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Homélies, réflexions et spiritualité

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Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

vendredi, 08 mars 2024 14:28

Heureux....

Nicole Croteau: Heureux les pauvres? Médiaspaul. L'auteur décrit son expérience de pauvreté, même de mendicité. Une maladie grave lui a fait perdre sontravail et elle a vécu une prériode de grande pauvreté. Ce témoignage nous fait vivre la pauvreté de l'intérieur. Nous sommes habitués à juger de l'extérieur les personnes dans cet état d epauvreté, ce sont des paresseux, ou des gens sans initiative, etc... ce témoignage nous révèle une autre réalité du dedans. Bonne lecture.  

 

mardi, 05 mars 2024 19:06

Une lecture.

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Hans Küng: La mort heureuse. Seuil, 2014. L'auteur présente l'aide médicale à mourir. Il énonce ses  arguments  et accueille les arguments contraires pour les expliquer et les comprendre sans être d'accord. Kung fut un théologien contreversé pour ses idées ouvertes d'après concile. Il m'a bien inspiré. Bonne lecture.

 

 

 

 

 

 

Il me semble que l'Évangiie de notre dimanche nous invite à descendre en nous pour se bien regarder dans le miroir. Posons-nous aussi la question: Pourquoi Jésus est venu sur la terre au milieu de nous? Dans l'Évangile d'aujourd'hui, il nous donne la réponse: Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ... soit sauvé.; obtienne la vie éternelle. Mais qu'est-ce que cela veut dire au juste?

Le mot que l'on traduit pas sauvé signifie aussi "guérir" "libérer." Jésus est venu guérir le monde de ses fausses connaissances de Dieu. Il est venu nous libérer de nos peurs, de nos interprétations sur la présence de Dieu en nous. Il est venu nous sauver de nous-même. Il est venu nous libérer de tout ce qui nous empêche de parvenir à l'amour, la miséricorde, le pardon, le bien vivre ensemble. Il est venu nous permettre de faire jaillir le vie divine en nous. Jésus est venu nous indiquer notre chemin intérieur qui est le chemin de Dieu.

Quand nous nous laissons guérir ou libérer par le Christ, nous en venons à regarder les autres comme Lui les voir, "à les aimer comme lui les aime, à nous voir et à nous aimer comme Lui,  Jésus, nous aime., à pardonner comme Lui pardonne, à devenir miséricordieux comme Lui est miséricordieux. Quand nous nous laissons libérer par Jésus nous avons son regard pour regarder les autres et soi, son coeur pour aimer et pardonner. Dieu a envoyé son Fils pour que nous ayons la vie."

Et Jésus ajoute pour que nous ayons la vie éternelle. Tout de suite nos yeux se tournent vers l'éternité. C'est pour demain. La vie éternelle est déjà commencée. Nous sommes dedans depuis notre naissance. Ne serait-ce pas plutôt: La vie de l'Éternel en nous. Depuis notre baptême, la vie de l'Éternel est en nous. Notre vie d'aujourd'hui est une vie d'alliance, une vie de noce commencée. C'est ainsi que la parole de Dieu est une invitation à un petit voyage à l'intérieur de nous pour mieux connaitre qui nous sommes et ce à quoi nous sommes appelés. Jésus est venu nous guérir, nous libérer de tout ce qui nous empêche d'entrer avec Lui dans cette relation d'alliance: nos préjugés, nos colères, nos jalousies, tous nos petits bobos qu'on appelle péchés. À la création Dieu a placé l'être humain en Eden, c'est-à-=dire dans un état de bonheur avec tout ce qui le rend heureux. L'être humain a manqué sa cible et Jésus est venu réajuster le tir.

Dieu a tant aimé le monde fait à son image et ressemblance qu'il ne voulait pas que l'homme reste dans cet état de malheur, de mauvaise conscience dans lequel il s'était enfermé. Il est venu nous dire hautement et fort qui nous étions fait pour être heureux et vivre ensemble dans le bonheur. La lumière est venue dans le monde et le monde a préféré les ténèbres.  La lumière est la vérité, le sens de la vie. Comme cette vision dérangeait les gens ont préféré resté dans les ténèbres dit Jésus. On dirait nous; dans leur pantoufle. La lumière, c'est de descendre en soi pour écouter l'Esprit nous parler. Nous sommes des êtres spirituels et éternels.

