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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

jeudi, 13 juillet 2017 14:48

Une petite lecture.

Neale Donald Walsch: Messagers de lumière. Soyez des phares. L'auteur était un sans abri qui est devenu un auteur renommé, nous invite dans ce petit livre à passer de l'agir à l'être. Il nous invite non à gagner notre vie, mais à créer  notre vie. "Le but de la vie est de recréer son SOI." En lisant ce livre, je me rends compte que la vie nous conduit là si nous savons l'écouter. Ce qui donne forme à notre vie et donne le bonheur est la réalisation de ce que nous portons dans le coeur, au dedans de nous. Le but de notre vie est de réaliser au mieux ce que nous sommes en dedans. Nous sommes invités à devenir des messagers de lumière. Bonne lecture.

mardi, 11 juillet 2017 14:08

Suis-je une bonne terre?

Un prisonnir disait un jour à l'animateur spirituel du milieu: "Ma vie est du fumier". L'animateur lui répondit: "Les cultivateurs font pousser de belles plantesdte de bons légumes avec du fumier." Quelques années plus tard, ce même homme cueillait de bons fruits avec son fumier. Il est important de bien connaitre sa terre et de ne pas se fier seulement à l'extérieur.

Nous pouvons regarder la parabole du semeur du côté du semeur et de la semence, nous pouvons aussi la regarder du côté de la terre qui reçoit la semence, cette terre que je suis. Je peux me demander quelle sorte de terre je suis. Cependant, nous sommes habitués dans notre vision de voir le côté négatif de la terre que nous sommes. Il faut se dire que notre terre fut façonnée des mains même de Dieu qui nous habite. Nous sommes le fruit de l'amour. Comment ne pourrait-elle ne pas être bonne?

Nous sommes des êtres en croissance. Notre terre est faite belle. Mais nous sommes marqués par la vie qui nous a façonnés aussi. L'éducation reçue, l'environement dans lequel nous grandissons ont parfois blessé notre terre et ainsi modifié nos comportements. Ainsi de trouvent des ronces, des orties, des pierres. Ces pierres, ces orties sont souvent des enseignements, des défenses ou des peurs reçus qui ont conditionné notre vie. Nous sommes des êtres en développement de tout notre arsenal de qualités, de dons déposés en nous par l'Esprit. Nous devons faire des étapes de croissance. Ntre terre est bonne, nous devons la développer.

Dès notre naissance, des dons et charismes furent semés dans notre terre. Ces talents dorment trop souvent, nous devons les réveillés. Développer notre terre est l'oeuvre de la semence de la parole de Dieu en nous. Notre terre est belle de la beauté même de celui qui l'a façonné. La parole de Dieu nous fait découvrir cette beauté de notre terre et nous donne la force de la développer. La Parole de Dieu nous fait découvrir ces dons pour les mettre au service du royaume du Père. Comme cette parole fait partie de notre vie, elle est puissante, -comme nous le révèle le texte du prophète Isaïe d'aujourd'hui, elle pénètre donc au plus intime de notre être pour nous faire porter des fruits d'amour, de tendresse, de miséricorde. Elle est demée largement en nous pour nous permettre de développer les qualités qui nous habitent et les mettre au service du royaume de Dieu. Elle est puissante aussi pour guérir nos blessures et nous permettre d'avancer.

La parole vient éclairer nos charismes de baptisés, charisme sacerdotal pour prier et animer la prière de la communauté; charisme de prophète pour éclairer la vie à la parole de Dieu, charisme pastoral  pour rassembler la communauté dans l'amour du Christ. Ainsi la Parole fait de notre terre, une terre de louange pour faire de nous un peuple de pasteurs au service du royaume. Cette parole est là en nous pour accompagner notre croissance spirituelle et nous soutenir dans la mission donnée par le Christ le Jeudi Saint au soir. Nous devons faire partie des gens qui se réjouissent des dons reçus et qui les exercent au service de la communauté où ils sont plantés. Ne soyons pas des saules pleureurs qui passent leur temps à demander pardon et voient du mal partout. Reconnaissons la capacité de notre terre et laissons-nous nourrir par la Parole semée en nous.

Ce matin, dans notre célébration accueillons la parole de Dieu comme un don qui vient réveiller notre vie de témoin du Christ ressuscité. Une parole qui nous permettra de porter du fruit cent pour un. Mth 13, 1-23.

lundi, 10 juillet 2017 16:42

A lire.

