Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

dimanche, 02 août 2020 13:39

Du nouveau

Cette fin de semaine et la suivante, certaines paroisses de notre diocèse vivront un changement de pasteur. L'un part, l'autre arrive. L'arrivée d'un nouveau pasteur est toujours un beau moment dans une communauté.  C'est l'accueil de quelqu'un que l'Esprit Saint mandate pour animer et acocmpagner notre vie spirituelle et communautaire. C'est souvent un nouveau départ. Quelqu'un arrive avec son expérience, ses talents, sa vision d'Église et nous entraine plus loin. Il est évident que la présence du prêtre aujourd'hui avec plusierus paroisses est plus exigeante et moins satisfaisante à la fois pour le prêtre et pour les communautés. C'est une invitation à la communauté de devenir plus responsable de sa vie et de ses moments de  rassemblements de prière. C'est une invitation pour nous, prêtre, à développer  une vie communautaire où les charismes du baptême sont mis en exercice dans la communauté. Un pasteur est un leader, un éveilleur de leaders pour faire communauté-Église. Il est évident que l'administration à la fois de la fabrique comme des sacrements gruge beaucoup d'énergie et de temps. C'est là que les charismes du baptême deviennent importants non pas pour soulager  la tâche du pasteur, mais pour assurer une bonne vie en Église. L'Église c'est nous toutes et tous, ne laissons pas le pasteur seul.  En ces fins de semaine disons MERCI à ceux qui quittent et ouvrons notre coeur à ceux qui arrivent. La vie est belle!

 

samedi, 01 août 2020 14:41

Un témoignage de force et de foi.

Hier soir à la télé, une dame au prise avec la maladie d'alzheimer a donné un témoignage de force puisée dans ses valeurs intérieures, cette présence du christ en elle; présence qu'elle n'a pas nommée mais qu'elle a révélée.  Quel exemple de sérénité et de force devant l'évantualité de sa vie et de sa mort. En l'écoutant, j'entendais le Christ lui dire: "Je suis avec toi."  Certains vont certes lui reprocher de ne pas nommer Jésus Christ ou parler de la prière. elle ne l'a pas nommé, elle nous l'a dit, et pour moi c'est aussi important.  Et j'ai dit: Merci, Seigneur, d'être là avec elle et sa famille pour vivre ces événements pas faciles. Je souhaite que quelqu'un sur sa route lui fasse découvrir ce compagnon de route qui a mis ses pas dans les siens pour cheminer à son rythme et soutenir sa marche.

 

samedi, 01 août 2020 13:52

Apprendre.

Le désir d'apprendre, la curiosité doivent deemeurer une action toujours présente dans notre vie quelque soit l'âge. Je suis toujours étonné de voir des personnes se bercer toute la journée en se tournant les pouces pour attendre l'heure du repas ou du coucher. Les journées sont longues. Apprendre, découvrir des choses nouvelles nous gardent vivants. Rappelons-nous Jean Cocteau: Plus je vieillis, plus je réalise que ce qui ne vieillit pas,   ce sont mes rêves. Quand on arrête de rêver ou d'apprendre, nous sommes déjà morts. Et hier soir, une dame Sophie disait à la télé: Si on veut apprendre et avancer, nous devons nous entourer de personnes plus fortes que nous. Un jour j'avais dit à un prêtre étranger en visite en Gaspésie: "Au sortir de mon Grand Séminaire, j'ai jeté mes notes d'étude à la poubelle et j'ai recommencé ma théologie."  Il me dit : "J'ai fait le même chose."  Aujourd'hui j'ai encore ce goût de connaitre, d'être à l'affut des dernières études publiés en théologie ou sur la vie en Église. Je suis émerveillé par tout ce qui se découvre aujourd'hui. La vie n'est pas statique, la connaissance non plus.

