Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 14 mai 2018 13:44

Les âmes ...

Tobie Nathan: Les âmes errantes. Ed. l'iconoclaste. 2017. L'auteur est psychologue et travaille avec les jeunes qui se radicalisent. Il fait une étude du cheminement parcouru par ces jeunes et de la difficulté des les aider à reprendre la vie normale. "Je veux comprendre comment un lycéen studieux peut-il devenir en quelques mois un djihadiste en route vers la Syrie" écrit-il. L'auteur nous présente des vies de jeunes complètement brisées, mais ce sont des âmes errantes qui cherchent une parcelle de bonhuer et d'écoute. Cette étude nous aide grandement à comprendre ce cheminement et à changer notre regard sur l'aventure de ces jeunes. Bonen lecture. 

 

jeudi, 10 mai 2018 14:35

C'est le printemps.

Assis sirotant mon café, je regarde les personnes en train de nettoyer la pelouse et préparer la terre pour la pousse du gazon et des plants  que nous lui confierons. le printemps est le temps du nettoyage et de faire naitre l'espérance des fuits et légumes à l'été.

Serait-ce aussi le printemps dans ma vie? Serait-ce le temps de nettoyer ma cours, mon jardin intérieur de ce qui l'enconmbre pour faire de la place aux nouvelles pousses qui veulent germer et grandir? Serait-ce le temps de me débarrasser des coutumes, des contraintes, des habitudes qui paralysent ma marche intérieure et ma relation au Seigneur? Durant les années ont accumule tellement de petites choses, des petites dévotions, des accoutumances qui gênent et entravent notre vie spirituelle. Nous mettons tellement l'accent sur les pratiques extérieures que parfois l'essentiel disparait  sous l'amoncellement des choses à faire et nous oublions de vivre. C'est sans doute le moment de porter attention aux petits bourgeons qui se pointent le nez et de les accompagner vers la maturité. Le printemps est le moment où la vie veut éclater de partout et nous demande de la laisser peter de joie.

Je me suis dit: Ne serait-ce pas aussi le printemps de notre Église? Ne serait-ce pas le temps de nettoyer notre pelouse ecclésiale pour laisser germer et pousser les pettis bourgeons de vie qui se montrent le nez? Il y a des bourgeons d'amour, de charité, d'entraide, d'accueil, de prière qui germent sur le parterre de nos paroisses et rendent la vie belle. Trop souvent nous les ignorons parce qu'ils ne sont pas dans l'église. N'avons-nous pas trop réduit la vie chrétienne à la pratique sacramentelle? Le printemps nous invite à faire du ménage et à conserver l'essentiel. Les chrétiens ne viennent plus à l'église, le printemps nous invite à sortir les rejoindre pour faire Église avec eux là où ils vivent. Prenons le temps de regarder toutes ces personnes qui aident leur voisins, les personnes âgées, les malades, les bénévoles dans les services communautaires; ce sont des pages d'Évangile qui s'écrivent, des bourgeons d'Église qui naissent et grandissent, des signes que l'Esprit Saint est à l'oeuvre dans notre monde. Le printemps nous invite à dépoussiérer notre vision de l'Église, à voir tous ces pasteures et pasteurs à l'oeuvre chez nous et qui font grandir la vie. Nous sommes invités à écouter battre le pouls de Dieu autour de nous. Le printemps est le temps de l'accueil, temps  de recevoir la richessedes autres autour de nous.

Le printemps est le temps de la vie qui nait. Profitons ce de temps pour faire renaitre notre foi, notre vie chrétienne, notre vie de témoin du ressuscité. Tout le reste nous sera donné par surcroit.

mercredi, 09 mai 2018 00:21

La route de la résurrection.

Hier, je suis entré à l'église à l'heure d'un office, elle était vide. J'y suis retourné aujurd'hui, elle était vide. On avait volé l'Église. Je me suis rappelé les femmes au tombeau le matin de Pâque, on avait volé le Seigneur. Mais ce vide annonçait la résurrection.

