Jos. Deschênes
Un défi.
Un défi est posé à notre foi. Le temps de confinement et nos églises vides sont une parole de Dieu qu'il nous faut méditer et aussi un défi posé à notre foi. Les églises étaient autrefois le coeur des paroisses où il y avait de l'activité régulièrement. Depuis pluieurs années, nous vivons un temps de confinement, les chrétiens restent à la maison le dimanche pas nécesairement par peur d'attrapper le virus de la foi et de la parole de Dieu et de devenir missionaire. Demain plusieurs d'entre elles seront vendues ou fermées et le noyau de vieux chrétiens pratiquants sera éteint. Une forme d'Église aura fait son temps et une autre voudra naitre. Ce que nous vivons est une parole de Dieu qu'il nous faut méditer. On le dit depuis plusieurs années et nous répétons. Il n'y a pas de solutions miracles. Il n'y a qu'un défi à relever.
Il me semble que nous sommes invités à revoir profondément notre conception de Dieu et du Christ. Dieu n'est pas un metteur en scène, assis dans l'espace, qui surveille les petits acteurs que nous sommes. Il est à mon sens une force vivante au coeur de nos vies pour réaliser avec nous sa mission d'amour. Le Seigneur n'est pas en l'air comme on le montre souvent avec notre doigt pointé vers les nuages. Il en bas au coeur de notre quotidien. Nous aimerions toucher les plaies de Jésus comme l'a fait thomas. Nous pouvons toucher les plaies de Jésus encore aujourd'hui dans les blessures de l'Église, dans les blessures du corps vivant du Christ. Le cri du Christ en croix: J'ai soif, se fait entendre autour de nous aujourd'hui encore et nous attendons les gens qui viennent à la messe. Il y a longtemps que nous le disons.
Je crois que nous sommes invités à revoir notre conception de l'Église. Elle est une communion de prsonnes rassemblées dans l'amour autour du Christ ressusicté pour réaliser sa mission au coeur du monde. L'Église est un peuple de prêtres, de prophètes et de pasteurs, et non "un peuple et des prêtres" comme l'écrit mon ancien professur de liturgie Philippe Béguerie. La situation de notre Église nous invite à revoir l'importance des ministères du baptême. Il y a longtemps que nous le disons.
L'Église des débuts devant la destruction du temple ont trouvé une solution courageuse en favorisant les petites communautés même familliales et en remplaçant l'autel du sacrifice de l'ancien Testament par la table de communion du christ à la Cène. Ne sommes-nous pas placés devant une situation un peu semblable. Nous sommes invités à retrouver le sens profond du message de Jésus à la Cène. Il y a longtemps que nous le disons.
La situation actuelle et la mentalité du peuple chrétien et de la société en général nous invite à éviter le prosélytisme, convertir pour ramener à l'église et à la pratique sacramentelle mais travailler à faire connaitre Jésus Christ et développer une vie chrétienne ardente au quotidien: Faire des disciples. Le vin nouveau a besoin d'outre neuve. Nous le disons depuis longtemps.
C'est là à mes yeux quelques bribes du défi que la société place devant nos yeux. Ce n'est pas seulement l'institution-Église qui est questionnée, mais chacun et chacune d'entre nous qui sommes l'Église. Nous ne pouvons rien sur le passé, le présent est entre nos mains et demain nous appartient. Un évêque de France disait aux gens: "Fermez vos téléviseurs et ouvrez l'Évangile." Il me semble que nous sommes invités à fermer nos livres de structures, de lois et de disciplines ecclésiastiques pour ouvrir l'Évangile et retrouver la mission de Jésus Christ. Ça aussi, il y a longtemps qu'on le dit.
S Paul écrit ...
L'amour rend service, l'amour ne jalouse pas, il ne se vante pas, ne se gonfle pas d'orgueil, il ne fait rien d'inconvenant, il ne cherche pas son intérêt, il n'entretient pas de rancune, il touve sa jie dans ce qui est vrai, l'amour ne passera jamais. Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité; mais la plus grande des trois, c'est la charité. 1 cor. 13, 13.