Si on veut apprendre et avancer, il faut s'entourer de personnes plus fortes que nous,  disait Mme Sophie. J'ai eu cette chance dès mes premiers pas en pastorale d'être porté par des gens plus forts et plus expérimentés que moi qui m'ont brassé et permis d'avancer. La vie est une puissante école. À l'université, nous apprenons des choses, dans la vie nous vivons des situations concrètes. L'école de la vie nous invite à relativiser les théories apprises. À l'université j'avais reçu des cours de théologiens du Concile comme les Pères Congar, Chenu, Jounel, sur le terrain à Gaspé, ces beaux enseignements avaient une couleur diféfrentes. L'école de la vie m'a demandé un ajustement parfois difficile. Après 50 ans, je découvre  que ces beaux enseignements que j'ai fait miens ne sont pas encore passés dans le concrêt de la vie pour la plupart. C'est une chose d'apprendre des théories, une autre chose de les vivre sur le terrain. La vie est une école dont il faut respecter le rythme, mais si on veut avancer, nous devons regarder en avant parce que c'est là que nous allons et non en arrière. Ce que je veux garder domme message ce matin est ce goût, cette volonté d'apprendre, d'avancer; de ne pas se scléroser dans idées toutes faites. Restons comme le hibou, un oeil fermé pour cueillir ses forces intérieures et l'autre ouvert sur le monde pour cueillir les leçons de vie qu'il nous apporte.. Restons vivants ouverts sur l'avenir, c'est là que le Christ resssucité nous attend. Bonne journée. 

 

vendredi, 31 juillet 2020 23:35

Méditons un p'tit brin.

Le Seigneur envoya ses disciples pour annoncer dans les villes: "Le règne de Dieu est arrivé jusqu'à vous." Lc 18, 1.9. Des auteurs traduisent: Le règne de Dieu est arrivé en vous. J'aime bien cette traduction. Le règne de Dieu est à l'intérieur de nous.

vendredi, 31 juillet 2020 14:00

L'esprit de clocher.

Depuis nombre d'annés, cette expression: L'esprit de clocher, court les rues et sème souvent la bisbille entre les paroisses. Ne pourrions-nous pas changer pour une expression positive: L'esprit d'appartenance. Si nous nous écoutions parler, je crois que l'expression "esprit d'appartenace" est plus juste. Si l'Égise est d'abord une communauté de chrétiens rassemblés autour de Jésus Christ, j'ai donc développé un esprit d'appartenance à la communauté où je vis depuis mon enfance. Cette communauté d'appartenance je ne veux pas la perdre pour aller dans une autre paroisse. L'Eucharistie n'est pas pour moi un rite que je vais chercher là où il est offert comme mon épicerie; l'Eucharistie est célébration d'appartenance, célébration de la vie ensemble. J'ai vécu dans une communauté paroissiale, j'ai travaillé ici et je veux célébrer ici avec les miens. Les chrétiens n'ont peut être pas cette vision dans leur cri, mais nous pourrions peut être les écouter et le leur faire découvrir. 

J'entends une autre affirmation qui me turlupine beaucouup: "Les gens viennent faire leur épicerie à Ste-Anne, ils ont des voitures, ils peuvent venir à la messe ici." IGA a fait la même réflexion quand il a fermé le magasin, ils viendront faire leur épicerie à Matane.  Dans ces expressions, nous exprimons notre vision d'Église. Un système qui offre des services religieux. Quelle préoccupation avons-nous des familes qui ne fréquentent plus l'église? Écoutons-nous parler, avons-nous un langage de pasteur qui rassemble dans l'amour autour de Jésus Christ?  Le Père Arnold nous appelle, les prêtres, des "fabriquants de sacrements." Dans mon antre de retraité aujourd'hui, je suis très questionné par ce vocabulaire qui reflète une mentalité pas très ecclésiale à mes yeux.