L'Église est en sortie avant l'appel du Pape François. Elle est sur le trottoir, les magasins, au hokey, dans les maisons.  l'Église comme le Christ au matin de Pâque est en train de ressusciter. Non pas revivre, mais ressuciter.

L'Église est sortie de nos structures, nos théories et attend que nous-hommes et femmes d'Église- allions faire Église avec eux. Nous voulons les faire revenir dans notre Église, il n'y reviendrons pas. C'est à nous que Jésus dit d'aller les écouter et faire Église avec eux. Si nous restons dans nos églises et nos structures, nous allons rater la résurrection qui se fera sans nous. 

Prenons le temps de regarder la vie autour de nous pour y déceler les pousses de résurrection, les pousses d'Évangile pour les accompagner. Cette Église ne veut plus être dirigée, mais accompagnée. Soyons éveillés à ces pousses de résurrection.

mardi, 08 mai 2018 13:49

Je suis toujours là.

Nous connaissons tous l'expression Belle-mère. Nous l'entendons souvent quand ancien chef de parti politique fait une sortie publique. L'excpression penrd dans notre langage une connotaiton négative. Jésus dans l'Évangiie d'aujourd'hui ne joue pas ainsi, il joue à la belle-maman attentive et nous donne une leçon de vie. Ce diamche est connu sou sle vocable de Jour de l'Ascension. Mc 15, 16-20; Act. 1, 1-11.

Jésus vient dire aux siens, "je ne suis pas parti, j'arrive." Les apôtres étaient certes découragés de se retoruver seuls, habitués à voir Jésus avec leurs yeux. Et voila que Jésus les envoie aux yeux du coeur, <a une expérience de vie. Refermés sur eux-même, ils sont envoyés en mission. "Allez proclamer l'Évangile au monde entier." Jésus donne sa mission et s'efface. Quelle marque de confiance extraordnaire! Jésus a donné tout ce dont les apôtres avaient besoin pour la mission et il s'en va leur manifestant une entière confiance.

Notons que Jésus réalise cet envoie à l'intérieure d'un repas. Après la résurrectioon, Jésus se fera reconnaitre soouvnet à l'intérieur d'un repas, d'un moment de communion, d'intimité, de partage. C'est dans ces moments aussi que nous reconnaitrons le christ resuscité et présent dans nos vies. Nos rencontres de famille comme celles de nos paroisses le dimanche sont les lieux privilégiés de rencontre du ressuscité et de communion profonde aqvec lui.

Jésus nous dit: "Vous serez mes témoins." Jésus ne veut pas de vendeurs d'idées ou de doctrines si belles soient-elles, il veut des témoins. Il veut des hommes et des femmes qui le laissent passer  dans leur vie. Il veut des Jean Baptiste qui le présentent au monde. Vous serez mes témoins dans vos familles, vos milieux de vie ou de travail, et de loisirs. vous serez mes témoins sur la rue comme dans les boutiques. Être témoins c'est d'abord DIRE le Christ ressucité, le laisser passer à travers notre quotidien. Chez nous des centaines de bénévoles chaque jour vont aider des personnes âgées seules, des malades, des gens en difficultés, même sans le savoir ils sont témoins du Christ sur le terrain. Ils sont les "diacres" de la charité du Christ auprès des mal gommés de notre société. La qualité d'accueil et de présence est un langage plus important que la parole.

Jésus donne aussi le moyen de réaliser cette mission: L'Esprit Saint. Vous aurez en vous cette force nécessaire pour réaliser la mission. Le souffle divin habitera les apôtres et nous animera aussi pour que la mission soit bien conduite. Jésus ne veut pas rester pour être "dans les jambes des siens" comme on dit. Il fait confiance. Il nous donne l'exemple d'un pasteur qui accompagne et laisse vivre. Il joue à la belle-maman attentive mais confiante dans la capacité des siens.

