mercredi, 08 août 2018 13:47
La faim de Dieu. Jn 6, 41-51.
Je regardais un sculpteur travailler une pièce de bois et découvrir à l'intérieur une statue ou une animal. Chaque coup de cieseau enlevait ce qu'il y avait de trop et laissait émerger ce que l'auteur avait dans le tête. Dans tout être humain, il y a un enfant de Dieu, il s'agit simplement d'enlever ce qu'il y a de trop pour laisser apparaitre cet enfant bien-aimé du Père. En relisant ce chapitre de Jean, je revoyais le sculpteur. L'évangéliste essaie d'éclairer notre réflexion pour enlever en nous ce qu'il y a de trop pour découvrir le vrai sens du pain de vie que le Seigneur nous offre. Dimanche après dimanche, le Seigneur revient nous dire sa volonté de vivre en communion avec nous et de demeurer comme une nourriture, une force pour réaliser ce rêve. Jésus nous parle d'une nourroture qui apaise la faim et la soif pour toujours. Contrairement à la nourriture du désert où nos pères sont morts. Dans sa façon de sculpter le disciple, Jésus passe de la faim à la vie. Vos pères sont morts dans le désert, mais ma nourriture conserve la vie pour toujours. Nous sommes donc invités à avoir faim et soif de…
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Homélies
mardi, 31 juillet 2018 14:25
Sur le chemin de la reconnaissance. Jn 6, 24-35.
Une foule en mal de merveilleux suit Jésus sur l'autre rive du lac. Une foule sera toujours une foule qui cherche du merveilleux. Jésus veut les faire passer du miracle au signe et au message donné. Un miracle sera toujours un geste merveilleux qui révèle la puissance de Dieu pour son peuple. Le signe apporte un message de vie. C'est ce passage que nous sommes invités à faire avec ce texte d'aujourd'hui. Jésus vient de nourrir beaucoup de personnes avec cinq pains et deux poissons. Aujourd'hui Jésus ajoute: "Je suis le vrai pain descendu du ciel." Quel est ce pain donné par le Seigneur? Nous sommes des êtres en croissance qui avons besoin de nurriture pour le corps, l'intelligence, le coeur et l'âme. Nous ne sommes pas seulement un animal à gaver, nous sommes des êtres spirituels qui avons besoin d'une autre nourriture. La vie humaine est un chemin de croissance où nous apprenons à passer de l'enfance à l'adolescence, de la peur à l'audace, de l'ignorance à la connaissance.... Notre vie physique pour grandir à besoin de nourriture sinon elle s'anémie. Il en est de même pour notre vie spirituelle, comme nous avons aussi besoin de nourriture pour notre…
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mardi, 24 juillet 2018 13:29
Un magnifique pique-nique!
"Jésus passa de l'autre côté de la mer de Galilée." Jn 6, 1-15. L'évangéliste Jean place Jésus en mouvement, donc il nous invite à un moment de conversion. Le déplacement physique signifie un déplacement spirituel de conversion. Les gens suivent Jésus parce qu'ils ont vu des miracles et ils attendent d'autres gestes merveilleux. Jésus va purifier leur faim. Il les fait passer sur l'autre rive. Jésus vient nous révéler d'une part l'attention portée aux besoins des gens et d'autre part la grande générosité de Dieu à l'agard de son peuple qu'il aime. Ceci nous rappelle l'Évangile de Jean où Jésus nous dit: Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et elles me connaissent." Jn 10. Jésus prend le temps de répondre à la faim spirituelle des gens avant de satisfaire leur faim de pain. Le prophète Élisée dans le livre des Rois 4, 42-44, s'est permis la même folie de générosité. Ces textes de la Parole de Dieu me pose une question: Quelle est ma faim aujourd'hui qui m'a conduit à l'Eucharistie? Quelle est la faim qui me fait suivre le Seigneur au quotidien? Comme la foule, j'ai peut être faim de merveilleux, de miracles, comme la foule…
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mardi, 17 juillet 2018 13:14
La pastorale de la compassion. Mc 6, 30-34.
