reflexion2

Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

lundi, 07 août 2017 18:59

Parler vs communiquer.

Nous vivons dans un monde de parole, on parle, on parle, .... La télévision, la radio font résonner leur voix, même à l'église le silence se fait de plus en plus rare. Avons-nous peur du silence,? je ne sais pas. Une chose que je sais est que nous oublions de communiquer.

Parler donne des connaissances, fait appel à la raison: on donne de l'enseignement, nous faisons de la catéchèse, etc ... même nos chants religieux font appel à la tête et pas souvent au coeur. Alors que communiquer apporte une expérience, fait davantage appel au coeur. Quand je fais une homélie et que les gens lisent le blletin paroissial ou baillent aux corneilles, je parle mais ne communique plus. Quelqu'un me parlait d'un prêtre et disait quand il nous parle on sent que ça vient du dedans, c'est du vécu. Il nous communique ce qu'il vit. J'écoutais, à la télé, Soeur Angèle  des chansonniers qui nous communiquent leur expérience de vie. Ils nous parlent de leurs valeurs, de ce qui les fait vivre. On les écoute La plupart des chansonniers parlent au coeur. Ils nous transmettent ce qu'ils vivent en dedans. L'expérience et le sentiment sont le langage de l'âme.

Nous mettons beaucoup l'accent sur la parole, sur la catéchèse dans notre Église, sur l'évangélisation mais très peu de l'expérience. Je crois que cela manque beaucoup et explique un peu le déficit de la catéchèse et de la vie chrétienne actuelle. La vie chrétienne est une expérience du Christ au quotidien. Notre faiblesse en Église est ce manque d'expérience. Les chrétiens sont devant un vide spirituel parce que l'enseignement est oublié et l'expérience spirituelle est absente. Jésus s'adresse au coeur, Il se situe au niveau de la vie et non de la tête et des doctrines. Alors posons-nous la question: Voulons-nous donner des connaissances ou faire vivre une expérience?

J'écoute les grands parents aujourd'hui et la vie chrétienne de leurs enfants se résument à la messe et des dévotions. La vie quotidienne  et l'expérience de foi  sont absentes de leur radar. Ce qui compte beaucoup ce sont les crucifix dans les écoles et que les enfants peuvent dire les commandements de Dieu. C'est extrêmement pauvre et triste. Ceci peut expliquer la désaffection de la pratique sacramentelle parce que les crhétiens en sont plus là aujourd'hui. Il est urgent d'apprendre à communiquer et à passer de la parole à la communication. Ce serait un bon sujet de rencontre.

samedi, 05 août 2017 21:56

Étrange.

Hier, je visitais les artistes au festival du bois flotté à Ste-Anne des Monts. Un homme était là à côté d'un grosse buche de bois. Aujourd'hui, j'y retourne et l'artiste est à côté d'un petit cheval écrasé sur ses pattes. Je dis à l'homme: Comment savais-tu qu«'il y avait un cheval dans ce morceau de bois? C'est simple, me dit-il, j'ai enlevé les morceaux de trop et j'ai toruvé le cheval.

Je me dis: Ce doit être cela l'évangélisation. Enlever les morceaux de trop pour trouver le Christ en nous. Et chemin faisant, j'ai commencé à regarder quels morceaux je devais enlever pour mieux découvrir mon enfant de Dieu. Je vous invite à faire la même expérience.

 

mercredi, 02 août 2017 23:40

Un témoignage.

Je vous partage aujourd'hui un autre témoignage écrit par une jeune dame dans les jours qui ont précédé sa mort. Elle écrit à sa famille.

J'ai tellement de choses à faire et à voir. Ne pleurez pas en pensant à moi. Soyez reconnaissants pour les belles années et le bonheur que vous m'avez apporté. Maintenant il est temps pour  moi de voyager seule.

Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine. La confiance vous apportera réconfort et consolation. Nous serons séparés pour quelque temps

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, je ne suis pas loin, je suis jusrte au chaud dans votre coeur. Si vous avez besoin de moi, même si vous ne pouvez me voir et me toucher, je serai là. Écoutez votre coeur. Absente de mon corps mais présente avec Dieu, n'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là. Je suis le scintillement des cristaux de neige, je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin, je suis un tout et aussi, papa et maman, une partie de vous.

