reflexion2

Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 29 octobre 2019 22:09

Voir ou Rencontrer. Lc 19, 1-10.

Un enfant disait à sa mère: Maman tu ne m'écoutes pas. Mais oui je t'écoute, lui dit-elle. "Non, tu ne m'écoutes pas, tu ne me regardes pas." Il nous arrive souvent dans notre quotidien d'entendre sans écouter, comme il nous arrive de voir les gens sans les rencontrer.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, Monsieur Zachée veut voir Jésus. Comme il est petit, il grimpe dans un arbre pour voir passer Jésus. Mais voila que Jésus veut le rencontrer. Il lève les yeux, regarde Zachée et voit en lui non un collecteur d'impôt, un voleur comme on les appelait,  mais un bon vivant plein de qualité et alors il s'invite chez lui. Descend je veux manger chez toi. Dès ce point de départ, Jésus nous apprend quel regard posé sur les autres. Non un regard qui voit les défauts et juge, mais un regard qui voit la personne avec ses qualités. Ce regard de Jésus a tout chambardé la vie de Zachée.

Aujourd'hui, Jésus pose ce regard sur nous. Ce qui l'intéresse n'est pas ce que nous avons fait mais ce que nous sommes: les enfants bien-aimés de son Père. Ce regard ne juge pas nos actions, mais accueille la personne. Il me dit sans malice: c'est ce regard que je t'invite à poser sur les autres autour de toi. Un regard de bonté qui dépasse les apparences pour aller au ceur.

Jésus m'invite aussi à regarder dans quel arbre je suis grimpé pour le voir passer. Nous sommes souvent grimpés sur l'arbre de nos façons de faire, nos traditions, nos règlements, nos doctrines et nous oublions les personnes. Nous sommes parfois grimpés sur l'arbre du juge qui veut connaitre les péchés pour punir. C'est également possible de grimper sur l'arbre de notre profession ou du compte de banque pour dominer les autres.

Aujourd'hui, Jésus vient me dire: je ne veux pas seulement te voir, je veux te rencontrer. Une rencontre entre deux personnes n'est jamais verticale, l'un en haut et l'autre en bas. La renocntre est au plan horizontal. Nous devons nous parler dans les yeux. Alors Jésus s'amène chez Monsieur zachée et la vie de celui-ci est chamboulée complètement. Je rembourserai ce que j'ai volé, je réparerai le tort causé et je donnerai la moitié de mes biens pour soulager la misère. voila le résultat de la rencontre avec le Christ. Rencontrer le Christ, c'est se laisser transformer par lui pour devenir un peu plus comme Lui.

Il y a aussi d'autres personnes qui regardent Jésus aller chez Zachée et ils critiquent parce que Jésus mangent avec les pécheurs. Ils portent un jugement. Manger avec un pécheur, "Woir si ça du bon sens" diraient les gens de chez nous. Ces gens-là sont encore dans leur arbre. Jéss leur redit: descendez, je veux vous rencontrer.

Le salut est entré chez Zachée. Accueillir le Christ, c'est se laisser libérer, guérir, transformer. C'est ce que nous sommes venus faire à notre Eucharistie. Sommes-nous venus VOI:R le Christ ou le RENCONTRER.

 

mardi, 29 octobre 2019 14:23

Maison- Famille

Ce matin, à une émission de télé, on nous a présenté un livre écrit par une psychologue et des parents sur: Comment réussir sa vie de famille recomposée. On y explique les difficultés rencontrées comme les joies possibles vécues entre les deux familles avec certains conseils pour aider à grandir dans cette situation.. Ces gens partent du vécu pour en expliquer à la fois la grandeur comme les lourdeurs. Enfin, me suis-je dis, des pasteurs qui s'occupent des gens et de la vie. Ils sont à leur façon "le sel de la terre et le levain dans la pâte."

