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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 05 décembre 2019 18:26

Que dire sur Dieu?

"Dieu n'aime pas que l'on parle officiellement de lui: Il préfère qu'on le suggère, qu'on l'évoque, qu'on l'éveille dasns les choses et les êtres où il se cache, sous le pommier où il dort. Moine François Cassingena.

 

jeudi, 05 décembre 2019 15:41

Merci.

Hier soir, à ue émission télé, une jeune femme est venue porter témoignage de son vécu. Enfant de la DPJ, elle a vécu une enfance difficile, maintenant guérie de ses blessures, elle vient s'engager pour aider les enfants malheureux à vivre une enfance plus souriante. Elle s'est engagée avec une fondation  à côté des services communautaires à donner de l'amour aux enfants  malheureux. Elle sait de quoi elle parle quand elle affirme que les enfants on d'abord besoin d'amour. Abandonnée à la DPJ, alors qu'elle criait maman, celle-ci lui répond: Je ne suis plus ta mère. Comment un coeur d'enfant peut recevoir une telle sentence. Ce matin, je veux dire MERCI à l'esprit Saint de susciter de ces pasteures et pasteurs dans notre société pour panser les coeurs endoloris. Quand je prie pour les vocations, c'est pour celles-là que je prie d'abord. Cette dame, hier soir, est un exemple parmi tant d'autres qui surgissent aujourd'hui dans notre monde et dont on ne parle jamais.

Ce matin, c'est la grande guignolée des médias. Ce grand mouvement de solidarité à la veille de Noël avec les familles dans le besoin est aussi un signe que l'amour et la ccompassion sont toujours bien vivantes au coeur de notre monde. Là aussi je dis MERCI à l'Esprit Saint de faire naitre ces coeurs généreux qui vont poser des étoiles dans les yeux des enfants à Noël.

Cependant, je n'ai pu m'empêcher de me regarder dans le miroir. J'ai été un peu gêné. Comme prêtres, nous sommes obligés de mettre l'accent sur l'argent pour chauffer nos églises. Les paroissiens se divisent souvent face aux regroupements des fabriques. Comme retraité, j'entends rarement parler du soutien des familles endolories par la pauvreté, la souffrance, les deuils. Nous parlons beaucoup plus des rites à respecter. Quand je vois tout ce qui se fait dans la société pour améliorer la qualité de vie des gens, je me pose des questions sur notre présence ecclésiale. Est-ce que le fait que nous sommes célibataires logés dans de beaux édifices ne nous  a pas éloignés et rendus  étangers à la vie des familles? Le Pape François invite à écouter le cri des pauvres, à être contemplatifs du monde; quand j'entends la dame hier soir, je me dis: c'est cela qu'elle fait. Elle le fait parce qu'elle  connait le problème.  Pour moi, elle et tous ceux et celles qui lui ressemblent,  vivent l'Eucharistie et la mission donnée par le Christ le jeudi saint au soir, alors que moi, je me contente de l'adorer et de la célébrer.   Si je suis un retraité qui s'amuse à vieillir, je suis aussi un retraité fortemant questionné par notre vie d'Église et je crois, que nous prêtres,   avons peur d'aborder les vrais problèmes.

Je suis là ce matin dans mes mercis et mes questions.

mardi, 03 décembre 2019 19:46

Dieu, derrière la porte.

Simon-Pierre Arnold: Dieu derrière la porte. Ed. Paulines. L'auteur, moine bénédictin blege, apporte une réflexion nourrissante sur la vie de notre Église aujourd'hui. Il aborde des questions importantes comme les signes des temps, l'acceptation des différences, la communauté de Jésus, la place de la femme dans l'Évangile. Il aborde ces questions dans un langage clair et courageux, il dira par exemple que nous n'avons pas besoin de nous débarrasser de Dieu parce qu'il n'est plus signifiant ou utile dans notre monde d'aujourd'hui. Il parlera beaucoup de spiritualité. Bonne lecture.

mardi, 03 décembre 2019 14:49

Appelés à la conversion. Mth 3, 1-12.