Jennifer Welsh: Le retour de l'histoire. Conflits et migrations au XX1e siècle. Boréal, 2017. On dit souvent: Plus ça change, plus c'est pareil. C'est un peu ce que nous décrit cette étude. A la suite de la chûte du mur de Berlin en 1989, nous avions pensé que ce serait la fin de l'histoire et que les démocraties reprendraient du galon. Mais l'égard grandissant entre pauvres et riches a vite ramené les batailles, les émeutes, les  exécutions arbitraires, la torture, etc. L'auteur essaie non seulement de rappeler ces mouvements, mais aussi de les compprendre, de les expliquer. Les démocraties ont de la misère à se garder la têtes en dehors de l'eau. Le monde devra être vigilant pour éviter le naufrage. Bonne Lecture.

samedi, 08 juillet 2017 21:35

UN beau moment d'Église.

Il y a de ces événements qui nous font grandir en favorisant des relations nouvelles et enrichissantes. Cette fin de semaine chez-nous, nous accueillions des voiliers en visite en notre coin de pays. En même temps le festival de la pêche au maquereau prenait place. J'ai passé plusieurs heures à me ballader d'un côté et de l'autre pour rencontrer les gens et faire de nouvelles conaissances. Les rires, la bonne humeur, la fraternité trottaient sous la grande  tente ou sur les quais. Pour moi c'était un bon moment d'Église, de célébration et de marque d'amour.

Au coeur de ce rassemblement, un homme saluait, soutenait  les efforts de l'un et de l'autre, s'assurait que les participants soient bien accueillis et profitent bien de leur visite. Il parlait à l'un, donnait une poignée de main à l'autre, saluait de loin un passant. Je l'ai regardé vivre quelque temps et je me disais, c'est un pasteur. Son souci est de rassembler les gens et de faire en sorte qu'ils soient heureux et qu'ils aient le goût de rester. Cet homme mettait  beaucoup d'énergie et d'amour auprès des gens simplement pour les inviter à pêcher du poisson et de visiter des voiliers.

Pour moi, c'était l'image du pasteur au coeur de son peuple qui écoute, encourage, soutient et rend heureux. Tout était organisé en fonction des personnes qui viennent aux activités. Il m'a fait réfléchir beaucoup. Moi, comme prêtre, j'ai le règne de Dieu à organiser et à faire vivre. J'ai le plus magnifique projet de rassemblement qui puisse exister, et je me contente de faire des rites à l'église sans jamais rassembler les chrétiens. Et c'est moi qui décide ce qui est bon pour eux. Cet homme sur le quai aujourd'hui m'a questionné; ce qui se vit sur le quai aujourd'hui est un bon moment d'Église. J'étais heureux d'être là au milieu d'eux pour découvrir la beauté de ce vécu et à l'occasion en dégager les valeurs spirituelles qui suintent de partout.

Ces événements se passaient face à l'église paroissiale. Cette église était fermée à clé à double tour et personne ne pouvait y entrer. C'était un très gros contraste. L'Église institution était fermée à clé alors que l'Église de Jésus Christ était ouverte à tout venant. Le presbytère et l'église qui doivent être  le coeur du village était désert et fermé à clé alors que ce coeur ecclésial sautait de plaisir et de fraternité tout à côté.  Le contraste de la religion, de la spiritualité et de la vie m'a sauté au visage.  Le pasteur du rassemblement était là au milieu de son monde pour partager leur joie et leur bonheur. J'étais là aussi comme un vieux retraité sautillant de joie avec tout ce beau monde partageant avec eux ce moment d'action de grâce, moment eucharistique.  Aujourd'hui j'ai rencontré un pasteur, un homme tout donné au service des gens et de son métier.  Ce n'est pas un travail, c'est une vocation.Ma conviction est que l'Esprit fait naitre les pasteurs dont nous savons besoin aujourd'hui même s'ils ne passent pas dans le même moule que nous. DEO GRATIAS.

jeudi, 06 juillet 2017 19:58

Pensée spirituelle.

On demande un jour au Dalaï Lama: Qu'est-ce qui vou ssurprend le plus dans l'humanité? Il répondit: "Les hommes perdent la santé pour accumuler l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retoruver la santé. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourrir et ils meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu, en effaçant leurs traces."

jeudi, 06 juillet 2017 13:58

Un petit ruisseau m'a parlé.

