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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 06 septembre 2018 16:20

La prière.

Le temps de la retraite est un temps bénéfique pour découvrir la prière au coeur de nos vies. Le petit catéchisme définissait la prière:"La prière est une élévation de notre esprit et de notre coeur vers Dieu, soit pour l'adorer, le remercier de ses bienfaits, implorer son pardon, soit pour lui demander les grâces dont nous savons besoin pour l'âme et pour le corps." no 325. Définition savante et vague que j'ai oubliée.

La prière est une mervelleuse aventure avec quelqu'un qui m'habite et marche avec moi. Elle est le fruit d'une expérience intérieure qui me met en communion avec Jésus Christ, avec le divin en moi. elle est un état de silence, de contemplation qui fait vivre. Ma vie, mon travail, mon sommeil, tout cela est ma prière.

Nous avons appris des mots, des formules souvent nécessaires comme point de départ pour la prière mais que nus avons oubliés. Des personnes âgées qui ne peuvent plus lire se désolent de ne plus prier. Près  d'elles  reposent des piles de formules de prières et elles ne peuvent plus les lire et donc prier. Une vieille dame malade me disait ce matin: "Tous les jours je parle avec lui comme je le fais avec vous." Alors que je lui dis, vous priez beaucoup et bien. La prière est cette rencontre coeur à coeur avec le Seigneur.  Quand je visite mes parents, je n'y vais pas avec des formules toutes faites apprises par coeur. Je n'y vais pas avec ma tête, mais avec mon coeur.

Nous avons trop l'habitude de voir Dieu en dehors de nous. S. Augustin disait:"Je te cherchais hors de moi mais tu étais au centre de moi-même."    Le temps de la retraite est un temps merveilleux pour découvrir la prière au fond du coeur. C'est un temps où nous avons du temps. Moment possible pour devenir des contemplatifs de la Parole de Dieu en nous et pour entrer en dialogue avec l'hôte divin en nous. Contemplatifs du monde pou ren comprendre les blessures et les grandeurs.

Cet état de prière nous ouvre sur les autres, elle n'est pas repli sur nous-mêmes. Elle devient action de grâce pour les merveilles du quotidien. Elle devient action de grâce pour les beautés du monde et des autres, elle devienr louange pour le soleil, la lumière, la parole, etc ... La prière est communion profonde avec un Grand Amour qui nous habite.

 

mercredi, 05 septembre 2018 14:37

Méditons un peu ...

Jésus se permet de guérir la belle-mère de Pierre, Lc 4, 38 ss. Cette bonne dame était atteinte de la fièvre et reposait doucement dans son lit. Elle était victime soit de la peur, du stress ou d'une mélancolie qui l'empêchait de vaguer à ses tâches de maitresse de maison. Jésus entre et lui redonne confiance en elle-même. Elle se lève et les sert.

Ce geste de Jésus nous l'avons souvent refait à sa suite.  Jésus vient nous rappeler ce matin l'importance d'une présence réconfortante auprès d'un malade.  Toucher un malade, lui donner confiance en lui-même est un geste de nature à aider quelqu'un a retrouver la santé. Aujourd'hui trop souvent les spécialistes de la santé à cause de la somme de travail, traite le corps un peu comme un mécanicien devant une mécanique. On diagnostique un trouble, on en voit  les causes et on donne un traitement. Trop souvent on oublie que derrière la maladie, il y a une personne. Nous apprenons maintenant qu'il n'y a pas de malade, mais une personne atteinte de maladie. S'il faut soigner le corps, n'oublions jamais la personne qui souvent par ce qu'elle vit est la cause de la maladie. Nous accompagnons une personne atteinte de maladie et non un malade.