Aujourd'hui notre monde a un besoin urgent de pasteur. Mgr Ouellet me disait: quand un prêtre arrive dans une paroisse regarde les premiers gestes qu'il pose et tu sauras quel genre de pasteur il sera.  Quand un prêtre est présenté aujourd'hui, est-ce qu'il est présenté au niveau du chapitre 10 de l'Évangile de Jean? Un pasteur qui vient accomplir la mission d'amour et de rassemblement du Christ? Ou bien au niveau du droit et des finances?  Là aussi nous présentons notre vision de l'Église. J'écoute parler bien des jeunes aujourd'hui, des professeurs qui se sentent abandonnés par l'Église parce qu'ils ne pensent pas comme nous et sont plus au niveau de la vie que des pratiques. Ces gens ont besoin d'un pasteur qui connait ses brebis,  qui les écoute et les accompagne.

Nous devrions retrouver les synagogues. Ces petites communautés de vie, de prière, d'entraide, de fraternité et de célébration qui soit fête. Ce ne sera peut être plus des communauté paroissiales mais par centre d'intérêt, ce que certains appellent des communautés liquides. Il n'est plus utile de miser sur le temple, mais sur la communauté.  Bâtir de petites communautés à partir du baptême avec ses charismes, ses dons, ses ministères déposés au coeur des chrétiens. Nous pourrons ainsi retrouver le rôle indispensable du ministre ordonné comme sacrement du Christ rassembleur,  du Christ homme de communion et de fraternité. C'est ma prière aujourd'hui: Seigneur donne-nous des pasteurs selon ton coeur.

jeudi, 30 juillet 2020 15:49

Faisons la boucle.

Les sept sacrements répondent aux sept besoins essentiels de la vie humaine, c'est à dire que toute la vie chrétienne est remplie de la présence et de l'action du Christ ressuscité. Regarder les sacrements seulement sous l'angle des signes contribuent à les voir comme des rites à accomplir et ce qui devient important est le rites bien fait, bien respecté. Le signe est extérieur et me donne quelque chose d'extérieur à moi. "Un signe sensible institué par Jésus Christ pour nous donner la grâce," avons-nous appris. Alors que le symbole nous révèle quelque chose qui m'habite et me donne la capacité de mieux la vivre encore.  Je viens à l'Eucharistie parce que je suis un être de communion et cette renocntre me permet de mieux vivre encore ma relation de communion aux autres et à Dieu. Dans le symbole je suis davantage au niveau de la vie. Le sacrement n'ajoute rien à ce que je suis comme être humain et chrétien, il fait célébrer ce que je suis et me donne la force de mieux vivre ce que je suis comme enfant du Père.  

En faisant une lecture symbolique des sacrements, nous partons de la vie et nous pouvons évangéliser à la vie chrétienne à partir des sacrements.  Nous ne sommes plus dans une catéchèse pour apprendre les sacrements, mais pour mieux vivre ma vie d'enfant de Dieu. Les sacrements nous situent à l'école de la vie. Ce qui devient important est ce qui a du sens, me fait grandir comme être spirituel et non me fait apprendre des choses. Ceci nous entraine à travailler au niveau du sens et non des rites bien faits. Le sacrement ne se réduit pas au moment de la célébration. il se situe au niveau de la vie au quotidien et nous célébrons ce vécu dans une rencontre sacramentelle avec le Christ. 

Jésus a confirmé Zachée dans sa conversion. Il a confirmé l'action de l'Esprit en cet homme en le convertissant à ses valeurs de vie d'enfant de Dieu. Au paralytique, il a donné la force de prendre sa vie en main et d'arrêter de compter sur les autres. Il guérit sa blessure qui l'empêche de vivre pleinement.  Le sacrement est le divin qui passe dans ma vie pour que ma vie passe au divin. Continuons de méditer et d'approfondir ces grandes réalités.

 

mercredi, 29 juillet 2020 14:08

Avançons d'un pas.

Nous avons méditer brièvement les sacrements de l'initiation: Baptême, confirmation et Eucharistie; Par la suite, nous avons  jeté un bref coup d'oeil aux sacrements de l'itinérance: Pardon et onction des malades; aujourd'hui arrêtons-nous un moment aux sacrements des ministères en Église: Mariage et Ordre.