Dimanche dernier, nous étions appelés à renaitre à un monde nouveau. Aujourd'hui notre liturgie nous invite à un mouvement de conversion pour accueillir et bâtir ensemble ce monde nouveau, cette Église nouvelle. Écoutons Jean Baptiste.

Jean Baptiste crie dans le désert: Convertissez-vous car le Seigneur arrive avec un enseignement nouveau qui va vous déranger, qui vous demandera des deuils à vivre, des sécurités à abandonner, pour prendre la route de l'Évangile qu'il annonce. Nous sommes aujourd'hui invités à  passer de la pratique sacramentelle à l'évangélisation. Évangéliser c'est faire des disciples, rassembler en communautés pour célébrer ensemble dans la foi notre vécu chrétien. Nous devons passer des connaissances sur Jésus Christ, sur Dieu à une expérience de vie au quotidien. Nous nous demandons encore comment faire pour intéresser les gens à la messe et à la célébration des sacrements. Le monde nouveau que Jésus nous anonce aujourd'hui n'est pas un monde de connaissances intellectuelles ou de pratiques sacramentelles, mais un monde d'expérience du coeur. Nous sommes invités sur ce chemin de conversion.

Jean Baptiste nous propose un baptême de conversion. Il le propose au monde de son temps afin de préparer leur coeur à l'accueil de celui qui vient. Pour nous, Jésus est là. Il nous faut découvrir et vivre cette réalité. Notre baptême est devenu un baptême de convertit et non de conversion. Nous avons à redécouvrir la force, la puissance de notre baptême qui nous permet de vivre notre réalité d'enfant bien-aimé du Père. Là aussi nous avons des deuils à vivre pour cheminer sur la route de cette découverte nouvelle de notre baptême et passer du baptême de Jean à celui de Jésus.

Pour bien vivre cette conversion, allons nous asseoir chez Monsieur Isaïe et écoutons-le. Un rejeton sortira de la souche de Jessé et l'Esprit du Seigneur reposera sur lui.  L'Esprit du Seigneur reposera sur nous. Le Seigneur a déposé en nous son Esprit, nous sommes tatoués de l'Esprit même de Dieu. Qu'est-ce à dire? Souvent il nous arrive de rencontrer qu«lqu'un et de se dire, il est le fils d'un tel; il a l'Esprit de famille. Avoir l'esprit de famille, c'est pensé et voir comme sa famille. Avoir l'Esprit de Dieu, c'est regardé le monde avec les yeux de Dieu, parler avec les paroles de Dieu. Marche avec Dieu comme avec un ami, il te fera voir le monde à sa façon. Roger Robert. Cette conversion du coeur n'est pas notre oeuvre à nous seul, mais avec la présence et la force de l'Esprit de Dieu qui nous habite. L'Esprit de Dieu ne juge pas aux apparences, ni sur des rumeurs, il va au coeur.

Quel est ce projet de conversion qui m'est demandé? Le loup habitera avec l'agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira, la vache et l'ours auront même pâturage, leurs petits auront même gite. Le nourrisson s'amusera sur le nid du cobra. Voila le projet de Dieu avec nous. L'Esprit du Seigneur viendra me faire découvrir et guérir les difficultés que je vis et qui m'empêche de vivre ce projet du Seigneur. C'est l'amour et le respect des personnes qui sont au coeur de ce projet. Ce sont souvent des blessures héritages de mon passé qui conditionnent mon agir et me font manquer ma cible. Notre monde contient aujourd'hui beaucoup de petits lionceaux, tigres ou ours qui détruisent les relations humaines. Nous sommes invités sur la route de la conversion et de la guérison du coeur. J'insiste sur guérison parce que c'est une grande nécessité aujourd'hui. Nous jugeons trop sur les apparences. Nous en avons fait souvent l'expérience dans les rencontres individuelles du sacrement du pardon. Ces rencontres apparaissent de plus en plus capitales mais pas au confessionnal ou dans des célébrations communautaires. Là aussi il y a sans doute un chemin de conversion à vivre. Je l'ai souvent expérimenter. Une question se pose aujourd'hui: Y a-t-il dans notre monde, dans nos communautés des Isaïe, des Jean Baptiste qui conteste le statu quo et les routines pour cheminer vers la conversin des coeurs? 