C'est pourquoi le geste de Jésus dans l'Évangile est important. Prenons le temps d'écoouter, de toucher les malades souvent c'est la moitié de la guérison. Il y a là, pour nous chrétiens, un ministère très important. L'Esprit suscite dans nos communautés chrétiennes des femmes et des hommes avec ce charisme  d'accompagnement qui peut redonner la force de vivre un temps de maladie de façon positive. Car il ne s'agit pas de lutter contre une maladie, mais de développer notre énergie et notre confiance en la vie de sorte que la maladie fiche le camp. Être contre la maladie est négatif et pas très fructueux; nous devons être pour, être positif, être en faveur de la vie, en recherche de la santé, ... Être positif, c'est avancer, c'est grandir même si cela est difficile.

Ceci est vrai pour toutes les situations de la vie. Nous devons être pour les valeurs, le respect des personnes , etc .. Il est évident qu'un bon moment je serai contre des situations, mais mon vouloir, c'est d'être pour les valeurs qui ne sont pas respecter. J'aime bien le Pape François qui nous invite a avoir un coeur de pasteur, un coeur de mère dans l'approche des personnes. Un coeur à l'exemple de celui de Jésus devant la fille de  Jaïre, le fils de la dame de Naïm, etc ...   C'est l'objet de ma prière de ce matin.

 

mardi, 04 septembre 2018 13:55

Effata. Mc 7, 31-37.

"Ouvre-toi" nous dit Jésus ce matin. Ouvre tes oreilles, ton coeur; délie ta langue le monde  a besoin de toi. Voila la mission donnée pour les jours prochains. Jésus ne fait pas de miracles pour le plaisir de fair eun miracle, un acte de puissanc;  il donne un message. Il s'agit d'un enseignement habillé. Laissons-nous habiter par cet enseignement.

Sur sa route, Jésus a rencontré des juifs, des scribes, des pharisiens à qui il a enseigné pour les faire aller plus loin que les simples lois et coutumes qui oppriment la vie. Mais les disciples n'ont rien compris et à l'écart, il pose des questions à Jésus. Alors Jésus pose un geste pour leur faire comprendre d'abord leur situation à eux puis leur mission.

On lui amène un homme sourd et qui a de la difficulté à parler. S'il n'entend pas, il ne peut parler correctement. IL est comme les disciples qui n'ont rien compris et qui ne peuvent pas annoncer le message de Jésus correctement. Jésus va ouvrir les oreilles et la langue va se délier. Jésus dit aux siens et à nous à travers eux, vous n'écoutez pas, vous ne comprenez pas et ainsi votre langage est incompréhensible. Si vous voulez enseigner la Parole, il est nécessaire de s'y arrêter, de la méditer, de la comprendre pour ensuite l'enseigner. Sinon vous continuerez de bégayer et les gens n'écouteront plus.

Le Pape François dans La Joie de l'Évangile écrit: "Le prédicateur doit se mettre à l'écoute du peuple pour découvrir ce que les fidèles ont besoin d'entendre dire. Un prédicateur est un contemplatif de la Parole et un contemplatif du peuple." No 154. Et il ajoutait: "L'Église prêche comme une mère parle à son enfant sachant que l'enfant a confinace que tout ce que sa mère lui enseigne est pour son bien parce qu'elle l'aime." no 139. Ce que nous avons à dire doit venir du coeur et non seulement de la tête. Les gens à qui on s'adresse, nos enfants, nos voisines ou compâgnons de travail, doivent sentir que nous leur présentons quelqu'un et non des mots,  des doctrines ou des façon de faire. 

Nous avons à dirre au monde la Bonne Nouvelle pour aujourd'hui. Devant nos Églises vides et un monde qui ne connait pas Jésus Christ, cette annonce est plus difficile à faire. Nous avons de plus en plus besoin d'ouvrir nos oreilles et notre coeur à l'Évangile pour nous en imprégner. Se placer à l'écoute de la Parole de Dieu pour la bien comprendre afin de transmettre un message qui rejoigne les gens aujourd'hui. J'ai été questionné par des jeunes qui me disaient de sortir de mes belles paroles pour leur parler de Jésus avec des mots qu'ils comnprennent. Paul V1 disait que les jeunes n'écoutent plus les maitres, les savants mais suivent les témoins.