Priez, souriez, pensez à moi. Que mon nom garde sa place à la maison. Je suis seulement passée dans la pièce d'à côté. Vous avez besoin d'être entourés de douceur, que ces mots simples trouvent un sens pour vous. Ensemble prenez soin de vous.

Vous êtes beaux.

Nathalie.

 

 

mardi, 01 août 2017 16:41

Je tricote.

Une vieille dame un jour prit le train vers Montréal, pour passer le temps elle tricotait. En chemin, le train dérailla et la vieille dame se retrouve sur le côté dans le fossé. On vient vite à son secouer: "Êtes-vous blessée madame?" Non, qu'elle répond. Mais j'ai échappé une maille. Ma mère tricotait beaucoup et elle le faisait en chantant comme si tricoter était un passe temps.

Lorsque j'ai prit ma retraite, il y a quelques années, je me suis mis à tricoter pour remplir les journées. je me tricote un commentaire d'Évangile chaque semaine,  je me tricote une  piste de réflexion sur des événements ou des idées d'actualité, je me tricote des commentaires de lecture au fil des journées. Tout cela en m'amusant.

C'est intéressant le tricot. je peux choisir ma laine selon mon goût comme qualité ou couleur. C'est parfois la laine solide d'une réflexion sur la vie chrétienne ou des sujets d'actualité, ce peut être une laine plus soyeuse de sujets légers et souvent comiques, ... La couleur aussi est importante. Ce peut être le blanc quand je tricote au sujet de la vie spirituelle, le vert quand je pense à l'avenir de nos communautés, ou le rose quand je tricote que la vie est belle, et même le noir quand des systèmes me font "rager". Mais je tricote en m'amusant.

Mon tricot prend des formes différentes selon les circonstances: Un gilet pour réchauffer les gens qui grelotent, des mitaines pour celui qui ne sait plus quoi faire de ses dix doigts, des bas chauds pour la personne qui ne marche plus par peur ou par froid. ... Et même à l'occasion, je me tricote une bonne soirée de cartes. Je tricote en m'amusant.

Je n'ai pas pris ma retraite pour attendre que l'on me demande de célébrer une messe, un baptême ou une funérailles; j'ai pris ma retraite pour tricoter la vie telle qu'elle se présente devant moi chaque jour. C'est d'autant plus agréable que des gens m'écrivent soit pour m'encourager dans mon tricot, soit pour me signaler leur désaccord ou leur questionnement. Il y a des moments où comme la vieille dame du train, j'échappe une maille, sans doute. Qu'importe, je tricote en m'amusant. "Je veux mettre de la couleur et de la fantaisie dans ma vie parce qu 'un Dieu aimant qui s'amuse avec moi est plus intéressant qu'un Dieu expliqué par les thèses des savants."  C'est le souhait que je formule pour toutes les personnes qui  prennent leur retraite: Apprenez à tricoter.

mardi, 01 août 2017 13:21

Un petit conseil Seigneur!Mth 17, 1-9.

 

Les apôtres n'ont rien compris encore à la divinité de Jésus. Pour eux, il est toujours le fils de Marie et de Joseph de Nazareth. Alors Jésus va leur faire une petite catéchèse de sa réalité. Sur la montagne, il enlève son masque, et il leur révèle sa réalité de fils du Père.

C'est là que Pierre en bon responsable donne un conseil à Jésus: On est bien ici, bâtissons trois tentes. Pierre est bien tranquille sur la montagne loin des foules et il veut rester dans sa tranquillité. Son conseil le concerne, lui, et non le Seigneur. La plupart de nos conseils sont de cette nature, ils sont pour nous et pas souvent pour ceux qui le demandent. Nous réagissons souvent à partir de nous et non des besoins de l'autre. Jésus, lui, ne donne pas de conseil, il répond soit par une question ou une parabole. "Qui est mon prochain" demande un juif? Jésus répond par une parabole. Lc 10, 29.