L'être humain est fait pour vivre en couple parce que ces deux êtres sont complémentaires dans leur êtres et dans leur agir. Cette complémentarité révèle la présence et l'action du Christ dans toute sa grandeur. Le sacrement est à la fois un symbole et un ministère ou une mission au coeur de la communauté Église.  Le mariage est le sacrement de l'alliance symbole de l'amour de Dieu envers son peuple. L'amour qui se vit dans une famille entre les époux et avec leurs enfants est le signe ou mieux le symbole de la relation de Dieu à l'égard du monde. Comme l'amour fait grandir les époux à travers les beautés et les difficultés de la vie, il est le signe de la miséricorde de Dieu envers le monde.  La fécondité du couple tant au plan physique qu'éducatif et intellectuel nous révèle  l'amour créateur de Dieu. Les époux chrétiens dans le sacrement de mariage sont le signe de l'amour de Dieu, ils ont une ministère ou une mission à réaliser au coeur du monde. Le Christ est présent au coeur de tout amour et de toute union sérieuse, mais la célébration du sacrement fait des époux des témoins d'une autre réalité dans la foi: Témoins de l'alliance de Dieu avec nous.  C'est révéler et célébrer la présence et l'action du Christ à l'intérieur de leur amour.  Quand je me marie à l'Église, je dis à ma communauté cette conscience en moi de la présence du Christ dans l'amour qui nous unit et que c'est avec lui que nous voulons vivre notre amour. Le mariage revêt une forme de mission à l'intérieur de ma communauté chrétienne.

Un autre sacrement de la mission est celui du ministre ordonné: L'Ordre. Les ministres ordonnés sont en mission dans l'Église. Pour moi, c'est plus qu'une vocation, c'est une mission. Les ministres ordonnés sont envoyés, sont missionnés par l'Esprit du Seigneur au Service du Christ présent dans la communauté chrétienne.  Le prêtree st d'abord ministre de la communion dans le peuple chrétien. Il est le sacrement du Christ rassembleur dans l'amour. C'est pourquoi la première mission du prêtre est d'aimer profondément les gens dans toutes leurs différences. Le prêtre de par l'imposition des mains par l'évêque vient dire à la communauté qu'elle ne vient pas d'elle-même. La communauté chrétienne est rassemblée par l'Esprit de Dieu. Le prêtre est envoyé présider à la vie spirituelle des chrétien en communauté. Il préside, donc il accompagne, soutient, vivifie et permet à chaque chrétien d'exercer son ministère baptismal en vérité comme le dit Saint Jean-Paul 11. Il est le pasteur qui connait ses brebis et qui leur donne la nourriture dont elles ont besoin. La première mission du prêtre est de rassembler et de contruire le Corps du Christ par la Parole et les sacrements.  Comme prêtre, nous sommes d'abord artisans de la communion entre les chrétiens et ceci se réalise pleinement dans la célébration de l'Eucharistie qui fait le Corps vivant de Jésus Christ.  Le prêtre est un chrétien parmi les chrétiens, un disciple du Christ parmi les disciples de Jésus Christ et investi d'une mission au service du Christ présent dans la communauté. le prêtre est d'abord un serviteur du Christ dans l'humilité. Il est un leader pour éveiller d'autres leaders dans la communaué afin d'assurer la vitalité de la communauté. Dans notre contexte actuel où le prêtre doit animer plusieurs paroisses avec des distances parfois très grandes, cette qualité de leader devient plus évidente, plus urgente et nécessaire que jamais. Faire se lever dans la communauté les leaders nécessaires à l'animation spirituelle et communautaire du groupe; réveiller les ministères du baptême afin que l'Église devienne une communauté vivante. Il est beau et grand le ministère du prêtre aujourd'hui si nous savons relevé les défis qui nous sont présentés. Bonne jounée à vous tous et toutes.  