J'aime la nature et je vais souvent m'asseoir dans la nature pour écouter son silence. Hier, assis sur la rive d'un petit ruisseau, j'admirais l'eau qui coulait à mes pieds, soudain le petit ruisseau s'est mis à me parler.

"Tu vois, je coule ici depuis des années. S'il en est ainsi c'est qu'une source m'alimente constamment et me permet de couler. La force de la source conditonne la grosseur de mon débit d'eau. Il en est ainsi de ta vie. Tu es là aujourd'hui parce qu'une source t'alimente et te fait vivre. Ta vie continuera de couler dans la mesure où tu restes fidèle à ta source et de croire en elle. Et plus ta confiance et ta relation à ta source grandissent, plus le débit d'eau de ta vie sera abondant. Tu sais, en chaque être humain, il y a cette source d'eau vive  que trop de gens ignorent. Découvre la source en toi et restes-y fidèle."

Le patit ruisseau ajouta: "Je coule et mon passage patine les rochers, lèche les rives et devient source de vie pour la nature qui m'entoure. Tu sais, il en est ainsi de ta vie. Tu passes sur les rives du monde où tu patines la vie pour la rendre plus belle, tu lèches les abords de la vie pour rendre féconde cette vie que tu rencontres. La vie ne sera plus la même parce que tu es passé. Ton passage doit être source de vie pour les personnes que tu rencontres. Comme dit le psaume, comme un arbre planté près d'un cours, la vie de l'homme doit fleurrir."

Ce petit ruisseau, il est plein de message de vie. "Je coule toujours vers un cours d'eau plus grand et plus profond: vers la rivière, vers le fleuve, vers l'océan. Plus j'avance, plus je grandis. Il en est ainsi de ta vie. Chaque jour tu avances, tu expérimentes, tu approfontis ta vie et elle devient comme l'océan où plus de personnes peuvent venir s'y abreuver."

"Mais ce petit cours d'eau est puissant. si on lui met un embacle, une grande mare d'eau s'installe et soudain l'eau se fraie un autre chemin. Et la vie continue de couler ailleurs. Ça aussi c'est ta vie. Ne te laisse pas arrêter par les embûches qu'on peut créer sur ta route, fais tes propres chemins si nécessaires. Ta source est toujours là qui t'alimente. Restes fidèle à ta source et crois en elle.

Ce petit ruisseau m'a appris la spiritualité au quotidien en partant de l'université du bon Dieu. Ce sont des moments de contemplation et de richesse spirituelle inoubliable. Merci.

mercredi, 05 juillet 2017 00:26

100 ans d'histoire.

Cet après-midi, je visitais  une églsie qui fêtera dimanche ses 100 ans d'histoire. A l'intérieur des tranches de vie sont présentées avec beauté. Cette église a vue passé des générations de chrétiens. Elle a accueillie des familles heureuses venues partager une action de grâce, elle a abrité des familles en deuil venues célébrer la vie ressuscitée. Elle a acceuilli des jeunes venus partagé leur premier repas eucharistique. Si ses murs pouvaient parlé, ils raconteraient une foule de souvenirs heureux et pénibles tout à la fois. Le coeur de la paroisse est venu y battre et laisser entre les murs bien décorés des pages de leur vie. Elle garde bien vivant les secrets de beaucoup des coeurs.

Cette église, des chrétiens veulent la conserver vivante avec ses souvenirs pleins le coeur. L'avenir de nos églises aujourd'hui est incertain. Nos églises ont été  la maison du tabernacle et des rites religieux. Aujourd'hui, ceci ne nourrit plus la vie des chrétiens. Est-ce que nos églises pourraient devenir la maison du Bon Dieu.? Je voyais des gens décorer l'église, d'autres la faisaient visiter aux touristes. Elles sont importantes nos églises pour bien des chrétiens.

Je me posais deux questions. Est-ce qu'on déploie le même souci pour décorer la vie chrétienne? Est-ce que nos églises pourraient devenir la maison du Bon Dieu? Qu'est-ce à dire? Ce bâtiment église qui ne sert presque plus pour le culte religieux pourraient-il devenir la maison de la communauté chrétienne? Lieu de rassemblement, de fraternité, de fête pour les chrétiens du milieu? Lieu où les groupes communautaires auraient une place pour leur rassemblement; où les mouvements auraient une place pour leur communauté? En fait, une maison au service de la communauté et non pas seulement pour le culte.

