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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mercredi, 21 novembre 2018 21:47

Réflexion.

J'ai fait une "vente de garage" dans ma vie de prêtre et Dieu s'est laisser découvrir dans cette pauvreté.

 

mardi, 20 novembre 2018 17:07

Le Bonheur.

On demanda à un vieux religieux: "Pour vous, père, c'est quoi le bonheur?." Et lui de répondre: "Qu'est-ce que l'être humain? Un être de relation. Le bonheur lui devient accessible lorsqu'il possède une relation de qualité avec lui-même, avec les autres et avec Dieu." Le Bonheur ne réside donc pas dans les prouesses techniques, mais dans des relations. Et l'être humain s'"améliore" lorsqu'il s'ouvre aux autres et à Dieu. Mgr B. Blanchet.

 

mardi, 20 novembre 2018 15:06

Un roi pasteur.

C'est toi qui dis que je suis roi." Et Jésus aurait pu ajouter: Si tu relis mon enseignement et toute ma vie, tu verras ce que j'ai dit: "Je suis le bon Pasteur, je connais mes brebis et elles me connaissent, elle écoutent ma voix. Je suis venu pour servir et non être servi et quand on a voulu me faire roi, je me suis dérobé. Nous pourirons citer bien d'autres textes comme ceux-ci.

À l'exemple de Pilate, nous nous sommes peut être fabriqué un roi à notre vouloir. Nous nous souvneons des Fête du Christ-Roi avec de beaux ostensoirs d'or, et même des trônes où nous adorions le roi des juifs. Nous avons nos petits Jésus dans la crèche bien vêtu de satin reposant sur des coussins moelleux. Nous adorons un Jésus dans nos églises et oublions le Jésus souffrants au quotidien dans la vie de nos contemporains. 

Je sui le bon Pasteur dit Jésus, je suis le pasteur des pauvres, des petits, des blessés de la vie, des gens intimidés; ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Je suis le pasteur du service. Pilate s'était fabriqué un Jésus dont il avait peur qu'il le détrône. Et il avait devant lui un témoin de l'amour et du pardon.

Cette Fête dédié au christ roi nous permet de mieux découvrir qui est Jésus Christ pour nous. Notre façon de découvrir la royauté du Christ est de prnedre ocnscience qu'il vit en moi, qu'il est au cour de ma vie. Il n'est pas un roi qui domine, mais un marcehur sur la même route que moi. Nous aimons les êtres puissants qui font des choses hors de l'ordinaire. Nous aimons adorer un Christ puissants dans le tabernacle roi de l'univers et nous oublions d'adorer ce même Christ dans le coeur et la vie de nos voisins, du drogué ... Jésus n'a qu'une puissance, celle de l'amour et de la miséricorde. Jésus est d'Abord le pasteur qui rassemble, nourrit les foules, guérit les blessures, défend le pauvre. Il est le témoin qui nous révèle notre qualité d'être enfant du Père. le Christ n'est pas un roi avec une couronne d'or, mais avec une couronne d'épines.  Il n'est pas le puissant qui brandit le sceptre ou les armoiries dupouvoir, mais il brandit le lys de la paix et de l'amour.

L'Église que nous sommes est le signe de cette royauté du Christ au coeur du monde. Nous le sacrement du Christ Pasteur. Il est le prêtre qui s'offre et nous offre avec lui comme un immense chant d'action de grâce; il est leprophète qui éclaire nos vies par sa parole de vérité et de liberté; il est le pasteur qui rassemble son peuple à l'exemple "d'une poule qui rassemble ses poussins". Notre monde a un urgent besoin de ce Pasteur et de pasteurs qui le révèlent...  Nous sommes invités aujourd'hui à redécouvrir ce Pasteur en nous si nous voulons le faire découvrir autour de nous. En ce temps d'évangélisation, nous devons nous centrer moins sur un Christ puissant qu'il faut adorer, mais sur un Christ au coeur de nos vies, qui marche avec nous pour nous conduire au Père. Devenons des adorateurs en esprit et en vérité.