Nous sommes invités à passer d'un Dieu extérieur à un Dieu intérieur; comme dans la vie sacramentelle, nous sommes invités à passer du rite à la célébration. À l''Eucharistie nous venons souder cette vie d'alliance avec le Christ et entre nous. Nous venons apprendre à vivre son regard sur les autres, à avoir son coeur pour vivre en communauté.  L'importance de notre vie chrétienne n'est pas ce que nous savons mais de tout ce dont nous avons fait l'expérience au fond du coeur. Rendons grâce au Seigneur de ce qu'il nous permet de vivre avec Lui au quotidien. Amen.

 

vendredi, 01 mars 2024 13:56

premier Mars.

Nous sommes déjèa au premier MARS ce matin. Mars esr connu comme mois de Saint Joseph.  Nous allons prier Saint Joseph, célébrer sa fête, sans doute faire une neuvaine. Tout cela est bon, mais je crois qu'il ne faudrait pas enfermé ce saint homme dans seulement des dévotions. Je cois qu'il a un message a nous adresser aujourd'hui. Joseph vient de l'hébreu et signifie: Que Dieu accroit. augmente, donc tourné vers l'avenir. Joseph ne reste pas fermé sur son passé, mais demeure ouvert sur l'avenir pour développer la vie.

Il accepte l'nspiration de prendre Marie chez lui parce que ce qui est en elle vient de Dieu. C'est un nouveau porjet de vie qui lui est présenté et Joseph va sortir de ses habitudes religieuses pour s'ouvrir a ce nouveau projet. Il a la foi, l'audace et la force de se tourner vers l'avenir pour réaliser le projet de Dieu. Il est un modèele pour nous.

Ne sommes-nous pas comme lui placé devant un nouveau projet de Dieu dans une société laique.  Les chrétiens ont déserté la pratique religieuse, nos églises se vident et sont vendues, les chrétiens vivent davantage leur pratique au quotidien.. 'e sommes-nous pas invités èa regarder autrement notre vie en Église?  Ce qui se vit dans la société ne viendrait-il pas de Dieu pour nous invités a sortir de nos routines et aller plus loin? Ne sommes-nous pas comme Joseph invités èa accueillir la société avec ses faiblesses et ses bonss côtés pour bâtir une Église nouvelle?

Ce mois de mars devra être un temps de réflexion, de méditation et de prière intérieure pour nous laisser inspirer par la force de foi et le courage de Joseph devant le monde nouveau qui se pré.sente a nous. 

 

mercredi, 28 février 2024 15:41

Lisons,

Pacifique Kambale Tsongo: Parcours de la filiation. Médiapauls.  Tout être humain a une filiation humaine, nous sommes toutes et tous fils et filles de quelqu'un. L'étude présente éclaire cette réalité et nous conduit a la filiation de Jésus et du même coup a notre propre filiation divine. bonne lecture. 

 

mardi, 27 février 2024 14:55

Mon temple Jn 2, 13-25.

Aujourd'hui, Jésus n'y vait pas avec le dos de la cuillère.IL entre dans le temple et fait maison nette. Cessez de faire de la maison de mon Père  une maison de commerce.  Jésus arrive au temple et chasse les vendeurs de l'église. Qu'est-ce que Jésus vient me dire aujourd'hui dans cet événement? C'est quoi le temple ou la maison de Dieu?

Si nous relisons le texte de la création en Genèse, Dieu plaça l'être humain dans un Eden, c'est à dire un lieu où il a tout ce dont il a besoin pour êtte heureux. L'être humain est aussi un être de relation: Relation avec lui-même, avec les gens autour de lui, la nature et le Divin qui l'habite. Le temple ou la maison de Dieu c'est tout cela: La nature, ma perosnne, les autres autour de moi.  Dans ce temple, j'ai tout ce dont j'ai besoin pour être pleinement heureux. Et l'être humain est placé dans cette demeure de Dieu pour en prendre soin tout en utilisant ce dont il a besoin pour sa vie. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce. Comment se fait-il qu'aujourd'hui des gens meurent de faim alors que d'autres sont riches? Comment se fait-il que les hivers sont moins froids et que nous connaissons des inondations? Comment se fait-il que des êtres humains détruisdent des pays voisins et tuent leurs frères et soeurs? Qu'avons-nous fait du temple de Dieu?

Nous sommes le corps du Christ et nous le devenons davantage chaque fois que nous participons à l'Eucharistie. Jésus est venu sur la terre pour nous indiquer que son oeuvre -tant la nature que l'être humain- est le temple de Dieu, la demeure du Seigneur.  Nous sommes habituer à voir le Seigneur en dehors de nous qu'il faut prier pour apaiser sa colère et nous le rendre favorable. Dans notre temple, il y a parfois de bestiaux; il y a des moutons signes de notre esclavage aux monde et au pouvoir de l'argent, il y a aussi des colombes dont le vol continue brise notre silence et nous empêche de goûter profondément la vie. Jésus vient guérir tout cela et rétablir notre corps dans sa dimension originelle. Alors ma question aujourd'hui: Est-ce que ma vie, mon corps est un lieu de commerce, d'anbition, de profit où un temple de paix, de joie, d'accueil, de charité?