L'homme de l'Évangile parlait difficilement parce qu'il ne comprenait rien. Les chrétiens ont quitté l'église et se retrouvent devant un vide spirituel. Nous avons à leur dire Jésus Christ dans un langage qui rejoigne le besoin des gens, qu'ils retrouvent le Seigneur au coeur de leur vie, et puissent un jour célébrer dans la foi et la joie.  C'est là notre défi. Pour y arriver le Seigneur vient ouvrir nos oreilles et notre coeur à son message d'amour. Nous avons besoin d'un long compagnonnage avec la Parole de Dieu, nous avons besoin de nous laisser convertir par la parole pour que notre langue se délie et parle correctement du Seigneur. Nous pourrons dire comme les gens: "Il fait entendre les sourds et parler les muets."

vendredi, 31 août 2018 14:48

Points de repère.

Nous parlons aujourd'hui de petites communautés de partage ou de familes spirituelles et nous pensons que l'avenir de l'Église et des communautés religieuses passera par ces petites communautés. C'est une piste de réfelxion très importante, mais ces communautés devront avoir aussi des critères ou points de repère pour ne pas revneir à l'ancienne. J'en pointe quelque-uns.

Considérer la vie de disciole d'abord comme un compagnonnage avec Jésus. Le Pape François disait à Assise en 2013: être disciple, c'est une relation vitale avec la personne de Jésus Christ, c'est se revêtir de Lui.

Établir un rapprot avec la vie du témoin. Les témoins sont des figures qui invitent à avancer dans leur sillage non par mimétisme mais comme une source d'inspiration.

Prévoir une constitution souple et vivante de ces petites communautés à taille humaine.  Elles veulent donner chair à la société dans des projets diversifiés propres aux charismes de chaque commuauté.

Le point fort est la missison. Trouver le moyen de donner à d'autres le goût et le parfum d'être témoins.

Accepter la fragilité et la faiblesse. Accepter cela n'est pas un signe de raté dans la marche, mais un geste de croissance qui rend plus fort les liens en communauté.

Tout un projet de vie, mais il est permis de rêver.

jeudi, 30 août 2018 18:51

Message à mes frères et soeurs ...

Notre Évêque Mgr Gaëtan Proulx vient de nous faire parvenir un message  en ce début d'année pastorale. Il nous donne comme thème de réflexion et d'agir: offrons-nous dès maintenant l'Église dont nous rêvons!

Comme démarche en Église, il nous propose un temps de réflexion et de travail en secteur et non en région comme par le passé. C'est un premier rêve que nous avons caressé depuis un certain temps à cause de la diversité des secteurs et des distances à parcourir. C'est un voeu que j'avais souvent exprimé lors des lancement dans les années passées.  Mgr Ouellet disait il y a plus de 40 ans, nous avons quatre diocèses en un par suite de la diversité de la population et des situaitons géographiques. Cette démarche rapproche  la réflexion du terrain et a une meilleure chance d'atterrir selon les besoins. Je ne peux que m'en réjouir. 

Mgr Proulx met l'accent aussi sur des rassemblements locaux qui soient ressourçants. Une dimension importante actuellement est le rassemblement des chrétiens en dehors des liturgies et qui devraient conduire par le suite à la célébration. L'évangélisation et le tournant missionnaire passent par ces rassemblemnts.

Le thème proposé nous envoie à notre propre perception de l'Église et même à notre foi. Offrons-nous l'Église de nos rêves. Encore faut-il rêver! Et Mgr ajoute: "notre projet pastoral sera, nous l'espérons, un point tournant pour la vitalité de nos communautés chrétiennes. Nous l'espérons nous aussi et j'y reviendrai, car il ne faudrait pas qu'il reste sur les tablettes comme tant d'autres projets dans le passé.

 

jeudi, 30 août 2018 14:23

Une petite pause.