Evidemment, nous nous sentons plus démunis lorsqu'il s'agit de décorer la vie de la communauté. Nous mettons beaucoup de soin pour sauvegarder les bâtiments et c'est bien. Mais la vie chrétienne, les disciples du Christ, les témoins de l'Évangile ...... Il me semble qu'il y a là une piste de réflexion urgente. Il faut nous rendre à l'évidence que notre vie d'Église a été centrée sur les sacrements et la pratique religieuse sacramentelle. Depuis le Concile de Trente, nous avons fait disparaitre le sacerdoce baptismal de notre vocabulaire religieux  pour réduire la vie chrétienne à la pratique sacramentelle, et faire du prêtre l'homme de la liturgie et le seul maitre à bord. Ce qui fait que devant une société laïque nous ne sommes pas plus à l'aise qu'un poisson hors de l'eau.

Nos églises sont belles, bien décorées, plusieurs ont fière allure; si nous avons voulu avoir de jolies maisons pour le culte, ne serait-il pas intéressant aussi de réévaluer la qualité des rites que nous y célébrons?. Si les chrétiens les ont délaissés, il y a une raison. Il faut se rendre à l'évidence aussi que si nous ne rajeunissons pas notre façon de célébrer en vue de nourrir la vie chrétienne d'aujourd'hui, il y a un grand risque que l'avenir ne soit pas très prometteur. 

Ce soir, je m'endors en me disant que nous avons encore beaucoup de deuil à faire, de terrain nouveau à défricher, de discernement à vivre et de mort à accepter pour que la vie renaisse. Voila ce qu'un 100 ans m'inspire.

 

mardi, 04 juillet 2017 13:45

Un geste d'amour

"Je T'aime tout court" chante Nicola Cicone.  Je t'aime comme tu es avec tes joies, tes échecs, tes beautés comme tes défauts. Ce qui compte pour moi nous dit Jésus, c'est ce que tu es et non pas d'abord ce que tu fais. Voila en résumé  notre Évangile de ce dimanche. (Mth 11, 25-30). Ces pages d'Évangile, nos chansonniers nous les écrivent bellement aujourd'hui.

Jésus nous révèle le coeur de Dieu qui nous habite. Tu t'es fais conaitre des pettis et des pauvres; tu t'es fait connaitre des gens pas trop encombérs de leur propre personne et capables de découvrir ta présence au coeur de leur vie. Jésus nous découvre la grandeur de l'amour qui nous habite.

Nous sommes des gens libres capables de faire des choix et nos choix doivent viser un plus grand amour. Nos choix doivent viser à faire grandir l'amour, faire grandir la vie. Nos choix doivent venir du  coeur et non seulement de la raison. Je suis doux et humble de coeur nous souffle le Christ à l'oreille. Nous devons puiser dans cette source de l'amour pour le semer autour de nous. Nous devons puiser dans ce qu'il y a de divin en nous. Ce n'est pas toujoura facile, tant de gens nous dérangent ou nous critiquent parfois, mais Jésus nous invite: Venez à moi et je vous soulagerai, ensemble nous trouverons le chemin.

Mais ce texte de l'Évangile fait aussi appel à la communauté: "Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et je vous soulagerai." Jacques Michel reprend ce mot à sa façon: Si tu ne peux plus mordre dans la vie parce que c'est la vie qui te mords chaque jour, amène-toi chez-nous."  Viens chez nous ensemble nous trouverons la lumière. Viens chez-moi nous dit le Christ et je te soulagerai. Allez vers le Christ dans des moments difficiles, c'est aussi retrouver la communauté de frères et de soeurs qui nous traduisent le visage du Christ. C'est ensemble dans l'amour, dans le support mutuel que nous trouverons la force de traverser les jours de pluie intérieure.

Le Christ a besoin de nos mains pour traduire la fraternité et l'accueil, il a besoin de nos coeurs pour traduire l'amour, il a besoin de notre présence  pour traduire cet accompagnement nécessaire dans les moments de détresse. Notre société est blessée et souffrante. Le petit écran nous apporte cette réalité dans nos salons chaque jour. Notre monde a besoin d'être réchauffé au soleil de l'amour. Nous chantons souvent: Qu'il est difficile d'aimer. Pour accueillir et révéler cet amour inconditionnel, nous avons besoin d'un coeur de pauvres et de petits, c'est à dire, un coeur assez libres pour se laisser façonner par l'amour divin en nous et permettre ainsi aux autres de le découvrir en eux.

samedi, 01 juillet 2017 16:17

Un homme est mort.