En écoutant j'ai pris davantage conscience combien notre vie de prêtre célibataire dans nos presbytères nous rendaient loin de la vie et des préoccupations des chrétiens. Nos rencontres actuelles avec les chrétiens se font surtout avec les personnes âgées, à la retraite et qui se posent des questions sur le comment ramener les jeunes à l'église. J'ai compris aussi combien la vie du prêtre aujourd'hui devient plus difficile et moins nourrissante. Nous nous rencontrons ensemble pour parler de la vie du prêtre, mais nous demeurons toujours des célibataires enfermés dans nos structures ecclésiales et étrangers à la vie des chrétiens sur le terrain. Notre vie de prêtre est davantage axée sur les célébrations et nous n'avons moins de temps pour la vie avec le monde, d'où l'urgence de redonner aux chrétiens leur responsabilités ecclésiales que nous leur avons enlevées au cours des siècles.

L'Esprit Saint travaille dans notre Église et suscite les pasteurs dont elle a besoin pour aider les gens à vivre au mieux leur situation de vie. Ces nouveaux pasteurs créent des lieux et des moments de ressourcement dans le vide que nous avons laissé. "Je susciterai des pasteurs selon mon coeur." Ez. 34  ... Nous pourrions nous demander quand nous, prêtres, fermons des églises, réunissons les fabriques, gérons ainsi la décroissance, ne sommes-nous pas dans l'Église de Jérusalem qui fait mourir les prophètes? Pendant ce temps les pasteurs sur le terrain vivent l'Église de Nazareth, Église de la naissance, du prophétisme, de la spiritualité, Église de la vie, Église de Jésus christ?

J'ai participé à une fin de semaine de "cursillo," et j'y ai vécu le même sentiment d'être étranger à la vie et les personnes âgées qui ont participé sont repartis avec une foule de questions parce que la vie de l'Église dans leur paroisse ne leur permet pas de répondre aux besoins spirituels des chrétiens du milieu. Mon souhait, ce matin. est que nous soyons capables de nous asseoir avec les chrétiens d'ici pour les écouter et cheminer avec eux et non seulement des rencontres de célibataires ou de personnes âgées. C'est ce que le pape François nous dit: Écouter le cri du monde.

jeudi, 24 octobre 2019 13:56

Une rencontre.

Demain vendredi 25 octobre, nous vivrons dans notre petit coin de pays, sur la bord du Saint-Laurent, une fin de semaine de rencontres applée: CURSILLO. Nous nous permettons un instant d'arrêt et de communion avec soi-même, avec d'autres et avec Dieu. Nous prendrons conscience que plus nous devenons humain plus nous nous rapprochons du divin, (rencontre de soi). Nous prendrons mieux conscience encore que l'Église, c'est nous communauté chrétienne au coeur de laquelle l'Esprit a déposé des charismes et des ministères au service de la communion, (rencontre des autres). Nous ferons l'expérience que les sacrements ne sont pas des rites ou des célébrations d'abord, mais une action du Christ dans nos vies que nous célébrons avec des signes et des symboles, (rencontre de Dieu). Enfin nous serons envoyés sur le chantier de l'Évangile révéler au monde l'amour sans limite et inconditionnel d'un Père.

Un des problèmes majeurs que nous vivons en Église aujourd'hui est que nous nous sommes écartés de la mission de Jésus Christ pour nous attachés davantage à des doctrines et des dogmes, ce qui a eu comme inconvénient:  notre incapacité de traduire le message de l'Évangile de façon à nourrir la vie de foi des chrétiens d'aujourd'hui et ils ont quitté. Dans ces rencontres de fin de semaine, nous essayons de renouer avec la mission du Christ. Nous voulons moins mettre l'accent sur une façon de faire  que sur une façon de vivre en Église. Découvrir ensemble que la philosophie du Christ, le message du Christ est destinée aux amants de la vie. Alors nous partirons ensemble à la découverte de notre ICEBERG.

 

mardi, 22 octobre 2019 21:20

Deux types de prière. Lc 18, 9-14.

Je rencontrais dernièrement des personnes avec qui j'entrepris une bonne discusion sur la religion. On me disait: "Chez nous la majorité ne vont plus à la messe, ne paient plus leur dîme alors que nous ne sommes qu'une petite poignée pour faire vivre notre église." Heureusement qu'on est là. En écoutant ces gens, je pensais à l'Évangile d'aujourd'hui.

Nous avons dans ce texte deux types de prières. L'une est au niveau du coeur et l'autre au niveau du faire, du respect des obligations et des lois. Nous avons le visage de l'Église performante, le bon catholique qui va à la messe et respecte ses patiques religieuses, et de l'autre côté le pauvre  qui essaie de vivre au mieux au niveau de l'Évangile dans la vie avec ses faiblesses et ses difficultés.