Les rituels.
Le temps de pandémie nous a privé d'un certain nombre de rituels et du même coup nous a fait découvrir l'importance de ces rituels dans nos vies. Que ce soit des rites à la maison à l'occasion d'anniversaire ou de rencontres familliales, ou des rituels à l'église; Ainsi ce temps ne devrait pas être un temps d'attente mais un temps d'approfondissement. Souvent les artistes à la téklé nous parlent de l'importance des rites dans leur vie. Nous avons vu les chrétiens se tourner vers des rites au salon funéraire lors de décès et parfois s'inventer des rites qui célèbrent l'événement de la mort d'un proche. Nous faisons tous l'expérience de cette privation des rites et des rencontres dans nos vies. Nos repas, nos rencontres sont des rites.
Cette réalité me pose une question comme chrétiens. Si les chrétiens ont quitté aussi massivement nos rites à l'église surtout lors des décès et que ces rites sont importants même nécessaires, ceci me conduit à me demander: Pourquoi ont-ils quitté? Pourquoi préfèrent-ils les rites au salon funéraire à ceux de l'église? Je me suis posé une autre question: Est-ce qu'à l'église nous célébrons le décès de quelqu'un, le passage vers autre chose, un rite d'accompagnement des personnes endeuillées ou si nous célébrons une messe où nous insérons un décès? J'ai célébré les funérailles d'une vieille dame décédée de mort naturelle, et le lendemain celle d'un jeune décédé d'un accident. C'était le même rite, la même structure seul le nom avait changé avec quelques mots dans l'homélie. Ne sommes-nous pas invités à réinvnter nos rites de passage, rite de deuil, rite d'accompagnement de personnes endeuillées en fonction de l'événement vécu? Au lieu de dire une messe, nous pourrions célébrer un décès? Ce que nous vivons présentement devrait nous inviter à réinventer nos célébrations. Dans les dernières célébrations que j'ai présidées soit dans ma famille ou pour des amis, j'ai tenté certaines expériences qui ont répondu à un besoin. Cela m'a fait vivre et me fait vivre encore aujourd'hui.
Des oubliés
Ce matin, quelqu'un faisait remarquer que nous oublions certaines catégories de travailleurs essentiels à la vie économique tels les camionneurs, les livreurs, les ciassières et caissiers en magasin, etc .. Nous pensons souvent aux personnes de la "haute société" tels les médecins, les avocats, les penseurs d'université, etc. Nous avons sans doute développé une mentalité de fonctionnaires bien payés qui oublions des chainons importants de la société, sans eux l'économie ne pourrait fonctionner. le Temps de pandémie devrait nous rappeler à l'ordre.
En méditant cette réalité, je pensais à l'Église. Avons-nous échappé à cette mentalité? S'il n'y avait pas de femmes, il n'y aurait plus d'Église. Les sacristines sont en majorité des femmes, les catéchètes aussi, la majorité de l'assistance aux messe également. L'Église, ce sont des laïcs. Je crois que nous ne donnons pas à ces personnes la place qui est la leur. Le Pape François nous invite à une meilleure vision de l'Église. N'avons-nous pas bâtie l'Église sur le modèle de la société civile? Jésus me dit: Les prostituées seront avant vous dans le royaume des cieux. Ça me dérange un peu. Continuons de méditer et de prier.
Efficace ou fécond.