Que naissent dans nos communautés chrétiennes des témoins authentiques du Christ ressuscité, de ces témoins qui donnent le goût de suivre le Christ.

Que naissent dans nos communautés chrétiennes des noyaux de partage évangéliques pour nuorrir la foi et le témoignage chrétien.

Que nos familles deviennent de plus en plus des Église domestiques où il fait bon se retrouver pour partager et vivre ensemble. Un grand père disait dernièrement à ses enfants venus diner avec eux le dimanche, rassembler autour de la table: N'avez-vous pas l'impression que nous faisons eucharistie, que nous faisons Église aujourd'hui? Un jour, peut être, l'entendrons-nous un peu plus souvent dans nos familles. Et que ces petites Églises domestiques fassent une communion d'Églises dans un plus grand ensemble. Il est toujours permis de rêver.

dimanche, 01 décembre 2019 22:52

Je crois ...

J'ai suggéré à un groupe de composer un petit credo pour une célébration vécue ensemble. voici la merveilleuse trouvaille de l'Esprit.

Je crois en toi le Divin. Toi qui a pris corps de la vierge Marie.

Ta mère et la mère de tous les croyants. Elle est un  modèle pour toutes les mères.

Je crois en toi, Jésus, qui crut et a défendu l'égalité des femmes, Toi qui es tout puissant, toi, qui est l'esprit au plus profond de mon être, Toi qui est source devie dans tout ce je vis de bon et de moins bon.

Merci à toi la vie de me faire connaitre ce qu'il y a de plus grand.

Je crois en toi, Père, parce que tu n'es qu'AMOUR.

vendredi, 29 novembre 2019 15:13

On se refroidit par en dedans?

En Luc 24, 37-40, nous lisons: Au temps de Noé, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme ou mari jusqu'au jour où on entra dans l'arche."  J'ai le goût de parodier ce texte: Dans l'époque de chrétienté, on vivait en masse la pratique sacramentelle, on buvait les sermons, on restait en couple jusqu'au jour où la révolution du Québec changea complètement notre vie. Ce menu de la Parole, de l'Eucharistie et de la prière était plein de vitamine et capable de nous mener loin. Et pourtant, un jour cette vie s'est arrêtée et avons de la difficulté à retrouver une vitesse de croisière. Se pourrait=il que cette saine nourriture aurait parcourru tout notre système digestif chrétien sans nourrir notre foi et notre vie quotidienne? Se pourrait-il que comme le frigo, nous nous serions refroidit par en dedans?

En méditant ce texte, je me revoyais un jour où j'avais suivit une session sur l'homélie. Un des animateurs, Henri Bergeron de Radio Canada, nous avait dit: Moi, j'ai 15 minutes de nouvelles a donné et je les repasse plusieurs fois pour bien les assimiler et donner une nouvelle; vous, vous avez la Parole de Dieu et vous ne la lisez même pas avant de célébrer. Est-ce qu'il exagérait? si peu. C'est à ce moment que j'ai pris mieux conscience combien j'étais mal préparé pour annoncer et faire découvrir la parole de Dieu. Je m'y suis attelé depuis, mais la  digestion de la Parole est parfois lente et difficile quand les bases ne sont pas solides. Nous avons besoin comme les disciples d'Emmaüs de retrouver un long compagnonnage avec la Parole de Dieu au quotidien. Nous avons besoin d'une parole-sécateur pour couper les vieilles branches de nos pratiques et retrouver le dynamisme du message évangélique.

 

vendredi, 29 novembre 2019 14:47

Une parabole.

Une parabole est toujours d'actualité. J'en tire une ce matin d'un livre: La mission de l'Église au tournant de l'an 2000, P. 230, Marc Girard. qui m'apparait actuelle tant dans la saison que dans la vie personnelle et d'Église. Un flocon de neige qui ne fait pas le poids.

