témoins de l'amour et de la présence du Christ. Ce n'est pas normal que la suivance du Christ me fasse abandonner les miens; il n'est pas normal aussi que l'appartenance à ma famille ou mes amis me fasse abandonner la suivance du Christ ressuscité. Dans ma vie de chrétien les deux vont de pairs. 

Jésus nous demande d'abandonner des liens enfantins qui nous empêchent de la suivre. Jésus me demande d'être adulte dans ma vie quotidienne comme dans ma foi pour m'engager à sa suite. Je suis capable de mâcher de la gomme et de marcher en même temps. Bonne journée.

 

mardi, 27 septembre 2022 14:21

La contagion de la foi. Lc 17, 5-10.

Imaginons quelle peur serait la nôtre  si l'Évangile se réalisait sous nos yeux: les montagnes partent en vacances, les arbres vont à la pêche, ce serait sans doute une autre "Fiona." Les gens des Iles de la Madeleine prendrait peur encore une fois. Jésus donne une leçon à ses apôtres qui lui demande une augmentation de leur foi.

La foi se reçoit par révélation et se confirme par contagion, écrit Philippe Cochinaux. la foi est un don qui nous est révéler par témoignage. Quand je vois quelqu'un traverser une tempête de la vie sans être trop amoché, quand je vois une personne secourir un voisin dans la difficulté, quand je vois une maman s'occuper pendant des années d'un enfant malade avec amour et dévouement, je sais qu'il y a là une force spéciale qui peremt de tels gestes. La foi ne tombe pas du ciel comme la pluie ordinairement. Il nous est transmis par des témoins. Mes parents par des gestes d'accueil et de bonté, par des temps de prière, par la force dans la tempête m'ont appris la présence de quelqu'un qui nous accompagne. La foi reçue nous dit qu'il y a toujours quelque chose à faire même devant des difficultés ui nous semblent insurmontables. La foi est l'adhésion à quelqu'un, la suivance de quelqu'un qui nous habite et nous apprend le sens de notre vie. Un théologien écrivait: "Je ne crois pas que Dieu existe, je sais." C'est une poussée intérieure, une expérince de vie qui nous fait dire: "Je sais." 

Dans notre monde aujourd'hui, nous sommes portés à vivre un fatalisme déprimant. Devant les difficultés, devant la mort, la maladie, les tornades, nous sommes portés à baisser les bras et à dire: "C'est la vie."  Devant les agressions, les viols nous disons souvnet: Ces gens ont subi des agressions dans leur vie, on n'y peut rien maintenant, ils sont blessés. Nous disons souvent , les pays sont en guerre, ils sont nés avec un fusil en main; la famine ça toujours exister parce que les riches accaparent l'argent etc. Il n'y a rien à faire. 

À l'opposé du fatalisme, il y a la foi. L'expérience de Dieu en nous et dans le monde, l'expérience de son amour pour les êtres humains doit être assez forts pour changer cette montagne du fatalisme en action concrète pour la justice et le respect des personnes. Regardons Jésus dans sa rencontre avec l aveuve de Naïm, sa rencontre avec le paralytique, avec la femme accusée d'adultère; il n' pas dit: c'est comme ça, je n'y peux rien.  Lève-toi, prends ta vie en main et rentre en toi-même, tu as la force de faire mieux.

Notre vécu en Église aujourd'hui nous invite à revisiter notre foi. Une façon de faire Église s'effrite doucement et rapidement, quelle est notre acte de foi devant ces changements? Quelle notre vision de l'Église? Jésus nous invite à vivre une autre façon de faire Église. Ce n'est pas la société seule qui demande ce changement, mais c'est l'Esprit du Seigneur à travers les changements de la société qui nous invite sur un chemin de conversion. Notre foi est questionnée. Nous sommes sur la route comme les disciples d'Emmaüs, la foi au ressuscité les a remis sur le chemin de la mission. La foi au Christ ressuscité doit aussi nous remettre sur le chemin de la  mission.   N'oublions pas que Jésus nous dit: Nous sommes "que de simples serviteurs." Nous sommes les serviteurs d ela vie, de l'amour, de l'accueil, serviteurs de l'Évangile. Nous sommes invités ainsi à faire preuve de notre foi en écoutant avec amour les gens qui ont déserté la pratique pour nous orienter dans un service et non dans un monde de pouvoir.

Plusieurs d'entre nous aujourd'hui iront communier à l'église. Nous poserons ce geste de foi que nous sommes un peuple en communion les uns avec les autres et avec le Ressuscité. Communier au Christ est un geste de foi en l'homme, en la vie et un geste de communion avec les autres. Bon dimanche. 

vendredi, 23 septembre 2022 14:14

Qui suis-je?

Jésus pose cette question à ses disciples: "Pour vous qui suis-je?"  Jésus m'envoie la même question ce matin. Notre réponse ne doit pas être simplement des mots, ce serait trop facile. Nous devons répondre par notre agir quotidien: Regarde ma vie, mon engagment au service des autres, de ta Parole, de ton amour, de ta paix. C'est notre engagement et notre façon d'être avec les autres qui répondent le mieux à la question de Jésus.

Nous pouvons aussi retourner la question: Pour toi, Jésus, qui suis-je? Il répondrait surement: Tu es mon frère, ma seour bien-aimée en toi j'ai mis tout mon amour.  

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