Nous vivons dans un monde immergé pasr la culture de l'argent, du pouvoir où l'argent est une fin en soi pour trop de gens.  On essaie de susciter des besoins afin de vendre toujours plus pour faire plus d'argent. Beaucoup de gens célèbrent l'Eucharistie chez TIM le dimanche matin. Le Créateur nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre et être heureux. 

Mais lui parlait du temple de son Corps.  Jésus est là sur notre route qui marche à notre pas avec toutes nos fragilités et nos désirs déraisonnés. Il veut nous faire comprendre que notre corps est aussi le temple du divin. D'ailleurs Saint Paul nous le dit bien: Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu. ( 1 cor, 6, 19)  Comme l'écrivait Etty  Hillesum, introduisons Jésus chez nous comme un invité d'honneur.  Nous sommes le temple de l'Esprit de Dieu,  c'est une réalité dont nous devons prendre conscience.

Aujourd'hui nos églises se vident et sont vendues, ne seraient-ce pas une belle occcasion pour découvrir mieux le temple de Dieu en nous, dans les autres, dans la nature et prendre soind e ce temple. Ce n'est plus dans le temple ou sur la montagne  que nous adorerons le Seigneur, mais dans son temple que nous sommes toutes et tous. Alors comment allons-nous ajuster notre vie sur cette grande réalité? Nous avons encore un temple à rebâtir, la communauté chrétienne. C'est notre chantier pour les prochaines années. 

 

jeudi, 22 février 2024 15:40

La dérive du

Stéphane Gürgi: La dérive du conspirationniste.  Novalis. L'auteur est professeur en sciences politiques et en études religieuses à l'université de Sherbrooke.  L'auteur fait une recherche sur le conspirationnisme dans la société et l'Église à partir de la pandémie. Il constate que l'Église est devenue une vieille dame essouflé et semble dépassée par les événements de la société. Le conspirationnisme dans lÉglise est cette volonté du retour en arrière vers l'Église des dogmes, de la liturige en latin, etc....  Comme il y a moins de prêtres, ne serait-ce pas le temps de laisser surgir librement les prophètes? Bonne Leccture.

 

mercredi, 21 février 2024 15:27

Sur la montagne. Gn 22, -18; Marc , 9, 2-10

Notre liturgie du deuxième dimanche de carême nous invite sur la montagne. Si nous avons fait l'expérience, au moins une fois dans notre vie, de gravir une montage, nous savons que l'on ne redescend pas dans le même état d'esprit. Quelque chose s'est produit en nous. A plus forte raison quand nous allons sur la montagene avec Jésus, nous ne redescendons pas dans le même état d'esprit ou d'état intérieur.  Quelque chose s'est produit en dedans de nous. C'est l'expérience que les lectures d'aujourd'hui nous invite à méditer.

En Genèse, Abraham est invité à aller sur la montagne pour y sacrifier son fils Isaac Sur la montagne est un lieu de silence, de rencontre de soi-même; un lieu où l'on comprend mieux qui nous sommes et quelle est notre mission. Nous pouvons aller sur la montagne dans notre propre salon, c'est le symbole d'un temps de réflexion et d'intériorisation. Alors Dieu demande à Abraham de gravir la montagne, il l'invite simplement à comprendre ce qu'il vit avec son fils. Il y a un problème et il doit le cerner.  Au moment où  il lève la main pour sacrifier son fils, on lui fat comptrendre que là n'est pas le problème; alors notre bon père se tourne et tue un bélier. Le bélier est le symbole de l'autorité, du paternalisme d'Abraham qui est en train d'étouffer  Isaac et le rendre incapable de réaliser sa mission. Alors il délie son fils. Nous prenons conscience à la fin du texte que notre ami Abraham, alors qu'il était monté sur la montagne avec un fils lié et voué à la mort, il redescend avec un fils délié et libre de réaliser la mission que Dieu lui a confiée. Quand nous allons vraiment sur la montagne, dans ces moments d'intériorité, nous n'en redescendons jamais dans le même état d'esprit. Abraham a compris et s'est inscrit dans le même projet que Dieu. Ici je pense à beaucoup de parents et de jeunes qui ont vécu et vivent encore la même situation qu'Isaac et dont le paternalisme a brisé l'élan. Je pense à ce jeune homme qui me disait: "Mon père m'a toujours dit que je n'étais qu'une bouche à nourrir et que je ne ferais jamais rien de bon dans la vie. " Je pense aussi à bien des chrétiens qui ont vécu la même situation et qui sont partis.  Ne nous gênons pas d'aller sur la montagne.