Communier au Christ dans l'Eucharistie, c'est communier au même Christ qui m'habite. Avec mes frères et soeurs je viens communier à cette force qui me permet de mieux le révéler au coeur du monde.

 

jeudi, 15 novembre 2018 16:01

Sur la route.

Jésus a été souvent sur la route et nous sommes invités à sa suite. L'Église de Jésus Christ est née sur la route et son avenir repartira sur la route, c'est ma conviction. La route du pauvre, du travailleur, de l'homme de la rue, comme celle du théologien, c'est la route de Jésus Christ. La renouveau de notre Église se fera sur la route à côté de l'être humain dans son devenir.

Sur cette route, qui vais-je rencontrer? Il faut se dire que lors de la Révolution tranquille au Québec le peuple a  largué la religion catholique. Ce fut une révolution religieuse en même temps que politique. Maintenant il nous appartient de vivre l'évolution. Des intellectuels, des artistes et bien d'autres ont une expression forte pour dire leur point de vue: Nous nous sommes débarrassés de l'Église catholique. Le Québec s'est "décatholicisé."  Que nous soyons d'accord ou non avec ces points de vue, un fait reste nos églises se sont vidées, et une bonne partie de la population est allergique à la religion. L'autre partie est indifférente et devant un vide spirituel et religieux. C'est au coeur de cette communauté que nous devons prendre la route maintenant pour l'écouter, guérir des blessures et découvrir Jésus Christ.

Mon père disait souvent, si tu veux planter un clou, frappe dessus et non à côté. Il nous est indispensable de bien connaitre le monde où nous vivons, ce qu'ils ont vécu, les blessures à guérir, si nous voulons retrouver le Christ au oceur de cette vie. Sinon nous risquons de frapper à côté du clou. Nous devons prendre la route avec ces chrétiens avec un coeur de pasteur, un pasteur qui aime, accueille sans jugement; un pasteur qui écoute et qui chemine, un pasteur qui marche avec et non qui dit quoi faire, un pasteur comme dit le Pape François qui a l'odeur des brebis, qui sent le mouton. "Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent." 

Nous parlons beaucoup d'évangélisation, mais posons-nous la question:  Voulons-nous des catholiques ou des disciples du Christ, des témoins du resuscité sur le terrain au quotidien? Il est difficile pour nous de penser faire des disciples parce que nous ne savons pas ce qu'est un disciple.  Nous avons été catéchisés et sacramentalisés et nous réfléchissons toujours en fonction de ce que nous avons connu. Prendre la route avec le Christ, la route du chrétien d'aujourd'hui, c'est laisser notre route sécuritaire pour partir avec nos frères et soeurs sur la route de la Galilée qui est la route de l'amour, de l'accueil, de la naissance,  la route du prophète, etc .. avec laquelle nous ne sommes pas familliers. Le chrétien qui a quitté la pratique sacramentelle m'invite sur sa route et non sur la mienne. Le Christ m'invite sur sa route et non sutr la mienne. Suis-je moi-même évangélisé pour prendre la route avec le Christ? Comme prêtre, j'ai de gros doutes sur ma capacité d'évangélisé. Ne vaudrait-il pas mieux au départ tourner le miroir vers nous avant de le tourner vers les autres?

 

mercredi, 14 novembre 2018 14:39

La leçon du figuier. Mc 13, 24-32.

Jésus est sur la route de Jérusalem, donc sur la route qui le conduira à la mort. L'évangéliste Marc présente une série de bouleversements qui vont marquer la fin d'un peuple et la venue d'un monde nouveau. Et comme les disciples semblent ne rien comprendre, Marc apporte la parabole du figuier.

A cette période de l'année que nous vivons, la nature nous parle beaucoup, les arbres sont dénudés, les branches sèches s'élèvent vers le ciel dans toute leur nudité. On croirait que la nature est en train de mourir. Et pourtant ces arbres nous donnent  une leçon de vie extraordinaire. Pendant cette période de froid, ils descendent dans leurs racines pour y préparer et puiser l'énergie en vue des nouvelles feuilles au printemps. La vie se prépare à un renouveau. Cette énergie puisée dans leurs racines montera dans le corps de l'arbre pour faire jaillir de nouvelles feuilles, fleurs et de nouveaux fruits.