Le texte du Pape François d'hier m'a appelé un autre texte auquel je reviens de temps en temps: Le pasteur n'est pas nécessairement un être efficace, mais un être fécond, qui fait naitre la vie et l'accompagne dans sa croissance. Dans la situation d'Église d'aujourd'hui il est difficile d'être efficace mais c'est là à mon avis que la fécondité s'avère un atout important. C'est sécurisant d'être efficace et souvent déroutant d'être fécond. Je l'ai expérimenté à l'occasion. le texte du Pape nous invite à la fécondité. Nous devons être des éveilleurs de leaders dans nos communautés. D'ailleur sle texte du concile sur la vie des prêtres est explicite sur cette question: Ils sauront découvrir et discerner dans la foi les charismes des laïcs sous toutes leurs formes, des plus modestes aux plus élevés, ils les reconnaitront avec joie et les développeront avec ardeur. Voila un des sens profonds de notre ministère comme pasteur d'une communauté et pour y arriver nous dit le même texte plus loin, il faut nous modeler sur le Christ Sauveur.
Ces textes m'ont suivi et questionné tout au long de mon travail en paroisse: être fécond et moins efficace; je n'ai pas toujours bien résussi. Par contre il y a beaucoup de joie à vivre cela au mieux de notre pouvoir. Il y a toujours beaucoup de joie à voir des chrétiens remplis de dons se mettre au service de la communauté avec responsabilité et dignité. J'ai vécu souvent de ces belles expériences. Je me souviens dans les années 70 après le concile, je travaillais au plan diocésain et les prêtres me disaient souvent: tes affaires en paroisse avec des laïcs ça ne marchent pas. Les laïcs ne sont pas prêts et ne veulent rien savoir. Alors je dis à mon évêque: Je veux aller faire une expérience en paroisse, je voulais vérifier si ça marchait ou pas. Après onze ans en paroisse, je pouvais dire: ÇA MARCHE, je l'ai vérifié.
Dans notre vécu d'Église, cette fécondité pastorale est de plus en plus nécessaire. Au Grand Séminaire, nous avons été préparé à être efficace, à faire marcher une paroisse, sur le terrain nous devons apprendre à être fécond. C'est mon sujet de méditatin pour aujourd'hui. Comment en résidence de personnes âgées, je peux encore être fécond pour l'Église autour de moi?
À l'effigie de Dieu. Mth 22, 15-21.
Hier, je rencontrais quelqu'un sur la route, je ne le connaissais pas, mais je lui dis: tu es un Levesque, son air de famille l'avait trahi. La ressemblance était là. Pourrait-on dire de moi: Tu est fils de Dieu? Est-ce que ma façon d.être, de penser ou de juger me révèle comme chrétien? De qui suis-je l'effigie?
C'est la question que l'Évangile me pose aujourd'hui: De qui es-tu à l'effigie? Suis-je conscient que je suis frappé à l'effigie de l'Esprit même de Dieu? Jésus est encore aux prises avec les pharisiens, les anciens du peuple et aujourd'hui on y ajoute le hérodiens, disciples d'Hérode l'envahisseur du pays. Ce sont des ennemis du peuple juif. Alors Jésus est pégé. S'il répond de payer l'impot à César, il est contre le peuple et en faveur de l'envahisseur; si au contraire, il répond de ne pas le faire, il est contre la loi et le dieu César. Jésus est dans un étau.
Jésus va profiter de l'occasion pour faire une bonne catéchèse. Il refuse d'entrer dans la logique du permis et défendu pour se situer au niveau du sens. D'ailleurs toute sa vie. Jésus se refuse à se situer au niveau de la loi seulement. Il guérit le jour du sabbat. Jésus se situe au niveau des personnes et du sens des événements. Il dira simplement: Montre-moi une pièce de monnaie. De qui est-elle l'effigie? De César, répondent-ils. Alors, rendez à César ce qui est à Céser, et à Dieu ce qui est à Dieu. Vous n'êtes pas simplement des payeurs d'impôt ou de taxes, vous êtes des êtres spirituels et avez d'autres obligations. Soyez fidèles à celui dont vous êtes l'effigie: César et Dieu.
