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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

jeudi, 10 décembre 2020 15:09

Un être en croissance.

Si je regarde dans le rétroviseur de ma vie, je réalise combien je suis, nous sommes tous, des êtres en croissance. C'est extraordinaire. Je me regarde comme chrétien et prêtre et je réalise combien m'a vision à changé au cours des années. Quand j'ai découvert que ma vocation était celle de baptisé d'abord, je me suis retourné vers ma vie comme prêtre pour comprendre que j'étais en mission, donc une façon de vivre ma vocaiton au coeur de l'Église.

Autour de moi, il y a vait des êtres humains dont les uns étaient cultivateurs pour nourrir  le monde, d'autres médecins pour guérir les blessures, d'autres encore électriciens pour mettre les gens au courant, d'autres professeurs pour développer l'intelligence, etc .. tous ces travalleurs étaient non en concurrence, mais en complicité, en complémentarité; tous étaient importants à leur niveau d'engagement au service de la communauté humaine. La vocation était d'être des personnes humaines les meilleures possibles, et la mission consistait à placer les talents au service de la communauté. je trouvai cela merveilleux et je me suis dit: Ce doit être ainsi dans la vie chrétienne.  

Arrivé en paroisse, devant l'étendue des tâches à accomplir, j'ai réalisé que je n'avais pas les talents nécessaires pour y répondre. Alors je me suis dit: Il doit y avoir ici les charismes dont la communauté a besoin pour se réaliser. J'ai regardé et j'ai vu des médecins capables de guérir des plaies, des électriciens capables de mettre les chrétiens au courant de l'Évangile, des enseignants capables de nourrir le coeur des chrétiens,   des cultivateurs capables de nourir la vie de leurs frères et soeurs par leur présence,  des troubadours capables de rassembler dans la joie et l'amour. Tous ces charismes étaient là donnés par l'Esprit du Seigneur pour servir la mission et dormaient paisiblement; ils n'étaient pas en concurrence, mais en complémentarité avec moi dans la mission donnée par le Christ. Je n'étais pas plus important qu'eux -comme m'a fait comprendre Jean-Paul 11-  mais j'avais une autre responsabiltié, c'est à dire, mon ministère avait une autre signification que le leur. Comme nous l'a répété souvent Mgr Dumais: les ministères ne tirent pas leur importance au niveau de la fonction mais de la significaiton. Alors j'ai essayé de diminuer l'importance de cette distinction de prêtre et laïcs pour découvrir que nous étions tous des baptisés envoyés par le Christ dans la mission au service du projet d'amour du Père et qu'il n'y avait  pas de supérieur et de serviteur, mais que nous étions tous à des niveaux de signification différents au service de la même mission. Notre vocation est l'appel universelle à la sainteté, c'est ce que nous dit le texte du Concile sur l'Église et les texte sur les laïcs et les prêtres nous parlent de la mission.  Quand j'ai compris et essayé de vivre tout cela, j'ai réalisé que j'étais "un serviteur inutile." Mais j'ai été heureux.

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