 

Le gourmet est la personne qui apprécie la bonne nourriture, qui sait reconnaitre la qualité de la nourriture, alors que le gourmand mange pour s'empiffrer. Aujourd'hui devant le texte de la multiplication des pains, nous pouvons nous poser la question: Suis-je gourmet ou gourmand de Dieu? Mais suivons le texte de près pour en recueillir le message profond pour nous.

D'abord, Jésus veut prendre un temps de repos avec les siens dans un endroit désert. Ces moments sont importants pour à la fois se reposer mais aussi pour mieux intégrer le message annoncé. Ces moments de silence à l'écart, ou même des moments de silence intérieur sont très importants aujourd'hui dans notre monde de vitesse et pressé. Mais la foule est là avant lui et l'attend.  Retenons que si la foule est là c'est que sa parole rassemble, rejoint les gens dans leur préoccupation et leur besoin. Là aussi Jésus nous envoie un message; nous devons avoir une parole qui rassemble, une parole ajustée aux besoins spirituels des chrétiens. J'ai entendu souvent les gens surtout des jeuens me dire: Nous ne comprenons pas ce que vous dites. Jésus vient nous rappeler une exigence fondamentale de la mission, avoir une parole qui rassemble.  C'est vrai aussi pour les parents envers leur enfants tout comme les professeurs. À quoi sert de parler si les gens en nous comprennent pas.

En deuxième lieu, Jésus  a un moment de compassion pour la foule qui la suivit. Prendre pitié, avoir de la compassion, c'est prendre en charge, s'occuper des gens. Alors Jésus va répondre à leurs besoins. Il s'occupe d'eux. Pendant que les disciples veulent renvoyer la foule vers les restaurants, Jésus leur dit avec sans doute un petit sourire: Donnez-leur vous-même à manger. Vous avez tout ce dont vous avez besoin pour nuorrir les gens  qui viennent à vous. C'est nous rappeler la richesse dont le Seigneur nous a remplis au service de sa mission. Notre onde aujourd'hui a soif de spiritualité, soif de valeurs, faim de sens à la vie, faim d'écoute et le Seigneur a déposé en chacun et chacune de nous tout le nécessaire pour répondre à ces besoins. Il s'agit de s'arrêter, de faire silence, de descendre en nous pour cueillir ce térsor et rouver la parole qui satisfait. Ne laissez jamais quelqu'un sur son appétit spirituel.

Alors Jésus prends les cinq pains et les deux poissons, dit une action de grâce au Père et les donne aux siens pour les distribuer. Notons que les pains se multiplient dans les mains des disciples au moment du partage. Donnez-leur vous-même à manger. C'est cela qu'ils vont faire. C'est en partageant nos dons, nos charismes que ceux-ci se multiplient et que le royaume de Dieu se construit. Nous avons dans nos communautés chrétiennes tous les dons et charismes nécessaires pour animr la vie chrétienne. Devant le petit nombre de prêtres, le Seigneur vient nous dire: je vous ai donné tout ce dont vous avez besoin pour répondre aux soifs et faims du peuple chrétien. Il serait intéressant de découvrir et mettre en oeuvre ces dons de l'Esprit au service de la mission. Dans l'Évangile, Jésus ne dit pas: je vais les nourrir, il dit: donnez-leur vous-même à manger. Il en est ainsi dans l'animation de nos communautés. Vous avez tout ce dont vous avez besoin laissez-les surgir dans la foi. Nous avons là il me semble un message très actuel que nous devons méditer profondément.