La nature vient m'inviter à faire de même. Dans mes jours où la soleil s'est obscurcit, où les étoiles de mes rêves sont tombées, où je ne vois plus la lumière au bout du tunnel; la nature vient me dire: descends dans tes racines intérieures et cueille la force, l'énergie de retrouver le soleil et les ailes de tes rêves. Les changements dans la nature et dans la vie se font toujours à travers des moments parfois pénibles à vivre. Comme le Seigneur nous habite, nous sommes invités à descendre en nous pour trouver la force intérieure de traverser ces moments difficiles  et aller plus loin. Les disciples à Jérusalem dans quelques jours vont vivre ces moments pénibles dans la mort du Chirst. Alors Jésus leur dit: faites comme le figuier, descendez dans vos forces intérieures, c'est là que je serai avec vous pour traverser les difficultés et aller plus loin, pour vivre un nouveau départ.

Les changements radicaux annoncés par le Seigneur ne sont pas une fin, mais une renouveau, un nouvel enfantement du monde. Il  en est de même dans nos vies. C'est ce que nous dit le prophète Daniel: "Ceux qui comprendront resplendiront comme la splendeur du firmament et brilleront comme les étoiles pour toujours et à jamais."  Nous ne sommes pas très habitués sans doute à retrouver nos forces intérieures, nous voulons que le Seigneur viennent alors qu'il est déjà là.  Ne cherchons pas en dehors de nous ce qui est en nous.

C'est aussi ce que nous vivons en Église actuellement. Les étoiles de nos rêves d'une Église plus évangéliques semblent tombées, le soleil de la foi s'est obscurcit, nous en savons plus où nous allons et comment évangéliser notre monde. Nous ne savons plus quoi faire parce que nous ne sommes pas nous mêmes évangélisés et nous essayons de faire la même recette en changeant les épices. Toute transformation se vit à travers des morts et des résurrections. Il ne s'agit pas d'avoir peur ou de douter, mais de descendre en nous comme le font les arbres en cette saison pour retrouver la force de l'Évangile et donner le goût de Jésus Christ. La mort de Jésus Christ fut un moment pénible pour les disciples, mais ce moment s'est ouvert sur la résurrection. Il en sera de même de notre vie  chrétienne et vie en Église si nou ssavons retourner à nos sources intérieures.

Communier au Christ dans l'Eucharistie, c'est communier à ces forces en nous qui feront aller de l'avant sur la route de l'évnagélisation pour ensemble faire communauté de disciples  du Christ et de témoins.

dimanche, 11 novembre 2018 18:30

Une expérience relue.

Collectif: Une Église en sortie. Relecture d'une expérience missionnaire auprès des jeunes. Novalis, 2018. Différents acteurs en pastorale: professeurs, agents de pastorale, prêtre, parents font une relecture de leur expérience pastorale auprès de jeunes. L'expérience leur a appris à la vivre en quatre étapes qu'ils appellent "cycles."

D'abord sortir de nos sécurités pour rejoindre les jeunes là où ils sont avec leurs valeurs, leur questionnement, leur richesse ...

Cette approche permet d'établir un vrai dialogue avec eux. Qu'ils apprennent à découvrir la personne avant le prêtre ou l'agent de pastorale pour que s'établisse un lien de confiance.

Ensemble faire la découverte de la présence du christ dans leur vie. Découvrir que l'Esprit est à l'oeuvre avant même la venue de l'agent de pastorale ou du prêtre.

Enfin ensemble porter une parole de disciple et de témoin, parvenir au témoignage de vie.

Non seulement les acteurs font part de leur expérience, mais ils en analysent les difficultés et les résultats. Ce petit ouvrage sera certes un outil intéressant pour les personnes qui veulent s'engager dans le tournant missionnaire de notre Église. Nous aurons à faire face à la force de l'inertie, à faire le passage du besoin à faire naitre le désir, approfondir notre vocation baptismale qui est la base de toute vie chrétienne et aussi savoir affronter nos vulnérabilités. Bonne Lecture.