Nous pouvons considérer cette affirmation de Pierre comme une volonté de profiter de ces moments d'intimité avec le Seigneur. Ces trois amis  vivent un bon moment de paix avec le Seigneur et ils veulent le goûter le mieux possible. Nous vivons nous aussi nos moments de rencontres personnelles avec le Seigneur, nous avons  nos habitudes de célébrations et nos formules de prières que nous aimerions bien gardées intactes: Bâtissons nos tentes pour que rien ne changent. Ces moments de coeur à coeur sont essentiels, mais ils sont un tremplin  en vue de la mission.

Si Jésus nous enseigne une façon de donner des conseils et de profiter de nos moments privilégiés, il nous enseigne une autre dimension de sa vie. Il redescend de la montagne et retourne à la mission sur le terrain. Ces moments de coeur à coeur doivent nous relancer dans la mission.

Si nous voulons témoigner du Christ, il nous faut d'abord le connaitre. On ne parle pas de ce que l'on ne connait pas. Le témoignage est le fruit d'une expérience profonde avec le Christ. L'important n'est pas d'abord ce que nous connaissons du Christ mais l'expérience de vie que nous avons vécue. IL ne suffit pas d'écouter la Parole, nous devons la communiquer. Et la communication se fait par l'expérience. Le Père dit: Il est mon bien-aimé, écoutez-le. Écouter le Christ, c'est aussi écouter le monde autour de moi, écouter leurs besoins, leur espérance, leur souffrance. C'est là aussi que l'expérience du Christ se vit.

Cet événement nous enseigne les deux mouvements de toute vie chrétienne: contemplation et action. Le chrétien est un être de contemplation, de prière, d'intégration des valeurs et ceci inévitablement nous conduit à l'action. Nous parlons beaucoup d'évangélisation, de tournant missionnaire; l'objectif de tous ces efforts devrait être l'expérience du Christ ressuscité sur le terrain. Avant de parler de célébrer, nous devons apprendre  à vivre l'Évangile, à vivre l'Eucharistie sur le terrain de la vie quotidienne. Apprenons à être des témoins qui développent et donnent le goût de célébrer.

Au sortir de notre célébration, ce matin, suivons la consigne du Père d'aller sur le terrain du quotidien écouter le Ressuscité nous parler à travers la vie de notre communauté. Je crois que le Christ nous parle très fort aujourd'hui. Avec la montée de la violence, des attaques meurtrières, des gens qui meurent de faim, le Christ ne nous demande-t-il pas de descendre de la montagne pour réchauffer notre monde?  A l'Eucharistie, nous sommes sur le tremplin, maintenant sautons dans la réalité de la vie, c'est là que le Seigneur nous attend. Soyons témoins de Jésus Christ ....

lundi, 31 juillet 2017 14:06

Des gens débrouillards.

Une église d'une petite paroisse est transformée en théâtre. Hier, j'ai assité à la dernière représentation de l'année. J'ai admiré à la fois l'ingéniosité et la débrouillardise des gens pour rentabiliser leur église et aussi les talents extraordinaires de ces travailleurs qui donnent beaucoup d'heures pour réaliser ces projets. L'église était pleine de gens venus de centaines de kilomètres à la ronde. Nous avons vécu un bon moment de fraternité.

Je pensais au contraste qui se fai tavec nos secteurs en Église. On essaie de rassembler les gens des paroisses avoisinantes pour les messes et nos églises restent vides. Quand on présente des événements qui intéressent les gens, il s'y rendent. Ne sommes-nous pas un peu questionnés? Qu'est-ce qui manque à nos célébrations, à notre religion pour que les gens soient rejoint dans leur attente et leurs besoins? Est-ce que nous mettons l'accent sur le rassemblement de la communauté ou sur le rite bien fait? A la retraite j'écoute  beaucoup les chrétiens autour de moi, je regarde ce qui se passe et il me semble que nous sommes déconnectés de la vie. Pourquoi ne pas accepté de se laisser questionner.  

 

dimanche, 30 juillet 2017 15:21

Suivre la pensée.