Le bonheur n'est pas une destination à atteindre: c'est une manière de voyager. Margaret Lee Runbeck.

 

mardi, 28 août 2018 17:18

Une pastorale d'engendrement.

Dans no.tre contexte de société, il est essentiel de viser une pastorale d'engendrement. Une action pastorale qui fait naitre des disicples, des enfants de Dieu.

On peut dire qu'aujourd'hui se manifeste un désir de connaitre JÉsus Christ, de compagnonnage avec le Christ, un désir d'écoute de sa Parole et de communion fraternelle. Nous lisons aussi un désir d'une Église communion de personnes et communion de communautés. Philippe Bacq, S. J.  écrivait en 2004:"La visée première d'une pastorale d'engendrement est de susciter la vie, pas seulement la vie chrétienne ou même la vie spirituelle, mais la vie dans toutes ses dimensions. susciter la vie, c'est résister ensemble et de  toutes ces forces à tout ce qui dégrade l'être humain. La relation au Christ est première et elle est traversée par un mouvement vers les autres dans une démarche faite de respect et de sympathie.

La pastorale d'engendrement touche à l'identité des personnes. Elle vise non pas d'abord à offrir une doctrine ou à provoquer une pratique sacramentelle. Elle désire faire advenir tout un chacun à son identité propre. Il s'agit aussi de discerner comment Dieu est à l'oeuvre dans la cité contemporaine.

Notre société demande alors des témoins qui révèlemt la saveur de l'Évangile dans la vie. De ces témoins il y en a partout dans nos paroisses, les communautés religieuses, il suffit d'en reconnaitre la merveilleuse fécondité. Annoncer ensemble l'Évangile, P. 215.

 

mardi, 28 août 2018 14:02

Tête ou coeur. Mc 7, 1-23.

L'Évangile d'aujourd'hui nous place devant un choix, obéir à la tête ou au coeur. Jésus est au centre de cette controverse. Devenomns-nous obéir d'abord à la loi ou aux valeurs de vie? L'être humain se fait des systèmes qui assurent sa sécurité. Les lois précisent les comportements et le respect de ces lois assurent une certiane sécurité. Mais l'important dans nos vies serait-ce la loi ou les valeurs de la vie? Avons-nous à choisir entre la tête ou le coeur?

Les lois et obligations doivent être des instruments au service des valerus et de la vie. Ler jour où ces rôles sont inversés, le respect de  la loi est devenue un genre d'esclavage. Les pharisiens à l'époque de Jésus s'était bâti un système de lois et d'obligaitons qui assurait le contrôle sur les personnes. Jésus est venu anoncer le respect des personnes et la liberté. Alors il ne se gêne pas pour remettre les pendules à l'heure. La religion était extérieure à l'être humain, elle consistait au respect d'un certain nombre de lois et d'obligations sans se soucier de la pureté des intentions. L'important était ce qui était vu au détriment des valeurs du coeur. La religion n'était pas une relation d'amour avec Dieu que des lois viennent encadrée pour en assurée l'exercice. La pelure du fruit était belle mais l'intérieur était souvent pourrie. Alors Jésus va s'élever avec force contre cette mascarade.

J'entends souvent aujourd'hui encore dire dans notre Église: tu n'as pas le droit ou c'est défendu. Un jour , lors d'une rencontre de prêtre, l'un d'eux s'est permis une petite sortie contre un confrère qui avait poser des gestes en litrurgie non conformes aux règles. Notre Évêque l'a écouté attentivement et lui a dit: "Si cela a fait prier  les gens, ne serait-ce pas bon aussi?" Nous n'échappons pas toujours à cette mentalité des pharisiens de l'Évangile   et le repsect des lois nous sécurise beaucoup.