Ce matin, un homme est tombé sous les balles d'un tireur, un autre souffre de la torture dans un pays plus barbare. Cette nouvelle passe au petit écran et on dira : encore un autre et tout est fini. Notre menu quotidien est alimenté par ces faits malheureux qui deviennent presque coutumiers. A côté, d'autres se suicident et on dit : Pauvre malheureux.

Et la parole de notre Dieu de ce dimanche nous invite à donner et à protéger la vie. Le couple qui accueille le prophète Élisée verra naitre la vie qui semblait impossible. L'accueil du Christ et de sa parole assure la vie. Alors je me dis: il y a deux mille ans que le christianisme existe et la vie a tellement de misère à exister en paix.

En ce jour de la confédéraiton canadienne, nous pouvons penser au sort réservé aux amérindiens qui étaient ici avant nous. Nous pouvons penser à toutes ces vicitmes des pouvoirs qui voulaient s'accaparer le territoire et aujourd'hui encore aux étrangers qui viennent ici chercher un peu de paix et de joie de vivre.

En méditant ce matin, le texte du prophète Aggée me revient en mémoire. Le prophète invite les juifs qui au retour de l'exil   veulent rebâtir le temple à regarder les chemins pris et où cela les a conduits. Il leur demande d'aller à la montagne et de rapporter le bois pour reconstruire le Temple. Le prophète nous invite à discerner les chemins pris qui nous ont conduit là où nous sommes.Il nous invite ensuite à discerner avec la Parole de Dieu quels chemins prendre pour bâtir le royaume de Dieu chez nous. Ag. 1,6.

Ne devrions-nous pas discerner les chemins pris depuis la Révolution tranquille au Québec et qui nous ont conduits à des églises vides et un peuple agressif? Ne devrions-nous pas discerner avec le peuple chrétien, hors les murs, pour savoir de quoi il a besoin pour vivre sa vie chrétienne? Le Pape Fnançois nous invite à être des contemplatifs du peuple pour en connaitre les besoins et les espérances et donner la nourriture nécessaire pour bien vivre leur vie cvhrétienne au jour le jour..

Je me dis que le Canada retourvera sa fierté lorsque nous pourorns nous asseoir ensemble et découvrir les valeurs des peuples fondateurs et l'importance des luttes qui ont jalonné son histoire. Notre Église retrouvera ses galons le jour où nous pourrons nous asseoir et redécouvrir l'Évangile de Jésus Christ, lumière de notre vie chrétienne et vie en Église. Bonne Fête aujourd'hui.

jeudi, 29 juin 2017 13:38

Saint Pierre.

L'apôtre Pierre est venu me visiter ce matin au moment de ma méditation et il m'a questionné le cher homme. Dans le texte des Actes 12, 1-11, On raconte que Pierre emprisonné et bien attaché avec des chaines fut libéré par un ange. Il s'est retrouvé dans la rue au milieu des gens et de la vie.

Pierre en bon juif était fidèle aux prescriptions de sa  loi juive. Il était emprisonné dans ses traditions, ses coutumes, ses exigences. L'Évangile avait de la difficulté à se faire une place, alors l'ange lui fit comprendre la liberté de l'Évangile et il s'est retrouvé au milieu du peuple, au milieu de la vie pour annoncer le ressuscité.

Alors Pierre est entré chez moi pour me demander d'identifier mes chaines qui me retiennent prisonnier  et m'empêchent de me retrouver au milieu de la vie en vue d'annoncer le ressuscité. Il est dérangeant ce brave Pierre. Nous nous retrouvons beaucoup au temple avec des célébrations, des rites. Le moindre petit événement est célébré avec une messe et le peuple n'est plus là. Pierre me dit: libère-toi et va dans la vie, au milieu du peuple, c'est là qu'est ta mission. Ce n'est pas facile de s'arrêter pour discerner et admettre ses chaines à rompre pour avancer.

L'ange qui a libéré Pierre est en moi, c'est la force de l'Esprit Saint qui m'habite et éclaire mon agir. C'est la question que Jésus pose aux apôtres: Pour vous qui suis-je?  Tu es celui qui m'a donné une mission, celle d'anoncer au monde la liberté de l'Évangile et qui m'as promis d'être présent en moi comme du bon pain pour me soutenir dans ma "job". J'accueille ce clin d'oeil de Pierre aujourd'hui qui m'invite à me libérer pour annoncer un ressuscité.