Luc Forestier: Les ministères aujourd'hui. Salvator, 2017. Beaucoup de choses sont écrites sur les ministères dans l'Église. Ce livre du Père Forestier apporte une vision inéressante où il fait voir le lien dans les différents ministères en lien avec le ministère de l'Évêque. Nous vivons un bouleversement en Église face aux ministères surtout en ce qui concerne  les minstères des baptisés. Quelle place faire à ces ministères variés comme le demande le Concile et le Pape François. Ou mieux quel sens a chacun de ces ministères en lien avec le minsitère de l'Évêque. Si nous voulons que les ministères aient un avenir, il est essentiel de partir du sens des ministères en Église en lien avec le ministère de l'épiscope, et non se limiter à la fonction. Ce livre nous ouvre des horizons face à ces questions urgentes dans l'Église, mais laisse aussi des questions en nombre suffisant pour continuer la recherche. Ces lectures nous permettent de suivre l'évolution de la pensée théologique et pastorale. Bonne lecture.

 

vendredi, 28 juillet 2017 19:13

Réfléchissons un "brin".

Nous avons grandi avec le péché originel au coeur de notre quotidien. Une vision qui a marqué notre vie, nous  a posé bien des questions et n'a pas fini d'en poser j'en suis certain.

On dit qu'à l'époque de S. Augustin, il y avait S. Irénée et des théologiens  qui affirmaient qu'au Paradis terrestre il ne s'agissait pas d'une chute et d'un révolte contre Dieu mais d'une crise de croissance. Une crise comme tout être humain en vit et comme le peuple de Dieu en a vécu au long de son histoire.

Dans son livre: "Conversation avec Dieu" l'auteur affirme que nous devrions considérer cet événement comme une première bénédiction. Les premiers habitants de la terre venaient de faire l'expérience qu'il leur était possible de faire des choix. Ils étaientr capables de faire des choix et de bâtir eux-même leur vie. Ça m'a rappelé S. Irénée et je me suis dit que si on avait retenu cette vison des choses notre vie serait différente.

La théorie du péché originel a fait de la femme la méchante, la tentatrice qui induit l'homme au mal. Ma mémoire me rapporte des conversations entendues chez nous qui confirment cette vision négative de la femme. Les sermons à l'église n'étaient pas de nature à nous faire changer d'idée.

J'aime beaucoiup ces nouvelles façons de voir l'événement du jardin de l'Eden. Elles m'apparaissent plus évangéliques et moins patriarcales. Si un jour je rencontre le Seigneur face à face je lui demanderai la vérité. Il ne faut jamais s'arrêter de chercher.

 

jeudi, 27 juillet 2017 13:25

Des confidences.

Dernièrement, je rencontrais, sur la promenade près de la mer, une grand-mère qui me parlait de son petit fils qui n'est pas baptisé. Elle me disait: s'il meurt où est-ce qu'il va aller? Je lisais dans son intervention de la souffrance et de l'angoisse. En discutant avec elle j'ai appris qu'elle avait un enfant mort-né  enterré dans "le clos" comme elle dit. Enerré hors du cimetière, dans le clos comme un animal. Est-ce que mon petit-fils aura le même sort?

Dans un stationnement publique, je renocntre une dame professeur au secondaire qui me parle aussi de l'Église.  Elle me dit: On nous a tellement compté de "menteries", la peur de l'enfer, le mythe d'Adam et Eve, du péché originel, mes parents vivent encore dans la peur. Et même dernièrement, une famille, victime d'une tragédie, a du faire une célébration funéraire au salon funéraire parce que l'Église a refusé à cause de coutumes et de lois.

J'écoute ces confidences pénibles, douloureuses de chrétiens blessés. J'écrivais dans mon texte sur 50 ans de vie sacerdotale que dans l'Église "hors les murs," j'avais trouvé une Église blessée et souffrante. Je vous en partage quelques bribes aujourd'hui. Je crois que notre Église est victime de ses lois et traditions et que nos frères et soeurs dans la foi ont quitté pour se défricher des lieux de rencontre et de célébrations qui les nourrissent. J'ai repris avec ces gens le chant de Nicola Ciccone: Je vous aime tout court. Je vous demande pardon pour l'Église et je vous aime pour ce que vous êtes: des enfants que Dieu aime avec un coeur de Père.