"Exister est un fait, vivre est un art," écrivait Frédéric Lenoir. Ceci résume il me semble le message de notre liturgie de ce 16e dimanche ordinaire. "En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut pris de compassion et se mit à les eseigner longuement" Mc 6, 30-34. En Jérémie le Seigneur nous dit: "Je susciterai des pasteurs qui les conduiront et aucune brebis ne sera perdue." Et Saint Paul nous parle d'un pasteur qui apporte la paix et rassemble tous les êtres humains. Jésus est venu nous enseigner uns façon de vivre que Frédéric Lenoir qualifie d'un art. Devant la foule, Jésus au lieu de les renvoyer parce qu'il est venu se reposer s'arrête et les nourrit spirituellement. La parole de Jésus est une parole qui rassemble réchauffe le coeur et donne la faim d'aller plus loin. Il est important de contempler cette attitude pastorale de Jésus. Il est attentif aux besoins des gens et prend le temps de répondre à ce besoin. Il nous enseigne une attitude de compassion tellement importante aujourd'hui. Jésus nous eneigne cet accueil inconditionnel des gens. Il nous enseigne que nous sommes les serviteurs de chrétiens en recherche de spiritualité. Les prêtres et les…
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mardi, 10 juillet 2018 13:02
J'étais bouvier. Mc 6, 7-13.
Je n'étais pas prophète ni fils de prophète dit monsieur Amos. J'étais bouvier et le Seigneur m'a saisi. "va, tu seras prophète pour mon peuple". C'est le cri de Paul: "Il nous a choisi dès avant la création du monde, il nous a prédestinés à être des fils par le Christ." Ce fut également le vécu des douze dans l'Évangile de Marc: "Il les envoya deux par deux". Voila les deux mouvements essentiels de toute vie chrétienne: être choisi et envoyé. Nous sommes d'abord appelés par le Seigneur à être ses disciples pour être ses envoyés, ses témoins et missionnaires. Être disicple du Seigneur, c'est mettre ses pas dans ceux du Christ, se mettre à son école, se laisser former et guider par Lui. La parole de Dieu pénètre en nous, nous transforme, nous converti pour faire de nous des témoins et des envoyés. Un envoyé, un témoin laisse passer le Christ, révèle une personne, nous ne pourrons jamais y arriver si nous ne osmmes pas d'abord disciple. Je ne donne pas ce que je n'ai pas. Notre témoignage sera fort dans la mesure où nous serons remplis du ressuscité. Dans notre société traversée par un fort courant de laïcité…
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mardi, 03 juillet 2018 13:22
Un besoin de prophète aujourd'hui.Mc 6, 1-6.
Chaque époque fait naitre ses prophètes en réponse aux besoins des communautés chrétiennes. Aujourd'hui sommes-nous en attente de prophète ou si nous ne savons pas les reconnaitre? L'Évangile de ce dimanche nous présente un grand prophète qui nous invite sur cette même route. Un prophète est méprisé dans son propre pays dit Jésus. Un prophète dérange sinon il n'est pas un prophète. Il est contestataire; il conteste des situations ou des systèmes au nom des valeurs profondes de la vie et du respect des personnes. Un prophète proclame la Parole et les valeurs qui l'habitent. Il parle avec son coeur et non avec sa tête et ses idées. C'est pourquoi il dérange. Il dérange les tenants du "statu quo" qui ne veulent rien changer, il dérange ceux qui veulent revenir en arrière pour retrouver leur sécurité. Il dérange pasce qu'il sort des sentiers battus. Le prophète ne se situe pas au niveau de l'avoir ou du pouvoir mais de l'être. Dans la société comme dans l'Église, nous connaissons des révoutions et une évolution. La révolution tranqille au Québec et le concile Vatican 11 ont provoqué une révolution. Depuis nous sommes davantage dans une évolution et c'est là que le prophète…
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mardi, 26 juin 2018 13:53
Une pastorale de la vie. Mc 5, 21-43.
Jésus ne fait pas de miracle pour le plaisir de montrer la puissance du Père. C'est une façon pour lui d'enseigner. Un miracle porte un message qu'il suffit de méditer. Jésus dira un jour:"Je suis venu pour qu'ils aient la vie et la vie en abondance." L'Évangile de notre dimanche nous apportre un message de vie et du même coup nous donne une leçon de pastorale de la vie. La fille de Monsieur Jaïre a douze ans. L'âge d'être adulte à l'époque de Jésus. Cette pauvre fille est en train de mourir étouffée par l'amour captatif de son père. Elle doit apprendre à vivre plus autonome. C'est l'histoire de beaucoup de jeunes d'hier et d'aujourd'hui. Nous connaissons l'expression: ils sont encore sous la jupe de leur mère." Le Seigneur va libérer cette fille de son incapacité de vivre autonome et de vivre pleinement sa vie. Du même coup Jésus fait une leçon aux scribes et aux pharisiens qui par leurs lois et obligations empêchent les gens de vivre librement leur vie. Ils les emprisonnent dans des pratiques et des traditions. C'est le message que nous devons tirer pour nous aujourd'hui. La religion est une école de liberté et de vie.…
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mardi, 19 juin 2018 13:15
Il s'appellera Jean. Lc 1, 66-80.