Au temps de «noé, une colombre et un corbeau était sortis de l'arche. Après tant de millénaires d'histoire, la colombe blanche, réputée symbole de la paix, en était venue à voir tout en noir à force de constater l'escalade des conflits et des guerres. Le corbeau noir, lui, trop fier et trop gêné pour revenir à l'arche le bec vide, avait déguerpi pour de bon vers le grand nord. Et là, désoeuvré, il s'était mis à observer les flocons de neige qui tombaient sur une branche d'arbre. Le vieux sage s'est mis alorss à voir tout en blanc. Après toute  cette éternité, il retrouve la colmbe déprimée et lui raconte simplement ce qui suit: "Tout à coup, quand s'ajouta le 3 517 925 flocon, crac! la branche s'est cassée. Après bien des secousses d'hésitation, la colombe a eu un flash. Elle comprend soudain que, face à la branche solide qu'est la guerre, ou la menace nucléaire, la tortue, la chicane, l'alcoolisme, la  montée des divorces ... un groupe de pauvres, de sans-voix, de démunis qui, tranquillement, patiemment et sans violence, se tiennent ensemle, a la capacité de faire craquer tous les germes de division et d'injustice qui nmenacent l'équilibre de la planète.

La morale de cette histoire? Lieu de solidarité sociale et spirituelle, l'Église des petits et des débâtis a un poids beaucoup plus grand que certains naturellement sont portés à le penser.

En méditant cette parabole, je repensais à tous nos beaux projets de pastorale que j'ai vécu pendant des années et qui sont disparus alors que de petites pousses toutes fragiles se font jour dans nos communautés chrétiennes et semblent pleines de santé.  C'est l«'enseignement de Jésus.

 

jeudi, 28 novembre 2019 18:05

La communauté chrétienne.

La communauté chrétienne est d'abord symbolique, elle est un espace décléricalisé, laïc,  où la  priorité est donnée au xtémoignages et non aux pratiques.

La communauté chrétienne est aussi prophétique, elle est l'atelier d'une parole différente de la langue de bois truffée de préjugés, à commencer par les siens propres.

La cvommunauté chrétienne est laboratoire du royaume,  elle est une combinaison de contraste voyants créant un paysage de joie et de méditation.

La communauté chrétienne est eschatologique, elle est un laboratoire d'avenir, elle donne de l'espérance. Elle est invitation à rêver à un renouveau.

La foi chrétienne n'est pas seulement un message, elle est d'abord une histoire de guérison dont le laboratoire est la communauté chrétienne témoin du royaume.

Notre défi aujourd'hui est de bâtir  cette communauté. Tiré de "Dieu derrière la porte."

 

jeudi, 28 novembre 2019 15:35

Différence ...

Ce matin, j'entendais une députée à l'assemblée nationale qui se plaignait d'intimidation. Nous parlons beaucoup de violence faite aux femmes, même on parlait de la couleur de la peau d'une candidate à la direction d'un parti politique. Nous parlons aussi de parité -autant d'hommes que de femmes- dans le secteur publique ou politique. Même nos Églises demeurent des sociétés patriarchales de célibataires. Il me semble que nous vivons actuellement un problème profond qui remonte au texte de la création dans la bible.

Le problème, il me semble, n'est pas la parité ou le nombre égal, c'est la reconnaissance des différences et la complémentarité des personnes. Notre problème en société comme en Église est de reconnaitre la valeur et l'importance des différences. Le problème de la chûte au Paradis terrestre est cette difficulté de reconnaitre la différence des personnes, non seulement un différente physique, mais une complémentarité au niveau de l'être. N'y a-t-il pas une mauvaise interprétation du texte qui a conduit à une fausse compréhension des différences? C'est toute notre conception du masculin et du féminin qui est à revoir. Le Père Arnold nous invite à une théologie des différences, Mme Suzenelle à la suite de bien d'autres théologiens et théologiennes nous invite à une théologie de la complémentarité. 

Il y a là une piste de réflexion urgente où notre Église devrait être à l'avant garde pour contester cette vision de société patriarchale et qui pourrait conduire à réparer une injustice non seulement à l'égard de femmes, mais peut être "aussi à l'égard du Créateur", et je le dis avec une petite crainte.   Nous vivons une époque extraordinaire qui nous invite à redonner à chaque personnes la place importante qui lui revient à parrir de son être profond. Le Père Arnold dans son livre "Dieu derrière la porte" nous ouvre vriament une porte dans ce sens.