Jésus aurait pu dire: Montre-moi ta vie, de qui est-elle l'effigie? Si tu as un devoir envers César, tu en as un aussi envers Dieu dont tu portes la marque de son Esprit. Tu es le visage de Dieu dans le monde de la même façon que ceui de César sur la pièce de monnaie. Comme citoyen j'ai un vis-à-vis, l'état; comme chrétien j'ai aussi un vis-à-vis, le Seigneur. Jésus m'apprend a vivre non seulement dans le respect de la loi, mais surtout au niveau des personnes et du sens de la vie et des événements. Cette question est d'un importance capitale aujourd'hui dans un monde axé sur le rendement et l'argent. Une importance capitale aussi dans l'Église. De qui sommes-nous l'effigie comme chrtien? Celui d'une façon de faire ou de vivre qui s'étiole ou du sens de la vie et des événements à la lumière de l'Évangile? Sommes-nous encore à l'effigie de l'Évangile et du sens des événements? Où si nous voulons perpétuer une façon d'être en Église qui ne correspond plus aux besoins spirituels des chrétiens? De qui sommes-nous l'effigie?
Jésus me renvoie à ce qui me motive, me fait agir. Est-ce que je suis encore au niveua du permis ou du défendu ou du sens des choses et de la vie? Nous avons souvent mélangé les deux. Le temps de pandémie en nous privant de célébrations habituelles, nous a envoyé à l'intérieur de nous découvrir le sens de notre vie chétienne. Quelle forme de prière avait du sens pour moi et venait nourrir ma vie spirituelle? Suis-je resté dans l'attente d'avoir nos célébrations à l'église ou ai-je profiter de ce temps de retrait pour découvrir ma vie chrétienne de l'intérieure au contact de l'Évangile? Suis-je resté avec César et l'obligation de la messe dominicale ou si j'ai découvert mon effigie d'enfant de Dieu et ai redécouvert ma relation de communion quotidienne avec mon Seigneur? Ce sont ces questions profondes que l'Évangile vient me poser. Je suis celui ou celle qui pésente sa pièce de monnaie au Seigneur et qui entend la question: De qui est-elle l'effigie aujourd'hui dans ton quotidien?
Ce matin, dans le silence de ma maison, ma messe sera une célébration sur le monde avec une communion profonde au Christ dans sa parole. Messe sur le monde, elle sera une action de grâce pour la nature, les couleurs d'automne, le dévouement des personnes qui assurent les services essentiels, les parents o amis qui me téléphonent pour s'informer de mon humeur. C'est tout ce vécu que je porterai dans ma prochaine célébration eucharistique. Amen.
Un mot de François
Mon internet a attrapé la covid-19 en fin de semaine et j'ai du prendre un petit congé. Ceci m'a permis de lire notre Bon Pape François dans un texte sur la place des laïcs dans l'Église. J'ai été tellement heureux de lire ce texte que j'en partage quelques extraits. Il affirme que le rôle de la femme doit devenir central dans l'Église. Il faut que la vocation spécifique des laïcs soit reconnue à tous les niveaux, en évitant par tous les moyens de les cléricaliser. Il appelle à la coresponsabilité des laïcs dans l'édificaiton de l'Église, citant Saint J.P. 11, Il faut éviter de transformer ces minstères en forme de pouvoir.
Et pour y arriver, il demande d'éviter le cléicalisme. La lecture de ce texte m'a rappelé des souvenirs. C'est là une vision que Mgr Ouellet nous a léguée et que nous avons voulu continuer avec Mgr Dumais. C'est l'harmonisation des différents ministères dans l'Église. Mais nous avons échoué, et nous vivons aujourd'hui une très grande pauvreté au plan humain comme fianancier. Mais le plan humain est le plus dommageable. Continuons de prier en communion avec notre Pasteur François.
Chevaliers de la fraternité.