Après le repas, on ramassa douze paniers pleins jusqu'au bord afin que rien ne se perde. Quand le Seigneur donne, il  y en toujours en trop.  C'est vrai pour notre vie chrétienne, c'est vai pour la vie de nos communautés, pour l'Église en général. La générosité de Dieu n'a pas de faille mais parfois nous ne savons pas l'accueillir et nos exigences ou nos attentes freinent le résultat. Sommes-nous gourmets ou gourmands de Dieu. Est-ce qu'il nous faut de la nourriture, des célébrations, des prières, ou si nous voulons la qualité, ce qui compte n'est pas le nombre, mais la qualité qui me nourrit. Est-ce que je sais mettre mes dons au service de la mission pour faire grandir le royaume dans les coeurs? Ouvre mon coeur devant tes merveilles, ouvre mes mains qui se ferment pour tout garderr ... chantons-nous.

Je termine en vous disant amis,  cessez de vous lamenter du manque de prêtres ou d'engagements des chrétiens, vous avez dans votre communauté tout ce qu'il vous faut pour l'animer. Asseyez-vous ensemble, méditez, réfléchissez et priez et reconnaissez tous les dons que l'Esprit du Seigneur a déposés chez nous et soutenez leur engagement. Les cinq pains et les deux poissons sont là qui attendent d'être partagés. Cet Évangile est une parole symbolique pour nous faire comprendre la réalité d'aujourd'hui. C'est cela aussi avoir la foi.

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mardi, 28 juillet 2020 13:25

Encore un pas.

Dans ma démarche de connaissance aujourd'hui, je découvre que je suis un être créé donc imparfait; un être en croissance. Je suis donc susceptible d'erreur et de poser des gestes qui au lieu de me faire grandir, me diminue à mes yeux et aux yeux des autres. En Église, nous appelons cela un péché. Si nous regardons bien le parabole du cadet dans la parabole de Luc, seul le fils parle de péché, le père accueille son enfant au niveau de la personne et non des actes commis. Le fils est en croissance et il a manqué son but dans sa démarche. le mot que l'on traduit pas "péché" veut dire "manquer sa cible" c'est posé un geste contraire à ma réalité et qui ne me fait pas grandir.  C'est pourquoi, je crois que le sacrement du pardon est davantage le "sacrement de la miséricorde." Si je regarde Jésus avec les disciples d'Emmaüs, il a agit avec eux avec miséricorde. Il les a accompagné pour les conduire plus loin. Ce que j'appelle péché est souvent un geste conséquence de blessures qui déforment mon comportement. Il ne s'agit pas de s'arrêter aux conséquences de mon agir, mais faut voir la cause. Si je suis colérique et que je confesse mes actes de colères, je reste au niveau du geste et j'ai besoin d'aller à la cause. Qu'est-ce en moi qui provoque cette colère. Je dois guérir la cause si je veux que le geste cesse. Non seulement Jésus pardonne un geste, mais il guérit la cause si je sais la reconnaitre devant lui. Parfois la rencontre sérieuse du Christ m'obligera à visiter un spécialiste pour assurer ma guérison. Alors moi, j'aime beaucoup vivre le sacrement de la miséricorde, sacrement de la route, sacrement de l'accompagnement; présence guérissante du Christ au coeur de ma vie.

Dans ma démarche de croissance, j'ai a rencntré la maladie ou des périodes difficiles. Là aussi Jésus est présent, m'accompagne et me soutient, c'est présence m'est signifiée à traavers des signes ou symbole que nous appelons sacrement des malades. Dans cette rencontre, le Seigneur me donne une force spéciale pour lutter contre la maladie et guérir, ou pour aller vers la fin dans la sérénité et la confiance. Ce n'est pas un sacrement des mourants, mais de personnes atteintes de maladie et qui ont besoin d'une force spéciale. Cette célébration nous fait découvrir et goûter la présence du Seigneur auprès des personnes malades.   Bone journée.

 

lundi, 27 juillet 2020 14:18

Évangéliser.

Évangéliser n'est pas faire apprendre des choses que l'on sait et que l'autre ne sait pas, mais c'est faire découvrir à l'autre qui il est. Et si je veux le faire découvrir aux autres, je dois d'abord l'avoir découvert pour moi-même.

 

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