"Si nous vivions à nouveau la beauté des rencontres eucharistiques, où les croyants se donnent rendez-vous pour prier leur Dieu vivant et faire la rencontre du ressuscité, il me semble que la souffrance serait moins pénible à porter pour ceux et celles qui sont les blessés de la vie. Je pense toujours que la véritable rencontre de l'AMOUR, entre autre dans la célébration eucharistique, propose un chemin de transformation, de guérison et d'espérance." Valois Robichaud. P. 69. A chacun son chemin.

Jean Vanier nous disait lors d'une retraite: "Si vous ne pouvez vous agenouiller devant ces blessés de la vie, vou sne pouvez pas vous agenouiller  en vérité devant la Grand blessé."

mardi, 25 juillet 2017 14:22

Petit trésor Mth 13, 44-46.

"Nous portons un trésor dans des vases d'argile" chante bellement Robert Lebel. Ce mot, nous l'utilisons aussi à l'égard d'un enfant ou d'une personne qu'on aime particulièrement: Mon trésor, tu es un trésor. Cette expression qualifie une relation de tendresse et d'affection spéciale. Cette expression est porteuse d'une qualité de chaleur humaine dans une relation personnelle. Le trésor de l'Évangile me renvoie à la même qualité de relation avec le Christ.

L'évangéliste Mathieu l'utilise aujourd'hui pour nous parler du royaume des cieux. Il compare ce royaume à un trésor ou a une perle fine que l'on veut acheter et conserver. Dans cette parabole du royaume, retenons deux choses importantes. D'abord la joie d'avoir trouver ce trésor et ce trésor est important puisque l'homme y attache tant d'intérêt. Quel est donc ce trésor?

Ce trésor: c'est la présence de Jésus ressuscité fixé au fond de notre coeur. Le champ est notre vie où ce trésor est enfoui. Dès notre naissance, ce trésor fut déposé dans notre coeur au fond de nous-même et il nous appartient de le découvrir et de le faire grandir. C'est tout le travail de l'évangélisation dont nous parlons aujourd'hui. Ce trésor nous le portons dans des vases d'argile. C'est un trésor d'Évangile que nous portons dans l'argile de nos coeurs. "Trésor de vie et de présence qui nous dépasse infiniment. Trésor qui s'ouvre au coeur du pauvre, sitôt que lui parvient ta voix. "R.B. Découvrir ce trésor doit nous mettre dans la joie. D'ailleurs les paraboles qu'on dit "paraboles de la miséricorde" sont toutes centrées sur la joie des retrouvailles. La découverte d'un tel trésor dans nos vies devrait nous mettre dans l'allégresse. Nous sommes portés trop souvent à voir que la dimension péché, pardon et oublions que nous sommes des gens sauvés, ressuscités et donc dans la joie du salut.

Auparavant, Jésus nous avait parlé du semeur qui jette sa semence à pleine main. La semene est la Parole, c'est la présence du Christ ressuscité. Comme nous dit le prophète: "J'inscrirai ma loi au fond de leur coeur." Notre premier mouvement est de découvrir ce trésor en nous et d'en être tellement heureux que nous puissions le faire découvrir aux autres. Alors, je peux me demander si j'ai découvert ce trésor en moi et quel temps je donne à prendre soin de ce trésor en moi? L'homme de l'Évangile vend tout ce qu'il a pour acheter le champ et garder son trésor. Qu'est-ce que je suis prêt laisser pour conserver ce trésor en moi?

Et Jésus nous parle du filet qui au fond de la mer ramasse tout ce qui bouge.  Dans ma vie, il y a du bon et du moins bon. Je laisse pousser les deux. Le moins bon se convertit et le bon s'améliore. Tout peut se purifier en cour de route. Un enfant grandit et devient un être humain et dans sa croissance, il laisse bien des choses derrière lui, chose devenue moins importante. Le chrétien en moi grandit aussi et doucement l'humain et le divin en moi prend la place de tout ce qui ne l'est pas. C'est la croissance du royaume de Dieu. Que notre Eucharistie aujourd'hui nous permette de célébrer ce trésor au fond de nous et que notre joie le révèle autour de nous.