Chevaliers de la fraternité, telle est la mission donnée par le chevalier suprême à tous les chevaliers de colomb. Chevaliers de la fraternité" C'est une belle mission. Je crois que notre monde a un urgent besoin de ces chevaliers. Qu'est-ce à dire au quotidien? Je dirais à prime abord que c'est une invitaiton à ne pas "manger de prochain" mais a "manger avec le prochain." C'est à dire, créer des ponts au lieu d'ériger des barrières. Les relations humaines deviennent de plus en plus difficiles; ce matin encore les nouvelles nous annonçaient la mort de deux jeunes enfants. Chevaliers de la fraternité, c'est apprendre à voir la personne toujours avant les situations. S'il y a un acte à punir, il y a surtout un être humain à accompagner et à aider.
M. Anderson ajoutait dans sa conférence: "Quand nous accueillons un nouveau chevalier, nous ne lui demandons pas d'abord de faire des choses. Nous l'invitons à être quelqu'un. Nous l'invitons à être un homme de charité, d'amitié et de fraternité." C'est la mission de tout chrétien. S'il y a tant de violence et d'agressivité, ne serait-ce pas parce que nous sommes encoore près du "oeil pour oeil et dent pour dent?" Nous devons tous être comme humains et chrétiens des chevaliers de l'amour, de la charité, du pardon, de l'accueil, etc ... Êttre chevalier de tout cela, c'est simplement donner à manger à qui a faim, donner à boire à qui a soif, vêtir celui qui est nu, visiter le malade, défendre le petit et le pauvre, Mth. 25, 31 ss. Je crois sincèrement que cette mission est au coeur de tous ces bénévoles et les travailleurs de la santé en temps de pandémie. Des miracles d'amour et de dévouement se vivent chaque jour dont nous ne sommes pas assez conscients et dont nous ne parlons pas assez. J'en suis témoins tous les jours dans nos résidences de personnes âgées. Soyons chevaliers de l'Évangile.
Écoutons S. Paul.
Sant Paul nous dit ce matin: Il n'y a plus ni juif, ni grec, il n'y a plus d'esclave ni homme libre, il n'y a plus l'homme et la femme, car tous, vou sne faites plus qu'un dans le Christ Jésus. voila! Nous sommes le corps du Christ. C'est que nous disons à chaque Eucharistie à l'épiclèse sur le peuple. "Que par la force de l'Esprit nous devenions un seul corps." Chaque fois que nous communions, c'est à ce corps aussi que nous communions. À l'Eucharistie, c'est nous qui devenons corps de Jésus Christ. La communauté devient corps du Christ donné au monde pour bâtir ensemble le règne du Père dans les coeurs. Au sortir de la messe pouvons-nous encore "manger du prochain", c'est peut être nous que nous mangeons.
Apprendre à lire.
Le dernier numéro de la revue Columbia des Chevaliers de Colomb nous parle beaucoup de fraternité, j'en reparlerai. Mais je m'arrête avec un extrait sur la question des amérindiens. Cette questin est sur la place publique depuis quelques jours. Ce qui se vit présentement nous invite, il me semble, à apprendre à lire plus correctement l'histoire. Je me rends bien compte que l'histoire que j'ai appris à toutes les étapes de mes études étaient un tout petit peu arrangée à notre avantage.
L'auteur du texte de la revue écrit: Les amérindiens ont le droit d'avoir leur histoire racontée avec précision et dans son intégralité. Ils ont le droit à un récit honnête de leur histoire. C'est la seule manière de trouver un chemin de réconciliation, de guérison et de jutice. Si nous nous écoutons parler, nous découvrirons du racisme dans nos discours et notre façon de voir les amérindiens. J'en entends très souvent, trop souvent. J'entendais vendredi soir Michel Jean expliquer des choses qui devraient nous indigner. Un enfant blanc disparait, on commande l'alerte Amber; un enfant amérindiens disparait, nous gardons le silence. Et combien d'autres exemples comme celui-là. Je crois qu'il faut arrêter de faire notre mea culpa sur la "bedaine" des autres et commecer par soi-même. Nous devons apprendre à lire notre histoire avec un peu plus de vérité. Les "gros méchants" ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Les français sont venus conquérir un pays déjà habité, les anglais ont fait de même; c'est l'époque des conquête au détriment des peuples déjà en place.