Assis devant mon téléviseur -la boite carrée comme certain disent- je me suis amusé à regarder ce que j'ai vu naitre depuis plus 80 ans dans mon coin de pays. J'i vu naitre la radio, le téléphone, l'électricité, l'automobile sur nos routes de campagne. J'ai même vu le petit monsieur qui sciait du bois sur la lune. Aujourd'hui on marche sur la lune et on sait qu'il n'y a pas de petit monsieur. Avec ces changements dans la société, j'ai vu mourir des organismes et des mouvements qui furent enterrés avec les "derniers sacrements" comme on disait. Des orgasnismes et des Églises sont devenues muettes, étrangères aux besoins nouveaux de la société. alors que ces besoins nouveaux faisaient naitre de nouveaux services. Des sociétés religieuses comme des Églises se sont refermées sur elles-mêmes et on oublié de re-naitre. C'est la méditation que m'a apporté l'image de Zacharie. Le pauvre Zacharie prisonnier de ses coutumes religieuses resta fermé sur les projets nouveaux que le Seigneur lui proposait. Il est devenu muet comme beaucoup d'entre nous aujourd'hui. J'entends souvent que les gens ne nous écoute plus, les jeunes ne veulent rien savoir, ne s'engagent plus. Nous sommes devenus incapables de proposer au…
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mardi, 12 juin 2018 14:08
Amour et patience.
Nous connaissons le chant: "Si on prenait le temps d'écouter, de regarder et d'aimer, Si on prenait de temps, renaitrait l'homme nouveau." C'est le message que le Seigneur nous livre dans les paraboles de notre dimanche Mc 4, 26-34. Prendre le temps d'écouter avec les yeux du coeur et accompagner chacun et chacune dans la croissance de son être selon sa musique propre comme dirait Jean Vanier. L'Évangile nous présente deux petites paraboles porteuses d'un même message d'amour et de foi. Le royaume des cieux est comme une graine que l'on jette en terre et pousse même si le cultivateur dort. Il est aussi comme une petite graine qui devient un grand arbre ou les oiseaux viennent se percher. Le Seigneur nous dit: Le royaume des cieux est planté en vous et il a la force de se développer à la condition de le reconnaitre et de le laisser croitre. Dans le don de l'Esprit Saint et dans la Parole plantés en nous, le Seigneur nous a donné tout ce dont nous avons besoin pour croitre en enfant de Dieu. En nous est jeté la semence de l'amour, du pardon, de la justice, de la foi, de la miséricorde et…
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vendredi, 08 juin 2018 14:47
Fête du coeur de Jésus.
Le mois de juin est conu sous le vocable de mois du Sacré-coeur de Jésus. C'est le temps de découvrir la profondeur de l'amour du Christ Jésus. Le prophète Osée nous parle avec chaleur de cet amour du Coeur du Christ ressuscité. "Vais-je les livrer à leur châtiment? Je ne détruirai pas Israël car moi je suis Dieu et nons pas homme." Le Seigneur ne se révèle pas à nous dans nos perceptions humaines. Nous sommes invités à le découvrir dans sa façon à Lui de se présenter à nous. Le Seigneur nous dira aussi avec notre ami Osée, parlant de son peuple imfidèle: "Je le conduirai au désert, je parlerai à son coeur. (...) Je le fiancerai à moi pour toujours. Je le fianceria dans la justice et dans le droit, dans la tendresse et dans l'amour. Je le fiancerai à moi dans la fidélité et tu connaitras Yahvé." Os. 2, 10 et 21. Le Seigneur veut établir avec nous une relation à l'exemple des fiancés. Il fait partie de notre vie. Il est en nous. Nous ne ferons jamais assez l'expérience de cette présence divine en nous. Nous devons nous laisser imprégner de cette présence, nous laisser transformer…
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mardi, 05 juin 2018 13:21
Jésus reçoit de la visite. Mc 3, 20-35.