"Pourquoi restez-vous à regarder le ciel". Ne regardez plus en arrière, mais en avant, la mission vous attend. Nous sommes interpellés, pourquoi regardons-nous toujours en arrière dans l'Église pour retrouver ce que nous avons perdu, retrouver nos gens à l'église, les funérailles comme hier. La mission est en avant Et Jésus nous invite à faire confiance à l'Esprit donné, faire confiance aux charismes des chrétiens et chrétiennes. Notons que ces événements se sont passés en dehors du temple au coeur de la vie. Nous sommes invités à sortir de nos structures et façons de faire pour aller vers le monde là où il est.

En confiant sa mission aux siens, Jésus nous dit qu'il a déposé dans le coeur des chrétiens tout ce dont ils ont besoin pour réaliser cette mission. Nous sommes invités à mettre nos charismes et nos talents au service de l'Évangile et de la vie. Si nos communautés chrétiennes sont  agonisantes, c'est peut être parce que nous avons endormis la force de notre baptême  ou laisser dormir nos talents et la force de l'Esprit déposée en nous. C'est dans notre agir au quotidien que nous dirons notre foi au christ ressuscité. Jésus nous dit: ALLEZ. Qu'est-ce que cela signifie pour nous aujourd'hui au quotidien dans la société de 2018.

dimanche, 06 mai 2018 18:53

Pensée à méditer.

Accepte ce qui est ...  Laisse aller ce qui était ...   Aie confiance en ce qui sera.    Bouddha.

Le Pape François dira aux jeunes et je me crois assez jeune pour accueillir cette pensée: Soyez audacieux, Brassez les choses. Soyez ouvert au dialogue entre les générations.

 

dimanche, 06 mai 2018 17:31

En avant marchons.

Diamnche 6 mai, au centre du terrain de jeu, un groupe d'enfants et leurs parents accompagnés des catéchètes prennent la route du "Petit bois" pour un pèlerinage extérieur et intérieur. Le vent froid calma les ardeurs du soleil et permit à tous de faire la randonnée sans trop transpirer. Ce pèlerinage voulait faire porter l'attention sur les cinq sens: L'ouie, l'odorat, la vue, le toucher, le goût.

Regarder la forêt et prendre conscience que la beauté de la forêt vient de la diversité des arbres. Les différentes variétés d'arbres ondoyant les  uns à côtés des autres plait à l'oeil. Développer son regard pour en voir toute la beauté; développer son oreille pour écouter le silence de la forêt. Tous ces arbres grandissent et vivent ensemble dans l'harmonie. Il en est de même de la nature humaine. Tous les êtres humains sont différents et forment la beauté de l'humanité. Comme les arbres, nous devons apprendre à nous respecter dans nos différences. Quand j'ai de la difficulté à accepter un autre dans ses  différences, je pense à la forêt.

La rivière coule allègrement parce qu'elle est alimentée par une source. Coupée de la source, il n'y a plus de rivière. La rivière coule, remplie sa mission et descend toujours vers un cours d'eau plus grand et plus profond. À certains temps de l'année, la rivière sort de son lit et fait des dégats sur son passage. Elle est fâchée. Elle est notre image et nous donne une leçon. Ma vie est alimentée par une source divine qui m'habite. Si je me coupe de ma source, je risque de m'assécher. Dans des moments difficiles où j'ai le goût de tout lâcher,  je pense à la rivière. Je pense à cette source en moi qui alimente ma vie; cette vie divine qui m'habite et me donne la force de continuer. Et parfois quand le courant est trop fort et que je sors de mes gonds, je pense à la rivière qui fait des dégats et je risque de faire la même chose avec mes relations. Alors je me calme  et adoucit ma réaction.

La rivière m'a appris que le statu quo n'est jamais efficace. Elle coule toujours vers un cours d'eau plus profond. Ma vie doit aussi être en perpétuel évolution. Si j'arrête de grandir, de me développer physiquement, intellectuellement et spirituellement, je stagne et deviens une mare stagnante qui ne  produit plus rien. La nature est un merveilleuse école de vie. À l'école nous apprenons des choses, l'école nous apprend des choses. La nature est l'école du coeur, elle nous fait vivre des choses. La nature nous renvoie à nos racines profondes. C'est  un lieu de rencontre, de communion et d'adoration de notre Dieu, cette force divine qui nous anime.