Nous avons à prendre conscience qu'aujourd'hui la grande majorité des services caritatifs dans nos paroisses sont animés par des chrétiens absents de la pratique religieuse. Il pratique la charité sur le terrain. Notons qu'à notre mort, la seule vertu qui nous restera sera la charité, l'amour. Il en est ainsi dans notre vie sur terre. La charité est la vertu la plus importante.

Pour le Seigneur, le plus important n'est pas d'abord ce que je fais, mais ce que je suis: son enfant bien-aimé. Nous plaçons beaucoup l'accent sur la pratique sacramentelle qui est très importante, mais la pratique de la charité au quotidien est primordiale. On se dit souvent que les gens ne savent pas qu'ils agissent sous la poussée de l'Esprit du Seigneur, ils le font par pur altruisme humain. Dans l'Évangile, quand le Seigneur a dit aux personnes qui l'avaient nourrit, visité, habillé,sans le savoir; il a répondu simplement: quand vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont les mieus, c'est à moi que vous l'avez fait. Nous pourrions peut être nous dire aussi que s'ils ne le savent pas, ils comptent peut être sur nous pour le leur apprendre.

Alors l'Évangile me demande aujourd'hui: Es-tu un pharisien ou un publicain? Suis-je un pharisien, ce grand monsieur de la raligion qui respecte les lois et les pratiques et ne s'occupe pas des personnes dans le besoin, ou encore ce petit minable dfe publicain conscent de ses misères mais fait son gros possible pour suivre le commandement du Seigneur. C'est la question des valeurs qui m'est proposée. Qu'estce qui est le plus important pour moi? C que je fais et qui ébloui les autres ou ce que je suis et qui ébloui le regard de Dieu.

Jésus m'invite à convertir mon regard sur la vie, les personnes et les situations de vie. Il m'invite à poser le même regard que lui; ce regard qu'il a posé sur Pierre reconnaissant sa capacité de conversion, sur Zachée reconnaissant ce qui était bon en lui. Le regard de Jésus est au niveau du ceur. Quelqu'un disait: "Tu éclaires le monde quand tu es vrai." tu éclaires le monde quand tu descend dans ton trésor intérieur pour en goûter les richesse et laisser le sautres en profiter un petit peu.

Dasn notre Eucharistie, Jésus vient partager le plus beau de son trésor avec nous. Il se donne comme nourriture, comme une force pour guérir notre coeur et avoir ses yeux pour regarder nos frères et nos soeurs  et son coeur pour les aimer.

 

lundi, 21 octobre 2019 13:52

Empiler.

Luc nous dit ce matin: 12, 13-21, cette nuit, tu mourras et qui aura tes biens acucmulés. À ce moment de notre rencontre définitive avec nous même et le Seigneur, le seul bien important et qui nous sera utile est celui que nous aurons donné. "Ce que tu as semé germera dans le coeur et les mains des personnes qui te suivent." Ce qui restera de toi est ce que tu auras donné, semé autour de toi. Donner est notre façon d'être riche en vue de Dieu comme nous dit Jésus Christ. Partager notre richesse du coeur, de l'intelligence et du porte-monnaie. Si tant d'enfants meurent de faim, si tant de familles ont de la difficulté à boucler leur budget, c'est que les paradis fiscaux et les banques sont trop grasses. La campagne électorale se termine, pourquoi la lutte contre la pauvreté, contre l'enrichissement des uns sur le dos des pauvres ne fut-il pas un enjeu de cette campagne? Sans doute que la puissance de l'argent fait peur. "Il restera de toi, ce que tu as semé, donné, partagé."

 

vendredi, 18 octobre 2019 15:02

L'Église.

L'Église comme institution a souvent mauvaise presse et fait que souvent nous jetons le bébé avec l'eau du bain. Je partage une page du Père Timothy Radciliife. "L'Église occupe le deuxième rang mondial des organismes caritatifs. Elle contribue plua à l'éducation aux soins médicaux que n'importe quelle autre organisme dans le monde. Elle prend en charge la moitié des soins apportés aux malades du sida. Les gens pensent que la position de l'Église vis-a-vis des femmes est accablante; or, les femmes catholiques, en particulier les religieuses, oeuvrent pour les droits et la dignité des femmes. Certes, de véritables gageures existent au sein de l'Église, mais nul ne fait tant de choses à l'Échelle du monde. Nous devons montrer l'Église telle qu'elle est." Au bord du mystère. P. 132.