 

vendredi, 09 novembre 2018 20:42

L'histoire m'a dit ...

Il y a 86 ans, des hommes quittaient leur sécurité, leur maison, leur tranquillité et avec une hache et une scie prenaient la route, un sac sur l'épaule avec un crouton de pain et du lard salé,  pour les plateaux afin de défricher un lieu de résidence. D'autres aventuriers se sont joints aux premiers et doucement la forêt a cédé la place à la vie humaine, animale. Une paroisse venait de naitre.

Un homme, Octave Caron, est sorti de son presbytère, de ses sécurités, de sa tranquillité et prit la route vers ce nouveau pays. C'était l'Église en sortie. Tantôt en automobile, tantôt en voiture à cheval, tantôt à pied, cet homme est sortie rencontrer ces familles, les écouter, les encourager et leur donner les forces sacramentelles de l'Église du temps. Une Église venait de naitre.

Cette naissance arriva parce des hommes et des femmes sont sortis dans l'inconnu, vers l'avenir qu'ils ont bâti avec leur courage et leur foi. Ils ont bâti la paroisse à partir de ce qu'il y avait là y mettant leur expérience et leur travail. Ils l'ont bâti parce qu'ils sont sortis de chez eux pour prendre la route de la vie, route de l'avenir. Une Église particulière est née parce qu'un homme est sorti à l'écoute du milieu et de la vie qui venait de naitre.

C'est une leçon pour aujourd'hui. La route est le lieu de Dieu. Jésus a passé sa vie sur la route. L'Église est née sur la route, Jésus y a instruit ses disciples au "ras des marguerites." L'Église de demain naitra si nous prenons la route pour rencontrer, écouter et marcher avec les gens, les jeunes, les familles qui sont déjà sur cette route. L'Église renaitra si nous sortons de nos sécurités, de nos structures, de nos rites pour entamer un dialogue vrai avec les gens sur la route. Elle naitra si nous sortons de notre epsace ecclésial établi à  la rencontre des gens qui nous accueillent. L'Église en sortie, l'Église missionnaire est l'Église de la route avec Jésus Christ.

L'histoire nous parle et nous ouvre des chemins si nous savons l'écouter.

jeudi, 08 novembre 2018 00:33

La Révélation.

La révélation ne porte pas sur des choses, sur des objets, elle porte sur une Personne, sur une Présence. Elle est donc analogue à la révélation nuptiale que les époux se font l'un à l'autre. M. Zundel.

 

mardi, 06 novembre 2018 19:10

Où allons-nous?

Depuis plusieurs années, nous parlons d'évangélisation. Et nous en parlons encore, c'est donc dire que cela n'est pas fait. Je m'écoutais parler avec un groupe dernièrement et ma conviction est que quand nous  parlons d'évangélisation nous ne savons pas de quoi nous parlons. Et c'est sans doute pour cela que très peu de chose a été fait.  C'est pour cela qu'aujourd'hui je travaille et me renseigne le plus possible sur cette nécessité avant de mourir.

Ne serait-il pas important au point de départ, de s'asseoir ensemble pour essayer de comprendre ce que signifie ÉVANGÉLISER? Le Pape Jean-Paul 11 nous invitait à une évangélisation nouvelle dans son contenu, son ardeur, ses méthodes, son approche et son expression. Une évangélisation nouvelle parce que les besoins sont autre et nouveaux. Il me semble que si je veux évangéliser, je dois d'abord être moi même  évangéliser. Alors une autre question se pose: Est-ce que moi, je suis intéressé à me laisser évangéliser? Nous avons besoin d'évangélisateurs.

On parle beaucoup de la méthode de Jésus. Cette méthode part d'en bas, de l'être humain, de ses besoins, de ses désirs pour aller plus loin. Cette évangélisation nouvelle doit s'intéresser aux questions existentielles d'aujurd'hui. L'Évangélisation ne se fait pas d'abord dans les nuages.