Ce pèlerinage se termina par un pique-nique familial, moment de partage, de fraternité et de communion. Ceci m'apparait une démarche première pour un tournant missionnaire, c'est un beau moment d'évangélisation.

 

samedi, 05 mai 2018 15:07

Parabole...

Dominique Collin: Mettre sa vie en paraboles, pour un christianisme parabolique. Ed. Fidélité. Jésus a utilisé beaucoup de paraboles pour enseigner aux foules; l'auteur en décortique quelques-unes en les actualisant. Les paraboles parlent de Dieu dans un langage de la vie qui les fait descendre des nuages pour le faire atterrir avec nous. Cette lectrue renouvelle notre vision de la vie chrétienne dans une société sécularisée.       Bonne Lecture.

 

vendredi, 04 mai 2018 16:49

Un clin d'oeil à demain.

Quelqu'un me demandait hier: "Comment vois-tu l'avenir de l'Église? Où est-ce qu'on s'en va?" Je lui répondis simplement: Je ne le vois pas, parce que si je l'imagine, je le ferai à partir de l'Église que j'ai connue et celle-ci ne fonctionne plus. Alors pour moi la seule façon de le regarder est de voir comment aujourd'hui nous répondons aux besoins spirituels des chrétiens. Les baptisés ont soif de spiritualité et souvent allergique à la pratique sacramentelle.

Comment aujourd'hui je suis à l'écoute des chrétiens et des chrétiennes de mon milieu? La parole de Dieu s'écrit encore aujourd'hui dans et par la vie des chrétiens. C'est l'Esprit qui me parle et m'indique ma mission.

Comment aujourd'hui, je fais passer les personnes et leurs besoins avant les lois et les prescriptions juridiques. Depuis le Concile nous parlons d'une Église servante et pauvre, posons-nous la question à savoir si  l'Église est au service des prêtres ou le prêtre au servicxe de l'Église. Comme le Père du fils cadet, nous devons retrouver nos entrailles de père et de mère pour accueillir les chrétiens qui viennent faire un tour à la maison.

Une autre question qui me brûle: Qu'avons-nous fait du sacerdoce des baptisés? Nous avons là un trésor, une richesse qui est la base même de toute vie d'Église. Nous sommes d'accord pour que les baptisés aient plus de responsabilités en Église, mais concrètement ...?

Notre monde a besoin de Jean-Baptiste. Il a besoin de femmes et d'hommes capables de faire naitre le Christ au coeur des gens de chez nous. Nous avons besoin de Jean-Baptiste qui font découvrir l'Esprit du ressuscité à l'oeuvre au coeur même des jeunes et moins jeunes d'ici. Nous avons besoin de témoins qui se laissent réchauffer le coeur sur la route pour annoncer la présence de Dieu  au coeur de notre monde. Il nous faut quitter la route qui ne conduit qu'au temple pour emprunter la route qui conduit à la vie là où elle bat. Celle-là nous ramènera au temple mais rafraichit.

L'avenir de l'Église repose aussi en grande partie dans notre façon de nous laisser  interpeller et convertir par la Parole de Dieu. La route de la conversion à une Église communion, nous devons la prendre ensemble en coresponsabilité, baptisés et pasteurs,  pour se laisser fiancés dans la fidélité, l'amour et la tendresse d'un Dieu très aimant. L'avenir de notre Église est dans notre coeur et non dans notre tête. J'ajouterais timidement que nous devons quitter nos petites amicales de Jésus ressuscité pour redevenir des témoins du ressuscité au coeur de la vie.

vendredi, 04 mai 2018 14:29

Dans les sandales de Moïse.