Dans notre monde nous perdons notre mémoire et nous restons accrochés à ce qui va mal. Nous voyons souvent la paille dans l'oeil de l'Église et nous oublions les bonnes choses réalisées. Ce qui fut et est encore mauvais parlent pêut être plus fort que le bon, mais n'oublions pas le beau côté de la vie en Église.

 

vendredi, 18 octobre 2019 14:34

Acomplir ...

Dan Millman: Accomplir sa mission,  ed. Du Roseau. réponses simples à des questions fondamentales. L'auteur répond à des questions de la vie quotidienne et allie la sagesse de Salomon avec le simple bon sens quotidien. Nous avons tout en nous pour répondre à nos questions de vie, il s'agit se s'arrêter et de descendre dans notre coffre à trésor. La spiritualité n'ajooute rien à ce que nous sommes, elle nous le fait découvrir. Bonne Lecture.

 

jeudi, 17 octobre 2019 14:45

Installation.

Ce matin, je me suis senti invité à méditer ce mot "installation." J'entends parlé de l'installation des prêtres dans les paroisses ou secteurs et j'ai regardé ce que j'avais vécu dans cette question depuis 50 ans. D'abord j'ai ralisé que je n'avais jamais été installé personnellement dans les paroisses où j'ai servi. J'arrivais avec ma lettre de nomination de l'évêque que je lisais ou faisait lire par le président de fabrique et je m'assoyais au coeur de la communauté pour leur dire que j'étais là pour les connaitre, vivre avec eux,  les aimer et les rassembler autour de Jésus Christ. C'était ma façon d'arriver.

Plus tard avec Mgr Dumais, losque nous avons mis en route les secteurs, nous avons inventé une présentation des équipes. Dans une petite formule simple nous présentions des pasteurs: prêtres, agens et agentes de pastorale et incluons une démarche des gens dans L'accueil de l'équipe. Nous voulions que la communauté accueille ses pasteurs dans une démarche précise et claire. Nous voulions faire comprendre les deux diemnsions importantes de l'Église: la dimension apostolique par l'envoie de l'évêque et la dimension Église-communauté par la démarche d'accueil par la communauté. Chaque fois nous l'évaluions pour mieux l'ajuster aux circonstances. C'était notre façon à nous de vivre l'arrivée d'une équipe.

Il y a une dizaine d'années, je suis allé participer pour la première fois à l'installation d'un prêtre en secteur. je n'avais jamais vu une vraie installation. J'y ai reconnu les trois moments importants même de l'ordination: Enseigner, Sanctifier, Gouverner. On lui a remis  l'Évangéliaire pour enseigner, le calice pour le rassemblement dans la prière,  on l'installa sur le trône  pour gouverner. Le seul recours à la communauté fut de demander: Êtes-vous d'accord? C'était assez difficile de dire non. C'était leur façon d'installer un pasteur.

Come je suis un retraité qui s'amuse à vieillir,  je me suis amusé à regarder dans l'Évangile comment Jésus avait été installé dans sa mission. Le premier texte intéressant est celui de Cana en Galilée. Jésus commença sa mission à Cana -petit village de Galilée pas très catholique dirons-nous aujourd'hui- et surtout durant une noce, moment de réjoissance, d'alliance, de fête, de communion. Et fait très déroutant pour nous, c'est une femme qui l'a installé. "Ils n'ont plus de vin." la nourriture de l'ancienne alliance ne nourrit plus, elle est épuisée; le vin de l'ancienne alliance ne réjouit plus le coeur de l'homme, ils ont besoin du vin de la Nouvelle Alliance.  Jésus entreprend sa mission au coeur d'une communauté réunie dans un moment d'alliance, de communion, de fête et il pose un geste de service à la communauté. Et ce geste, il le pose sous la demande d'une femme, une mère qui connait bien les besoins des familles et des gens. Et dans ma méditation, je me suis dit, le jeudi saint au soir, Jésus installe ses apôtres dans leur mission et leur dit: Faites ceci en mémoire de moi. Ce que j'ai fait , enseigné, je vous le donne pour que vous le rendiez présent jusqu'aux confins du monde. C'était sa façon d'installer les siens. 

mardi, 15 octobre 2019 14:01

Inviter à prier. Lc 18, 1-8.