Nous déplorons beaucoup que les gens ne viennent plus à la messe ou ne font pas baptiser les enfants, ou encore vivent les funérailles au salon funéraire; il n'y a plus de prêtres, plus de religieuses. J'entends très peu d'inquiétude sur la qualité de la vie chrétienne au quotidien, du témoignage chrétien de l'amour, de l'accueil ou de la miséricorde. Nous sommes beaucoup au niveau de la pratique religieuse. Nous disons souvent aux jeunes de respecter la messe du dimanche comme les ancêtres l'ont fait.   Laissons-nous questionner par la parole de Jésus: "Ce peuple m'honore des lèvres mais son coeur est loin de moi."  Notre société du Québec est devenue violente, agressive, ou le viol  et l'injustice font bon ménage. Jésus est venu mettre du sel dans cette vie pour lui donner du goût, il est venu placer le levain pour que se lève en nous un bon pain d'amour, d'accueil, d'accompagnement et de pardon.  Et il nous a dit: Je vous ai donné l'exemple .... Cette vision évangélique doit prendre racine d'abord entre nos deux oreilles et dans le coeur.

Nous sommes invités à choisir entre la tête et le coeur, obéir à des lois et des coutumes ou à des valeurs de vie. Je te bénis, Seigneur, pour toutes ces personnes dont le souci premier est de semer l'amour et de mettre un peu de sel dans la vie autour d'eux afin de lui donner le goût de l'Évangile. Écoutons aussi Saint Paul: "Mettez la Parole en pratique, ne vous contentez pas de  l'écouter." Jésus  a voulu que nous soyons en communion avec le Père et les uns avec les autres.

 

lundi, 30 novembre -0001 00:00

Espoir.

Ce matin, je propose une piste de réflexion à partir d'une enquête réalisée pour une rencontre de communautés religieuses. On avait demandé aux personnes qui s'inscrivaient à la rencontre de dire quelles questions ils se posaient. Les supérierus et supérieures majeures se questionnaient sur l'engagement, la formation et 'articulation avec la société. Les laïcs se situaient à un autre niveau, ils se situaient au niveau de la mission Je transcris quelques questions:

Comment parleraux jeunes et aux autres du Seigneur et de son Église pour que le message soit accepté?

Comment donner le goût de Dieu aux enfants et aux gens qui ont pris leur distance avec l'Église?

Comment pouvons-nous mettre la richesse spirituelle que nous avons découverte au service des autres?

Comment parvenir à dire notre foi dans  un langage admissible par le monde actuel ou même simplement intelligible?

Comment donner aux jeunes la saveur du message de l'Évangile?

Ces questionnements des chrétiens engagés rejoignent bien notre mission ici au Québec et nous montre l'importance d'écouter ces hommes et ces femmes; ils sont, je crois, la voix de l'Esprit Saint. Le renouveau de l'Église et de la vie religieuse ne viendra pas d'en haut mais d'en bas, c'est mon expérience. Ne serait-ce pa la route du tournant missionnaire?

 

jeudi, 23 août 2018 13:57

Une bonne lecture

Mgr Emmanuel Gobillard et Thérèse Hargot: Aime et ce que tu veux fais-le!, Albin Michel, 2018. Ces deux auteurs en lisant les texte pour le prochain synode des Évêques sur les jeunes ont remarqué qu«'un sujet brulant d'actualité avait été écarté de la discussion, celui de la sexualité. Ensemble, sous forme d'interview aidé de Arthur Herlin, ils ont publié une réflexion intéressante sur la question. On y parle de séxualité, de célibat, de masturbation, de chasteté même dans la vie de couple; enfin des sujets qui touchent la jeunesse d'aujourd'hui. Au lieu de critiquer les gens, ils essaient un éclairage et une piste de formation qui peut ouvrir sur un bon dialogue avec les gens concernés. Ce n'est pas souvent qu'un évêque et une sexologue donnent ensemble leur point de vue sur ces sujets chauds. Mgr Gobillard est auxiliaire de Lyon "et montre dans ses réponses que l'Église peut parler de tout sans tabous." C'est une lecture inspirante qui nous fait sortir de l'angle de la loi morale et du péché pour en voir la grandeur et la beauté. Bonne Lecture.