 

mardi, 26 novembre 2019 14:50

Appeler à renaitre. Mth. 24, 37-44.

Je prenais un repas avec quelques personnes dernièrement et certains étaient inquiets devant les changements rapides et continus de la société à laquelle ils devenaient étrangers. On ne peut plus suivre disaient-ils. Les uns sont pris par le passé et voudraient le conserver,  d'autres plus libres ont pris la route et essaint de suivre. Voila notre Évangile d'aujourd'hui. C'est la fin d'un monde et la naissance d'un monde nouveau.

Dernièrement au Japon le peuple s'est soulevé contre l'oppression du pouvoir et s'est dirigé vers la démocratie. Au Québec, les gens sont de plus en plus sensibles à cette dimension de liberté et de respect des personnes. Il y a des guerres, des luttes de pouvoir, des déluges, c'est un monde qui se soulève pour exiger le respect des personnes et de la nature. Le monde nouveau naitra dans la mesure où chacune et chacun de nous fera le pas de conversion nécessaire.

Jésus nous dit dans l'Évangile:"L'un est pris l'autre laissé." Nous le vivons aujourd'hui dans la société et l'Église. Dans ce monde en changement, les uns restent pris dans leurs structures, leur tradition et n'avancent pas, alors que d'autres, libres, prennent la route du renouveau. Pour suivre et accompagner ce monde en train de naitre, nous devons avoir cette liberté intérieure qui nous fait dépasser les structures pour accompagner la vie.

Jésus nous invite à lire les signes des temps. Prenons conscience d'abord que Dieu n'est plus une Vérité à contempler mais une puissance divine au coeur du monde qui n'est qu'AMOUR. Ce Dieu, nous devons le découvrir pour nous et le faire découvrir autour de nous. Ceci demande à la fois une conversion personnelle et un changement de vocabulaire. Dans ces signes des temps, nous devons prendre conscience aussi que nous sommes passé de la théorie à la communication et à la communion. les chrétiens acceptent de moins en moins les idées toutes faites venues d'en haut, ils veulent avoir leur mot à dire dans les déciciosn qui les concernent. Ceci exige une conversion dans notre façon d'animer les communautés et dans nos prises de décisions. Le peuple chrétien est davantage au niveau de l'être que du faire. Un monde nouveau est en train de naitre et souffre dans les douleurs de l'enfantement.

Un autre lieu de naissance est l'importance de la communauté, nécessité de créer des liens entre les personnes. La société a une tendance souvent néfaste pour la vie, c'est la centralisation dans des grands ensembles qui font souvent disparaitre les personnes et leur besoins. Comme chrétiens, il nous est important de replacer l'accent sur la communauté, le rassemblement des personnes au niveau de leur milieu de vie pour créer des liens et célébrer. L'Église est un noyau de petites communautés réunies dans l'amour et la liberté autour de Jésus Christ. La naissance d'un peuple nouveau nous invite à cette conversion.

"Vous ne savez ni le jour ni l'heure où le Seigneur viendra" nous dit encore Jésus. Le Seigneur passe dans nos vies au quotidien à travers les personnes et les événements qui font la trame de nos vies. Il passe à travers l'enfant qui n'a pas déjeuner avant d'aller à l'école, par le veiillard qui est seul dans son quotidien monotone, le malade qui attend un peu de tendresse, la personne qui a pris ses distances avec l'Église et qui a soif de vie spirituelle et de sens, etc ... Jésus n'envoie pas un message par internet pour avertir de son passage. Il vient et demande de rester éveillé pour l'accueillir.

Devant cette naissance d'un monde nouveau, regardons Monsieur Zachée dans son arbre. Jésus me regarde et me dit: Descend de ton arbre aujourd'hui j'entre chez toi. Il nous invite à descendre de nos structures et coutumes pour acquérir cette liberté intérieure, liberté de l'Évangile qui nous permettra de prendre la route avec les femmes etles hommes autour de nous pour découvrir ensemble que Dieu est une puissance d'AMOUR.