L'évangélisation il me semble donne du sens à la vie.  J'entends encore trop souvent: tu n'as pas le droit de faire ceci ou cela. Quand on se situe au niveau du permis et défendu, sommes-nous encore dans l'Église de Jésus Christ? Jésus est venu donner du sens à la vie et l'évangélisation aussi.

Ma conviction est que si je ne m'évangélise pas moi même comme prêtre pour devenir évangélisateur, ma démarche est  vouée à l'échec.

Une première petite réflexion à partir de: Si l'Église, c'est nous. Denis Paquim, o.m.i.

mardi, 06 novembre 2018 18:31

Ma foi questionnée. Mc 12, 38-45.

Notre foi est questionnée aujourd'hui par ce texte de Marc et aussi par le texte du Livre des Rois, 17. 10-16. En qui croyez-vous? Et de ces texte m'est venue l'autre question: Avons-nous perdu Monsieur Jésus Christ? La veuve de sarepta met sa confiance dans l'homme de Dieu qui la visite alors que celle de l'Évangile mise sur le temple. Elle donne au temple tout ce dont elle a besoin pour vivre. La jarre de farine de la veuve ne s'est pas épuisée, mais le temple fut détruit.

Dans le contexte d'Église où nous vivons, ces textes viennent questionner notre foi. En qui où en quoi plaçons-nous notre foi? Combien d'efforts et d'argent sont investis pour garder des temples de pierres debout alors que nos communautés chrétiennes sont moribondes. La veuve de sarepta m'invite à mettre ma foi en l'être humain rempli du souffle de Dieu; la veuve de l'Évangile me donne l'exemple d'une dame prisonnière d'un système qui l'oblige à donner même de son nécessaire pour vivre. Remarquons que Jésus ne louange pas le geste de la veuve, il le fait remarquer seulement.

L'important est la foi vécue au quotidien, l'important est d'être disciple du Christ et de croire en l'être humain et au christ qui est la même chose avant les objets si précieux soient-ils. La veuve de Sarepta a  tout misée sur sa foi en l'homme de Dieu qui la visitait. Aujourd'hui encore des femmes et des hommes misent tout sur le Christ et sont pour nous des témoins du ressuscité. Je pense à Marie de l'Incarnation, Mère d'Youville ... etc. Mère Thérésa écrivait: "Si j'avais créé un comité pour trouver des solutions à la misère, nous serions encore dans de grandes discussions ... J'ai choisi d'aider un pauvre à la foi."  La foi commence par moi dans de petites choses dans mon quotidien. Si moi, je n'ai pas cette foi dans les personnes et le Christ, ce sera impossible que je le dise autour de moi.

Le Pape François nous invite à être des contemplatifs du monde pour en connaitre les besoins; et des contemplatifs de la Parole pour l'éclairer et nourrir sa foi. Nos diocèses se lancent dans un mouvement d'évangélisation. Les veuves de nos textes d'aujourd'hui, nous disent de ne pas placer notre foi dans les temples ou le statues mais dans les personnes et surtout dans la personne du Christ. Nous sommes invités à redécouvrir Jésus dans nos vies et son commandement de l'amour. Le vrai temple de Dieu est le coeur de ses disciples. Nous sommes invités à redécouvrir la foi au divin qui nous habite. Nous ne pourrons jamais le présenter si nous ne l'avons pas d'abord découvert en nous. "Notre coeur n'était-il pas tout chaud quand il nous parlait sur la route."

Dans notre Eucharistie d'aujourd'hui, contemplons ces deux personnes apportées  dans notre liturgie, elles me donnent chacune à leur façon un message de foi. Pendant que les gens luttent pour la liberté, d'autres pour avoir quelque chose à manger, moi, alors que le tenple de Dieu est blessé,  je dépose peut ¸être mes derniers sous pour réparer une maison de pierre. Ce qu'il faut retrouver et conserver, c'est la foi et la vie chrétienne au quotidien dans le coeur des gens autour de nous et c'est là qu'il faut tout miser dans la foi au Christ ressuscité.