Quelques années plus tard, un autre événement s'est produit sur la montagne. Jésus y est allé avec ses disciples et a enlevé son masque. Il s'est révélé tel qu'il était. Jésus est allé avec des disciples proches de son ministère et sans doute plus capables de comprendre ce qui allait s'y passer. Et pourtant! Alors Jésus enlève son masque et se révèle tel qu'il est. La blancheur de ses vêtements est le symbole de son identité. Il est glorieux comme au matin de Pâques Le texte nous dit: Il les emmena à l'écart sur une montagne. Quand Jésus marche, il annonce que quelque chose de nouveau va se produire. Il apparait avec Moïse et Elie. Il est le nouveau Moïse qui fera sortir le peuple de son esclavage spirituel pour le conduire sur la terre promise du Nouveau Testament,  Il est le nouvel Élie le prophète qui annonce un monde nouveau, une terre nouvelle, une façon nouvelle d'être chrétien. Le prophète est centré sur l'avenir et vers les autres.

Notons bien l'attitude de Pierre qui nous ressemble bien. Il est bon d''être ici Maitre, dressons trois tentes. Pierre est bien et il veut y rester. Il oublie la mission. C'est normal à l'être humain et nous aimons restés dans le passé où nous étions bien. Le statu quo est moins dérangeant que le renouveau. Avec Jésus, il n'y a pas de place pur le statu quo.

Une parole vient du ciel: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le!  Ce texte nous rappelle le baptême de Jésus, ici il ajoute: Écoutez-le. Il ne dit pas ENTENDEZ-LE, mais écoutez-le. Il y a une différence entre entendre et écouter. Entendre reste entre les oreilles, écouter descend dans le coeur et change la vie.

Notre célébration de ce dimanche nous invite à gravir la montagne avec Jésus pour élargir notre regard, changer nos idées toutes faites, nos préjugés et embrasser le monde. En changeant la qualité et la profondeur de notre vie spirituelle, nous changerons le pensée du monde et l'avenir de notre Église sera sans doute moins plus prometteur.

 

vendredi, 16 février 2024 20:23

Le souffle.

Marie-Johanne Croteau-MeuroisL Le Don du Souffle, Ed. Le Passe-Monde. C'est l'histoire de la découverte de l'Esprit dans la vie de personnes en Galilée. Ce souffle qu'il nous faut encore découvrir. Bonne Lecture.

 

mardi, 13 février 2024 18:24

Un tricycle. Mt 6, 1-6, 15-18

Demain, connu dans l'Église comme le mercradi des cendres sera aussi le commencement du carême. L'Évangile de ce jour nous invite à un voyage en tricycle. Le tricycle est un véhicule à trois roues sur lequel il nous faut pédaler. Même immobile, nous ne perdons pas l'équilibre mais nous restons stationnaire alors que la vie nous invite à avancer.

La première roue de notre tricycle est l'aumône. C'est la roue d'en avant qui permet d'aller là où on veut. L'aumône, le partage, le don, la charité, sont le fruit de l'amour. Les mains ouvertes pour accueillir et donner sont la marque du chrétien.

Une deuxième roue est celle de la prière. Seigneur apprends-nous à prier parce que nous avons trop de dévotions et pas assez de prière. Prier n'est pas seulement ou d'abord réciter des textes de prières, mais à oartir des textes entrer en prière, c'est à dire entrer en communion avec le Seigneur. Prier est souvent un temps de communion silencieuse avec le Christ.

Une troisième roue est le jeûne. Il ne s'agit pas simplement de jeûner de viande ou de patates, mais de jeûner de paroles, d'intentions, de gestes qui brisent les relations, blessent les gens autour de nous, les commérages, etc.  Le jeûne évite de porter des jugements trop rapides, des condamnations au lieu d'essayer de comprendre et de pardonner.

La valeur fondamentale qui supporte cette conduite est la simplicité, l'humilité. C'est à dire, la raison pour laquelle j'agis. Es-ce ue je le fais par amour ou pour me faire remarquer et aimer? Nous n'.approchons pas Dieu par le pouvoir, les bonnes actions, mais par l'amour. Dieu ne se laisse pas acheter. Alors les deux mains sur le guidon de notre tricycle pédalons  sur la route du carême avec confiance et humilité. 

 

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