Ce matin, en relisant l'Évangile de Luc, le Seigneur me dit: Assis-toi et regarde ta relation au Seigneur Jésus Christ. Regarde qui est Dieu pour toi, car ta façon de voir Dieu est souvent la source de ta prière. A qui t'adresses-tu quand tu pries?

Si Dieu est un être extérieur à moi avec un mauvais caractère, je devrai bien prier et bien vivre pour me le rendre favorable; si au contraire Dieu est pour moi un Bon Pasteur qui m'accompagne au quotidien, ma façon de le rencontrer dans la prière sera différente. La présence divine qui m'habite est une présence de bonté, d'amour, de miséricorde, c'est une présence qui veut mon bien et m'aide à grandir. Ma prière devient conversation avec un ami, un père. Ma prière n'est pas nécessairement des mots, mais une qualité de présence et de communion. Nous avons souvent vu des couples communier profondément dans un moment de silence avec un seul regard. C'est le silence qui parle le plus fort, disait un enfant de 10ans. Ma plus belle prière est quand ma vie, mon quotidien devient prière.

Le prière ne change rien au plan du Seigneur avec moi; elle me convertit à ce projet de Dieu. Elle n'apporte rien dans ma vie; elle me fait découvrir ce que je suis et que le Seigneur m'a donné.  Nous avons vu de grands malades angoissés devenir calme, serein et guérir. la prière leur avait fait découvrir leur force intérieure, la puissance de l'Esprit qui les habitait et ils ont retrouvé la force de vivre.

La veuve de la parabole s'adresse à quelqu'un d'extérieur à elle et sa persévérance lui fait obtenir ce qu'elle désire. Le juge le fait pour se libérer dette "tanante". Le Seigneur n'agit pas ainsi, il est en nous, il chemine avec nous et notre prière devient un dialogue constant avec lui. Le Seigneur donne une réponse d'amour à notre prière. Le juge de l'Évangile se "débarrasse" de la veuve, au contraire le Seigneur "S'embarrasse" de nous dans sa réponse à notre prière. Il fait partir de sa réponse.

Nous sommes des êtres remplis de la présence divine, tatoués de l'Esprit et la prière devient dialogue entre deux êtres et se fait louange et action de grâce. Elle est communion avec le divin qui m'habite. Nous nous demandons parfois après un temps de maladie ou d'épreuve comment nous en sommes sortis sans être trop brisés. La prière nous a fait découvrir cette force divine en nous qui nous permet d'aller plus loin. 

Nous devrions apprendre à prier "avec" et non "pour". Prier avec nos malades, avec les pauvres et pas seulement pour eux afin de découvrir ensemble cette force divine en eux aussi. Je ne dis plus aux gens que je vais prier pour eux. Je vais prier avec vous, nous allons prier ensemble pour que vous découvririez la force de Dieu qui vous habite. On demandait à quelqu'un: c'est quoi pour toi la plus belle prière, il répondit: Quand je deviens prière. La plus belle prière est notre quotidien vécu dans la communion avec le divin qui nous hbite. Dans notre Eucharistie de ce jour où nous devenons "Corps du Christ" devenons aussi prière de louange et d'action de grâce au quotidien.

lundi, 14 octobre 2019 17:15

Équilibrer son corps.

La première pratique spirituelle consiste à équilibrer son corps.

La vie spirituelle commence et finit avec le corps. C'est le seul bien que nous posséderons assurément tant que nous serons en vie. Nous pouvons toujours méditer, visualiser et rêver, mais il nous est impossible de dépasser les limites du corps tant que ne l'avons pas d'abord totalement habité.

C'est dans un corps équilibré que la chair et l'esprit s'unissent pour créer énergie et abondance dans nos vies. Nous parvenons à cet équilibre grâce à la "triade magique de la santé": exercice quotidien, alimentation nutritive et repos adéquat. Équilibrez votre corps et fiez-vous à sa sagesse. Sur cette assise s'élève tout le reste. Dan Millman.