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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

lundi, 24 août 2020 14:42

Je t'ai vu.

Jésus dit à Nicodème: "Quand tu étais sous le figuier, je t'ai vu." Jn 1, 45-51. Le texte ne dit pas: Je t'ai remarqué, je t'ai regardé, mais Je t'ai vu. Et Pour le Christ j'ajouterais: "Je t'ai vu avec les yeux du coeur." Le Seigneur a vu Nicodème avec ses doutes, se défauts, ses colères, des erreurs comme avec ses beautés, ses charismes, ses joies ... Pour moi, voir quelu'un c'est plus que simplement le regarder ou remarquer sa présence. Quand le Seigneur a regarder le jeune homme riche, il l'a vu avec les yeux du coeur, c'est pour cela qu'il a pu le respecter dans son cheminement. C'est avec ce même regard qu'il a vu les soldats au moment de la crucifixion  et qu'il a pu dire: Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Quand Jésus voit quelqu'un, il le voit avec son histoire, il le voit avec tout ce qui a conditionné son être et son agir.

C'est avec ses yeux que Jésus m'invite à regarder les autres. Il m'invite non seulement à les remarquer mais à les voir avec les yeux du coeur. Il nous a donné l'exemple et le jeudi sant il nous a dit: Faites ceci en mémoire de moi. Rendez présente et efficace ma façon de voir les gens, de les accepter dans leur différence et de les aimer tels qu'ils sont.  Le vieux proverbe nous dit: Nous prenons plus de mouches avec une cuiller de miel qu'avec un baril de vinaigre. Il me semble ce matin que Jésus s'adresse à moi comme prêtre et à tous les bons chrétiens du dimanche  d'apprendre à poser sur le momde le regard de Jésus. Un regard plein d'amour qui guérit les blessures et rassemble dans la paix.  Le regard de Jésus est un regard qui fait grandir et non qui écrase, un regard qui convertit comme le regard sur Pierre au moment de son reniement. Ce regard j'ai du l'expérimenter souvent par la force des choses en paroisse et c'est pour cela que j'ai été heureux. Dans notre contexte de société, ce regard de Jésus est sans doute difficile à poser à certan moment, mais il est de plus en plus essentiel.  Ô ce regard, je ne l'oublierai jamais. 

 

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