Moïse visite ses frères hébreux et s'indigne du sort q'on leur réserve. Ils sont esclaves. Moïse veut défendre les siens et va même jusqu'à tuer un égyptien. Il était un être imbu de liberté et de respect de l'être humain. Notre monde aujourd'hui où l'argent a pris la place des personnes, un monde où le pauvre s'appauvrit et où le riche s'enrichit, vient nous poser les mêmes questions qui hantaient Moïse. Pouvons-nous aujourd'hui chausser les sandales de Moïse pour s'élever contre l'injustice, l'abus de pouvoir, le mensonge? L'Évangile n'est-elle pas devenu un belle lecture pieuse que l'on fait à la messe mais ne traverse pas la porte de l'église? Ne sommes-nous pas davantage préoccupés par l'église de pierre que par la qualité de vie sur le terrain? Peut-être avons-nous d'abord  à purifier notre image de Dieu. Je crois que Jésus est enfermé au tabernacle et il frappe à la porte pour sortir ... Oserons-nous causser les sandales de Moïse?

jeudi, 03 mai 2018 14:44

Méditons dans le silence.

Hier, j'écoutais un entretien d'un évêque du congo nous parlant de l'Église de son diocèse. Chez lui, on manque de prêtres, disait-il. Cependant son Église est  structurée d'une belle façon, il me semble. Les paroisses comprennent  un grand territoire avec plusieurs communnautés. Dans chaque communauté, des presbytres animent la vie, animent les rassemblements du dimanche, les funérailles ... Le prêtre joue presque le rôle d'évêque en assurant la formation des personnes, les Eucharisties à l'occasion de son passage, bâtit le communion entre ces différentes communautés. Si cette façon d'agir est bâsée sur le sacerdoce du baptême avec ses différents ministères, cela me semble très intéressant.

C'est le rêve que Mgr Ouellet nous a légué et que nous avons porté depuis le Concile. Il ne s'est jamais réalisé, à mon humble avis, nous n'avons jamais été capable de l'asseoir sur sa base solide du sacerdoce baptismaL La réflexion sur l'exercice des différents mistères entreprise avec Mgr Dumais a été étouffée dès sa naissance. Les chrétiens n'ont jamais eu de réelles responsabiltés dans leur milieu et sont rentrés à la maison. Il y a 50 ans, nous prenions le tournant du Concile, aujourd'hui nous prenons le tournant missionnaire. Le temps est sans doute venu de passer de la structure au sens même de l'Église et des différents ministères qui sont sa richesse. Un évêque de France disait: "L'Esprit Saint nous appauvrit pour nous faire retourner à l'essentiel."  Sans doute sommes-nous rendus à cette étape.

Philippe dit a Jésus: "Montre-nous le Père." Jn 15, 10. Jésus lui répond: "Qui m'a vu a vu le Père." Nous sommes sans doute à cette étape de faire découvrir le Christ qui nous conduira au Père. "Ce n'est ni sur la montage, ni dans le temple que vous adorerez mais en esprit et en vérité."  Jn 4, 22. Regardons autour de nous et prenons conscience que l'Esprit est en action dans le coeur et la vie de beaucoup de chrétiens qui chaque jour réchauffent le coeur des gens autour d'eux. Hier une jeune dame me faisait part de son projet de mettre en route un réseau de personnes pour apporter du soleil dans la vie des personnes âgées et seules. Dans la résidence où j'habite des jeunes nous visitent et nous écrivent pour apporter du soleil et de la chaleur dans la "froidure" de nos vies à l'écart. Ces gens sont au niveau de la vie et des personnes. C'est merveilleux ce qu'ils font,  c'est l'Évangile vécue. Il s'agit pour nous d'être le sel de la vie pour donner du goût à tout ce qui se vit autour de nous. Si nous apprenons à célébrer toute cette vie dans le mystère pascal du Christ, cela donnera aussi du goût à nos célébrations et les gens auront sans doute le goût de revenir. Voila où la réflexion de l'évêque du Congo m'a conduit.