Jésus prêche dans son propre pays. Son discours dérange les gens parce qu'il annonce une façon de vivre qui n'est pas conforme à l'enseignement traditionnel du milieu. Il est en train de démolir toutes les traditions et façons de faire. Alors Jésus va recevoir de la visite, l'UPAC débarque chex lui. Les uns disent qu'il est fou, et d'autres plus malins affirment qu'il est possédé d'un démon. Plutôt que d'écouter son message et d'essayer de comprendre ce qu'il annonce, on le condamne. Même sa famille pense qu'il a perdu la tête. Cet homme a grandi dans leur milieu, il a reçu la formation religieuse de l'époque et le voila qu'il annonce le contraire. Il faut l'arrêter. Il ne pense pas comme nous donc, il est fou. Quand on condamne ainsi sans rémisison, la discussion est terminée. Il est évident que le discours de Jésus a de quoi étonné: Aimez vos ennemis, pardonnez 70 fois sept fois, la personne est plus importante que la lois, etc ... Jésus ne se situe pas au niveau d'un système à respecter mais au niveau de la vie et des personnes. Nous vivons ces situations aujourd'hui encore devant des enseignements qui nous dérangent ou des…
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mardi, 29 mai 2018 13:39
Suivez-le. Mc 14, 12-26.
Jésus nous donne une invitation: Allez au village, vous trouverez un homme portant une cruche d'eau, suivez-le. Nous sommes envoyés au coeur de la vie accompagner un homme portant la vie. Jésus veut aller au coeur de la vie des êtres humains célébrer sa Pâque. Nous pouvons lui poser la même question que les disciples: Ou veux-tu que nous célébrions la Pâque? Jésus nous redirait la même réponse: Allez au coeur de la vie. Pour bien comprendre le don de l'Eucharistie, nous devons suivre Jésus avec les siens. Ils sont à Jérusalem pour la fête de la Pâque. La Pâque était la fête de la libération du peuple juif de l'esclavage d'Égypte vers la Terre Promise. Jésus inscrit son repas dans cette esprit de libération. Il vient libérer le peuple de sa fausse image de Dieu, de l'esclavage des doctrines que les hommes ont imposées. Et pour ce faire, Jésus n'envoie pas les siens au temple ou à la synagogue, mais au coeur de la vie. Celui qui indique la salle est un porteur de vie. Jésus ajoute: "Il vous montrera à l'étage une salle toute prête. Faites-y les préparatifs." La salle est prête, il s'agit de préparer le repas. …
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mardi, 22 mai 2018 13:09
Dieu marche avec nous.
On demandait un jour à quelqu'un qui venait souvent célébrer à l'église pourquoi il le faisait. Il répondit simplement parce que Dieu marche avec moi. Comme il goûtait la compagnie de Jésus sur sa route quotidienne, il avait aussi le goût de fêter avec lui. Un peu comme un membre d'une famille aime fêter avec sa famille. C'est la pointe de l'Évangile de notre dimanche: "je serai avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde." Mth 28, 16-20. Faire cette découverte de la présence de Dieu en nous, présence du ressuscité est le fruit d'une expérience du coeur. C'est le psaume 139: "Yahvé tu me sondes et me connais; que je me lève ou m'assois, tu le sais, tu perces de loin mes pensées, que je me couche ou je marche tu le sais." Nous faisons l'expérience d'une communion de vie au quotidien. Lors de son dernier adieu, Jésus confirme cette présence au monde: "Je serai avec vous jusqu'à la fin du monde." Les apôtres sont beaux dans ce textes: certains eurent des doutes. Ils sont honnêtes. Comme il nous arrive à chacun de nous de douter un jour ou l'autre. C'est le premier mouvement de la vie…
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mardi, 15 mai 2018 14:41
Ils sont amoureux. Act. 2, 1-11.
Parfois les parents voient un grand adolescent transformé, les yeux brillants et le coeur en fête et se demandent ce qui arrive. Après le premier étonnement, ils se disent: Il est en amour. l'amour l'a changé complètement. A la Pentecôte, les apôtres étaient en amour. Ils n'étaient pas ivres comme les gens le pensaient, mais amoureux. Les disciples lorsqu'ils suivaient Jésus étaient préoccupés d'eux-mêmes et de la place qui leur serait réservée dans le royaume. "Qui sera le plus grand?" Ils étaient centrés sur leurs propres intérêts. Ça nous ressemble encore aujourd'hui. Nous sommes préoccupés par l'avenir de nos églises et nos énergies sont souvent dépensées pour l'entretien des bâtiments. On discute beuacoup sur la fréquentation des sacrements, à savoir si le sacrement du pardon peut se donner collectivement ou dans une rencontre individuelle, pourquoi les gens célèbrent les funérailles au salon funéraire. Ce sont des questions importantes mais combien marginales par rapport à tous les problèmes des enfants qui ont faim de pain et d'amour dans nos milieux, du mépris et de la violence vécue par des femmes et des enfants même dans nos milieux. Nous aimons beaucoup nous regarder dans le miroir et nous avons besoin d'une pentecôte…
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